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lundi, 04 novembre 2013

Angélique et le roy - épisode III

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Film : Angélique et le roy - IIIe épisode (1965, durée 1h45)

Réalisateur : Bernard Borderie

Musique : Michel Magne

D'après le roman de Anne et Serge Golon

Angélique (Michèle Mercier), Louis XIV (Jacques Toja), Bachtiary Bey (Sami Frey), Desgrez (Jean Rochefort), le prince Racoczi (Fred Williams), Philippe de Plessis-Bellières (Claude Giraud), Joffrey de Peyrac (Robert Hossein), madame de Montespan (Estella Blain), Molinès (Jacques Hilling), l'apothicaire (Jean Lefebvre), Bontemps (Michel Galabru)Thérèse (Ann Smyrner)

 

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Racoczi : Je meurs, sire.

Louis XIV : Vous déraisonnez. La fièvre en est la cause.

Racoczi : Non, sire. Ma vie me quitte le corps. Mais ma raison est là. Le roi aime ma femme.

Louis XIV : Que dites-vous ?

Racoczi : Je dis... que le roi de France... veut me prendre le seul bien que je ne puisse céder... ma femme. Ah, sire, j'aime aussi Angélique. Et comme d'autre part, je chéris mon roi plus que ma propre vie,... l'existence en était devenue... par trop lourde à porter.

Louis XIV : Mon ami.

Racoczi : Que votre majesté me pardonne... cette brutale franchise... que ne peut excuser que ma situation...

 

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Angélique, à son fils : Monsieur, les hommes de notre famille n'ont jamais eu peur. Et je compte sur vous pour ne pas déroger à la tradition !

- Madame, pourquoi êtes-vous si dure avec ce garçon.

Angélique : Moline, dans le siècle où nous sommes ne survivent que les forts. En conséquence, vous comprendrez que j'aime trop mes fils pour les ménager.

 

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Desgrez : Madame, je vous retrouve telle qu'en vous-même vous fûtes depuis toujours.

Angélique : Desgrez, mon ami, seriez-vous devenu homme de cour ?

Desgrez : Pas seulement ! Monsieur de la Rénie et moi-même sommes en train d'éclairer Paris. Une lanterne à chaque carrefour, notre belle capitale devient la ville lumière.

Angélique : Quel bon vent vous amène ?

Desgrez : Le roi.

Angélique : Que me veut-il ?

Desgrez : Vous.

Angélique : Plaisanterie.

Desgrez : Vérité. Votre deuil ayant pris fin, le roi a formé le souhait que vous gagniez la cour.

Angélique : Je refuse.

Desgrez : Aaah, la chose est délicate, madame, car les désirs du roi s'entendent comme des ordres.

Angélique : Je n'irai pas. Desgrez, je ne veux pas revoir le roi. Deux fois il m'a pris mon bonheur. D'abord Joffrey parce qu'il était trop puissant, et puis Philippe.

Desgrez : Monsieur de Plessis-Bellières, ce n'était pas le roi. C'était la guerre.

Angélique : Il n'a pas été tué à la guerre. Il s'est fait tuer exprès à la guerre. Et vous qui savez tout le savez parfaitement

Desgrez : Dans ce cas... Le roi voulait vous confier une mission diplomatique.

Angélique : Une mission ?

Desgrez : De la plus haute importance. Enfin, il la confiera à une autre. Vous resterez dans vos terres, vos fils ne connaîtront ni éloges ni honneurs. De par leur naissance, ils auraient pu avoir des régiments. Au lieu de cela, ils seront gentilshommes de campagne, des ces hobereaux qui portent bien l'épée et aussi les sabots.

Angélique : Quelle est la nature de cette mission ?

Desgrez : Oh, énorme. Economique, politique, stratégique et militaire. C'était pour vous l'occasion unique de gravir aisément les échelons supérieurs de la gloire.

Angélique : Vous moquez.

Desgrez : non, non. Le coup d'éclat que je vous apporte ferait pâlir le nom de madame de Montespan, favorite du roi.

Angélique : Bon. Alors expliquez-moi.

Desgrez : Ah, je ne puis, je ne suis que le messager.

Angélique : Vous savez ce que vous êtes, Desgrez ? Un corrupteur !

Desgrez : Ho-ho-ho, si peu ! Heu-heu-heu-heu !

Angélique : Hé bien soit, j'irai à la cour, je subirai le roi... à moins que ce ne soit lui qui me subisse.

 

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Madame de Montespan : Louis !?

Louis XIV : Madame.

Madame de Montespan : Que se passe-t-il ?

Louis XIV : Le travail, madame, toujours le travail. Dormez, mon amie.

Madame de Montespan : Et vous, sire, ne dormirez-vous point ?

Louis XIV : Les affaires du royaume passent avant mon sommeil, madame.

 

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Angélique : Sire, je...

Louis XIV : Relevez-vous. Vous manquiez à la cour. Et vous manquiez au roi. Savez-vous, madame, que le temps n'a rien changé, bien au contraire, à l'inclination profonde que j'éprouve pour votre personne ?

Angélique : Que votre majesté me pardonne, mais monsieur Desgrez m'avait entretenue d'une mission.

Louis XIV : Je vois que vos humeurs hardies, elles aussi, sont inchangées.

Angélique : Si mon caractère déplaît à votre majesté, je puis ne pas le montrer.

Louis XIV : Il ne me déplaît pas. Il m'amuse. Il m'enchante. Mais il me blesse aussi parfois. Le royaume de Perse. Les Russes ont offert à la Perse une alliance. Si elle était conclue, tous les états chrétiens d'Europe seraient en péril. Il est donc essentiel que les Perses soient nos alliés, et non ceux des Moscovites.

Angélique : Dieu du ciel, sire, que puis-je donc faire là-dedans ?

Louis XIV : Vous pouvez faire signer le traité d'alliance entre la France et la Perse.

Angélique : Dois-je comprendre que votre majesté veut que j'aille chez les Perses ?

Louis XIV : Oh non, mais son excellence Bachtiar Iqbay, embassadeur du chah, est actuellement à Paris.

Angélique : Mais je n'entends rien du tout à la diplomatie !

Louis XIV : Mmmh, nous n'en croyons rien.

Angélique : Je ne parle pas persan !

Louis XIV : Vos yeux, votre sourire, votre maintien, vos cheveux même parlent le persan. Et puis vous aurez un interprète en la personne de monsieur de Saint-Amont.

Angélique : Saint-Amont ! Mais cet homme-là n'a pas toute sa tête !

Louis XIV : Mais il a toute sa langue, et c'est de mes diplomates le seul qui parle le persan.

Angélique : Puis-je savoir plus précisément ce que votre majesté attend de moi ?

Louis XIV : Que vous fassiez rire le dey, que vous lui parliez de nos coutumes, bref que vous lui fassiez prendre le chemin de Versailles, qu'il s'obstine à refuser à cause des bévues accumulées de Saint-Hamon !

Angélique : Sire, cette mission n'est pas celle d'un diplomate, mais d'une courtisane !

Louis XIV : Mon Dieu, que de courroux... J'avais seulement pensé que là où un homme médiocre avait échoué, une femme telle que vous pouvait réussir aisément.

Angélique : De quelle femme votre majesté veut-elle parler ? Car, sire, vous ne sauriez confier cette mission à la marquise de Pléssis-Bellières, alors que vous la demandez à la veuve du sorcier Peyrac !

Louis XIV : Vos propos vont parfois jusqu'à l'extravagance ! Et vous voyez le roi plus noir qu'il n'est. D'ailleurs, je vais vous en donner la preuve. Monsieur Colbert. Oui, madame, sachez que le meilleur de mes ministres ne dort que quatre heures par nuit.

Colbert : Sire, tout a été fait selon les ordres de votre majesté.

Louis XIV : Merci, monsieur Colbert. Voici l'ordre de restitution de l'hôtel de Beautreilli, propriété de votre premier mari, Joffrey de Peyrac, comte de Toulouse.

Angélique : Sire, merci.

Louis XIV : Irez-vous voir l'ambassadeur de Perse ?

Angélique : Votre majesté me permet-elle de réfléchir un peu ?

Louis XIV : Nous nous sentons prêt à tout vous permettre.

Angélique : Sire, il me déplairait que ceci paraisse être aux yeux de votre majesté le prix de mon acceptation.

Louis XIV : Ha-ha-ha-ha, madame, vous êtes tout à fait impossible, mais surtout, surtout ne changez pas.

 

à suivre...

 

mercredi, 30 octobre 2013

Robinson Crusoé - Pierce Brosnan

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Film : Robinson Crusoé (1996, durée 1h30)

Réalisateur : George Miller

Robinson (Pierce Brosnan), Vendredi (William Takaku)

 

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Robinson en voix off : J'ai peiné à décrire le conflit de sentiments qui m'animaient. Au cours de ces deux longues années, j'avais rêvé d'une présence humaine à mes côtés. Et là, nous étions ennemis, chasseur et gibier. Et je le savais, là, quelque part sur mon île.

 

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Robinson en voix-off : Qu'il fût un sauvage était incontestable. Et cependant il avait l'air d'un bon bougre au fond. Le temps aidant, il pourrait même être délivré de ses pratiques païennes. C'était peut-être ma mission.

 

Robinson : Comment tu te nommes ? ... Pourquoi pas Amish ? Un de mes fères s'appelait Amish... Quel jour on est ? Jeudi ? Non, vendredi. Vendredi. Vvendredi. Vvvendredi !

Vendredi : Vendredi ?

Robinson : Toi, Vendredi. Moi, Maître.

Vendredi : Maître.

Robinson : Moi, Maître. Toi, Vendredi.

Vendredi : Toi, Maître. Moi, Vendredi.

Robinson : (rires). Oui.

Vendredi : Vendredi.

Robinson : Vendredi.

 

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Robinson en voix off : Je savais que j'en viendrais à regretter mes durs propos. Notre rencontre avait-elle été salutaire à Vendredi, je l'ignorais. Je devais à la Providence de l'avoir envoyé pour me servir. Quoi qu'il en soit, me revoilà seul. Je me tire aussi bien d'affaire sans lui. Je mange aussi bien. Je vis presque aussi bien. Mais sa compagnie commence à me manquer... Plusieurs semaines ont passé. Je le croise de temps à autre, sans lui adresser la parole. A peine un regard. [...] On ne pouvait raisonnablement en rester là.

 

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Robinson en voix off : Oh Seigneur, sois remercié des longues heures passées en compagnie de cette créature fidèle. De cet ami fidèle.

 

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Robinson en voix off : Les leçons d'humilité sont difficilement acceptées par qui est entêté. J'avais cru en la seule vérité de mes convictions. Je commençais à en douter.

 

mardi, 29 octobre 2013

My name is Hallam Foe

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Film : My name is Hallam Foe (2008, durée 1h35)

Réalisateur : David Mackenzie

Hallam Foe (Jamie Bell), Julius Foe son père (Ciarán Hinds), Verity Foe sa belle-mère (Claire Forlani), Kate Breck le sosie de sa mère (Sophia Myles)

Alasdair (Jamie Sives), Raymond le plongeur (Maurice Roeves), Andy (Ewen Bremner), Jenny (Ruthie Milne), Carl (John Paul Lawler), Lucy (Lucy Holt)
 
 
 
¤     ¤     ¤
 
 

Julius Foe : Mais non, il te déteste pas. Ecoute, crois-moi.

Verity Foe : Si, j'en suis sure.

Julius Foe : Mais non. Il faut simplement que tu sois patiente.

Verity Foe : Je crois qu'il faut que je m'en aille quelques temps.

 

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Hallam Foe : Où est Verity ?

Julius Foe : Elle est chez des amis pour quelques jours.

Hallam Foe : Et son chien-chien reste à la niche ?

Julius Foe : Bon, qu'est-ce qu'il y a, Hallem ?

Hallam Foe : J'ai trouvé la barque de maman dans le lac.

Julius Foe : C'est vrai ? Eh benh, je croyais qu'elle avait coulé.

Hallam Foe : C'est le cas. Quand je partais en barque avec elle, c'était longtemps avant sa mort ou non ?

Julius Foe : Plus ou moins un mois, pourquoi ?

Hallam Foe : Tu baisais déjà Verity à cette époque ?

[...]

Hallam Foe : Et quand tu l'as trouvée, elle avait les mains attachées ou autre chose ?

Julius Foe : D'où tu sors tout ça ?

Hallam Foe : Quand on sait nager, c'est dur de vouloir se noyer. Y'a l'instinct de survie qui s'accroche.

Julius Foe : Qui t'a dit tout ça ?

Hallam Foe : J'ai fait quelques recherches.

Julius Foe : J'ai à l'époque essayé de t'épargner quelques détails livrés par l'enquête. Juste avant qu'elle ne vienne là où nous sommes, ta mère avait avalé tout un tube de somnifères.

Hallam Foe : Merci, c'est cool de l'apprendre.

Julius Foe : Je suis désolé. Je sais, c'est dur, très dur, mais il faut que tu essaies de remonter la pente.

Hallam Foe : En tout cas, toi, ça t'a pas pris trop de temps.

Julius Foe : Hal, ça ça n'arrange rien.

Hallam Foe : Donc c'était pas un accident.

Julius Foe : Non, c'est sûr que non.

 

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Hallam Foe : La police, et si je leur parle de toi, qu'est-ce qu'ils en penseront, hein ?

Verity Foe : De moi ?

Hallam Foe : Tu connais ça ?

Verity Foe : Oui, Hal, c'est un marteau.

Hallam Foe : T'as coulé la barque avec et ma mère était dedans. Parce que tu l'avais droguée.

Verity Foe : Elle voulait mourir, Hallam.

Hallam Foe : Dis-moi ce que tu lui as fait.

 

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Kate Breck : Est-ce que j'peux vous aider ?

Hallam Foe : ... euh... vous auriez du travail, s'il vous plaît ?

Kate Breck : On traite avec une agence d'interim. Tenez, voilà leurs coordonnées... C'est quoi ce regard bizarre ?

Hallam Foe : Oh, désolé, je voulais pas vous gêner. J'ai jamais fait d'entretien d'embauche avant et j'me demandais si vous pouviez me donner quelques petits conseils pour les réussir.

Kate Breck : J'ai dû mal entendre.

Hallam Foe : Vous voulez me donner quelques p'tits conseils pour les entretiens, juste pour m'aider ?

Kate Breck : Et ce besoin de boulot, c'est vraiment urgent ?

Hallam Foe : Ah benh ouais, c'est urgent, ça on peut le dire.

Kate Breck : Bon, le secteur où il y a souvent de la demande, c'est en cuisine à la plonge.

Hallam Foe : OK, je ferai la plonge, aucun souci.

Kate Breck : Qu'est-ce qui vous fait croire que vous allez convenir ?

Hallam Foe : Benh, c'est c'que j'veux faire depuis tout p'tit déjà, donc...

Kate Breck : Asseyez-vous. Ne dites pas aux gens ce que vous croyez qu'ils veulent entendre. Mieux vaut être sincère.

Hallam Foe : D'accord. Je suis quelqu'un d'enthousiaste et j'apprends vite. Et je peux travailler le jour, la nuit, les week-ends, et j'peux faire des heures sup au tarif normal.

Kate Breck : Ce n'est pas légal, la loi a prévu un tarif fixe pour les heures supplémentaires.

Hallam Foe : Prenez-moi une semaine à l'essai, ou rien qu'une journée. J'veux juste qu'on me mette le pied à l'étrier. Et puis, si ça marche, vous n'aurez pas à débourser les frais d'agence. Et comme ça, vous serez gagnant sur toute la ligne.

 

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Kate Breck : Ca tourne beaucoup dans le milieu de la plonge. Vous vous souvenez, c'est ce que j'vous disais tout à l'heure. J'vais vous présenter l'exception.

Raymond : Le couteau, c'est toujours la lame en bas.

Hallam Foe : D'accord.

Raymond : Vas-y. Hé-hé-hé-hé-hé-hé, pourquoi tu t'grouilles ? T'essaies d'jouer à l'employé modèle, c'est ça qu'tu fais ?

Hallam Foe : Non.

Raymond : J'en ai ras-l'fion de faire ce boulot d'merde. Mais ce poste, il est à moi. Est-ce que t'as saisi ? J'ai tué un mec, tu sais. J'lui ai éclaté son crâne sur le pavé. Comme ça, t'es au courant.

 

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Hallam Foe : Je me suis retiré là-haut et j'ai regardé les gens à distance. C'est devenu une habitude.

Kate Breck : Qui tu as espionné le plus ?

Hallam Foe : Ma belle-mère.

Kate Breck : Pourquoi ?

Hallam Foe : J'me méfiais d'elle.

Kate Breck : Et tu la regardais avec ton père aussi ? Ca t'a excité ?

Hallam Foe : Tu vas avoir du mal à le croire, je le sais, mais je fais pas ça pour cette raison.

Kate Breck : Et moi alors ? Je t'ai excité quand tu voyais ce que je faisais ? Est-ce que ma performance t'a donné entière satisfaction ?

Hallam Foe : Ca avait l'air de pas être toujours joyeux en fait. Je me trompe ?

Kate Breck : Approche. Je suis un vrai être humain, Hallam. Je veux parfois des choses douces. Et parfois je veux des choses dures. D'autres fois, je ne sais pas ce que je veux. [...] Je vais mourir et pourir.

 

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Julius Foe : La situation s'est assombrie. Depuis quelques temps, mes revenus ont singulièrement fondu. C'est pour ça qu'il a fallu considérer d'autres options financières. La banque nous a donné le feu vert pour qu'on développe un certain potentiel de notre domaine.

Verity Foe : Notre projet consiste à transformer les terres en friche qui entourent le lac en un ensemble de chambres d'hôtes écologiques.

Hallam Foe : Et qu'est-ce que j'ai à voir avec ça ?

Julius Foe : Ton accord est une condition couché sur le testament de ta mère.  

 

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Verity Foe : J'ai cru que Julius et moi pourrions reprendre nos vies à zéro mais j'ai vite vu que c'était un rêve absurde avec toi ou Lucie dans les alentours, toujours en train de me traiter en imposteur. Je sais que c'est dur, mais par pitié, essaie juste de voir les choses de mon point de vue. Tu m'as traitée comme une traînée intriguante ultra opportuniste, et ça depuis le premier jour !

Hallam Foe : C'est exactement ce que tu es.

Verity Foe : OK. Alors, c'est comment avec Kate ? Tu as l'impression de sauter ta maman ?

 

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Kate Breck : Comment tu te sens ?

Hallam Foe : Mieux, merci. J'ai dénoué deux ou trois choses.

Kate Breck : Ca me fait plaisir.

Hallam Foe : Je... je peux entrer ?

Kate Breck : Non, disons que l'instant est mal choisi. J't'avoue que j'en ai marre des relations en ce moment. Tu trouveras très vite une personne qui t'aidera à résoudre tes soucis.

Hallam Foe : J'te contacterai dans quelques temps.

Kate Breck : Oui, ça m'paraît bien. Reviens m'voir dans cinq ou six ans.

Hallam Foe : Dans cinq ou six ans, est-ce que tu seras toujours aussi belle ?

Kate Breck : Je l'espère.

Hallam Foe : J'en suis sûr.

 

lundi, 28 octobre 2013

Diva - Beineix, Bohringer, Darmon, Pinon

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Film : Diva (1980, duré 1h55)

Réalisateur : Jean-Jacques Beineix

Jules (Frédéric Andréi), Gorodish (Richard Bohringer), Jean Saporta (Jacques Fabbri), Weinstadt (Roland Bertin), Krantz (Jean-Jacques Moreau), Zatopek (Patrick Floersheim), "l'Antillais" (Gérard Darmon), "le curé" (Dominique Pinon) 

Cynthia Hawkins (Wilhelmenia Wiggins Fernandez), Alba (An Luu Thuy), Nadia (Chantal Deruaz), Paula (Anny Romand)
 
 

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Cynthia : Pilote ?

Jules : Non, postier.

Cynthia : Did you like the recital ?

Jules : Yes, very much. 

 

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Jules : T'aimes le jazz ?

Alba : Evidemment, sinon je piquerais du mambo. Dommage que j'aime que le disco. Mais le classique, ça m'fait pas planer.

Jules : Mais j'suis pas un classique, j'suis un lyrique. Ca, c'est une ouverture.

Alba : Dépêche-toi, parce que moi j'vais fermer.

Jules : Hé, t'inquiètes pas. Ca t'embête pas trop qu'on cause ?

Alba : Si, pourquoi ?

Jules : C'était toi sur la photo ?

Alba : Non, c'était un cro-crodile.

Jules : C'est quoi ton truc ?

Alba : Ah, tiens, regarde.

Jules : Pas con.

Alba : Evidemment, c'est artisanal.

Jules : Et pour les coffrets, tu fais un pont aérien.

Alba : J'ai un autre truc.

Jules : C'est quoi ?

Alba : Dis-donc !

Jules : Et t'en fauches beaucoup comme ça ?

Alba : C'est pas pour moi, c'est pour offrir.

Jules : A qui ?

Alba : T'es pas vraiment curieux comme mec, toi ? C'est pour offrir à... un mec. Un mec qui est dans sa période cool.

Jules : C'est qui ?

Alba : Un métèque, un rasta.

Jules : Hé, marche pas si vite.

Alba : Un mec qui rêve d'arrêter les vagues. 

 

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Alba à Gorodish : Au fond, t'es un lyrique ! De toute manière, y'en a un qui m'a invitée à dîner ce soir.

 

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Alba : Alors je suis quoi ?

Jules : Dramatique.

Alba : Dramatique ?

Jules : Ouais.

Alba : T'avais dit lyrique ?

Jules : Mais non ! C'est aussi bien dramatique. C'est même mieux.

Alba : Mmmh, plutôt lugubre comme décor.

Jules : Tu crois ? Ici, on fait dans le désastre, désastre de luxe.

Alba : Celle-là, c'est quoi ?

Jules : Aaaah, mademoiselle a du goût. C'est une Rolls Royce, Corniche. Ca s'est passé à Monaco, au Casino, contre un palmier. Eh oui, on est vraiment peu de choses.

Alba : On croirait pas qu'une Rolls ça pourrait avoir un accident. Il en avait une comme ça quand il m'a prise en stop. J'ai pas hésité, j'suis montée tout de suite.

Jules : Ouais, eh benh maintenant, si mademoiselle veut bien me suivre.

[...]

Jules : Tu veux boire quelque chose ?

Alba : Ouais. Chouette...

Jules : C'ets ce que j'ai trouvé, c'est peut-être pas frais, mais ça fait des bulles.

Alba : J'sais pas boire à la boite. T'as pas une paille ?

Jules : Une paille ?

Alba : Tu sais, une paille tordue.

Jules : Une paille tordue ?

Alba : Tordue, très chic. [...]

Jules : Tiens, j'ai que ça, tordue.

Alba : C'est ça que t'appelles tordue ?

Jules : Benh, tordue, oui, c'est tout ce que j'ai de plus tordu.

Alba : Ca pue l'essence !

Jules : Benh, c'est une durite.

Alba : Ah, bon, benh oui, c'est normal. C'est ça ton agra ?

Jules : Nagra, N.

Alba : Comment ça marche ?

Jules : Eh mais qu'est-ce tu fais là ? Non-non-non-non, touche pas au matos, c'est sacré ça, non-non, faut pas toucher à ça.

Alba : Oh, t'es d'un maniac, mon vieux, j'vais pas t'le boucher ton Nagra !

Jules : Ouais benh ça c'est suisse et c'est précis, très précis.

Alba : Ta Nagra, t'as l'air suisse, toi.

 

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Alba : C'est elle ? C'est elle, Cynthia Hawkins ?

Jules : Ouais.

Alba : Qu'est-ce qu'elle est beeeeelle !

Jules : Tu trouves ?

Alba : Ouais, très belle. Oh, t'es amoureux, Jules ?

Jules : Mais non, j'suis pas amoureux.

Alba : Mais si, t'es amoureux.

Jules : Mais non, j'suis pas amoureux. Tiens attends, viens voir, on va l'écouter, mets ça. 

Alba : Attends.

Jules : Mais, qu'est-ce tu fais avec ma montre ? Mais, ma Skeleton !

Alba : Pleure pas, baigneur, j'en une entièrement en plastoc, beaucoup mieux, super pour un petit crapaud comme toi.

Jules : C'est une Rolex ?

Alba : Ouais, ma première fauche.

Jules : Non mais tu sais combien ça vaut un truc comme ça ?

Alba : Ouais. Merci Jules.

Jules : C'est la Wally, de Catalani. Ca se passe dans les montagnes. C'est une femme, elle veut mourir. Elle a un chagrin d'amour, et elle chante. Elle dit "je veux m'en aller au loin, très loin, là-bas où les nuages sont dorés, là-bas où la neige est blanche. Sans doute ne me reverras-tu plus. Plus jamais." C'est tragique. Et à la fin, à la fin elle se jette dans un couloir d'avalanche.

Alba : Mélo dis-donc, super !

Jules : Ecoute, ça va commencer.

 

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L'homme qui tient l'échoppe : Enfin ! Chômeurs ! Réfugiés ! Malheureux en amour ! La chance est une maîtresse volage ! Attention, attention ! Saissez-lui la crinière ! Un cadeau pour le gagnant, ma considération pour le perdant ! Tentez votre chance pendant que la roue tourne ! Eh oui, madame, elle tourne !

L'homme : Tu vois, j'te l'avais dit. Allez, viens !

La femme : Oh, c'est béta, on l'avait déjà sur la ch'minée (un petit buste de Beethoven).

L'homme : Viens, j'te dis.

 

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"Le curé" : J'aime pas Beethov. 

 

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Alba à Jules, devant le miroir : Dis, tu trouves pas que je commence à [...] ?

 

 

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Gorodish : T'as vu l'heure ? Tu me refais un coup comme ça et je te remets au bord de ta nationale, avec tes viet-congs.

Alba : Ecoute, m'eugueule pas. J'ai fait un truc terrible. Attends, bouge pas.

 

Elle lui fait écouter la diva.

 

Gorodish : La Wally. Cynthia Hawkins. Comment tu l'as eu ? Elle a jamais fait un seul enregistrement.

Alba : A-aaaaa...

 

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Une prostiuée : C'est gentil comme métier, postier.

Jules : Ca dépend.

Une prostiuée : C'est toi qui portes les lettres d'amour ?

Jules : Oui, des contraventions aussi.

Une prostiuée : Je m'en fous, j'ai pas de voiture. Dans ma famille, ils sont tous dans les postes, mon beau-frère, Marc, un grand, tu le connais pas ?

Jules : Peut-être, tu sais, on est nombreux.

 

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Un journaliste : Donc vous êtes contre le commerce de l'art ?

Cynthia Hawkins : Non, non, c'est au commerce de s'adapter à l'art. Et non pas à l'art de s'adapter au commerce.

Un journaliste : Et qu'en pense monsieur Weinstatt, votre impresario ?

Cynthia Hawkins : Posez-vous lui-même la question.

Un autre journaliste : Que pensez-vous des enregistrements pirates ?

Cynthia Hawkins : C'est un vol, un viol, je les méprise and I have no further comment on that subject.

Un journaliste : On parle de vous comme une diva. Est-ce que vous avez l'impression d'en être une vraiment ? Et si oui, est-ce que vous faites des caprices ?

Cynthia Hawkins : Capries ?

Un autre journaliste : Whims.

Cynthia Hawkins : Whims... !

 

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Gorodish : Il faut qu'il soit à la bonne température. La baguette. Le couteau, pas trop mince, mais pas trop épais. La mie, fraîche ! Ah, c'est tout un art. On nous envie dans le monde entier pour ça, nous autres les Français. Regarde. Tu étales. Y'en a qui se défoncent à la colle d'avion, à la lessive, enfin des trucs compliqués quoi. Tu vois, mon satori, c'est ça, le zen dans l'art de la tartine. Regarde, tu peux regarder. Y'a plus de couteau, y'a plus de pain, y'a plus de beurre ! Y'a plus qu'un geste, qui se répète, un mouvement, l'espace, le vide. Tu sais que ça coûte cher ?

Jules : Le caviar ?

Gorodish : Non, pas le caviar. Le caviar, c'est encore un cadeau d'Alba. Non, ton enregistrement. D'abord y'en a pas dans le commerce. Et en plus, le concert de l'autre soir, c'était le meilleur. Alors ?

Jules : Je fais ça parce que ça me branche moi, pour le plaisir.

Gorodish : Le plaisir. Le plaisir. Mais y'a pas de plaisir innocent.

 

 

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"Le curé" : J'aime pas les parkings.

 

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 - Nous croyons qu'il existe un enregistrement d'excellente qualité pour Cythia Hawkins. Cet enregistrement, comment dire, nous intéresse. En exclusivité, bien entendu.

Gorodish : Vous ne pensez pas qu'il encore un petit peu trop tôt pour parler d'affaires.

- Nous vous rappellerons. La patience du buffle est immense mais sa force aussi.

Gorodish : Abyssus abyssum invocat.

Alba : C'est quoi abyssus abyssum ?

Gorodish : Ca veut dire l'abime appelle l'abime. 

 

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Cynthia Hawkins : Si tu n'existais pas, il ne faudrait pas t'inventer.

Jules : Pourquoi ?

Cynthia Hawkins : Parce que tu connais trop bien la musique. Je veux dire, l'opéra.

Jules : Mais j'aime la musique.

Cynthia Hawkins : Je sais, nous l'aimons tous les deux. Et maintenant, je dois tavailler, à propos de musique.

 

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vendredi, 25 octobre 2013

Kill Bill 2 - Tarantino

 

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Film : Kill Bill 2 (2004, durée 2h15)

Réalisateur : Quentin Tarantino

La mariée (Uma Thurman), Bill (David Carradine), Budd (Michael Madsen), Elle Driver (Daryl Hannah)

 

¤   ¤   ¤

 

Bill : Alors, tu as un polichinelle dans le tiroir ?

La mariée : Une polichinelle.

Bill : Eh benh, c'est un rapide que tu as choisi, il n'a pas perdu son temps.

La mariée : Tu l'as vu, Tommy ?

Bill : C'est le blond ?

La mariée : Oui.

Bill : Je l'ai vu, oui. J'adore sa teinture.

La mariée : Tu as promis d'être gentil.

Bill : Je n'ai rien promis, j'ai dit que je ferai de mon mieux. Mais tu as raison. Et que fait ton jeune fiancé dans la vie ?

La mariée : Il a magasin de disques d'occasion à El Paso.

Bill : Un amateur de musique.

La mariée : Il aime beaucoup la musique, oui.

Bill : Comme nous tous. Et toi, que fais-tu pour gagner ton pain ces temps-ci ?

La mariée : Employée dans une boutique de disques.

Bill : Ah, d'accord. Tout à coup tout est plus clair. Et tu es contente ?

La mariée : Oh oui, très contente, gros malin. J'écoute de la musique toute la journée. Et je parle musique toute la journée, c'est hyper cool. Je ne pouvais pas rêver mieux comme environnement pour élever ma fille.

Bill : C'est mieux que courir le monde pour tuer des gens un peu partout en étant payé des fortunes nettes d'impôts ?

La mariée : Tu as mis le doigt dessus.

Bill : Eh benh, ma très chère, chacun son truc. Bon, enfin, sans vouloir m'immiscer, je suis impatient de vouloir rencontrer ce jeune homme. Je suis un peu, comment dire, pointilleux en ce qui concerne ton mariage.


Tuerie dans l'église.

 

jeudi, 24 octobre 2013

Un amour de sorcière - Vanessa Paradis, Jean Reno, Jeanne Moreau

 

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Film : Un amour de sorcière (1996, durée 1h42)

Réalisateur : René Manzor

Morgane (Vanessa Paradis), Mickael Firth (Gil Bellows), Molok (Jean Reno), Eglantine (Jeanne Moreau), Joel (Dabney Coleman), Fleur (Louise Vincent), Arthur (Fantin Lalanne), Merlin (Malcolm Dixon), Chloé (Eléonore Hirt), Rita (Katrine Boorman)

> bande annonce : http://cinedb.avcesar.com/film_bluray_dvd/i-64340/un-amou...

 

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Morgane : Tu as bien compris ; si grand-mère dit des choses qui te paraissent étranges...

Mickael : ... Je prends ça pour de l'humour, et tout ira bien.

 

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Morgane : Il était une fois, quand les hommes croyaient encore aux contes et à la magie, une petite sorcière, qui vivait dans un grand château. Sur un des murs de ce château, se trouvait le portrait d'un jeune homme. Jour après jour, la petite sorcière s'asseyait devant le tableau pour regarder le jeune homme, et plus elle grandissait et plus grandissait son amour. Quand elle fut devenue femme, elle voulut un enfant de lui. Pourtant, tout le monde sait que les sorcières ne peuvent pas tomber amoureuses. 

Mickael : Pourquoi ?

Morgane : Parce que pour tomber il faut trébucher. Il faut être surpris par l'amour. Les sorcières savent toujours ce qui les attend au tournant. Mais pour la petite sorcière, ça n'avait pas d'importance. Elle entra un jour dans la chambre secrète de sa grand-mère et c'est là qu'elle trouva le livre magique. Dedans, il y avait toutes sortes de formules. Elle chercha toute la nuit avant de trouver la bonne. Juste avant le lever du jour, elle prononça les paroles magiques. Elle embrassa le portrait. Dans l'instant qui suivit, elle était enceinte. Et ce qui arriva par la suite est bien plus incroyable.

Mickael, ensommeillé : ... elle est déjà pas mal comme ça...

Morgane : En tombant amoureuse, elle avait violé la loi de son clan. Pour la punir de la faute commise, le visage de l'homme qu'elle avait aimé fut effacé de sa mémoire et disparut du tableau, à l'exception des yeux du jeune homme qui la fixaient encore et encore, afin que la petite sorcière n'oublie jamais sa punition. Sa vie devint une légende. La seule sorcière à être tombée amoureuse. Et jusqu'à ce jour, il n'y en a jamais eu d'autre.

 

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mercredi, 23 octobre 2013

Robin des bois, prince des voleurs - Alan Rickman

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Film : Robin des bois, prince des voleurs (1990, durée 2h18)

Réalisateur : Kevin Reynolds

Robin de Locksley alias Robin des bois (Kevin Costner), Azeem (Morgan Freeman), Marianne (Mary Elizabeth Mastrantonio), le shérif de Nottingham (Alan Rickman), Will Scarlett (Chritian Slater), Mortianna (Geraldine McEwan), Duncan l'aveugle (Walter Sparrow)

 

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Duncan : Quelle peut être l'origine du prénom Azeem ? Irlandaise ? Gaélique ?

Azeem : Mauresque.

Duncan : !!

 

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Le shérif de Nottingham : Quelle magnifique enfant, si jeune, si pleine de vie, inconsciente encore du côté précaire qu'a parfois la vie. J'ai eu une enfance très triste, je te la raconterai peut-être. Je n'ai pas connu mes parents, c'est bizarre que je ne sois pas fou.

 

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Le shérif de Nottingham à un prisonnier : Est-ce que tu préfères mourir ou souffrir ?

Le prisonnier : Mourir.

Le shérif de Nottingham : Torturez-le.

Le shérif de Nottingham à un autre prisonnier : Et toi, mon grand, mourir ou souffrir ?

L'autre prisonnier : Je préfère souffrir.

Le shérif de Nottingham : Torturez-le. Après tout, cela ne fait aucune différence.

Le prisonnier : Aaaaaarghh !

Le shérif de Nottingham : Vous voulez bien souffrir en silence s'il vous plaît ?

 

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Le shérif de Nottingham : J'ai découvert ce trou dans le mur. De quel droit osais-tu m'espionner ? Je veux entendre la vérité !

Mortianna : Pourquoi ? Jusqu'ici la vérité ne t'as guère profité. La vérité ne t'a pas mis à la place qui est la tienne aujourd'hui. Moi je l'ai fait.

Le shérif de Nottingham : Toi, vieille sorcière, je ne veux plus te voir ici. Après le mariage, je te jetterai à la rue et sans ma protection la populasse t'arrachera ton maudit cœur et te brûlera !

Mortianna : Sans moi, tu n'es rien, tu n'es qu'une larve, un fétu de paille, une mouche ! C'est mon corps qui t'a mis au monde. J'ai enlevé un bébé dans ce château et je l'ai tué pour que ce soit toi qui puisses grandir à sa place. Tu es mon fils ! Mmmmh, tu me trouves repoussantes ? Tu es ma chair. Tu sais bien dans ton cœur de pierre que c'est la vérité. Toute ma vie durant, on m'a traitée de monstre. Mais quand tu auras engrossé la jolie Marianne et que mon petit-fils accédera au trône, mon propre sang et ses ferments de haine couleront dans ses veines et nous verrons qui osera nous insulter.