mercredi, 15 janvier 2014
Anthony Zimmer - Jérôme Salle, Sophie Marceau, Yvan Attal, Sami Frey, Gilles Lellouche
Film : Anthony Zimmer (2005, durée 1h30)
Réalisateur : Jérôme Salle
Chiara (Sophie Marceau), Jean Taillandier (Yvan Attal), Akerman (Sami Frey), Müller (Gilles Lellouche)
Le contrôleur dans le train : Vous n'êtes pas assise à votre place ?
Chiara : C'est possible.
Jean Taillandier : Excusez-moi, mais, est-ce que je peux vous poser une question ?
Chiara : Dépêchez-vous.
Jean Taillandier : Pourquoi vous vous êtes assise à cette place ?
Chiara : Parce que vous êtes exactement mon genre d'homme.
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jeudi, 14 mars 2013
Braveheart - Mel Gibson, Mel Gibson
Film : Braveheart (1995, durée 2h45)
Réalisateur : Mel Gibson
William Wallace (Mel Gibson), le roi Edouard Ier (Patrick McGoohan), Isabelle de France (Sophie Marceau), Robert Bruce (Angus MacFadyen), Murron la femme de Wallace (Catherine McCormack), Hamish (Brendan Gleeson), Campbell (James Cosmo), Stephen (David O'Hara), Argyle Wallace (Brian Cox), William Wallace jeune (James Robinson), le prince de Galles (Peter Hanly), Stewart (Alan Tall)
¤ ¤ ¤
Synopsis : L'Ecosse, à la fin du XIIIe siècle. Edouard Ier, roi d'Angleterre, s'empare du trône après avoir réglé un conflit avec le personnage fantoche qu'il y avait auparavant placé. Avec ses barons, il met très rapidement le pays en coupe réglée. William Wallace, dont la femme, comme tant d'autres, a été exécutée par les Anglais, prend la tête d'une révolte paysanne. La troupe réussit à repousser l'armée d'Edouard Ier jusqu'aux frontières. Celui-ci dépêche alors sa belle-fille, Isabelle, princesse de France, pour amadouer le rebelle.
La suivante d'Isabelle de France : Wallace se révolta. Ses ennemis reconnurent sa passion pour son amour perdu. Alors ils organisèrent de saisir Wallace en profanant les sépultures de son père et de son frère. Et ensuite en s'embusquant près de la tombe de sa femme. Mais il s'en est sorti, en guerroyant l'arme au poing ! Il cacha le cadavre de sa bien-aimée dans un endroit secret. Ca c'est de l'amour, non ?
Isabelle de France : De l'amour... je n'en sais rien.
William Wallace : Vous savez, un jour ou l'autre Edouard enverra contre nous toute son armée du nord.
- Des armures jusqu'aux sabots. Et puis des destriers si lourds que la terre en résonne.
- On va finir en poussière.
William Wallace : Oncle Argheim m'en parlait quand j'étais enfant. Il disait qu'aucune armée n'a jamais repoussé une charge de cavalerie lourde.
- Et on fera comment ?
- On frappe puis on se cache, à la manière écossaise.
- Mvouais.
William Wallace : Des pieux pointus, il en faut des centaines. Des longs pieux de deux fois la taille d'un homme !
- Si longs ?
William Wallace : Oui.
- Certains hommes sont plus longs que d'autres.
- Tanner peut pas s'empêcher de parler de moi, hein ? hahahahahahaa ! Hinhinhinhinh !
William Wallace : Digne fils de l'Ecosse, je suis William Wallace !
- William Wallace fait sept pieds de haut !
William Wallace : Oui, c'est ce qu'on m'a dit. Et il tue l'ennemi, par centaines, hein ? Et s'il était là, ses yeux lanceraient une pluie d'éclairs à faire trembler l'armée anglaise ? Et des boules de feu seraient projetées de son cul !
Rires.
William Wallace : Je suis William Wallace ! Et que vois-je ? Toute une armée de mes compatriotes, réunie en défiance de la tyrannie ! C'est en hommes libres que vous êtes venus vous battre ! En hommes libres que vous êtes ! Mais comment garder votre liberté ? Il faut se battre !!
- Non, on aurait aucune chance !
- Contre ces troupes ? Non. On préfère fuir ! On préfère vivre !
William Wallace : Oui, battez-vous et mourez peut-être. Fuyez et vous vivrez. Quelques temps du moins. Mais un jour, sur vos lits de mort - bien des années auront passé - peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Stirling pour une chance, juste une petite chance de pouvoir revenir ici et de tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie ! Mais ils ne nous ôteront jamais... notre liberté !!!
Cheltham : Voici nos conditions de paix. Retirez cette armée en bon ordre et le roi vous octroiera à chacun des terres dans le Yorkshire, ouvrant droit à des titres héréditaires. A votre suzerain, vous paierez... A votre suzerain vous paierez un impôt annuel de quinze cent...
William Wallace : J'ai une offre à vous faire.
Lochlan : Cheltham, voici William Wallace.
Cheltham : A votre suzerain vous paierez chaque année un impôt de quinze cent...
William Wallace : J'ai dit que j'avais une offre à vous faire.
Lochlan : Vous manquez de respect à mes ambassadeurs.
William Wallace : De ce roi ? Absolument ! Voici ce que l'Ecosse demande. Rentrez vos étendards, et repartez tout droit vers l'Angleterre. Faites halte à chaque chaumière et implorez le pardon pour un siècle de saccages, de rapines et de meurtres. Faites cela et vos hommes auront la vie sauve. Refusez, et Sterling sera votre cimetière.
Cheltham : Hahahahahahaha ! Ha-ha-ha-ha-ha ! Vous n'êtes qu'une poignée ! Vous n'avez pas la moindre cavalerie lourde. En deux siècles de guerre, aucune armée n'a pu...
William Wallace : Je n'ai pas fini !! S'il veut que nous épargnions ses hommes, votre capitaine devra traverser ce champ, se présenter devant notre armée, se mettre la tête entre les jambes et embrasser son cul.
Mornay : En vérité, c'était moins châtié que ce à quoi il est habitué.
William Wallace : Soyez prêts à agir suivant mes ordres. A mon signal, prenez vos chevaux, passez derrière notre position et flanquez-les.
Mornay : Nous ne devons pas diviser nos forces.
William Wallace : Faites-le. Et que les Anglais n'en ratent rien.
Mornay : Mais ils vont croire que nous fuyons !
William Wallace : Attaquez leurs archets. Et percez la mêlée.
Mornay : D'accord. Allons-y.
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Isabelle de France : Messire, je... je ne puis que vous implorer... de confesser ce qu'ils veulent et de jurer allégeance au roi afin qu'il puisse vous prendre en pitié.
William Wallace : Croyez-vous qu'il prendra en pitié mon pays ?
Isabelle de France : Au moins vous aurez une mort rapide. Peut-être même n'irez-vous que dans la tour ? Et... et plus tard tout deviendra possible. De grâce, restez en vie !
William Wallace : Si je pliais comme ils me le demandent, c'est moi qui donnerais la mort à tout ce que j'aurais été
Isabelle de France : Hhhh-hhhh, hhhh-hhhh. Mourir ce serait abominable.
William Wallace : Tous les hommes meurent un jour. Mais peu parmi eux vivent vraiment.
Isabelle de France : Sssnf, vvvvv, buvez ceci. Cela endormira vos souffrances.
William Wallace : Non, cela m'embrouillerait l'esprit, et j'ai besoin de tous mes moyens. Car si je perds connaissance ou si je me plains, alors Edouard pourra dire qu'il m'a brisé.
Isabelle de France : Hhhh, je ne puis supporter l'idée de votre torture. Buvez...
William Wallace : Soit.
¤ ¤ ¤
Isabelle de France : Je viens, Majesté, vous supplier de grâcier William Wallace.
Le prince de Galles : Vous seriez-vous attachée à lui, par hasard ?
Isabelle de France : Hhh-hhh, je respecte cet homme. Hhh, au pire il fut un valeureux ennemi, ayez pitié ! ô très grand roi, et gagnez le respect de votre peuple. Hhh-hhh.
Le roi Edouard Ier : Ggggg... rrrr... hhhh...
Isabelle de France : Hhhh, même maintenant, vous êtes incapable de pitié.
Le roi Edouard Ier : Rrrr... hhhh...
Isabelle de France : Et vous, pour vous ce mot est aussi peu familier que l'amour.
Le prince de Galles : Sachez qu'avant qu'il ne perde l'usage de la parole, le roi m'a dit que son ultime réconfort serait d'avoir vécu assez longtemps pour savoir Wallace exécuté.
Le roi Edouard Ier : Rrrr... Rrrrr... hhhh.... hhhh.... hhh...
Isabelle de France : Sire, la mort n'épargne aucun de nous. Mais avant qu'elle ne vous emporte à votre tour, sachez ceci. Votre mort sera celle de votre lignée. Un enfant qui n'est pas de votre sang grandit au fond de mes entrailles. Votre fils ne pourra rester longtemps sur le trône. Par ma foi je le jure.
Le roi Edouard Ier : Grlgrlgrl...rlrlrlr...
07:10 Publié dans Films historiques, littéraires, N&B, biopics, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : braveheart, mel gibson, sophie marceau