samedi, 11 mai 2013
L'arnacoeur
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En bonus de fin : deux interviews et quizz.
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Romain Duris, "l'arnacoeur", caché dans les robes de mariées
Film : L'arnacoeur (2010, durée 1h45)
Réalisateur : Pascal Chaumeil
Alex Lippi l'arnacoeur (Romain Duris), Mélanie sa soeur et complice femme (Julie Ferrier), Marc son beau-frère et complice homme (François Damiens), Dutour (Jean-Yves Lafesse), Goran aux gros bras (Jean-Marie Paris)
La cible : Excuse-moi, je sais pas ce qui m'a pris.
L'arnacoeur : T'excuser de quoi ? De m'avoir embrassé ? Ca fait une éternité que je me suis pas senti autant vivant. Et c'est grâce à toi. J'suis ailleurs. J'suis trop loin. J'peux plus tomber amoureux. Mais toi tu mérites le meilleur.
La cible : Merci.
Dutour : Ca fait combien de temps ?
Alex : Treize ans, Dutour.
Dutour : C'est quand même dommage que t'aies arrêté la boxe, t'avais une sacrée droite. Tout ça pour une petite défaite. T'as fait beaucoup de peine à ton père. C'était un grand bonhomme, ton père. Sévère mais juste.
Alex : Ouais, surtout sévère.
Dutour : Comment va ta mère ?
Alex : Elle s'occupe de ses chiens.
Dutour : Voici Juliette Van Der Becq, la fille du grossiste en fleurs.
Alex : Trente ans, 1m65, taille 36, études supérieures, rapport au père conflictuel, elle est sportive, et pour se donner bonne conscience, elle déteste l'injustice.
Dutour : On m'a pas menti. T'es très fort. Lui, c'est son petit ami. Tu as dix jours pour mettre fin à leur relation.
Alex : Trop court. Il me faut plus de temps.
Dutour : Impossible.
Alex : J'peux savoir pourquoi ?
Dutour : Parce que dans dix jours ils se marient.
Mélanie : Bon alors, le topo. Si Dieu devait choisir un couple pour recréer l'humanité, à mon avis, ça serait celui-là.
Alex : Rien que ça. Allez, on va gratter un peu.
Mélanie : Ah non mais attends, je les ai vus. Ils s'aiment comme jamais j'ai vu des gens s'aimer. Pour te dire, il lui écrit des lettres d'amour parfumées, après trois ans de relation. C'est sûr que... parfumer des mails, c'est un peu plus compliqué, n'est-ce pas ?
Alex : Bon allez Jonathan, balance-moi ses défauts.
Marc : Issu d'une illustre famille d'argentiers londoniens, Jonathan sort major d'Oxford à 26 ans. De là, il part faire de l'humanitaire en Asie. De retour à Londres, monsieur joint l'utile à l'agréable... en créant une banque alimentaire qui nourrit plus de 10 millions d'enfants à travers le monde. Ca donne une idée. [...] Alors, ses défauts. Ha ! J'ai quelque chose ! Il a un jet. Mais ça veut pas dire qu'il le pilote. C'est un défaut de pas savoir piloter son jet. Non ?
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Marc : Regarde-moi ce p'tit cul-làaaah...
Mélanie : Gros porc.
Alex : Ca c'est ses défauts ? Elle est fan de George Michael. Elle connaît par coeur Dirty Dancing. Et elle n'a plus de sensibilité à l'épaule droite. C'est une blague ?
Mélanie : Mais t'as oublié qu'elle mangeait du Roquefort au p'tit déj.
Alex : Baaaah, la dingo, elle bouffe du Roquefort au p'tit déj... !
Mélanie : Y'a ça aussi. En 1998, à vingt ans, elle réussit le concours d'entrée à HEC. Et là, sans explication, elle disparaît, sans donner de nouvelles à personne, elle réapparaît un an plus tard, oublie HEC et commence des études d'oenologie.
Alex : Ca c'est intéressant. Qu'est-ce qu'elle a fait pendant cette année ?
Mélanie : Personne n'en sait rien, même son père il sait pas.
Alex : Personne n'en sait rien.
Juliette : Vous êtes marié ?
Alex : J'suis célibataire.
Juliette : Ah, ça m'étonne pas.
Alex : Ca s'voit tant que ça ?
Juliette : Ca se sent. Si vous étiez marié, votre femme vous aurait dit qu'après le Roquefort il faut se laver les dents. A propos, vous ronflez.
Alex : Vous aussi.
Alex : J'vous en supplie, ne partez pas.
Juliette : Pardon ?
Alex : Non ! Ne partez pas. Vous pouvez pas partir comme ça vous marier sur un coup de tête ! Faut... faut réfléchir, faut en parler.
Juliette : Mais j'avance mon mariage de deux jours. C'est rien.
Alex : C'est rien mais... Las Vegas, tout ça, c'est pas bon. C'est surfait. En plus, un mariage sur deux finit par un divorce là-bas. Vous imaginez la catastrophe ?
Juliette : Merci. Au revoir, Alex.
Alex : Ce p'tit grain de folie, Las Vegas, faut oser. En même temps... en même temps... ça va faire beaucoup de peine à vos parents. Moi, j'me suis marié y'a deux ans, et je les ai pas invités, benh ils s'en sont jamais remis. Et puis... ils sont morts. Dead.
Jonathan : Look, I'm really sorry for your loss, but I have to go.
Alex : I... I haven't checked the plane !
Jonathan : Au revoir.
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Alex : On s'est trompés sur Juliette, on s'est complètement gourrés sur elle. Cette fille, c'est un volcan en sommeil. Elle est en perpétuel contrôle. Elle ment à tout le monde. Pire, elle se ment à elle-même.
Mélanie : Ah, benh ça vous fait un point en commun, ça ! Vous êtes deux gros mythos.
Marc : Bon, concrètement, moi, c'que j'peux faire dans un premier temps...
Alex : Toi, tu fais rien. Moi, j'vais réveiller le volcan.
Mélanie : Ouais, c'est bien ça. Réveille le volcan.
Alex : Dis-moi, la première fois que t'as vu Mélan', tu...
Marc : J'suis tout d'suite tombé amoureux.
Alex : Tout d'suite ?
Marc : Ah oui-oui, ça a été une évidence. Une révélation. J'ai directement su qu'c'était la bonne quand j'l'ai vue. J'ai fait un espèce de sourire figé, j't'explique pas.
Alex : C'est pas un sourire, ça, c'est une tête de con !
Alex : Bonsoir.
Juliette : Insomnie.
Alex : Pareil.
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Juliette : Si Jonathan te demande, j'étais avec toi toute la nuit, OK ?
Sophie : La sa-lo-pe... Mais t'étais avec qui ?
Juliette : Alex.
Sophie : Tu l'as bourriqué !?
Juliette : Mais non. Non.
Sophie : Tu vas pas faire de connerie, hein ?
Juliette : De quoi tu parles ?
Sophie : Ecoute, ton mec, c'est le prince charmant. Il est pété de thunes en plus. Alors : d'abord tu te maries, et après, tu te tapes tout c'qui bouge. OK ? Crois-moi, si j'étais à ta place, c'est c'que j'ferais.
En couple, il existe trois catégories de femmes, celles qui sont heureuses, celles qui sont malheureuses mais qui assument, et puis il y a celles qui sont malheureuses mais qui ne se l'avouent pas. Cette dernière catégorie de femmes est notre fond de commerce. C'est pour leur venir en aide que nous existons. Notre métier, briser leur couple. Notre objectif, leur ouvrir les yeux. Notre méthode, la séduction. Mais attention, nous brisons leur couple, jamais leur coeur. Mon nom est Alex Lippi, et aujourd'hui, c'est mon coeur que j'ai brisé.
Marc : Il est temps de rentrer.
Alex : On va retrouver nos p'tites vies.
Mélanie : Et toi, Alex, tu vas retrouver quoi ? Tes p'tits mensonges ? Tes aventures éphémères ?
Alex : Merci.
Mélanie : De rien. C'est dommage quand même. Pour une fois qu'une fille te plaît vraiment.
Alex : Hé ouais, mais elle...
Mélanie : Elle quoi !? Elle quoi, Alex !? C'était comment la nuit dernière...
Alex : Un rêve.
Mélanie : Oh, c'est pas très grave. De toute façon, avec ta belle gueule, t'auras pas de mal à retrouver une Sandrine, une Carine, une j'sais-pas... T'auras oublié son prénom une fois que t'auras couché avec elle, alors de toute façon... C'est vrai c'que disait Papa : dès que ça devient difficile, tu te défiles.
Alex : Mais vous commencez à me faire chier avec ça. J'me défile pas ! J'me défile pas !! Faites chier !! Merde !!!
Interview bonus
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
In English gazouillis
http://www.youtube.com/watch?v=JP7VEZwXeis&feature=pl...
> Et maintenant le quizz : http://www.cinefriends.com/quiz/l-arnacoeur/5848/fb
07:00 Publié dans Films français, Les mots des films, Thèse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : romain duris, arnacoeur, vanessa paradis, jean-yves lafesse, héléna noguerra
jeudi, 14 mars 2013
Braveheart - Mel Gibson, Mel Gibson
Film : Braveheart (1995, durée 2h45)
Réalisateur : Mel Gibson
William Wallace (Mel Gibson), le roi Edouard Ier (Patrick McGoohan), Isabelle de France (Sophie Marceau), Robert Bruce (Angus MacFadyen), Murron la femme de Wallace (Catherine McCormack), Hamish (Brendan Gleeson), Campbell (James Cosmo), Stephen (David O'Hara), Argyle Wallace (Brian Cox), William Wallace jeune (James Robinson), le prince de Galles (Peter Hanly), Stewart (Alan Tall)
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Synopsis : L'Ecosse, à la fin du XIIIe siècle. Edouard Ier, roi d'Angleterre, s'empare du trône après avoir réglé un conflit avec le personnage fantoche qu'il y avait auparavant placé. Avec ses barons, il met très rapidement le pays en coupe réglée. William Wallace, dont la femme, comme tant d'autres, a été exécutée par les Anglais, prend la tête d'une révolte paysanne. La troupe réussit à repousser l'armée d'Edouard Ier jusqu'aux frontières. Celui-ci dépêche alors sa belle-fille, Isabelle, princesse de France, pour amadouer le rebelle.
La suivante d'Isabelle de France : Wallace se révolta. Ses ennemis reconnurent sa passion pour son amour perdu. Alors ils organisèrent de saisir Wallace en profanant les sépultures de son père et de son frère. Et ensuite en s'embusquant près de la tombe de sa femme. Mais il s'en est sorti, en guerroyant l'arme au poing ! Il cacha le cadavre de sa bien-aimée dans un endroit secret. Ca c'est de l'amour, non ?
Isabelle de France : De l'amour... je n'en sais rien.
William Wallace : Vous savez, un jour ou l'autre Edouard enverra contre nous toute son armée du nord.
- Des armures jusqu'aux sabots. Et puis des destriers si lourds que la terre en résonne.
- On va finir en poussière.
William Wallace : Oncle Argheim m'en parlait quand j'étais enfant. Il disait qu'aucune armée n'a jamais repoussé une charge de cavalerie lourde.
- Et on fera comment ?
- On frappe puis on se cache, à la manière écossaise.
- Mvouais.
William Wallace : Des pieux pointus, il en faut des centaines. Des longs pieux de deux fois la taille d'un homme !
- Si longs ?
William Wallace : Oui.
- Certains hommes sont plus longs que d'autres.
- Tanner peut pas s'empêcher de parler de moi, hein ? hahahahahahaa ! Hinhinhinhinh !
William Wallace : Digne fils de l'Ecosse, je suis William Wallace !
- William Wallace fait sept pieds de haut !
William Wallace : Oui, c'est ce qu'on m'a dit. Et il tue l'ennemi, par centaines, hein ? Et s'il était là, ses yeux lanceraient une pluie d'éclairs à faire trembler l'armée anglaise ? Et des boules de feu seraient projetées de son cul !
Rires.
William Wallace : Je suis William Wallace ! Et que vois-je ? Toute une armée de mes compatriotes, réunie en défiance de la tyrannie ! C'est en hommes libres que vous êtes venus vous battre ! En hommes libres que vous êtes ! Mais comment garder votre liberté ? Il faut se battre !!
- Non, on aurait aucune chance !
- Contre ces troupes ? Non. On préfère fuir ! On préfère vivre !
William Wallace : Oui, battez-vous et mourez peut-être. Fuyez et vous vivrez. Quelques temps du moins. Mais un jour, sur vos lits de mort - bien des années auront passé - peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Stirling pour une chance, juste une petite chance de pouvoir revenir ici et de tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie ! Mais ils ne nous ôteront jamais... notre liberté !!!
Cheltham : Voici nos conditions de paix. Retirez cette armée en bon ordre et le roi vous octroiera à chacun des terres dans le Yorkshire, ouvrant droit à des titres héréditaires. A votre suzerain, vous paierez... A votre suzerain vous paierez un impôt annuel de quinze cent...
William Wallace : J'ai une offre à vous faire.
Lochlan : Cheltham, voici William Wallace.
Cheltham : A votre suzerain vous paierez chaque année un impôt de quinze cent...
William Wallace : J'ai dit que j'avais une offre à vous faire.
Lochlan : Vous manquez de respect à mes ambassadeurs.
William Wallace : De ce roi ? Absolument ! Voici ce que l'Ecosse demande. Rentrez vos étendards, et repartez tout droit vers l'Angleterre. Faites halte à chaque chaumière et implorez le pardon pour un siècle de saccages, de rapines et de meurtres. Faites cela et vos hommes auront la vie sauve. Refusez, et Sterling sera votre cimetière.
Cheltham : Hahahahahahaha ! Ha-ha-ha-ha-ha ! Vous n'êtes qu'une poignée ! Vous n'avez pas la moindre cavalerie lourde. En deux siècles de guerre, aucune armée n'a pu...
William Wallace : Je n'ai pas fini !! S'il veut que nous épargnions ses hommes, votre capitaine devra traverser ce champ, se présenter devant notre armée, se mettre la tête entre les jambes et embrasser son cul.
Mornay : En vérité, c'était moins châtié que ce à quoi il est habitué.
William Wallace : Soyez prêts à agir suivant mes ordres. A mon signal, prenez vos chevaux, passez derrière notre position et flanquez-les.
Mornay : Nous ne devons pas diviser nos forces.
William Wallace : Faites-le. Et que les Anglais n'en ratent rien.
Mornay : Mais ils vont croire que nous fuyons !
William Wallace : Attaquez leurs archets. Et percez la mêlée.
Mornay : D'accord. Allons-y.
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Isabelle de France : Messire, je... je ne puis que vous implorer... de confesser ce qu'ils veulent et de jurer allégeance au roi afin qu'il puisse vous prendre en pitié.
William Wallace : Croyez-vous qu'il prendra en pitié mon pays ?
Isabelle de France : Au moins vous aurez une mort rapide. Peut-être même n'irez-vous que dans la tour ? Et... et plus tard tout deviendra possible. De grâce, restez en vie !
William Wallace : Si je pliais comme ils me le demandent, c'est moi qui donnerais la mort à tout ce que j'aurais été
Isabelle de France : Hhhh-hhhh, hhhh-hhhh. Mourir ce serait abominable.
William Wallace : Tous les hommes meurent un jour. Mais peu parmi eux vivent vraiment.
Isabelle de France : Sssnf, vvvvv, buvez ceci. Cela endormira vos souffrances.
William Wallace : Non, cela m'embrouillerait l'esprit, et j'ai besoin de tous mes moyens. Car si je perds connaissance ou si je me plains, alors Edouard pourra dire qu'il m'a brisé.
Isabelle de France : Hhhh, je ne puis supporter l'idée de votre torture. Buvez...
William Wallace : Soit.
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Isabelle de France : Je viens, Majesté, vous supplier de grâcier William Wallace.
Le prince de Galles : Vous seriez-vous attachée à lui, par hasard ?
Isabelle de France : Hhh-hhh, je respecte cet homme. Hhh, au pire il fut un valeureux ennemi, ayez pitié ! ô très grand roi, et gagnez le respect de votre peuple. Hhh-hhh.
Le roi Edouard Ier : Ggggg... rrrr... hhhh...
Isabelle de France : Hhhh, même maintenant, vous êtes incapable de pitié.
Le roi Edouard Ier : Rrrr... hhhh...
Isabelle de France : Et vous, pour vous ce mot est aussi peu familier que l'amour.
Le prince de Galles : Sachez qu'avant qu'il ne perde l'usage de la parole, le roi m'a dit que son ultime réconfort serait d'avoir vécu assez longtemps pour savoir Wallace exécuté.
Le roi Edouard Ier : Rrrr... Rrrrr... hhhh.... hhhh.... hhh...
Isabelle de France : Sire, la mort n'épargne aucun de nous. Mais avant qu'elle ne vous emporte à votre tour, sachez ceci. Votre mort sera celle de votre lignée. Un enfant qui n'est pas de votre sang grandit au fond de mes entrailles. Votre fils ne pourra rester longtemps sur le trône. Par ma foi je le jure.
Le roi Edouard Ier : Grlgrlgrl...rlrlrlr...
07:10 Publié dans Films historiques, littéraires, N&B, biopics, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : braveheart, mel gibson, sophie marceau
mercredi, 13 mars 2013
L'homme aux deux cerveaux - Carl Reiner, Steve Martin, Kathleen Turner
Film : L'homme aux deux cerveaux (1983, durée 1h33)
Réalisateur : Carl Reiner
Le chirurgien Michael Hfuhruhurr (Steve Martin), Dolores Benedict (Kathleen Turner), le docteur Alfred Necessiter (David Warner), le docteur Pasteur (Richard Brestoff), le docteur Brandon (Peter Hobbs), le docteur Felix Conrad (Earl Boen), Realtor (James Cromwell), Butler (Paul Benedict), Timon le premier vieux mari de Dolores (Georg Furth)
- Docteur, est-ce que la science vous intéressait déjà enfant ?
Michael : Je ne saurais dire si j'étais intéressé par la science. Je crois que j'étais intéressé par tout ce qui était gluant, comme par exemple les grenouilles, les escargots, et plus tard, lorsque j'ai vu à quel point le cerveau humain était gluant, j'ai aussitôt compris que c'était ce que je voulais faire pour le restant de mes jours.
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Michael : S'il vous plaît, relisez-moi votre papier, je ne voudrais pas paraître trop pompeux auprès de vos lecteurs.
- "Mes recherches sur les transplantations de cerveaux n'ont jamais été égalées et rendront probablement célèbre mon nom pour l'éternité."
Michael : Tout ça est très bien. Enlevez seulement "probablement". Il ne faut jamais être restrictif, vous savez.
Dolores : Qu'est-ce qu'il y a Timon, je croyais que tu adorais le poisson ?
Timon : Il a un goût curieux.
Dolores : Ah oui ? Il est frais, tu sais. Je l'ai pris tout à l'heure là-dedans (elle montre son aquarium).
Timon : Tu as fait cuire mon angelot des mers ? Pourquoi est-ce que tu fais des choses aussi terribles ? Tu peux me le dire ?
Dolores : Parce que je trouve très amusant de voir tes grosses veines sur tes tempes trembler.
Timon : Toi, toi, ooooh, tu es une sans cœur ! Tu es un monstre ! Tu ne feras plus jamais ça à un autre homme !
Dolores : Mais si, qu'est-ce que tu crois ? Je le referai encore et encore, c'est sûr ! [...] Enlève tes sales pattes, espèce d'impuissant sénile !
Timon : Oooooh... Je vais te tuer §
Dolores : Ca m'excite tellement quand tu es en colère. Quand on me lira ton testament, j'aurai au moins autant de plaisir...
Timon : T'auras pas un sou, t'entends, pas un sou ! J'ai refait mon testament il y a des mois.
Dolores : Tu n'est qu'un vieux salaud merdique ! Bon, il va falloir que je me trouve une autre pauvre cloche à torturer. [...] Est-ce que notre lapin nous a fait une attaque cardiaque ? Comme ce serait affreux, et moi qui suis si jeune et si ardente !
Dr : Michael, comment va ce mariage ?
Michael : Je ne sais pas ! Excusez-moi, il y a plus de quinze jours, je suis dans tous mes états, je ne sais plus ce que je fais.
Dr : Oh, Michael !
Michael : Vous voyez, voilà un exemple. Oh, bon Dieu, j'ai failli pisser dans le lavabo ! Je me demande pourquoi je suis si tendu.
Dr : Peut-être un peu trop de café ?
Michael : ... Non. Quand une femme qui vient de subir une opération du cerveau vous dit qu'elle a mal à la tête, il faut en tenir compte.
Dr : Ooooh... Patience, Michael. Entre un jeune marié et sa femme, s'ils s'adorent, ça s'arrange. Avant peu, vous l'entendrez vous dire "Prends-moi, prends-moi !"
Dolores : Est-ce que cela te fait de l'effet ?
Michael : Oui !
Dolores : Tant mieux. Je veux que pour notre première nuit, ce soit le pied intégral.
Michael : J'en serais heureux.
Dolores : J'espère que ça ne t'a pas trop coûté d'attendre.
Michael : ...
Dolores : Il y a une chose que je voudrais te dire. C'est un petit peu serré (sa nuisette), tu vas avoir un peu de mal, tu seras obligé de déchirer. Le mieux c'est d'y aller sans se préoccuper de rien.
Michael : Tu peux y compter, je vais y aller, sois tranquille.
Dolores : Oooh... Tu es... ma lame d'acier... Hoooh.... Aaaah-Haaa.... Attends, attends jusqu'à jeudi.
Michael : ... Aujourd'hui, c'est lundi.
Dolores : Je sais. Mes migraines devraient être passées jeudi. Ca ne t'ennuie pas d'attendre, n'est-ce pas ?
Michael : Non-non-non-non, pas du tout. J'ai mal à la tête moi aussi, et je vais aller faire un petit tour, ça me fera du bien... Oh c'est bon un peu de fraîcheur.
Michael : Vous vouliez me voir ?
Dr Brandon : Michael, je me fais du souci à votre sujet.
Michael : Ah oui !? Et pourquoi Dieu du ciel !?
Dr Brandon : Mes collaborateurs ne cessent de me dire que vous êtes un tantinet tendu ces jours-ci.
Michael : Tendu !? C'est vraiment ce qu'ils disent de moi, monsieur ?
Dr Brandon : Voyons, Michael, même avec moi, vous semblez un peu nerveux.
Michael : Nerveux !?
Dr Brandon : Comment ça va chez vous, Michael ?
Michael : Très bien ! Je suis marié à la plus merveilleuse femme au monde, alors ça ne peut qu'aller très bien, non !? Et ce sera encore plus extraordinaire... dès que nous aurons...
Dr Brandon : Six semaines, et vous n'avez pas fait l'amour avec votre femme ? Je comprends que vous soyez tendu.
Michael : Docteur Brandon, cette femme a été tout récemment opérée du cerveau, elle a eu son compte de souffrances, je peux vous le garantir. Et si vous l'ignorez, sachez qu'elle vous suce le doigt divinement, j'en suis particulièrement satisfait.
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Michael : Qu'est-ce qui se passe ici ?
Dolores : Laisse donc, ce monsieur me paie quinze mille dollars pour avoir le droit de toucher mon derrière.
Michael : Ca c'est le genre de choses qui pourrait détruire notre ménage.
07:53 Publié dans Films étrangers, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : homme, deux, cerveaux, carl, reiner, steve, martin, kathleen, turner
mardi, 12 mars 2013
Vingt ans d'écart - David Moreau
Pour les séances : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=209732.html
Pour le commentaire du Nouvel Obs : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/795750-20-ans-d-...
A propos de David Moreau : http://www.premiere.fr/Star/David-Moreau-269359
Et environ neuf mois plus tôt... http://fichtre.hautetfort.com/archive/2012/05/19/le-cinem...
07:36 Publié dans Films français, Les mots des films, Trivialités parisiennes, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 02 mars 2013
Un retour - Albator
Bande annonce de l’adaptation cinématographique d’Albator "Captain Harlock"
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&...
07:45 Publié dans Les mots des films, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 23 février 2013
Eclair de Lune / Moonstruck - Cher, Nicolas Cage
Film : Eclair de Lune / Moonstuck (1987, durée 1h38)
Réalisateur : Norman Jewison
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Loretta : Alors, il y a cinq ans, tu t'es tranché la main et ta femme est partie. Et depuis, pas de femme.
Ronny : Non.
Loretta : C'est stupide.
Ronny : Ton mari est passé sous un bus il y a longtemps ?
Loretta : Ah... ça doit faire cinq ans.
Ronny : Combien t'as eu d'hommes depuis ?
Loretta : Seulement Johnny.
Ronny : Stupide toi-même.
Loretta : Non, malchanceuse ! J'ai pas eu de chance.
Ronny : La chance, tu comprends, c'est autre chose.
Loretta : Non mais qu'est-ce qui te prends toi, qu-qu'est-ce que tu crois !? Tu crois que t'es le seul à avoir versé des larmes dans la vie ?
Ronny : Pourquoi t'es là avec moi ?
Loretta : ... T'as du whiskey chez toi ? Tu m'donnes un verre de whiskey !
Ronny : Chut.
07:33 Publié dans Films étrangers, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moonstuck, éclair de lune, cher, nicolas cage
mardi, 19 février 2013
Tendre rêve
Carrosse grandeur nature exposé dans les grands magasins, boulevard Haussmann, Paris,
Noël 2012
Dessin animé : Cendrillon (1950, durée 1h14)
Studios Disney
D'après Charles Perrault Cendrillon ou la Petite Pantoufle de verre (1697) et les frères Grimm Aschenputtel (1812)
Les rêves qui sommeillent en nos cœurs
Au creux de la nuit,
Habillent nos chagrins de bonheur
Dans le doux secret de l'oubli.
Ecoute ton rêve, et demain le soleil brillera toujours
Même si ton cœur a l'âme en peine,
Il faut y croire quand même,
Le rêve d'une vie, c'est l'amour.
08:06 Publié dans Ecrits, Les mots des films, Poësie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cendrillon