vendredi, 20 décembre 2013
La Loi du désir - Almodóvar
Film : La Loi du désir / La Ley del deseo (1987, durée 1h40)
Réalisateur : Pedro Almodóvar
Pablo Quintero l'écrivain (Eusebio Poncela), Tina Quintero sa "sœur" (Carmen Maura), Juan Bermudez son premier amant (Miguel Molina), Antonio Benitez son autre amant (Antonio Banderas), Ada la fille (Manuela Velasco), sa mère (Bibi Andersen), la mère d'Antonio (Helga Liné), l'inspecteur de police le plus âgé (Fernando Guillén), son co-équipier plus jeune (Fernando Guillén Cuervo), l'avocat (Augustin Almodóvar), le vendeur (Pedro Almodóvar)
Pablo : Qu'il ait les mêmes lectures que moi. Qu'il me laisse écrire. Qu'il écoute mes commérages. Qu'il s'y connaisse en médecine, en droit et en bricolage. Qu'il supporte un parasite. Bref, qu'il m'adore.
¤ ¤ ¤
Pablo : L'amour absorbe 24 heures sur 24. On ne peut rien faire d'autre. Ca me tente et m'horrifie à la fois.
¤ ¤ ¤
Pablo à Juan : Ce n'est pas de ta faute si tu ne m'aimes pas. Et ce n'est pas de la mienne si je t'aime. Va-t-en. Ca me passera.
Lettre que Pablo se poste à lui-même :
Cher Pablo, je ne t'ai pas oublié. Si je t'oubliais comme tu veux, je serais tout vide. Raconte-moi ce que tu fais, quel livre tu lis, quel film tu as vu, si tu t'es enrhumé ou si tu as arrêté la coke. Je veux tout partager avec toi. Evite juste de me dire si tu en as aimé un autre, je ne saurais le supporter. Je veux te voir. Dis-moi quand. Je t'adore.
¤ ¤ ¤
Antonio à Pablo : Doucement, doucement, je suis pas un lavabo qu'on débouche. Enseigne-moi.
¤ ¤ ¤
Mot de Pablo pour le réveil d'Antonio : Antonio chéri, je ne t'aime pas, même si tu en as décidé autrement. Ta tendresse m'émeur, mais ne te mets pas à m'aimer. Je suis trop égoïste. Merci pour tout et bonne chance.
Antonio : Ma mère est allemande, elle aime espionner.
¤ ¤ ¤
La mère d'Antonio : Mon mari est en politique, c'est comme si j'étais veuve.
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jeudi, 19 décembre 2013
Pendant ce temps, à l'ouest
The renegate
http://www.youtube.com/watch?v=-F_Tk3Ep8oU&feature=sh...
Riptide
http://www.youtube.com/watch?v=OMq59GCaIfw&feature=sh...
Chips
http://www.youtube.com/watch?v=Zihsjde8lkg&feature=sh...
MacGuyver
http://www.youtube.com/watch?v=EoMh3gkRg0w&feature=sh...
Miami vice
http://www.youtube.com/watch?v=N8Cw3xSDcvk&feature=sh...
21 jump street
http://www.youtube.com/watch?v=qbB-TIMY8fU&feature=sh...
Baywatch
http://www.youtube.com/watch?v=OPxug-J-IQk&feature=sh...
http://www.youtube.com/watch?v=tDMYDC2jjKM&feature=sh...
Walker Texas Ranger
http://www.youtube.com/watch?v=4vBeV1FNcGE&feature=sh...
Happy days
http://www.youtube.com/watch?v=dr3coxStmjs&feature=sh...
Dynasty
http://www.youtube.com/watch?v=8Izwj6O3leo
Dallas
http://www.youtube.com/watch?v=rlfHcCLn4pk
Côte Ouest
http://www.youtube.com/watch?v=eDB93KhCZC8
Santa Barbara
http://www.youtube.com/watch?v=vj2Azxfq-aQ
Super Jaimie
http://www.youtube.com/watch?v=jlsHDK63ijU
Air wolf / Supercopter
http://www.youtube.com/watch?v=UrQRN-sUk3E
Tonnerre mécanique
http://www.youtube.com/watch?v=sTKDib6MQN4
K2000
http://www.youtube.com/watch?v=iN3rvvkHo1M
Magnum
http://www.youtube.com/watch?v=aZov_PkNJgc
07:00 Publié dans Farce et attrape, Films étrangers, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lorenzo lamas, renegate, renégat
lundi, 25 novembre 2013
Mes stars et moi - Kad Mera, Catherine Deneuve, Emmanuelle Béart
Film : Mes stars et moi (2008, durée 1h28)
Réalisatrice : Laetitia Colombani
Robert Pelage (Kad Merad), Solange Duvivier (Catherine Deneuve), Isabelle Séréna (Emmanuelle Béart), Adeline (Maria de Medeiros), Violette Duval (Mélanie Bernier), Lucie (Juliette Lamboley), Victor (Rufus), le lieutenant Bart (Antoine Duléry), Durand (Scali Delpeyrat), Dominique Bhé (Dominique Besnehard), Bruno (Jean-Pierre Martins), Patrice Leduc (Patrice Leconte)
Robert Pelage : Ca n'est pas un comportement normal, j'en suis conscient. Ca n'a pas toujours été comme ça. C'est depuis le départ de ma femme et de ma fille. C'est de pire en pire. Je sais plus quoi faire. Alors je me suis dit qu'il valait plus aller voir quelqu'un.
Le psychiatre : Vous avez bien fait, monsieur Pelage. Alors JR, qu'est-ce qui va pas ?
Robert Pelage : Il sort plus. Il bouge plus du canapé. Moi j'suis débordé, j'peux pas m'en occuper tout l'temps. Il passe toutes ses journées affalé devant la télé à regarder les programmes de cuisine. C'qui lui plaît, c'est TV Gourmet.
Le psychiatre : Très intéressant. Ca doit calmer ses angoisses. La télé apaise les félins, c'est prouvé scientifiquement.
Robert Pelage : En attendant, il arrête pas de manger.
Le psychiatre : Faut lui acheter du light. Il est deux fois trop gros là.
Robert Pelage : C'est deux fois plus cher.
Le psychiatre : Faut savoir c'qu'on veut, monsieur Pelage. Il en va de la santé de votre petit compagnon. Je vous rappelle qu'il pourrait nous faire du diabète. A mon avis, il fait une dépression. Faut aller chez un psyCHanalyste.
Robert Pelage : Un quoi ?
Le psychiatre : Un psyCHanalyste, un psychologue pour chats.
Robert Pelage : Ca existe !?
Le psychiatre : Benh évidemment. On a tous nos nevroses, pourquoi votre animal n'aurait pas les siennes ?
Isabelle (Emmanuelle Béart) - Solange (Catherine Deneuve) - Violette (Mélanie Bernier)
Isabelle : Moi qui pensais être la seule...
Solange : Ah oui, ça a toujours été ton problème.
Violette : J'ai le même fan que vous.
- Monsieur Pelage.
- Miaw.
Robert Pelage : Excusez-le, il est pas de très bonne humeur. C'est la première fois qu'on voit une... "psyCHanalyste".
La psyCHanalyste : Non, on dit "zoopsychiatre". Moi je ne suis pas analyste, j'allonge pas les animaux sur un divan. J'essaie de comprendre et de soigner les troubles du comportement chez les chats. Alors, nom et date de naissance, s'il vous plaît.
Robert Pelage : Pelage Robert, vingt-sept mars mille neuf-cent soixante-quatre.
La zoopsychiatre : Non, h-hh, je voulais parler de... de votre animal.
Robert Pelage : Ah oui ! Pardon. Euh... alors JR, né le douze janvier quatre-vingt dix-neuf. JR ça s'écrit J...
La zoopsychiatre : Et R, oui, merci, h-hh. Le docteur Mulot m'a parlé de symptômes dépressifs. Depuis combien de temps les avez-vous remarqués ?
Robert Pelage : Depuis... quelques mois.
La zoopsychiatre : Oui...
Robert Pelage : Depuis le départ de - hum ! - de ma femme, ma fille.
La zoopsychiatre : Oui...
Robert Pelage : On s'est séparés. Mais c'est provisoire ! Histoire de réfléchir.
La zoopsychiatre : Les séparations sont toujours extrêmement douloureuses à vivre... pour les chats. Est-ce qu'il était très proche de votre femme ?
Robert Pelage : Oh oui-oui, très-très proche, oui. Au début, ils étaient même... inséparables.
La zoopsychiatre : Hhh, oui je vois. Est-ce que vous lui avez parlé ? Dans ce genre de cas, c'est très important de parler, de verbaliser.
Robert Pelage : Non mais j'ai essayé de lui parler, mais... elle dit que... elle a besoin de distance euh...
La zoopsychiatre : Non-non-non, je... je veux parler... de JR ?
Robert Pelage : Ah ! Pardon, bien sûr. Euuuuh... non.
La zoopsychiatre : Bon, voilà ce qu'on va faire. Je vais d'abord procéder à un examen clinique et ensuite je verrai quel traitement je peux vous proposer. Dans certains cas, on est obligés d'avoir recours aux médicaments : antidépresseurs, anxiolitiques. Mais enfin, je préfère vous prévenir : les médicaments ne font pas tout. La guérison dépend avant tout de votre comportement.
Isabelle (Emmanuelle Béart) - Solange (Catherine Deneuve) - Violette (Mélanie Bernier)
Violette : Moi, ça a commencé avec ma série. Au début, j'étais trop contente d'avoir un fan. J'étais super fière. Alors que maintenant, je trouve ça super lourd.
Isabelle : Il est partout tout le temps. Moi, quand j'ouvre les yeux le matin, j'ai peur de le retrouver dans mon lit.
Solange : Faut dire qu'il y a du passage.
Isabelle : Pardon ? Aïe !
Violette : Moi, j'ai changé deux fois de numéro, il l'a retrouvé à chaque fois. Je sais pas comment il fait.
Solange : Il a quand même trouvé le moyen de rentrer dans nos loges ! La prochaine fois, ce sera quoi ? Le salon ?
Isabelle : Moi, je dis qu'il faut faire quelque chose.
Violette : Oui, mais quoi ?
Solange : Faudrait prévenir la police.
Isabelle : Pff, ça servirait à rien. Tant qu'il y a pas de menace, pas d'effraction, pas de vol, ils diront qu'ils ne peuvent rien faire.
Solange : Enfin, si on porte plainte, ils seront obligés d'intervenir.
Isabelle : Enfin, il a pas commis de crime. Ils vont pas l'enfermer.
Solange : Mais ils pourront lui dire de se calmer ! Ca peut remontrer très haut ! Moi, s'il le faut, j'appelle Nicolas. La sécurité, ça le connaît.
Isabelle : Toute la presse s'en mêle. Non merci.
Solange : Bon. Toi, ça devrait pas trop te gêner.
Isabelle : C'est-à-dire ?
Solange : Benh, tu fais déjà la une des journaux, non ? Remarque, c'est plus pour tes fesses que pour tes films.
Isabelle : Non mais je rêve. Tu sais ce qu'elles te disent mes fesse ?
Solange : Non, je sais pas ce qu'elles disent, mais je sais ce qu'elles font. Et apparemment, elles bossent à plein temps.
Isabelle : Et si tu t'occupais des tiennes plutôt ? Franchement, y'a du boulot.
Solange : Moi, je passe pas mon temps à les montrer à tout le monde.
Isabelle : Benh ça tombe bien, personne n'a envie de les voir.
Violette : Et pour la police alors, on fait quoi ?
Solange : C'est la solution la plus simple. Moi, je suis pour.
Isabelle : Ecoutez, faites ce que vous voulez. Moi je vous dis que ça ne servira à rien.
Robert Pelage : Il faut que je réagisse. Là elles passent les bornes. [...]
La zoopsychiatre : Ah oui-oui-oui.
Robert Pelage : Après tout ce que j'ai fait pour elles, c'est lamentable !
La zoopsychiatre : C'est sûr.
Robert Pelage : Elles pouvaient pas rester où elles étaient, non ? Sur un écran ? Là, au moins, ça se passait bien. Qu'est-ce qu'elles avaient besoin de débarquer dans ma vie !?
La zoopsychiatre : Et pour le traitement de JR alors, moi j'ai pensé qu...
Robert Pelage : Je sais ! Je vais récupérer ma twingo.
La zoopsychiatre : D'accord. Voilà. Oui. Très bien.
Robert Pelage : Merci docteur. En tout cas, ça m'aide beaucoup de parler avec vous. A lundi !
La zoopsychiatre : Oh oui mais avec le chat vraiment, parce que sinon moi je...
07:00 Publié dans Films français, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mes stars et moi, kad mera, catherine deneuve, emmanuelle béart
samedi, 23 novembre 2013
La banquière - Romy Schneider, Marie-France Pisier, Claude Brasseur, Jean-Claude Brialy, Jean Carmet, Jean-Louis Trintignant, Daniel Auteuil, Thierry Lhermitte
Film : La banquière (1980, durée 2h05)
Réalisateur : Francis Girod
Emma Eckhert (Romy Schneider), Colette Lecoudray (Marie-France Pisier), Largué (Claude Brasseur), Paul Cisterne (Jean-Claude Brialy), Duvernet (Jean Carmet), Horace Vannister (Jean-Louis Trintignant), Moïse Nathanson (Jacques Fabbri), Rémy Lecoudray (Daniel Mesguich), Camille Sowcroft (Noëlle Châtelet), Duclaux (Daniel Auteuil), Devoluy (Thierry Lhermitte), sir Charles (Alan Adair), Préfaille (Yves Brainville)
Synopsis : Emma Eckhert, issue d'un milieu modeste, réussit, durant l'entre-deux-guerres, une fulgurante ascension et se trouve à la tête d'une banque et d'un journal financier spécialisé dans l'épargne populaire. Elle sera victime d'une machination politico-financière.
http://www.programme-tv.net/cinema/185873-la-banquiere/ca...
Le film intégral :
http://www.youtube.com/watch?v=Un7DUxOxSE4
Préfaille : Belle... madame... Eckhert,... pour... tant... d'efforts généreux, en faveur de... la... défense du franc... Raymond Préfaille. Je... je n'ai pas mis de guillemets à la défense du franc.
Emma Eckhert : J'ai vu. Monsieur le président, vous êtes un homme merveilleux.
Préfaille : Hhhhon-hhh.
¤ ¤ ¤
Emma Eckhert : Moi j'te veux ici. Ta femme ? ... Y'a des tas d'hommes qui aiment leur femme ou une maîtresse.
Rémy Lecoudray : Des tas.
Emma Eckhert : Mais pas une gouine.
Rémy Lecoudray : Si tu veux.
Emma Eckhert : Ils ne se font pas entretenir par une gouine, c'est ça ?
Rémy Lecoudray : Si tu veux.
Emma Eckhert : Petit con.
Rémy Lecoudray : Alors écoute-moi bien. J'ai fait des conférences parce que ça m'amusait, et parce que j'avais besoin d'argent, mais je ne serai jamais ton employé. Le reste : quand tu voudras, où tu voudras. Mais ne compte pas sur moi pour devenir un fonctionnaire de madame Eckhert. Tu m'excuseras mais je crois que je vaux un peu mieux que ça. C'est clair ?
Emma Eckhert : Tu vaux combien ? Tu demandes combien par mois ?
Rémy Lecoudray : Et voilà, c'est ça. Tu ne comprends donc pas que c'est contre ça que je me bats ? Votre pourriture d'argent.
Emma Eckhert : Faut toujours qu'il se batte, lui. Dis-donc, l'ancien combattant, on t'a jamais dit que t'étais un pauvre type ?
Rémy Lecoudray : Si, toi. Mais je ne l'ai pas cru.
¤ ¤ ¤
Vannister : Patience, dans trois mois la gauche aura vidé les caisses. Monsieur Préfaille. Et un matin, drrrr, "Allô ? Monsieur Vannister ?". Monsieur Vannister renfloue, parce que monsieur Vannister est bon. Mais il tire, monsieur Vannister, parce que monsieur Vannister en a marre de cette poule - de cette poule d'eau sur sa rivière !
Duclaux : Je peux, vous permettez ? Euh, non.
Vannister : Duclaux... Et si je vous reprenais à mon service ?
Duclaux : A quelles conditions, monsieur ?
Vannister : Douze mille.
Duclaux : Hhhh. Alors je peux ?
Vannister : Oui. Duclaux, je vous crois un peu vénal.
Duclaux : Oui, monsieur.
Rémy Lecoudray : Tout de suite ?
Emma Eckhert : Tout de suite.
¤ ¤ ¤
Emma Eckhert : Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime... Oui, je t'aime.
Le téléphone sonne.
Rémy Lecoudray : Allô ? Allô ! Allô ? Allô-allô ? Allô...
Emma Eckhert : Ma pourriture d'argent, c'est pas si mal, non ?
Rémy Lecoudray : Je n'sais pas, moi j'suis payé que pour les conférences.
Emma Eckhert : Salaud, salaud... La pourriture d'argent qui a permis à la mère Eckhert d'offrir la défense de l'Europe à son petit Lecoudray, t'as rien contre ?
Rémy Lecoudray : Je n'sais pas. Faut voir.
Emma Eckhert : Et la pourriture d'argent qui t'achètera un poste de député ?
Rémy Lecoudray : Ca s'achète ?
Emma Eckhert : Benh tiens !? Je n'ai que toi. Mon vieux, j'te pousserai comme une action.
Rémy Lecoudray : Tu n'as que moi ?
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07:00 Publié dans Films français, Les mots des films, Thèse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la banquière, romy schneider, marie-france pisier, claude brasseur, jean-claude brialy, jean carmet, jean-louis trintignant, daniel auteuil, thierry lhermitte
vendredi, 22 novembre 2013
Sa mère ou moi / Monster-in-law - Jane Fonda
Film : Sa mère ou moi / Monster-in-law (2005, durée 1h35)
Réalisateur : Robert Luketic
Le docteur : Je peux vous parler en privé ?
Kevin : Cette personne est ma fiancée, on peut parler devant elle. Comment va ma mère ?
Le docteur : Eh bien, je lui ai fait un examen complet et je m'inquiète pour elle. Il y a des risques qu'elle fasse ce qu'on appelle une rupture psychique. Il va falloir que je la vois deux fois par semaine, au minimum. Et je lui ai prescrit des anxiolitiques et des antidépresseurs qui, en cas de crise, arriveront un peu à la détendre. Est-ce qu'elle vit seule ?
Kevin : Euh , oui.
Le docteur : Je pense que ce qui serait le mieux, c'est qu'elle soit entourée par sa famille ou par des gens qui sont très proches, pendant quelques temps, jusqu'à ce qu'elle soit hors de danger.
Kevin : OK, merci docteur.
Viola : Pourquoi elle court ?
Charlie : Elle s'enfuit.
Viola : Pourquoi elle s'enfuit.
Charlie : Parce qu'il la poursuit.
Viola : Et pourquoi ?
Charlie : Je sais pas, il faut qu'on regarde un peu pour le savoir. Et sans parler.
Viola : Mmmh. C'est affreux ce qu'elle porte, cette petite. Courir ainsi avec les pieds nus et juste un haut de pyjama, enfin c'est assez ah non vraiment c'est très laid ! Je me souviens j'avais fait une émission sur les programmes de la nuit, vous n'oseriez pas imaginer à quel point l'audimat à cette heure-là influence les chaînes. Moi je trouve ça ridicule. De toutes les manières, ils ne pensent qu'à... Ah, c'est trop chouette d'être assis en famille et de ne rien faire. On n'a pas besoin de parler, c'est merveilleux. Ca me manque tellement d'être une femme active. Vous savez, j'emmenais Kevin sur le plateau, il a rencontré le célèbre candidat... Il y a beaucoup d'acteurs connus dans ce film ? Parce que moi j'en connais aucun. De toute façon, ils se ressemblent tous, toutes les filles ont le même chirurgien et les mecs...
Charlie, au téléphone : Tu me manques.
Kevin : Tu me manques, toi aussi.
Charlie : Surtout maintenant, car je patauge dans la baignoire... toute nue... et mouillée, pleine de mousse.
Kevin : Ah oui ? Tu sais ce que je ferais si j'étais à côté de toi ?
Charlie : Non, quoi ?
Kevin : Pour commencer...
Viola entre.
Viola : Charlie ? Ah ! Je ne regarde pas ! Je ne regarde pas ! Je voulais vous rendre votre...
Charlie, chuchotant : Ta mère vient d'entrer.
Viola : Vous devriez utiliser un shampoing qui sèche un peu moins les pointes, ou vous aurez de la paille sous votre joli voile. Oh ! C'est Kevin ? Passez-le moi !
Charlie : Chéri, ta mère veut te par...
Viola : Mon bébé !
07:00 Publié dans Films étrangers, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sa mère ou moi, monster in law, jane fonda, jennifer lopez
jeudi, 21 novembre 2013
Haut les flingues - Clint Eastwood, Burt Reynolds
Film : Haut les flingues / City Heat (1984, durée 1h40)
Réalisateur : Richard Benjamin
Le lieutenant Speer (Clint Eastwood), Mike Murphy (Burt Reynolds), Dehl Siwft (Richard Roundtree), Leon Coll (Tony Lo Bianco), Primo Pitt (Rip Torn), Addy (Jane Alexander), Caroline Howley (Madeline Kahn), Ginny Lee (Irene Cara)
¤ ¤ ¤
Murphy : Addy, allez faire n'importe quoi ailleurs.
Addy : Tout de suite, monsieur Murphy, tout de suite.
¤ ¤ ¤
Caroline : Devine ce que je suis en train de faire
Murphy : la vaisselle ou le bain. je viens te masser les endroits que tu ne peux pas voir.
Le téléphone sonne.
Murphy : Je viens te masser.
Speer : Et moi je vais te botter le cul.
¤ ¤ ¤
Murphy : Où est Addy ?
Speer : Envoyée chez elle en voiture de police.
Murphy : Eh benh, toi on peut dire que tu sais y faire avec les femmes.
¤ ¤ ¤
Murphy : Ce n'était pas vers une heure lorsqu'il a voulu s'envoler du quatrième étage et qu'il a oublié ses ailes.
- Apprendre la politesse.
Murphy : Et moi j'ai bien envie de te botter le cul.
- C'était ton associé.
Murphy : Je ne lui ai appris que ce qui ne sert strictement à rien dans la vie.
¤ ¤ ¤
Speer : Je suis entré par derrière.
Murphy : Qu'est-ce que tu bois ?
Speer : Du thé
Murphy : C'est du gin, MON gin. Je sais que tu aimes ce thé-là.
¤ ¤ ¤
Speer : C'est illégal de se coucher sur la chaussée.
Speer : Allez vite, j'entends un camion. A la bonne heure.
¤ ¤ ¤
Murphy : Salut Freddy. C'est pour faire la circulation, pas pour être fumé.
Freddy : [...]
Murphy : Tue ces cigars avant qu'ils te tuent.
¤ ¤ ¤
Murphy : Je crains les courants d'air. Je suis ici pour rendre leur éclat aux yeux de Caroline.
Caroline : J'ai peur, j'ai des angoisses, Mike.
Murphy : Il va bientôt faire jour.
Caroline : Je suis en train de tomber amoureuse de toi. [...]
Murphy : Si, ça me terrifie.
[...]
Caroline : Je t'ouvre mon cœur et toi tu mets ton pantalon. Espèce de mufle, de paysan !
¤ ¤ ¤
Murphy : Primo Pitt. On dit que les cloportes et leur engeance ne sortent pas.
[...]
Primo Pitt : J'ai quelque chose que tu veux.
Murphy : La seule chose que je veux c'est de voir ton cul se tirer.
Primo Pitt : T'entends pas le téléphone sonner ?
Caroline : Je me suis cassée un ongle et je ne suis même pas maquillée.
Murphy : Très bien, tu auras ce que tu veux.
¤ ¤ ¤
Speer : Vous voulez boire de ce liquide ?
Addy : C'est vraiment du décapant.
Speer : C'est fou ce que la prohibition nous oblige à boire.
- Pourquoi tu m'as tiré dessus ?
- Je voulais attirer ton attention
Murphy : Y'a une chanson qui parle de toi. Que reste-t-il de ma cervelle ?
Speer : Tu resteras toujours court sur pattes pour moi.
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mercredi, 20 novembre 2013
O Brother, Where art thou ? - frères Coen, George Clooney
Film : O Brother, Where art thou ? (2000, dée 1h45)
Réalisateurs : Joel Coen, Ethan Coen
Ulysse Everett McGill (George Clooney), Pete (John Turturro), Delmar (Tim Blake Nelson), Big Dan Teague (John Goodman), Penny (Holly Hunter)
Tommy Johnson (Chris Thomas King), Papy O'Daniel (Charles Durnin), Junior O'Daniel (Del Pentecot) George "Babyface" Nelson (Michael Badalucco), Homer Stokes (Wayne Duvall), Vernon Waldrip (Ray McKinnon), le shérif Cooley (Daniel von Bargen)
- Les gens aiment bien les réformes.
- On devrait proposer des réformes.
Papy O'Daniel : J'vais t'réformer, moi, tu vas voir ! Espèce de demeuré ! Comment peut-on parler de réformes alors qu'on avait le pouvoir ? C'est tout c'que vous avez trouvé ? Des réformes ? Par les larmes du Christ ! Autant rédiger tout de suite mon discours de passation de pouvoir.
- Oui, Papy.
Papy O'Daniel : J'disais ça comme ça ! Imbécile !
Big Dan : Je vous remercie pour cette fricassée. J'suis un homme de grand appétit et même quand j'ai le ventre plein, j'ai toujours un p'tit creux.
Ulysse : De rien, Big Dan.
Big Dan : Merci également d'avoir observé le silence. En règle générale, je préfère m'abstenir de parler quand j'déguste. Y'en a qui tentent de faire les deux en même temps, j'trouve ça grossier et vulgaire. Où en étions-nous ?
Delmar : Comment faire de l'argent au service de Dieu.
Big Dan : Toi, tu n'dis pas grand chose, mais quand tu parles, c'est à bon escient et je t'en félicite. Oui, la vente de bibles. Le métier n'est pas aussi compliqué que ça en a l'air. Y'a deux points cruciaux : primo, trouver un grossiste, la parole de Dieu en gros pour ainsi dire ; deuzio, à quoi reconnaît-on un client ? A qui a-t-on à faire ? Et ça c'est une question d'écoute et de psychologie. Et c'est sur ce point que j'me propose de vous donner tout de suite une leçon.
Ulysse : Moi, moi aussi j'aime à penser que je suis un bon observateur de la comédie humaine.
Big Dan : J'n'en doute pas. J'm'en suis tout de suite aperçu au restaurant. C'est d'ailleurs pour ça que je vous ai conviés ici, pour ce cours magistral.
Ulysse : Il s'passe quoi là ?
Big Dan : C'est l'fric qui mène le monde ! Voilà la réponse ! Le Fric !
Ulysse : J'comprends pas.
Big Dan : J'te prends tes atouts ! Et tout c'qu'il y a dans l'pot !
[...]
Big Dan : Fin de la leçon. Salut les p'tits gars. Vous m'avez bien fait marré. Et sur ce, exit Big Dan Teague.
Ulysse : Bonjour. Qui c'est, ça ?
Penny : Starla Waldrip.
Ulysse : Starla McGill, tu veux dire. Mais tu ne m'en as jamais parlé.
Une des filles : Parce que t'as été écrasé par un train.
Ulysse : Ah oui, il y a ça aussi. Pourquoi as-tu été leur raconter que j'étais passé sous un train ?
Penny : Il y a des gens parfaitement respectables qui passent sous des trains. Le juge Hoby - à Cookville - est passé sous un train. Qu'est-ce que j'aurais pu leur dire à la place ? Que t'avais été expédié dans une ferme pénitentiaire et que j'avais divorcé de honte !
Ulysse : J'te comprends mais ça m'met dans une drôle de position vis-à-vis de ma progéniture.
Vernon : Penny, est-ce que cet homme t'importune ?
Ulysse : Waldrip ?
Vernon : Euh, lui-même.
Ulysse : Snif-snif... Vous vous servez de ma gomina.
Vernon : De votre gomina ?
Ulysse : Excusez-moi. J'ai du nouveau pour toi, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué. Je n'ai pas été écrasé par un train. Et je viens de faire un voyage épuisant pour retrouver ma femme et mes six filles.
Une des filles : Sept, papa !
Penny : Non, chérie, ce n'est pas lui. Ton père est passé sous un train.
Ulysse : Penny, s'il te plaît !
Penny : Ecoute-moi. Vernon a un emploi. Vernon a des perspectives, c'est un homme de valeur. Et toi, qui es-tu ?
Ulysse : J'allais y venir, justement. C'est moi le pater familias, et tu n'épouseras pas.
Penny : Alors là, détrompe-toi. C'est pour demain. Quelqu'un doit penser aux petites, elles se tournent vers moi et elles attendent des réponses. Vernon peut leur payer des leçons de clarinette. Toi, tout ce que tu as fait de mieux pour elles, c'est de passer sous un train !
Ulysse : Espèce de menteuse, traîtresse !
Vernon : Hé là hé là hé là, j'vous interdis d'insulter ma fiancée !
Ulysse : Ah oui ? Moi j'vous interdis d'épouser ma femme !
Un homme : Qui est ce monsieur ?
Penny : Ce n'est pas mon mari. C'est un vagabon, un homme qui n'a aucun avenir.
07:00 Publié dans Films étrangers, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0)