mardi, 24 juillet 2012
La tour infernale - Steve McQueen, Paul Newman, Fred Astaire, Robert Wagner
Film : La tour infernale / The towering inferno (1974, durée 2h45)
Réalisateurs : John Guillermin, Irwin Allen
Doug Roberts l'architecte de la tour (Paul Newman), Susan Franklin sa compagne (Fay Dunaway), Michael O'Hallorhan chef des pompiers (Steve McQueen), Jim Duncan (William Holden), Harlee Clairborne (Fred Astaire), Roger Simmons l'ingénieur de la tour (Richard Chamberlain), Patty Simmons son épouse (Susan Blakely), Lisolette Mueller (Jennifer Jones), Harry Jernigan (O.J.Simpson), le sénateur Gary Parker (Robert Vaughn), Dan Bigelow (Robert Wagner)
3 Oscars (meilleure photographie, meilleur montage, meilleure chanson) et 2 Golden Globes (meilleur acteur Fred Astaire, révélation féminine Susan Flannery)
Patty Simmons : Doug, ça pour une surprise !
Doug Roberts : Où est donc ton petit surdoué de l'ampèremètre ? On a appelé son bureau, le club, la marina, il est nulle part.
Patty Simmons : Qu'est-ce qu'il a fait ? Viens, je te sers un verre. Il a forcément fait quelque chose étant donné que mon père a appelé. Ca fait longtemps qu'il n'était pas remonté comme ça.
Doug Roberts : Est-ce que tu sais où il peut être ?
Patty Simmons : Mon mari a un périmètre d'action très, très étendu. Il peut se trouver absolument n'importe où dans un cet Etat, dans un rayon de quatre-vingt dix kilomètres. Mais patience, il finira par rentrer, il est bien obligé, ses vêtements sont ici. Je te sers à boire ?
Doug Roberts : Non merci.
Patty Simmons : J'en déduis que tu ne veux pas me dire ce que Roger a fait.
Roger entre.
Roger Simmons : Salut Doug. Chérie.
Patty Simmons : Bonjour.
Roger Simmons : Qu'est-ce que je te sers ?
Doug Roberts : Rien pour l'instant.
Roger Simmons : Tu t'es décidé à quitter ta cambrousse ? Et que nous vaut cet honneur ?
Doug Roberts : Callahan a testé un générateur de secours. Il y a eu une surtension et ensuite un court-circuit.
Roger Simmons : Comment est-ce possible ?
Doug Roberts : En principe, c'est pas possible. Sauf si tu n'as pas respecté les spécifications du matériel électrique.
Roger Simmons : Ta brutalité ne s'est pas arrangée.
Doug Roberts : Elle a même empiré.
Roger Simmons : Tu comprendras que je me montre également brutal. Je ne vois pas du tout en quoi ça te regarde.
Doug Roberts : Je me demande à qui le pot-de-vin a bien pu profiter.
Roger Simmons : Tes accusations sans preuve, tu peux les garder.
Doug Roberts : Ecoute-moi bien. On a eu un début d'incendie dans la salle de service principale. Visiblement les câbles n'étaient pas exactement ceux que j'avais commandés.
Roger Simmons : Le moindre câble que j'ai placé dans cet immeuble correspond au standard en vigueur dans le bâtiment.
Doug Roberts : Oui, mais cet immeuble est absolument hors norme. Et ça tu le savais. C'est pour ça que j'avais demandé une installation qui ne rentrerait pas dans les standards.
Roger Simmons : Mais tu vis dans un monde imaginaire. Je suis confronté aux réalités.
Doug Roberts : Je veux les schémas de tes câblages et une copie de tes bons de commande.
Roger Simmons : Il faudra des semaines pour les réunir et une personne ayant plus d'influence pour m'obliger à le faire.
Doug Roberts : Je les veux sur mon bureau, demain matin à neuf heures.
Doug sort.
Patty Simmons : On raconte qu'il se battait contre des ours bruns dans le Montana. Bien sûr, il était plus jeune, sûrement en meilleure condition.
Roger Simmons : Tout ceci a dû énormément te réjouir.
Patty Simmons : Non, loin de là. Au contraire, ça me fait de la peine pour toi et pour moi.
Roger Simmons : Que voulais-tu que je fasse ? Que j'en arrive aux mains, c'est ça ?
Patty Simmons : Si jamais tu as fait quoi que ce soit à l'immeuble de mon père, Dieu te protège.
Roger Simmons : Je n'ai pas besoin de l'aide de Dieu, pas plus que de celle de ton père. Plus maintenant. Je ne me mettrai plus au garde-à-vous chaque fois qu'il aboiera. Enfin, si c'est cela que tu veux me voir faire.
Patty Simmons : Tout ce que je veux, c'est l'homme que je croyais avoir épousé. Mais il n'y a plus beaucoup de raisons de rester mariés, d'après ce que je constate.
Roger Simmons : Il se fait tard, on devrait se préparer.
Jennifer Jones, Fred Astair
Harlee Clairborne : Faire du bateau, de la natation, et puis aussi organiser des soirées. Le plus terrible dans tout ça, c'est que les femmes s'arrachent les derniers célibataires argentés, même les vieux débris dans mon genre.
Lisolette Mueller : Allons-allons, pas de fausse modestie.
Lisolette Mueller : Monte Carlo y perdra ce que San Francisco y gagnera.
Lisolette Mueller : Je suis prête à croire aux bonnes choses.
Steve McQueen, William Holden
Michael O'Hallorhan : Si vous êtes Duncan, oui.
Jim Duncan : Vous contrôlez la situation ?
Michael O'Hallorhan : Il faut évacuer tout ce beau monde de là.
Jim Duncan : Oh, il n'y a rien de dramatique.
Michael O'Hallorhan : Il y a le feu, monsieur, c'est toujours dramatique.
Jim Duncan : Ma foi, je ne crois pas que vous soyez familiarisé avec les moyens modernes de sécurité dont notre tour est équipée, brigadier. Nous les avons tous.
Michael O'Hallorhan : Entendu, c'est votre immeuble, mais notre incendie. Vous allez m'évacuer tous ces gens.
Jim Duncan : Vous n'écoutez pas ce que je vous dis. Un incendie au quatre-vingt-unième n'atteindra pas les étages supérieurs. Pas dans cet immeuble !
Michael O'Hallorhan : Très bien, je vais le faire.
Jim Duncan : Une seconde, une seconde. Le Maire est ici, vous voulez qu'il abuse de son autorité ?
Michael O'Hallorhan : En cas d'incendie, je suis le seul maître à bord. Nous devons éviter de déclencher la panique. Je peux le leur dire mais c'est mieux si c'est vous. Vous n'avez qu'à annoncer en douceur à tous vos invités que la réception va bientôt reprendre mais plus bas que l'étage où il y a le feu. Tout de suite.
09:33 Publié dans Films étrangers, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : towering, inferno, tour, infernal, paul, newman, fay, dunaway, steve, mcqueen, fred, astaire, richard, chamberlain, robert, wagner