jeudi, 17 juillet 2014
Le bon et les méchants - Lelouch, Dutronc, Villeret, Cremer, Jobert
Film : Le bon et les méchants (1976, durée 2h)
Réalisateur : Claude Lelouch
Jacques (Jacques Dutronc), Lola (Marlène Jobert), Simon (Jacques Villeret), l'inspecteur Bruno Deschamps (Bruno Cremer), Dominique Blanchot (Brigitte Fossey), Henri Lafont (Jean-Pierre Kalfon), le commissaire Blanchot (Alain Mottet), madame Blanchot (Marie Déa), le chef de la Résistance (Serge Reggiani), Bonny (Stéphane Bouy), le général allemand (Georg Marischka), le vendeur de Citroën (Philippe Léotard), le fils Blanchot (Alain Basnier), Françoise (Valérie Lagrange), Claudio De Souza (Claudio Gaia), Arlette (Arlette Emmery), sa copine (Anne Libert)
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Voix off : Ce qui fit la différence entre Hitler et ses prédécesseurs, c'est qu'il organisa sa guerre avec des antennes de voyous dans toute l'Europe, plus comme un grand patron de la mafia que comme un homme d'Etat respectueux de certaines règles. Cette arrestation d'une famille juive et la récupération de ses biens expliquent nettement comment, grâce au vol, au racket et à l'extermination de six millions de créanciers innocents, Hitler pu financer seul, face au monde entier, la guerre la plus chère de tous les temps.
http://duclock.blogspot.fr/2014/02/le-bon-et-les-mechants...
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mercredi, 02 juillet 2014
Géniaux mais souvent barrés
Ilya Khrzhanovksy, Richard Linklater, Zacharia Persson et Chris Wilson
Werner Herzog, Shirley Clarke, Nikita Mikhalkov
Eric von Stroheim, Tao Lin, Jonathan Caouette
"C'est beau une araignée au plafond", Thomas Baurez, Stylist, N°048, 15 mai 2014 :
Pour monter leur film, il y a ceux qui deviennent fous à force de courir les financements. Et il y a ceux qui sont fous tout court. Vol au-dessus d'un nid de réalisateurs barrés (mais souvent géniaux).
Ilya Khrzhanovksy, Richard Linklater, Zacharia Persson et Chris Wilson
Werner Herzog, Shirley Clarke, Nikita Mikhalkov
Eric von Stroheim, Tao Lin, Jonathan Caouette
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jeudi, 26 juin 2014
Julie Ferrier
© Arnal-Garcia/Starface
http://www.lestroiscoups.com/article-13884322.html
http://www.toutlecine.com/images/star/0026/00262217-julie-ferrier.html
"Julie Ferrier, actrice éclectique", Nathalie Simon - nsimon@lefigaro.fr -, Le Figaro, fascicule Le Figaro et vous, jeudi 12 juin 2014
"Elle est comme un garnement hyperactif, un clown, une artiste folle au bon sens du terme", dit Isabelle Nanty de Julie Ferrier, qui s'est illustrée à la cérémonie des Molières en créatrice de mode extravagante. Déjà en 2009, lors des César, Emma Thompson s'était précipitée, solidaire, pour la "rhabiller". Sur scène, l'actrice humoriste de 42 ans n'hésite jamais à donner de sa personne, laissant parfois un sein se découvrir pour les besoins d'un sketch. Une manie qui tourne à la marque de fabrique : Julie Ferrier fait partie de ces artistes pétillantes qui émaillent la scène française de leur piquant. Pas encore de la trempe des grandes, mais qui avec sa trentaine de films au compteur, son dernier spectacle à guichets fermés et ses drôles de lunettes, commence à laisser sa trace.
Julie Ferrier, le sketch de la costumière d’un... par culturebox
http://www.dailymotion.com/video/x1y5qdn_julie-ferrier-le...
"Connectée à l'adolescence, elle a quelque chose d'unique, une jubilation, une liberté irrévérencieuse, toujours joyeuse", estime de son côté Isabelle Nanty qui l'a mise en scène dans Aujourd'hui, c'est Ferrier, son premier one-woman show. Désormais, le cinéma s'empare de cette artiste tout-terrain. Julie Ferrier est une psychologue inénarrable dans La Liste de mes envies de Didier Le Pêcheur et une conductrice d'autobus plein de tics dans Sous les jupes des filles d'Audrey Dana. Julie Ferrier vient de tourner Jamais de la vie ! de Pierre Jolivet - "l'un de mes réalisateurs préférés" - où elle campe la sœur d'Olivier Gourmet, attend une confirmation pour un film avec Xavier Durringer et sera bientôt mère de famille dans deux longs-métrages : Bouboule de Bruno Deville et Lou !, adapté de la BD de Julien Neel.
Son goût du jeu ne date pas d'hier. La jeune femme est née, côté maternel, dans une famille d'artistes depuis huit générations. Sa mère fut par ailleurs mannequin pour Courrèges et Mugler. Son père était infirmier en psychiatrie. "La moitié de ma famille m'a ouverte au métier. Mon arrière grand-mère Cécile Guyon était dans la troupe de Louis Jouvet et mon arrière-arrière-grand-père à la Comédie-Française", raconte-t-elle.
Elle reprend le flambeau familial dès 9 ans. La fillette s'enthousiasme pour Hair, le film musical de Milos Forman. "Mon premier métier, c'est la danse que j'ai commencée à 17 ans et exercée pendant dix ans", précise-t-elle. Elle suite des cours à l'Ecole du cirque Fratellini, intègre l'Ecole internationale de théâtre Jacques-Lecoq, puis la compagnie de la Jacquerie. En 1992, Julie Ferrier a participé à la cérémonie d'ouverture des JO d'Albertville. "Jeune, j'avais été emballée par Triton, le spectacle de Philippe Decouflé", se rappelle-t-elle. Et c'est aux Etats-Unis, où elle a travaillé pendant un an, qu'elle s'est dit : "C'est là qu'il faut que je sois." Un contrat pour une comédie musicale la fera rentrer à Paris. Fin de la carrière américaine.
"Pendant mes cours, je faisais mes trucs de clown à l'espace Confluences, et c'est le directeur, Ariel Cypel, qui m'a conseillé de me lancer dans un solo. J'ai d'abord refusé." Heureusement, Julie a changé d'avis et son spectacle Aujourd'hui, c'est Ferrier, dans lequel elle campe tour à tour une prof de danse maso, une jeune "décervelée" ou une conseillère d'éducation aigrie, recueille un succès public. La critique est séduite par ce personnage burlesque. "J'ai vu une ébauche de son spectacle à Confluences, j'avais adoré le personnage, sa créativité et son génie de l'incarnation", s'enthousiasme Isabelle Nanty.
Après avoir tourné dix films en deux ans, Julie Ferrier a fait salle comble avec En mai, c'est Ferrier ah la Gaîté !, qu'elle reprendra à l'automne. "Elle sait tout faire, ce qui est rare en France", complimente Louis-Michel Colla, le directeur du Théâtre de la Gaîté-Montparnasse. "Elle danse, chante, entre dans la peau de personnages comme une virtuose, est capable d'être princesse et bimbo américaine, fofolle et dame patronnesse, elle a un univers décalé, une folie à elle comme Florence Foresti." Cet éclectisme, pour être rare, n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur. "En France, on colle des étiquettes aux gens, regrette l'artiste caméléon. Pourtant, Léonardo DiCaprio est producteur, Marion Cotillard a écrit pour Yodelice, et Charlie Chaplin faisait tout lui-même.
Moi, je veux pouvoir prendre des risques." Quand la demoiselle ne joue pas, elle aime cultiver son jardin, voyager et s'occuper de son chien, un compagnon de vie et de scène. On a vu le cabot sur le podium des César, il y a deux ans. "Elle peut être grave, douter et transformer une douleur en un truc à hurler de rire", observe Isabelle Nanty. "Dans le fond, je suis aussi légère que profonde", résume l'intéressée.
Julie Ferrier en dresseuse de chiens aux César par Seigneurtanga
http://www.dailymotion.com/video/xp2dc1_julie-ferrier-en-...
1971, naissance à Courbevoie
2004, joue dans Aujourd'hui, c'est Ferrier, spectacle en solo mis en scène par Isabelle Nanty
2008, est l'actrice principale de Mademoiselle, une série de 50 épisodes de 6' sur France 2
2010, joue dans le long métrage L'Arnacœur
2014, est à l'affiche de plusieurs films, dont Sous les jupes des filles et La Liste de mes envies
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07:02 Publié dans Farce et attrape, Films français, Les mots des films, Portraits de personnalités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : julie ferrier, emma thompson, courreges, mugler, louis juvet, sous les jupes des villes, l'arnacoeur, cecile guyon
mardi, 17 juin 2014
She waits XXV - Un été
http://www.youtube.com/watch?v=mEzH0FuL8qo
Michel Legrand chante, accompagné à la harpe et orchestre
http://www.youtube.com/watch?v=-mxMPVMxJmg
http://www.youtube.com/watch?v=kWMxX5MGuHI
> Et le film : http://fichtre.hautetfort.com/archive/2012/06/04/un-ete-1...
Michel Legrand (né en 1932)
A consulter également (cf peau d'âne) :
http://www.lefigaro.fr/musique/2009/02/12/03006-20090212A...
07:00 Publié dans Chanson, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel legrand, un été 42, un été 1942, summer 42, summer 1942, peau d'ane
samedi, 31 mai 2014
Lambert clôt, Dolan rayonne
Cannes 2014 - Cérémonie de clôture
Discours de clôture, Lambert Wilson :
Good evening ladies & gentlemen, bonsoir mesdames et messieurs, buonasera, buenas tardes, guten Abend, et cætera, et cætera ,et cætera,
Dear friends from all around the world, I guess you know the deal by now : it's going to be in French. "Voilà".
Ils sont venus de tous les continents pour se faire acclamer, ou siffler. La sélection a été implacable. Tous savent bien qu'il s'agit d'une compétition sans merci. Vous attendez ; le monde entier attend de savoir qui va remporter le plus prestigieux, le plus convoiter de tous les trophées : plus que dix-huit jours avant la coupe du monde de football.
Nous vivons les derniers instants de cette soixante-septième édition. Dans quelques minutes, vous, nous ne serons plus le centre du monde. Les Européens pourront aller voter. Les grands démocrates de ce monde pourront recommencer à élargir impunément leurs frontières. Le gouvernement chinois et la NSA recommenceront à lire vos emails. Et Godzilla sera à nouveau le film le plus important de la semaine.
Le monde redeviendra illisible.
Alors, dès demain, il vous faudra à nouveau écrire, et réaliser des films pour tenter de nous le rendre compréhensible.
Oui, le festival se termine. Nous disons en français : "les meilleures choses ont une fin". Pas les meilleurs films. Ils continuent à exister. Et leur souvenir se mélange en nous avec ceux de notre vie réelle ; ils nous accompagnent et nous apprennent à vivre.
Le monde est écrit dans une langue incompréhensible. Mais les films la traduisent pour nous dans un langage universel : celui des images et des émotions. Sans eux, sans leur lumière, chacun reste dans sa nuit.
Comme vous le savez, rien ne remplacera la passion que déchaîne la projection d'un film. On sort du cinéma, on commence à discuter avec sa femme, avec un ami, avec un collègue,... On comprend qu'il a osé aimer. Oh, pire : qu'il est resté totalement insensible à tant de beauté. On lui demande de s'expliquer et d'argumenter. Chacun défend son point de vue ; la conversation se fait débat ; le débat s'envenime. Comment ne pas apercevoir dans ce film ce que j'y ai vu, MOI ? Et là, il n'y a plus d'amis, plus d'amour, que des emmerdes.
Les couples se font et se défont sur UN commentaire, sur UN jugement hasardeux.
Alors, il faut imaginer un jury de festival comme un couple, composé de neuf personnes, et qui irait au cinéma deux fois par jour : stress, complots, négociations, stratégies... scènes de la vie conjugale. [...]
A la 35e et 39e minute, réception du prix du jury, Xavier Dolan :
Je suis désolé, je suis très nerveux et ému, donc je vais dire ceci au mieux de ma capacité. L'émotion qui me gagne en contemplant cette salle mythique est bouleversante. Je suis éperdu de gratitude devant la reconnaissance de votre jury. La quantité d'amour aussi que nous avons reçue au cours de la dernière semaine me fait réaliser que, en fait de festival, que c'est vrai que l'on fait se métier pour aimer et être aimé en retour. C'est la revanche en quelque sorte de nos amours imaginaires.
[...] A word for the people my age, my generation. This is I guess for me the coolest notes from the past years in this crazy business. I just wanna tell you that, despite people who are entitled to their own tastes and will dislike what you do - some will dislike who you are - yet let's hold on to our dreams because together we can change the world and the world needs to be changed.
Touching people, making them cry, making them laugh can change their minds, it can change minds, it changes lives slowly, it changes life and it changes the world.
Not only politicians and artists can change it... Not only politicians and scientists - sorry - can change it but artists as well. They've been doing it forever. There's not limit to our ambition except the ones we build for ourselves, and the ones people build for us.
En bref, je pense que tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n'abandonne jamais. Et puisse, je l'espère, ce prix en être la preuve la plus rayonnante.
07:00 Publié dans Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 28 mai 2014
La soupe aux choux - de Funes, Carmet, Villeret
Film : La soupe aux choux (1981, durée1h40)
Réalisateur : Jean Girault
Claude Ratinier / Le Glaude (Louis de Funès), Francis Chérasse / Le Bombé / Le Cicisse (Jean Carmet), l'extra-terrestre / La Denrée (Jacques Villeret), Francine (Christine Dejoux), Catherine Lamouette (Gaëlle Legrand), le Maire (Marco Perrin)
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Ratinier : J'aurais jamais dû le lire ce journal, on le savait pourtant que c'était que des menteries dans les journaux, des âneries de députés pour embêter l'pauv'monde.
Chérasse : Bon, c'est pas tout ça l'père mais tu me retardes, l'heure c'est l'heure, c'est l'heure du perniflard. J'va m'enfiler une larmichette, si l'voir te dérange pas pour ton régime...
Il puise dans son puit.
Chérasse : L'Glaude, mon eau ! sans m'vanter, c'est la meilleure du coin pour la soupe et pour l'perniflard. Y'a là-d'ssous une nappe phréatique comme y'a point dans tout l'Allier. Quand j'pense que t'as supprimé ton puits pour l'eau du robinet, ça m'fait sortir d'ma culotte à reculon.
Ratinier : Tu sais bien que c'est la Francine qui la voulait sur l'évier ! Les bonnes femmes, il leur faut tout le confort moderne maintenant !
Chérasse : Leur faut même l'égalité aux femelles. Ils vont être mignons tiens les gamins si elles se les fabriquent toutes seules à grands coups de s'ringues quelqu'part. Elles vont nous sortir que des hippocampes comme on en trouve dans les marres, ou bien des diabétiques.
Ratinier : !!
Chérasse : L'Glaude, l'Glaude ! L'Glaude, mon eau, elle a une température de haute précision pour le perniflard, au degré près, si c'est flacé, ça t'renfle le ventre, mais là, ça t'descend dans les boyaux comma la rosée sur les feuilles. R'garde donc, r'garde donc. Comme c'est'y bon mon Glaude, r'garde !
Sifflets des garçons.
Catherine Lamouette à Francine : eh benh tu vois, ton T-shirt te va comme une paire de mains.
Le Glaude à La denrée : T'aurais pas dû me la ressusciter ma femme, elle me cause du tracas et même du tintouin.
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Le Glaude à La denrée : Toi, t'es comme les bonnes femmes, t'as toujours le dernier mot. Tu me recroquevilles les artères.
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Le Maire à Chérasse et Ratinier : La main sur l'apéro alors qu'il est même pas midi ! C'est donc là qu'elle passe la retraite des travailleurs.
> A consulter également :
http://www.defunes.free.fr/html/rubrique-p/cine-p/pages/t...
07:02 Publié dans Films français, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : louis de funes, carmet, villeret, la soupe aux choux
lundi, 19 mai 2014
Les mots des films - Doria, Bedos
07:00 Publié dans Farce et attrape, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : doria, bedos