mardi, 05 mai 2015
Une nouvelle amie
Film : Une nouvelle amie (2014, durée 1h47)
Réalisateur : François Ozon
David / Virginia (Romain Duris), Laura (Islid Le Besco)
Claire (Anaïs Demoustier), Gilles (Raphaël Personnaz)
Claire : C'est comme ça que tu comptes sortir ?
David : Benh quoi, ça va pas ?
Claire : Ecoute, j'accepte de sortir avec toi, mais discrètement. J'ai aucune envie que tout le monde se retourne en pensant que je sors avec une travelotte d'un mètre quatre-vingt dix.
David : Qu'est-ce qu'on fait ?
Claire : Pourquoi tu mets pas un pantalon ? Ça serait plus simple.
David : Ah non. Pour ma première sortie, j'veux avoir les jambes à l'air.
Claire : Bon. La robe de la dernière fois, elle est où ?
David : Laquelle ?
Claire : Celle de Laura que t'as retouchée.
David : Elle est au sale.
Claire : Va la chercher.
David : Elle est toute froissée !
Claire : David, c'est pas un défilé de mode. On va juste faire du shopping entre copines et personne va nous remarquer.
David : Bon, OK. Mais je lui donne un p'tit coup d'fer.
David : Voilà.
Claire : Très bien !
David : J'garde les bas ?
Claire : Je sais pas.
David : Parce que sinon, il faut que j'm'épile parfaitement.
Claire : Oh oui alors garde-les. J'ai pas envie d'attendre encore deux heures.
David : Faudra que tu m'aides d'ailleurs. Parce que j'ai des poils dans le bas du dos. C'est impossible de les enlever tout seul. Oh quel enfer cette robe.
Claire : Virginia.
David : Oh wow.
Claire : C'est vrai ?
David : Oh t'es belle.
La vendeuse : Ça vous va très bien.
Claire : Merci. C'est pas vraiment mon genre.
David : Si, et puis regarde la couleur avec tes cheveux.
Claire : Fffff.
David : Oh si, ça te fait une taille toute fine.
Claire : C'est vrai ?
David : Puis pour le prix, franchement.
¤ ¤ ¤
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vendredi, 10 janvier 2014
L'auberge espagnole
Film : L'auberge espagnole (2002, durée 2h)
Réalisateur : Cédric Klapisch
Xavier (Romain Duris), Martine (Audrey Tautou)
L'ami du père de Xavier : Tu peux pas savoir le plaisir ce ça m'fait. Entre, entre ! Regarde, tu vois, c'est là qu'je travaille. Tu vois, un jeune qui monte... La vue sur Paris... La tour Eiffel... Tout Paris. J'connais ton père depuis... piouffff... Il a dû te dire, on était à l'ENA ensemble, à l'époque c'était encore à Paris, euffff... j'me souviens, ça fait... pioufff !
L'ami du père de Xavier : Moi j't'ai dit, la seule chose que j'sais, c'est qu'avec les nouvelles directives européennes, il y a des postes qui vont se créer dans un an. Si tu fais un DEA, sur un sujet qui, de près ou de loin, a une approche des problèmes économiques espagnols, je dois pouvoir t'aider pour te trouver un poste. C'est sûr que là-dedans, il y a des débouchés. Mais donc, il faut bien parler l'espagnol et il faut bien connaître le marché espagnol. Habla espanol ?
Xavier : ... Un poquito ?
L'ami du père de Xavier : Tu connais l'Espagne ?
Xavier : J'connais un peu Ibiza...
Xavier en voix off : Voilà, c'est à partir de là que j'ai décidé de partir un an en Espagne. Quand j'étais petit, j'étais blond. Et je voulais être écrivain. Et puis j'ai changé. On peut changer, quoi. Ma mère - disons, pour aller plus vite - que c'est une bab, une vraie bab. Et le problème avec les vrais babs, c'est qu'ils disent toujours la vérité.
La mère de Xavier : T'aimes pas l'boulghour, t'aimes pas l'tofu, on peut plus rien t'préparer ! Si tu préfères aller bouffer dans les fast foods et manger leur merde, t'enfiler les OGM, les pesticides, les prions et compagnie, mais vas-y ! J'vaispas t'en empêcher... Mais si le progrès consiste à tuer les gens et à les rendre malades avec une nourriture euh... trafiquée...
Xavier en voix off : Il a fallu que j'me renseigne à ma fac sur les échanges universitaires européens. Ca s'appelle Erasums. C'est un bordel innommable. Vous vous demandez qui était Erasmus ? J'ai cherché sur internet et très franchement, j'ai pas bien compris. Pour aller vite, j'crois qu'c'est une sorte de... voyageur hollandais vers 1500. Pour m'inscrire à un DEA en Espagne, ça m'a pris trois mois.
La secrétaire #1 : Vous patientez s'il vous plaît.
La secrétaire #2 : C'est au bureau à côté.
La secrétaire #3 : Vous êtes allé voir ma collègue à côté ?
Le responsable de Xavier : C'est ici, le 2038. Voilà, ce bureau.
L'ami du père de Xavier : On m'a dit que tu étais arrivé ? Bienvenu au club. Bonjour, Bernard.
Le responsable de Xavier : Bonjour, monsieur.
L'ami du père de Xavier : Vous lui dites tout, hein !
Le responsable de Xavier : Je n'y manque pas.
L'ami du père de Xavier : Ca c'est le dossier dont on avait parlé. Ecoute, là j'ai pas beaucoup de temps, j'suis emmerdé mais... on s'voit très vite, hein ! Cio !
Le responsable de Xavier : Bon ! Un p'tit café ?
La collègue : Vous z'allez vouare, l'bâtiment est un peu austaière mais il y a une supaire ambiance.
Le responsable de Xavier : Oui, ça s'est vrai.
La collègue : Hein ! C'est vrai, on rigole bien tout de même monsieur Bernard ! Et voilà.
Le responsable de Xavier : Bon ! Allez !
Le responsable de Xavier : Vous avez quel âge ?
Xavier : 25 ans.
Le responsable de Xavier : Ou-laaaaah ! Benh vous z'allez être un jeune retraité alors !
Le responsable de Xavier : Pour le chauffage, ils ont un peu tendance à chauffer à mort. Alors c'que je fais, moi, je le mets sur 2.
La collègue : 2 c'est bien. C'est LARGEMENT suffisant.
Le responsable de Xavier : En c'qui concerne les dossiers, faut pas s'tromper, hein. Il y a les jaunes... les bleus... les rouges... Même chose pour le fichier informatique. Ils sont assez tâtillons là-dessus à la Commission Européenne.
La collègue : Alors ça, pour ça, ça ne RIGOLE pas, hein. Faut d'l'ordre, hein. Chaque chose à sa place et une place pour chaque chose.
Le responsable de Xavier : Hé-hé-hé-hé-hé !
La collègue : Pas vrai, m'sieur Bernard ? Han-han !
Xavier en voix off : Je choisis un avenir sans débouché. J'vais faire c'que j'ai toujours voulu faire. Tout paraît clair. Simple. Je vais écrire. Limpide à présent. Tout paraît clair. Simple. Limpide à présent. Je ne suis pas ça, ni ça. Je pensais que j'étais comme ça. Je n'suis pas ça. Et je ne suis plus ça, ni ça. Ni ça, ni ça. Ni ça Mais je suis tout ça. Je suis tout ça. Je suis lui, lui, lui et lui. Et lui et lui aussi. Et lui aussi. Et je suis lui aussi : "je veux écrire des livres". Et puis lui - lui - je veux pas le décevoir. Je suis elle, elle, et elle aussi. Je suis français, espagnol, anglais, dannois. J'suis pas un mais plusieurs. J'suis comme l'Europe. J'suis tout ça. J'suis un vrai bordel.
07:00 Publié dans Films français, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : auberge espagnole, cédric klapisch, romain duris, audrey tautou, judith godrèche, cécile de france, kelly reilly, de guillebon
mercredi, 10 juillet 2013
Le péril jeune
Film : Le péril jeune (1994, durée 1h41)
Réalisateur : Cédric Klapisch
Tomasi (Romain Duris), Alain Chabert (Vincent Elbaz), Maurice «Momo» Zareba (Nicolas Koretzky), Bruno (Julien Lambroschini), Léon (Joachim Lombard)
Sophie (Elodie Bouchez), Marie (Julie-Anne Roth), Christine (Hélène de Fougerolles), Barbara (Lisa Faulkner), la professeur d'anglais (Christine Sandre), Nora (Caroline Damiens)
Le proviseur Moroni (Jacques Marchand)
Bande annonce
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
On s'en fout, elle avait un beau cul
http://www.youtube.com/watch?v=jUD-38wGL7Y&feature=pl...
Un café avec cinq pailles, madame.
Vous voulez pas sucer mon pote pendant que je vous encule ?
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
Arrête, t'as rien à craindre toi, qui c'est qui voudrait te violer ?
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
D'une façon générale, le monde d'aujourd'hui est gouverné par l'énergie.
http://www.youtube.com/watch?v=xk-KnEltB6Y&feature=pl...
Je travaille. J'ai une interro de maths demain.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
On peut rentrer ?
Non, pas aujourd'hui.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
- J'dis qu'j'veux une femme. C'est normal, non ?
- Non, pas vraiment.
- Pourquoi, vous avez jamais envie d'une femme, vous, monsieur Moroni ?
- Si, mais...
- Hé benh alors, vous avez pas envie de le crier comme ça devant tout l'monde, non ?
- Bon arrêtez vos singeries, Tomasi, descendez.
- L'homme descend du singe, Tomasi est un homme, Tomasi ne descend pas du panneau de basket.
- Je vous félicite, cet excellent sophisme vous vaudra un avertissement. Et si vous êtes aussi bon en mathématiques qu'en philosophie, vous devez savoir que c'est le dernier avant le blâme.
- Combien de blâmes pour un renvoi ?
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
Vous voulez toujours prendre un acide ?
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
Guitare hero.
http://www.youtube.com/watch?v=d-tSWMMYkYM&feature=pl...
Yaourth anti-hero.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
07:01 Publié dans Films français, Les mots des films, Politique & co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la péril jeune, klalpisch, romain duris, élodie bouchez, hélène de fougerolles
samedi, 11 mai 2013
L'arnacoeur
¤ ¤ ¤
En bonus de fin : deux interviews et quizz.
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Romain Duris, "l'arnacoeur", caché dans les robes de mariées
Film : L'arnacoeur (2010, durée 1h45)
Réalisateur : Pascal Chaumeil
Alex Lippi l'arnacoeur (Romain Duris), Mélanie sa soeur et complice femme (Julie Ferrier), Marc son beau-frère et complice homme (François Damiens), Dutour (Jean-Yves Lafesse), Goran aux gros bras (Jean-Marie Paris)
La cible : Excuse-moi, je sais pas ce qui m'a pris.
L'arnacoeur : T'excuser de quoi ? De m'avoir embrassé ? Ca fait une éternité que je me suis pas senti autant vivant. Et c'est grâce à toi. J'suis ailleurs. J'suis trop loin. J'peux plus tomber amoureux. Mais toi tu mérites le meilleur.
La cible : Merci.
Dutour : Ca fait combien de temps ?
Alex : Treize ans, Dutour.
Dutour : C'est quand même dommage que t'aies arrêté la boxe, t'avais une sacrée droite. Tout ça pour une petite défaite. T'as fait beaucoup de peine à ton père. C'était un grand bonhomme, ton père. Sévère mais juste.
Alex : Ouais, surtout sévère.
Dutour : Comment va ta mère ?
Alex : Elle s'occupe de ses chiens.
Dutour : Voici Juliette Van Der Becq, la fille du grossiste en fleurs.
Alex : Trente ans, 1m65, taille 36, études supérieures, rapport au père conflictuel, elle est sportive, et pour se donner bonne conscience, elle déteste l'injustice.
Dutour : On m'a pas menti. T'es très fort. Lui, c'est son petit ami. Tu as dix jours pour mettre fin à leur relation.
Alex : Trop court. Il me faut plus de temps.
Dutour : Impossible.
Alex : J'peux savoir pourquoi ?
Dutour : Parce que dans dix jours ils se marient.
Mélanie : Bon alors, le topo. Si Dieu devait choisir un couple pour recréer l'humanité, à mon avis, ça serait celui-là.
Alex : Rien que ça. Allez, on va gratter un peu.
Mélanie : Ah non mais attends, je les ai vus. Ils s'aiment comme jamais j'ai vu des gens s'aimer. Pour te dire, il lui écrit des lettres d'amour parfumées, après trois ans de relation. C'est sûr que... parfumer des mails, c'est un peu plus compliqué, n'est-ce pas ?
Alex : Bon allez Jonathan, balance-moi ses défauts.
Marc : Issu d'une illustre famille d'argentiers londoniens, Jonathan sort major d'Oxford à 26 ans. De là, il part faire de l'humanitaire en Asie. De retour à Londres, monsieur joint l'utile à l'agréable... en créant une banque alimentaire qui nourrit plus de 10 millions d'enfants à travers le monde. Ca donne une idée. [...] Alors, ses défauts. Ha ! J'ai quelque chose ! Il a un jet. Mais ça veut pas dire qu'il le pilote. C'est un défaut de pas savoir piloter son jet. Non ?
¤ ¤ ¤
Marc : Regarde-moi ce p'tit cul-làaaah...
Mélanie : Gros porc.
Alex : Ca c'est ses défauts ? Elle est fan de George Michael. Elle connaît par coeur Dirty Dancing. Et elle n'a plus de sensibilité à l'épaule droite. C'est une blague ?
Mélanie : Mais t'as oublié qu'elle mangeait du Roquefort au p'tit déj.
Alex : Baaaah, la dingo, elle bouffe du Roquefort au p'tit déj... !
Mélanie : Y'a ça aussi. En 1998, à vingt ans, elle réussit le concours d'entrée à HEC. Et là, sans explication, elle disparaît, sans donner de nouvelles à personne, elle réapparaît un an plus tard, oublie HEC et commence des études d'oenologie.
Alex : Ca c'est intéressant. Qu'est-ce qu'elle a fait pendant cette année ?
Mélanie : Personne n'en sait rien, même son père il sait pas.
Alex : Personne n'en sait rien.
Juliette : Vous êtes marié ?
Alex : J'suis célibataire.
Juliette : Ah, ça m'étonne pas.
Alex : Ca s'voit tant que ça ?
Juliette : Ca se sent. Si vous étiez marié, votre femme vous aurait dit qu'après le Roquefort il faut se laver les dents. A propos, vous ronflez.
Alex : Vous aussi.
Alex : J'vous en supplie, ne partez pas.
Juliette : Pardon ?
Alex : Non ! Ne partez pas. Vous pouvez pas partir comme ça vous marier sur un coup de tête ! Faut... faut réfléchir, faut en parler.
Juliette : Mais j'avance mon mariage de deux jours. C'est rien.
Alex : C'est rien mais... Las Vegas, tout ça, c'est pas bon. C'est surfait. En plus, un mariage sur deux finit par un divorce là-bas. Vous imaginez la catastrophe ?
Juliette : Merci. Au revoir, Alex.
Alex : Ce p'tit grain de folie, Las Vegas, faut oser. En même temps... en même temps... ça va faire beaucoup de peine à vos parents. Moi, j'me suis marié y'a deux ans, et je les ai pas invités, benh ils s'en sont jamais remis. Et puis... ils sont morts. Dead.
Jonathan : Look, I'm really sorry for your loss, but I have to go.
Alex : I... I haven't checked the plane !
Jonathan : Au revoir.
¤ ¤ ¤
Alex : On s'est trompés sur Juliette, on s'est complètement gourrés sur elle. Cette fille, c'est un volcan en sommeil. Elle est en perpétuel contrôle. Elle ment à tout le monde. Pire, elle se ment à elle-même.
Mélanie : Ah, benh ça vous fait un point en commun, ça ! Vous êtes deux gros mythos.
Marc : Bon, concrètement, moi, c'que j'peux faire dans un premier temps...
Alex : Toi, tu fais rien. Moi, j'vais réveiller le volcan.
Mélanie : Ouais, c'est bien ça. Réveille le volcan.
Alex : Dis-moi, la première fois que t'as vu Mélan', tu...
Marc : J'suis tout d'suite tombé amoureux.
Alex : Tout d'suite ?
Marc : Ah oui-oui, ça a été une évidence. Une révélation. J'ai directement su qu'c'était la bonne quand j'l'ai vue. J'ai fait un espèce de sourire figé, j't'explique pas.
Alex : C'est pas un sourire, ça, c'est une tête de con !
Alex : Bonsoir.
Juliette : Insomnie.
Alex : Pareil.
¤ ¤ ¤
Juliette : Si Jonathan te demande, j'étais avec toi toute la nuit, OK ?
Sophie : La sa-lo-pe... Mais t'étais avec qui ?
Juliette : Alex.
Sophie : Tu l'as bourriqué !?
Juliette : Mais non. Non.
Sophie : Tu vas pas faire de connerie, hein ?
Juliette : De quoi tu parles ?
Sophie : Ecoute, ton mec, c'est le prince charmant. Il est pété de thunes en plus. Alors : d'abord tu te maries, et après, tu te tapes tout c'qui bouge. OK ? Crois-moi, si j'étais à ta place, c'est c'que j'ferais.
En couple, il existe trois catégories de femmes, celles qui sont heureuses, celles qui sont malheureuses mais qui assument, et puis il y a celles qui sont malheureuses mais qui ne se l'avouent pas. Cette dernière catégorie de femmes est notre fond de commerce. C'est pour leur venir en aide que nous existons. Notre métier, briser leur couple. Notre objectif, leur ouvrir les yeux. Notre méthode, la séduction. Mais attention, nous brisons leur couple, jamais leur coeur. Mon nom est Alex Lippi, et aujourd'hui, c'est mon coeur que j'ai brisé.
Marc : Il est temps de rentrer.
Alex : On va retrouver nos p'tites vies.
Mélanie : Et toi, Alex, tu vas retrouver quoi ? Tes p'tits mensonges ? Tes aventures éphémères ?
Alex : Merci.
Mélanie : De rien. C'est dommage quand même. Pour une fois qu'une fille te plaît vraiment.
Alex : Hé ouais, mais elle...
Mélanie : Elle quoi !? Elle quoi, Alex !? C'était comment la nuit dernière...
Alex : Un rêve.
Mélanie : Oh, c'est pas très grave. De toute façon, avec ta belle gueule, t'auras pas de mal à retrouver une Sandrine, une Carine, une j'sais-pas... T'auras oublié son prénom une fois que t'auras couché avec elle, alors de toute façon... C'est vrai c'que disait Papa : dès que ça devient difficile, tu te défiles.
Alex : Mais vous commencez à me faire chier avec ça. J'me défile pas ! J'me défile pas !! Faites chier !! Merde !!!
Interview bonus
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
In English gazouillis
http://www.youtube.com/watch?v=JP7VEZwXeis&feature=pl...
> Et maintenant le quizz : http://www.cinefriends.com/quiz/l-arnacoeur/5848/fb
07:00 Publié dans Films français, Les mots des films, Thèse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : romain duris, arnacoeur, vanessa paradis, jean-yves lafesse, héléna noguerra