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lundi, 23 février 2015

Villa Massone #1

 

La météo de février est désolante

tant elle réduit les chances de croiser Steve Villa-Massone au piano dans Paris

 

carmen, bizetcouple bohémien.JPG
Carmen, Bizet
http://www.repro-tableaux.com/a/georgesbizet/scenefromtheoperacarmen.html
http://galleryhip.com/carmen-opera.html

 

 

Polonaise espagnole, Steve Villa-Massone, 2013

https://www.youtube.com/watch?v=tpUEnZWCVYM

 

 

A consulter également : http://street-pianist.over-blog.com/

 

mercredi, 13 mars 2013

L'homme aux deux cerveaux - Carl Reiner, Steve Martin, Kathleen Turner

 Deux cerveaux 1.jpg

 

Film : L'homme aux deux cerveaux (1983, durée 1h33)

Réalisateur : Carl Reiner

Le chirurgien Michael Hfuhruhurr (Steve Martin), Dolores Benedict (Kathleen Turner), le docteur Alfred Necessiter (David Warner),  le docteur Pasteur (Richard Brestoff), le docteur Brandon (Peter Hobbs), le docteur Felix Conrad (Earl Boen), Realtor (James Cromwell), Butler (Paul Benedict), Timon le premier vieux mari de Dolores (Georg Furth)

 

deux,cerveaux

 

- Docteur, est-ce que la science vous intéressait déjà enfant ? 

Michael : Je ne saurais dire si j'étais intéressé par la science. Je crois que j'étais intéressé par tout ce qui était gluant, comme par exemple les grenouilles, les escargots, et plus tard, lorsque j'ai vu à quel point le cerveau humain était gluant, j'ai aussitôt compris que c'était ce que je voulais faire pour le restant de mes jours.

 

¤     ¤     ¤

 

Michael : S'il vous plaît, relisez-moi votre papier, je ne voudrais pas paraître trop pompeux auprès de vos lecteurs.

- "Mes recherches sur les transplantations de cerveaux n'ont jamais été égalées et rendront probablement célèbre mon nom pour l'éternité."

Michael : Tout ça est très bien. Enlevez seulement "probablement". Il ne faut jamais être restrictif, vous savez.

 

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Dolores : Qu'est-ce qu'il y a Timon, je croyais que tu adorais le poisson ?

Timon : Il a un goût curieux.

Dolores : Ah oui ? Il est frais, tu sais. Je l'ai pris tout à l'heure là-dedans (elle montre son aquarium).

Timon : Tu as fait cuire mon angelot des mers ? Pourquoi est-ce que tu fais des choses aussi terribles ? Tu peux me le dire ?

Dolores : Parce que je trouve très amusant de voir tes grosses veines sur tes tempes trembler.

Timon : Toi, toi, ooooh, tu es une sans cœur ! Tu es un monstre ! Tu ne feras plus jamais ça à un autre homme !

Dolores : Mais si, qu'est-ce que tu crois ? Je le referai encore et encore, c'est sûr ! [...] Enlève tes sales pattes, espèce d'impuissant sénile !

Timon : Oooooh... Je vais te tuer §

Dolores : Ca m'excite tellement quand tu es en colère. Quand on me lira ton testament, j'aurai au moins autant de plaisir...

Timon : T'auras pas un sou, t'entends, pas un sou ! J'ai refait mon testament il y a des mois.

Dolores : Tu n'est qu'un vieux salaud merdique ! Bon, il va falloir que je me trouve une autre pauvre cloche à torturer. [...] Est-ce que notre lapin nous a fait une attaque cardiaque ? Comme ce serait affreux, et moi qui suis si jeune et si ardente !

 

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Dr : Michael, comment va ce mariage ?

Michael : Je ne sais pas ! Excusez-moi, il y a plus de quinze jours, je suis dans tous mes états, je ne sais plus ce que je fais.

Dr : Oh, Michael !

Michael : Vous voyez, voilà un exemple. Oh, bon Dieu, j'ai failli pisser dans le lavabo ! Je me demande pourquoi je suis si tendu.

Dr : Peut-être un peu trop de café ?

Michael : ... Non. Quand une femme qui vient de subir une opération du cerveau vous dit qu'elle a mal à la tête, il faut en tenir compte.

Dr : Ooooh... Patience, Michael. Entre un jeune marié et sa femme, s'ils s'adorent, ça s'arrange. Avant peu, vous l'entendrez vous dire "Prends-moi, prends-moi !" 

 

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Dolores : Est-ce que cela te fait de l'effet ?

Michael : Oui !

Dolores : Tant mieux. Je veux que pour notre première nuit, ce soit le pied intégral.

Michael : J'en serais heureux.

Dolores : J'espère que ça ne t'a pas trop coûté d'attendre.

Michael : ...

Dolores : Il y a une chose que je voudrais te dire. C'est un petit peu serré (sa nuisette), tu vas avoir un peu de mal, tu seras obligé de déchirer. Le mieux c'est d'y aller sans se préoccuper de rien.

Michael : Tu peux y compter, je vais y aller, sois tranquille.

Dolores : Oooh... Tu es... ma lame d'acier... Hoooh.... Aaaah-Haaa.... Attends, attends jusqu'à jeudi.

Michael : ... Aujourd'hui, c'est lundi.

Dolores : Je sais. Mes migraines devraient être passées jeudi. Ca ne t'ennuie pas d'attendre, n'est-ce pas ?

Michael : Non-non-non-non, pas du tout. J'ai mal à la tête moi aussi, et je vais aller faire un petit tour, ça me fera du bien... Oh c'est bon un peu de fraîcheur. 

 

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Michael : Vous vouliez me voir ?

Dr Brandon : Michael, je me fais du souci à votre sujet.

Michael : Ah oui !? Et pourquoi Dieu du ciel !?

Dr Brandon : Mes collaborateurs ne cessent de me dire que vous êtes un tantinet tendu ces jours-ci.

Michael : Tendu !? C'est vraiment ce qu'ils disent de moi, monsieur ?

Dr Brandon : Voyons, Michael, même avec moi, vous semblez un peu nerveux.

Michael : Nerveux !?

Dr Brandon : Comment ça va chez vous, Michael ?

Michael : Très bien ! Je suis marié à la plus merveilleuse femme au monde, alors ça ne peut qu'aller très bien, non !? Et ce sera encore plus extraordinaire... dès que nous aurons...

Dr Brandon : Six semaines, et vous n'avez pas fait l'amour avec votre femme ? Je comprends que vous soyez tendu.

Michael : Docteur Brandon, cette femme a été tout récemment opérée du cerveau, elle a eu son compte de souffrances, je peux vous le garantir. Et si vous l'ignorez, sachez qu'elle vous suce le doigt divinement, j'en suis particulièrement satisfait. 

 

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Michael : Qu'est-ce qui se passe ici ?

Dolores : Laisse donc, ce monsieur me paie quinze mille dollars pour avoir le droit de toucher mon derrière.

Michael : Ca c'est le genre de choses qui pourrait détruire notre ménage.

 

mardi, 24 juillet 2012

La tour infernale - Steve McQueen, Paul Newman, Fred Astaire, Robert Wagner

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Film : La tour infernale / The towering inferno (1974, durée 2h45)

Réalisateurs : John Guillermin, Irwin Allen

Doug Roberts l'architecte de la tour (Paul Newman), Susan Franklin sa compagne (Fay Dunaway), Michael O'Hallorhan chef des pompiers (Steve McQueen), Jim Duncan (William Holden), Harlee Clairborne (Fred Astaire), Roger Simmons l'ingénieur de la tour (Richard Chamberlain), Patty Simmons son épouse (Susan Blakely), Lisolette Mueller (Jennifer Jones), Harry Jernigan (O.J.Simpson), le sénateur Gary Parker (Robert Vaughn), Dan Bigelow (Robert Wagner)

3 Oscars (meilleure photographie, meilleur montage, meilleure chanson) et 2 Golden Globes (meilleur acteur Fred Astaire, révélation féminine Susan Flannery)

 

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Patty Simmons : Doug, ça pour une surprise !

Doug Roberts : Où est donc ton petit surdoué de l'ampèremètre ? On a appelé son bureau, le club, la marina, il est nulle part.

Patty Simmons : Qu'est-ce qu'il a fait ? Viens, je te sers un verre. Il a forcément fait quelque chose étant donné que mon père a appelé. Ca fait longtemps qu'il n'était pas remonté comme ça.

Doug Roberts : Est-ce que tu sais où il peut être ?

Patty Simmons : Mon mari a un périmètre d'action très, très étendu. Il peut se trouver absolument n'importe où dans un cet Etat, dans un rayon de quatre-vingt dix kilomètres. Mais patience, il finira par rentrer, il est bien obligé, ses vêtements sont ici. Je te sers à boire ?

Doug Roberts : Non merci.

Patty Simmons : J'en déduis que tu ne veux pas me dire ce que Roger a fait.

 

Roger entre.

 

Roger Simmons : Salut Doug. Chérie.

Patty Simmons : Bonjour.

Roger Simmons : Qu'est-ce que je te sers ?

Doug Roberts : Rien pour l'instant.

Roger Simmons : Tu t'es décidé à quitter ta cambrousse ? Et que nous vaut cet honneur ?

Doug Roberts : Callahan a testé un générateur de secours. Il y a eu une surtension et ensuite un court-circuit.

Roger Simmons : Comment est-ce possible ?

Doug Roberts : En principe, c'est pas possible. Sauf si tu n'as pas respecté les spécifications du matériel électrique.

Roger Simmons : Ta brutalité ne s'est pas arrangée.

Doug Roberts : Elle a même empiré.

Roger Simmons : Tu comprendras que je me montre également brutal. Je ne vois pas du tout en quoi ça te regarde.

Doug Roberts : Je me demande à qui le pot-de-vin a bien pu profiter.

Roger Simmons : Tes accusations sans preuve, tu peux les garder.

Doug Roberts : Ecoute-moi bien. On a eu un début d'incendie dans la salle de service principale. Visiblement les câbles n'étaient pas exactement ceux que j'avais commandés.

Roger Simmons : Le moindre câble que j'ai placé dans cet immeuble correspond au standard en vigueur dans le bâtiment.

Doug Roberts : Oui, mais cet immeuble est absolument hors norme. Et ça tu le savais. C'est pour ça que j'avais demandé une installation qui ne rentrerait pas dans les standards.

Roger Simmons : Mais tu vis dans un monde imaginaire. Je suis confronté aux réalités.

Doug Roberts : Je veux les schémas de tes câblages et une copie de tes bons de commande.

Roger Simmons : Il faudra des semaines pour les réunir et une personne ayant plus d'influence pour m'obliger à le faire.

Doug Roberts : Je les veux sur mon bureau, demain matin à neuf heures.

 

Doug sort.

 

Patty Simmons : On raconte qu'il se battait contre des ours bruns dans le Montana. Bien sûr, il était plus jeune, sûrement en meilleure condition.

Roger Simmons : Tout ceci a dû énormément te réjouir.

Patty Simmons : Non, loin de là. Au contraire, ça me fait de la peine pour toi et pour moi.

Roger Simmons : Que voulais-tu que je fasse ? Que j'en arrive aux mains, c'est ça ?

Patty Simmons : Si jamais tu as fait quoi que ce soit à l'immeuble de mon père, Dieu te protège.

Roger Simmons : Je n'ai pas besoin de l'aide de Dieu, pas plus que de celle de ton père. Plus maintenant. Je ne me mettrai plus au garde-à-vous chaque fois qu'il aboiera. Enfin, si c'est cela que tu veux me voir faire.

Patty Simmons : Tout ce que je veux, c'est l'homme que je croyais avoir épousé. Mais il n'y a plus beaucoup de raisons de rester mariés, d'après ce que je constate.

Roger Simmons : Il se fait tard, on devrait se préparer. 

 

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Jennifer Jones, Fred Astair

 
Lisolette Mueller : Votre villa dans le sud doit vous manquer.

Harlee Clairborne : Faire du bateau, de la natation, et puis aussi organiser des soirées. Le plus terrible dans tout ça, c'est que les femmes s'arrachent les derniers célibataires argentés, même les vieux débris dans mon genre.

Lisolette Mueller : Allons-allons, pas de fausse modestie.

Harlee Clairborne : Je vous en prie, après vous. J'ai... j'ai donc décidé de me plonger dans la réalité de San Francisco et d'envisager de nouvelles perspectives et faire preuve de modestie. Et aussi passer plus de temps à faire la seule chose pour laquelle je suis doué : jouer en bourse.

Lisolette Mueller : Monte Carlo y perdra ce que San Francisco y gagnera.

Harlee Clairborne : Merci. Croyez-vous à la destinée ?

Lisolette Mueller : Je suis prête à croire aux bonnes choses.

Harlee Clairborne : Il y a forcément une raison qui a commandé mon retour : vous connaître. 

 

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Steve McQueen, William Holden

 
 
 
Jim Duncan : Vous vouliez me voir, chef ?

Michael O'Hallorhan : Si vous êtes Duncan, oui.

Jim Duncan : Vous contrôlez la situation ?

Michael O'Hallorhan : Il faut évacuer tout ce beau monde de là.

Jim Duncan : Oh, il n'y a rien de dramatique.

Michael O'Hallorhan : Il y a le feu, monsieur, c'est toujours dramatique.

Jim Duncan : Ma foi, je ne crois pas que vous soyez familiarisé avec les moyens modernes de sécurité dont notre tour est équipée, brigadier. Nous les avons tous.

Michael O'Hallorhan : Entendu, c'est votre immeuble, mais notre incendie. Vous allez m'évacuer tous ces gens.

Jim Duncan : Vous n'écoutez pas ce que je vous dis. Un incendie au quatre-vingt-unième n'atteindra pas les étages supérieurs. Pas dans cet immeuble !

Michael O'Hallorhan : Très bien, je vais le faire.

Jim Duncan : Une seconde, une seconde. Le Maire est ici, vous voulez qu'il abuse de son autorité ?

Michael O'Hallorhan : En cas d'incendie, je suis le seul maître à bord. Nous devons éviter de déclencher la panique. Je peux le leur dire mais c'est mieux si c'est vous. Vous n'avez qu'à annoncer en douceur à tous vos invités que la réception va bientôt reprendre mais plus bas que l'étage où il y a le feu. Tout de suite.

 

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