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dimanche, 09 mars 2014

Mon Père

 

pieta, titien
Pieta, Titien

 

Mon Père, mon Père, je m'abandonne à toi ;
Fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses, je te remercie ;
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.

Car tu es mon Père, je m'abandonne à toi
Car tu es mon Père, je me confie en toi

Mon Père, mon Père, en toi je me confie ;
En tes mains je mets mon esprit,
Je te le donne, le coeur plein d'amour.
Je n'ai qu'un désir : t'appartenir.

Car tu es mon Père, je m'abandonne à toi
Car tu es mon Père, je me confie en toi

 

samedi, 08 mars 2014

Dari Valko

 

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Une collection est lancée qui pourrait bien vous accrocher durablement.

 

A première vue, on fait dans l'originalité chez Les Éditions Létales en osant la couverture blanche et les petits prix au milieu des géants du noir. Et on ne se prive pas non plus graphiquement en faisant faire une pirouette au K de monsieur Valko. Le ton est donné.

 

Dari Valko, Ben Orton

 

Qui est donc Dari Valko ? A notre sens, il s'agit d'un personnage paradoxal et haut en couleurs. L'on pourrait dire en un mot qu'il décoiffe malgré sa boule à zéro. Mais laissons les jeux de mots bien pensés à l'auteur qui est particulièrement généreux en la matière, et on ne peut pas dire que rire soit déplaisant.

Aussi à aucun moment êtes-vous à l'abri d'inversions, de néologismes, de mots rares ou de calembours, le tout emballé dans un langage oral et argotique - et parsemé d'une ponctuation hors norme - qui affirment un terrain de jeu qui a été longtemps celui de San Antonio alias Frédéric Dard. Si ce dernier vous a manqué, voici donc son digne héritier : Dari Valko alias Ben Orton, héros-écrivain qui narre ses exploits à la première personne, tutoie et interpelle son lecteur à tout-va, et pourquoi pas.

Là où Dari se distingue, c'est par ses paradoxes. On note qu'il vient du froid, en atteste son regard bleu perçant ; pourtant il est sans attrait pour l'alcool ni aucune autre substance du genre ni d'un autre d'ailleurs. Profession garde du corps, ex-légionnaire ; pourtant il n'est armé que de ses muscles et son intelligence. Il va droit au but ; tout en improvisant avec les moyens du bord. Et derrière les pecs bat un coeur - comme il aime à le préciser.

Et lorsque Dari interpelle son lecteur, ce dernier n'est pas non plus à l'abri d'épisodes pédagogiques qui expliquent une expression, donnent des astuces de grand sportif et même une recette de cuisine... car oui, un héros moderne, ça n'est pas perdu quand ça entre dans la pièce que l'on nomme "cuisine".

 

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Les images sont cliquables

 

Le premier volume situe le sujet dans le milieu politique et l'action démarre à la toute première phrase. Les présentations n'ont pas besoin d'être faites outre mesure ; on se laisse embarquer sans autre formalité que la quatrième de couverture. Le deuxième volume se déroule dans le monde du cinéma en collusion avec celui de la mafia. Et pour vous offrir un scoop en avant-première, le troisième volume - qui est en préparation - a lieu en partie entre les murs de l'éducation nationale et pour le reste en plein trafic humain.

Vous lirez à votre guise, l'auteur semble arrangeant, qui a tenu compte des contraintes des lecteurs post-modernes : alors vous dévorerez d'un trait pied-au-plancher, ou vous goûterez par courtes accélérations dans les transports, salles d'attente et autres endroits désagréables où il vous tiendra compagnie efficacement.

 

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A consulter également :

http://www.darivalko.com/

L'éditeur : http://www.leseditionsletales.com/index.html

Un extrait écrit de Fais pas ta star : http://www.darivalkomobile.com/

Une lecture de Un doigt de politique : http://www.youtube.com/watch?v=t-WzCh9eMKw
 

 

Et déjà une légende urbaine :
http://www.dailymotion.com/video/x18iuyw_pamela-anderson-...

 

 

dari valko,ben orton,san antonio, un doigt de politiqueSe procurer l'ouvrage :

Un doigt de politique

Ben Orton

2013

Les Éditions Létales

135 pages

http://www.leseditionsletales.com/crbst_9.html

 

 

 

dari valko,ben orton,san antonioSe procurer l'ouvrage :

Fais pas ta star

Ben Orton

2013

Les Éditions Letales

150 pages

http://www.leseditionsletales.com/crbst_9.html

 

 

 

vendredi, 07 mars 2014

Freakonomics

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Extraits de Freakonomics, Steven D. Levitt (professeur d'économie à l'université de Chicago) & Stephen J. Dubner (journaliste au New York Times et au New Yorker), New York 2005, traduit par Anatole Muchnik en 2007, Folio, édition revue et augmentée : 

Quatrième de couverture :

Quel lien entre la législation de l'avortement et la baisse de la criminalité aux Etats-Unis ? Quelles sont les vraies motivations des agents immobiliers ? Pourquoi les revendeurs de drogue vivent-ils plus longtemps chez leur mère ?

L'économie, vue sous cet angle, incongru en apparence, mais qui est celui de la plus sérieuse rationalité des agents, des comportements, des causes et effets, traite de sujets peu conventionnels. Elle a reçu un nom : freakonomics, ou "économie saugrenue".

Elle jette une lumière de biais sur le désordre des événements ; elle met à nu des a priori à prétention de scientificité irréfutable ; elle transforme notre regard sur le monde globalisé, qui nous apparaît, pour finir, moins impénétrable et incompréhensible. 

 

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P. 13 à 16 :

A l'été 2003, le New York Times Magazine a envoyé Stephen J. Dubner, écrivain et journaliste, réaliser un portrait de Steven D. Levitt, un jeune économiste de l'université de Chicago dont tout le monde parlait.

Dubner avait récemment eu l'occasion d'interviewer plusieurs économistes, dans le cadre de ses recherches pour un livre sur la psychologie de l'argent, et le journaliste trouvait qu'ils parlaient souvent une autre langue que le reste du monde. De son côté, Levitt, fraîchement décoré de la médaille John-Bates (qui récompense tous les deux ans le meilleur économiste américain de moins de quarante ans), avait été interrogé par d'innombrables journalistes, et pour lui, leur pensée n'était pas très... solide, comme dirait un économiste.

Mais Levitt a trouvé que Dubner était loin d'être un idiot consommé. Et Dubner s'est dit que Levitt n'était pas une règle à calcul d'apparence humaine. Ce qui fascinait le journaliste, c'était à la fois l'inventivité des travaux de l'économiste et son talent pour les expliquer. Malgré son curriculum vitae (études à Harvard, doctorat au MIT, récompenses à la pelle), Levitt avait une façon particulièrement peu orthodoxe d'aborder l'économie. Le regard qu'il portait sur ce qui l'entourait n'était pas très académique, n'était plutôt celui d'un explorateur aussi malin que curieux - un réalisateur de documentaire, peut-être, ou un médecin légiste, ou un bookmaker qui prendrait des paris aussi bien sur le sport que sur la criminologie en passant par la culture pop. Il ne montrait que peu d'intérêt pour les questions monétaires qui viennent à l'esprit aussitôt que l'on songe à l'économie, et affichait une modestie frôlant l'autodénigrement : "Je ne connais pas grand-chose à l'économie", a-t-il prévenu Dubner, rejetant la mèche qui lui barrait les yeux. "Je ne suis pas bon en maths, je ne fais pas beaucoup d'économétrie, et je ne sais pas faire de théorie. Vous ne pouvez pas me demander si la Bourse va monter ou descendre, si la croissance va se poursuivre, si la déflation est souhaitable ou pas ; si vous m'interrogez sur les impôts, je ne peux décemment pas vous raconter que j'y entends quoi que ce soit, ce serait une escroquerie totale."

Ce qui intéressait Levitt, c'étaient les petites énigmes de la vie quotidienne. Ses travaux avaient de quoi faire le délice de quiconque s'intéresse aux mille petits faits du quotidien. Cette approche peu commune transparaît dans l'article de Dubner :

Par une fin de matinée ensoleillée de la mi-juin, le plus brillant des jeunes économistes américain - du moins reconnu comme tel par un jury composé de ses aînés - s'arrête à un feu rouge, dans le sud de Chicago. Il est au volant d'une vieille Chevrolet Cavalier verte au tableau de bord poussiéreux et dont une vitre ne ferme plus tout à fait, ce qui provoque une molle vibration à chaque fois que l'on prend un peu de vitesse.

Mais pour l'heure, la voiture est silencieuse, comme le sont les rues à midi dans ce paysage de stations-service, de béton à perte de vue, et d'immeubles de brique aux fenêtres en contreplaqué.

Un sans-abri entre deux âges approche de l'automobile. Si on sait qu'il est sans-abri, c'est parce que c'est écrit sur sa pancarte, où il réclame aussi de l'argent. Il porte une veste déchirée, trop chaude pour la saison, et une casquette de baseball crasseuse.

L'économiste ne verrouille pas ses portières, il ne fait pas avancer son véhicule de quelques centimètres pour échapper au face-à-face. Mais il ne fouille pas non plus ses poches à la recherche d'un peu de monnaie. Il se contente de l'observer, comme s'il se trouvait derrière une glace sans tain. Au bout d'un moment, le sans-abri s'éloigne.

"Pas mal, ses écouteurs", dit l'économiste, suivant l'autre du regard dans le rétroviseur. "Meilleurs en tout cas que les miens. A part ça, il n'avait pas l'air de posséder grand-chose."

Steven Levitt ne voit pas les choses comme le commun des mortels. Ni comme le commun des économistes, d'ailleurs. Mais cela peut aussi bien passer pour une qualité que pour un défaut, selon l'estime que l'on porte aux économistes en général.

Pour Levitt, l'économie est une science dont les outils sont excellents pour obtenir des réponses, mais qui manque cruellement de questions dignes d'intérêt. Tout son talent consiste à savoir poser ces questions. Par exemple : si les dealers de drogues gagnent autant qu'on le dit, pourquoi habitent-ils toujours chez leur mère ? Quel est le plus dangereux, une arme à feu ou une piscine ? Qu'est-ce qui a réellement provoqué l'effondrement du taux de criminalité dans la dernière décennie ? Les agents immobiliers ont-ils le souci sincère de l'intérêt de leurs clients ? Pourquoi les parents noirs donnent-ils à leurs enfants des prénoms qui risquent de pénaliser leur carrière ? Est-il possible que des enseignants trichent pour améliorer le taux de réussite de leurs élèves ? Les compétitions de sumo sont-elles truquées ?

Et comment se peut-il qu'un sans-abri en guenilles possède un casque à 50 dollars ?

Beaucoup - jusque parmi ses confrères - jugeront que le travail de Levitt ne relève pas du tout de l'économie. Il a pourtant ramené la "science funeste" à sa fonction première : celle d'expliquer comment les individus obtiennent ce qu'ils désirent. Contrairement à la plupart des universitaires, il n'hésite pas à émettre des commentaires personnels ni à céder à sa propre curiosité ; il ne déteste pas non plus les anecdotes ni les récits (mais le calcul, oui). C'est un intuitif. IL décortique des montagnes de données pour y déceler ce que les autres n'ont pas vu. Il trouve le moyen de mesurer un efet que des économistes chevronnés ont pourtant déclaré immensurable. Ce qui l'intéresse pus que tout - bie qu'il prétende ne jamais s'y être adonné lui-même -, c'est la tromperie, la corruption et le crime.

 

A consulter également : http://freakonomics.com/

 

freakonomics, steven levitt, stephen dubnerSe procurer l'ouvrage :

Freakonomics

Steven D. Levitt, Stephen J. Dubner

2007

Folio, coll. actuel

352 pages

http://www.amazon.fr/Freakonomics-Stephen-J-Dubner/dp/207...

 

 

jeudi, 06 mars 2014

Sonate N°2 op.35 - Chopin, Benedetti, Horowitz - Marche funèbre

Arturo Benedetti


http://www.youtube.com/watch?v=LennvQMCG90

 

 

Horowitz - I - Grave - doppio movimento


http://www.youtube.com/watch?v=NaCEmmaWW68

 

Horowitz - II - Scherzo


http://www.youtube.com/watch?v=kNmz2K2wzUQ

 

Horowitz - III - Marche funèbre


http://www.youtube.com/watch?v=z97-4OhC1FE

 

Horowitz - IV - Finale


http://www.youtube.com/watch?v=wcS32WnEFiI

  

Vladimir Horowitz (1903-1989)

Vladimir Horowitz    Vladimir Horowitz

Vladimir Horowitz    Vladimir Horowitz

Vladimir Horowitz    Vladimir Horowitz

Vladimir Horowitz

Vladimir Horowitz

Vladimir Horowitz

 

07:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 05 mars 2014

Happyyyy

 


http://www.youtube.com/watch?v=7RqSFiVUhDw

 

mardi, 04 mars 2014

Normal

 

"L’idée d’un homme normal est un mythe semblable au mythe nazi."

 

maurice, merleau ponty
Maurice Merleau-Ponty (1908-1961)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Merleau-Ponty

 

 

lundi, 03 mars 2014

Comment Max a phantasmé l'apocalypse

 

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Crédits photographiques Victoria Elmgren

 

 

Extrait de Comment j'ai mis un coup de boule à JoeyStarr, Max Monnehay, 2013, Christophe Lucquin Editeur :

[...]

"Qu'est-ce que t'as prévu de porter, alors, pour la fin du monde ?"

Au bout du fil on glousse et puis on tousse et enfin on se racle la gorge.

"Maman, je croyais que t'avais arrêté de fumer.

- On va tous mourir demain, dis-moi à quoi ça pourrait bien servir.

- On ne va pas mourir, maman.

- Alors, explique-moi pourquoi tu vas t'enterrer avec tous ces débiles, si t'en es si sûre que ça."

Je n'en ai pas la plus foutue petite idée. Je ferme les yeux et ouvre la bouche comme pour crier, et je n'ai pas non plus d'explication à ça. La plupart du temps, je n'ai pas la moindre raison valable de faire ce que je fais. C'est simplement que si je devais attendre d'en avoir une, de raison valable, le champ de mes actions se réduirait au strict minimum. Peut-être même à moins que ça. Paralysie permanente, on appelle ça.

"Au revoir Maman. Je t'appelle demain.

- Attends, ton père est en train de clouer des planches aux fenêtres de la maison, écoute. Tu entends ? Dis-moi s'il te plaît que tu entends ça. C'est formidable. Pauvre dingue.

- Salut m'man.

- Adieu ma fille."

Et elle glousse et tousse et se racle la gorge.

 

¤   ¤   ¤

 

La Sybille de Cumes a vécu près de Naples au VIe siècle avant Jésus-Christ. Les hautes figures de la société romaine la consultaient sur divers sujets, du plus anodin au plus grave.

En disant cela, Mamie Madeleine plonge un sixième carré de sucre blanc dans sa tasse de thé vide.

Elle dit que la Sybille entrait en transe dans sa caverne. De ses fricotages avec Apollon, elle tirait des présages, qu'elle écrivait sur des feuilles de chêne, lesquelles étaient soigneusement conservées.

Mamie Madeleine porte la tasse à sa bouche. Une minute passe, durant laquelle de la poudre de sucre est projetée tout autour de nous, sur la petite table roulante couleur bleu hôpital, sur la moquette râpée, sur mes genoux.

La Sybille de Cumes a prédit que le monde durerait neuf cycles de huit cents ans chacun. Sans que personne ne lui ait rien demandé, parce que personne n'en avait clairement rien à carrer de ce qui pourrait advenir après sa propre mort et, éventuellement, celle de ses enfants et petits-enfants, elle a balancé comme ça que la génération qui commencerait aux alentours de l'an deux mille après Jésus-Christ serait la dernière. [...]

Mamie Madeleine fourre un doigt au fond de sa gorge et régurgite dans son mug estampillé Meilleure Mamie du Monde le sucre à moitié dissout par les sucs gastriques. [...]

La télécommande à la main, Mamie Madeleine dit que Nikki s'est mariée neuf fois, dont quatre fois avec Victor. [...] Selon les calculs de la meilleure mamie du monde, la fin du monde coïncidera avec la désintégration d'une petite ville américaine. Cette petite ville qui porte le nom de Genoa City.

 

¤   ¤   ¤

 

Quoi maman ?

- Je voulais te dire que je t'avais pris rendez-vous avec le docteur Clémentin vendredi en huit.

- C'est qui ça encore. Un psy ? Je t'ai déjà dit que je n'en avais pas besoin.

- Nan, un gynéco. Va savoir ce que vous allez fabriquer, tous, enterrés pendant des heures à attendre la mort.

- Maman !

- Avec ton père, on ne s'est pas touché depuis 2008 et là il m'attend en mini-slip dans la chambre. Il a ressorti notre parure de lit fuchsia et fait brûler toute ta vieille réserve d'encens. On se croirait dans le vagin de Béatrice Dalle. Alors, laisse-moi craindre le pire.

- T'en fais pas pour moi. J'ai toujours un spray au poivre dans mon sac.

- Ahah, si tu crois que c'est ça qui va sauver tes miches ma fille !

- Comment va Mamie ?

- Elle a voulu rester là-bas. Ca ne l'a pas convaincue, mais je lui ai dit : si tu ne viens pas, des chats te mangeront le visage.

- Maman, tu pourrais pas essayer d'être moins sordide ?

- Si tu ne viens pas, des chatons te mangeront le visage ?

- Au revoir Maman.

- Adieu ma fille.

- Arrête de me dire adieu, s'il te plaît.

- J'arrêterai de te dire adieu quand ton père... aura ôté ces menottes en fourrure rose, mais... Chéri d'où sors-tu ces choses ?

- Oh non. C'est à moi.

- Hé bien. De mieux en mieux."

Elle glousse et tousse et se racle la gorge.

C'est peut-être simplement ça, la fin du monde. Tes vieilles menottes en fourrure rose autour des poignets de ton père.

[...]

  

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A propos de l'auteur : http://www.babelio.com/auteur/Max-Monnehay/6024
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comment j'ai mis un coup de boule, joeystarr, max monnehay, christophe lequinSe procurer l'ouvrage :

Comment j'ai mis un coup de boule à Joey Starr

Max Monnehay

2013

Christophe Lucquin Editeur

64 pages

http://www.amazon.fr/Comment-jai-coup-boule-Joeystarr/dp/...