vendredi, 18 juillet 2014
A nous deux - Lelouch, Dutronc, Villeret, Deneuve
Film : A nous deux (1979, durée 1h45)
Réalisateur : Claude Lelouch
Simon Lacassaigne et son père (Jacques Dutronc), Françoise (Catherine Deneuve), Tonton Musique (Jacques Villeret), Tata Musique (Evelyne Kerr), Mimile (Paul Préboist), l'inspecteur Alain (Bernard Crombey), le commissaire Bliche (Gérard Caillaud), le voyou (Daniel Auteuil), la petite fille (Chiara Mastroianni)
Voix off : 1950, la fin d'une grande époque pour les voyous qui avaient un peu trop spéculé sur les désordres de l'après-guerre. Pour le jeune Simon, c'était la dernière soirée de sa vie avec son père. Alors les dernières paroles d'un père, même si elles sont le résultat d'une grande confusion et d'une grande vulgarité, dans la tête d'un enfant de huit ans, ça peut prendre la place du bon sens.
Le père de Simon : Mon fils... C'est le moment où il faut que tu saches que dans la vie il y a trois sortes d'individus. Premièrement, les gagnants, nous. Deuxièmement, les perdants, les autres. Et puis, troisièmement, il y a tout ceux qui se contentent d'un match nul. C'est de ceux-là que viennent les emmerdes.
Tonton musique : Il a raison. On ne peut pas être à la fois bique et bouc.
Une femme : Héééé qu'est-ce-ça veut dire ?
Tonton musique : Ca veut dire qu'on ne veut pas le mettre et se le faire mettre. N'est-ce pas monsieur le marquis ? Mais ça veut dire aussi que, si on a le choix, il vaut mieux le mettre que se le faire mettre.
Voix off sur fond pénitentiaire : Dans un monde qui fait semblant, la vérité est la chose la plus importante. Quand monsieur l'avocat général dit que Simon Chassaigne est un danger pour les honnêtes gens, c'est la vérité. Quand il affirme qu'il le sera toujours, c'est une éventualité. Pour Simon, il n'y a plus qu'une vérité, c'est d'avoir été élevé dans une loi opposée à la nôtre. L'enfance déclenche des automatismes qui nous mènent malgré nous vers le bien ou le mal. Le père de Simon était un des plus grands hors-la-loi de l'après-guerre. Simon a grandi hors la loi. Mon père était avocat, peut-être à cause de lui, j'ai le goût de la justice. Aujourd'hui, c'est nous qui devons enseigner cet automatisme de justice à Simon. L'isolement que vous proposez monsieur l'avocat général, encourage l'égoïsme et la soif de revanche. Il n'est plus question de définir la culpabilité de Simon. Nous savons qu'il est coupable. Mais plutôt d'essayer de savoir s'il peut encore aller à l'école de ceux qui vivent en groupe. Enfin, mesdames et messieurs les jurés, n'oubliez pas qu'ils étaient cinq dans la banque. Simon est seul dans le box. Ce serait humiliant pour la justice de multiplier votre sentence par cinq.
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jeudi, 17 juillet 2014
Le bon et les méchants - Lelouch, Dutronc, Villeret, Cremer, Jobert
Film : Le bon et les méchants (1976, durée 2h)
Réalisateur : Claude Lelouch
Jacques (Jacques Dutronc), Lola (Marlène Jobert), Simon (Jacques Villeret), l'inspecteur Bruno Deschamps (Bruno Cremer), Dominique Blanchot (Brigitte Fossey), Henri Lafont (Jean-Pierre Kalfon), le commissaire Blanchot (Alain Mottet), madame Blanchot (Marie Déa), le chef de la Résistance (Serge Reggiani), Bonny (Stéphane Bouy), le général allemand (Georg Marischka), le vendeur de Citroën (Philippe Léotard), le fils Blanchot (Alain Basnier), Françoise (Valérie Lagrange), Claudio De Souza (Claudio Gaia), Arlette (Arlette Emmery), sa copine (Anne Libert)
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Voix off : Ce qui fit la différence entre Hitler et ses prédécesseurs, c'est qu'il organisa sa guerre avec des antennes de voyous dans toute l'Europe, plus comme un grand patron de la mafia que comme un homme d'Etat respectueux de certaines règles. Cette arrestation d'une famille juive et la récupération de ses biens expliquent nettement comment, grâce au vol, au racket et à l'extermination de six millions de créanciers innocents, Hitler pu financer seul, face au monde entier, la guerre la plus chère de tous les temps.
http://duclock.blogspot.fr/2014/02/le-bon-et-les-mechants...
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mercredi, 28 mai 2014
La soupe aux choux - de Funes, Carmet, Villeret
Film : La soupe aux choux (1981, durée1h40)
Réalisateur : Jean Girault
Claude Ratinier / Le Glaude (Louis de Funès), Francis Chérasse / Le Bombé / Le Cicisse (Jean Carmet), l'extra-terrestre / La Denrée (Jacques Villeret), Francine (Christine Dejoux), Catherine Lamouette (Gaëlle Legrand), le Maire (Marco Perrin)
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Ratinier : J'aurais jamais dû le lire ce journal, on le savait pourtant que c'était que des menteries dans les journaux, des âneries de députés pour embêter l'pauv'monde.
Chérasse : Bon, c'est pas tout ça l'père mais tu me retardes, l'heure c'est l'heure, c'est l'heure du perniflard. J'va m'enfiler une larmichette, si l'voir te dérange pas pour ton régime...
Il puise dans son puit.
Chérasse : L'Glaude, mon eau ! sans m'vanter, c'est la meilleure du coin pour la soupe et pour l'perniflard. Y'a là-d'ssous une nappe phréatique comme y'a point dans tout l'Allier. Quand j'pense que t'as supprimé ton puits pour l'eau du robinet, ça m'fait sortir d'ma culotte à reculon.
Ratinier : Tu sais bien que c'est la Francine qui la voulait sur l'évier ! Les bonnes femmes, il leur faut tout le confort moderne maintenant !
Chérasse : Leur faut même l'égalité aux femelles. Ils vont être mignons tiens les gamins si elles se les fabriquent toutes seules à grands coups de s'ringues quelqu'part. Elles vont nous sortir que des hippocampes comme on en trouve dans les marres, ou bien des diabétiques.
Ratinier : !!
Chérasse : L'Glaude, l'Glaude ! L'Glaude, mon eau, elle a une température de haute précision pour le perniflard, au degré près, si c'est flacé, ça t'renfle le ventre, mais là, ça t'descend dans les boyaux comma la rosée sur les feuilles. R'garde donc, r'garde donc. Comme c'est'y bon mon Glaude, r'garde !
Sifflets des garçons.
Catherine Lamouette à Francine : eh benh tu vois, ton T-shirt te va comme une paire de mains.
Le Glaude à La denrée : T'aurais pas dû me la ressusciter ma femme, elle me cause du tracas et même du tintouin.
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Le Glaude à La denrée : Toi, t'es comme les bonnes femmes, t'as toujours le dernier mot. Tu me recroquevilles les artères.
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Le Maire à Chérasse et Ratinier : La main sur l'apéro alors qu'il est même pas midi ! C'est donc là qu'elle passe la retraite des travailleurs.
> A consulter également :
http://www.defunes.free.fr/html/rubrique-p/cine-p/pages/t...
07:02 Publié dans Films français, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : louis de funes, carmet, villeret, la soupe aux choux