jeudi, 23 janvier 2014
Minority Report - Spielberg
Film : Minority Report (2002, durée 2h25)
Réalisateur : Steven Spielberg
John Anderton (Tom Cruise), Danny Witwer venu évaluer Anderton (Colin Farrel), Lamar Burgess le supérieur d'Anderton (Max von Sydow), Agatha le précog femme (Samantha Morton), Lara Clarke Anderton ex-femme d'Anderton (Kathryn Morris), Wally qui prend soin des trois precogs (Daniel London)
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Sarah Marks (qui trompe son mari) : Faisons-le ici.
Son amant : C'est plus doux le lit.
Ally : Je suis douce.
[...]
Anderton : Monsieur Marks, au nom de la division Precrime du district fédéral de Columbia, je vous arrête pour le futur meurtre de Sarah Marks et de Donald Doobin que vous alliez commettre aujourd'hui 22 avril à 8 heures et 4 minutes du matin.
Publicité : Imaginez un monde sans meurtre. "J'ai perdu mon meilleur ami". "J'ai perdu ma tante". "J'ai perdu mon papa". "J'ai perdu mon père". "J'ai perdu ma femme". Il y a six ans, le taux d'homicide dans ce pays avait atteint des proportions épidémiques. Il semblait que seul un miracle pouvait stopper l'hémorragie. Mais au lieu d'un miracle, nous en avons eu trois, les precognitifs. En seulement un mois, dans le cadre du programme Precrime, le taux de meurtre dans le district fédéral de Columbia fut réduit de 90%. "Ils étaient une bande qui m'attendait dans la voiture". "Ils voulaient me violer". "J'allais me faire poignarer". "Ici". En un an, Precrime a effectivement arrêté le meurtre dans la capitale de notre nation. Burgess : "Depuis six ans que notre petite expérience a été menée à bien, il n'y a pas eu un seul meurtre" [...] "Ca fonctionne". "Ca fonctionne". "Ca fonctionne". "Precrime, ça fonctionne". Le 22 avril, votez oui à l'initiative nationale Precrime.
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mercredi, 22 janvier 2014
Jules et Jim - Truffaut
Photographie d’une scène de Jules et Jim, avec Henri Serre, Oscar Werner et Jeanne Moreau
Collection Cinémathèque française
© Collection Cinémathèque française
Extrait de "Sortie de Jules et Jim de François Truffaut" in Commémorations Nationales 2012, Antoine de Baecque, professeur d'histoire du cinéma à l'université :
En mars 1961, alors qu’il prépare son troisième long-métrage, François Truffaut écrit à une amie américaine : « J’ai un trac absolument effroyable en ce moment. Il entre sûrement là-dedans de l’orgueil, de la vanité, de l’arrivisme et je ne sais encore quoi d’infamant mais d’irrésistible aussi : je désire pour Jules et Jim un succès le plus complet possible. » Cela fait alors près de cinq ans que Truffaut a découvert, à la librairie Delamain, à côté du Palais-Royal, le premier roman de Henri-Pierre Roché, illustre inconnu déjà âgé de 76 ans. Entre l’apprenti cinéaste de 25 ans et le vieux dilettante naît une grande complicité. « L’un des plus beaux romans que je connaisse est Jules et Jim, écrit immédiatement le cadet dans un article des Cahiers du cinéma, qui nous montre, sur toute une vie, deux amis et leur compagne commune, s’aimer d’amour tendre et sans presque de heurts grâce à une morale esthétique et neuve sans cesse reconsidérée. » Ce roman paru chez Gallimard raconte, sur un ton et avec un esprit si singuliers, les amours de deux hommes, français et allemand, pour une belle femme libre, Helen Hessel. Truffaut pense très vite en proposer une adaptation au cinéma et l’écrit pour Jeanne Moreau, qu’il vient de rencontrer au festival de Cannes. Roché aura le temps de lire et de reprendre une première version du scénario de Jules et Jim, rencontre même Jeanne Moreau, mais meurt le 9 avril 1959 avant d’avoir pu voir le film tiré de son roman.
Si Truffaut est angoissé au printemps 1961, alors qu’il va commencer le tournage de Jules et Jim, c’est que sa situation est préoccupante : les Films du Carrosse, sa petite société de production, ont perdu de l’argent avec son second film, Tirez sur le pianiste, grave échec commercial. La Nouvelle Vague, plus généralement, est entrée en phase de reflux sévère. La plupart des jeunes cinéastes qui ont commencé à tourner entre 1959 et 1961 ne pourront pas poursuivre leur carrière. Jules et Jim représente donc pour Truffaut une manière de survivre à la vague.
Il y parvient par ce film conçu comme « un pur amour à trois », sur une situation qui pourrait pourtant paraître graveleuse, en dirigeant trois comédiens en état de grâce. Jeanne Moreau, rieuse et grave dans le rôle de Catherine, est entourée par Henri Serre et l’Autrichien Oskar Werner : le premier joue le Français élégant et dandy, Jim ; le second l’Allemand passionné et tolérant, Jules, les deux amants de cette femme souveraine de la Belle Époque. Soixante années plus tard, cette situation reste scandaleuse pour certains, et le film de Truffaut est interdit par la commission de censure aux moins de 18 ans. C’est là ne pas comprendre la tonalité d’un film qui, jamais vulgaire, oscille entre la joie de vivre – sa chanson célèbre, Le Tourbillon de la vie, chantée au coin du feu par Jeanne Moreau accompagnée par l’auteur, Rezvani – et une retenue dramatique impressionnante, émouvante, apportée par exemple par la voix off, très littéraire, qui narre continûment l’œuvre avec les mots même de Roché. La Nouvelle Vague trouve avec Jules et Jim l’un de ses accomplissements les plus aboutis. Sorti le 24 janvier 1962, le film tient l’affiche près de trois mois, attirant plus de 250 000 spectateurs : François Truffaut est sauvé.
A consulter également :
> http://fichtre.hautetfort.com/archive/2012/05/04/jules-et-jim.html
Consulter l'ouvrage :
Célébrations Nationales 2012
Ministère de la Culture et de la Communication
Direction Générale des patrimoines
Archives de France
2011
298 pages
http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/action-culturelle/celebrations-nationales/recueil-2012/
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mardi, 21 janvier 2014
Les tontons flingueurs - Lino Ventura, Bernard Blier, Francis Blanche, Claude Rich, Jean Lefebvre, Charles Regnier
Film : Les tontons flingueurs (1963, durée 1h45)
Réalisateur : Georges Lautner
Dialogues : Michel Audiard
Musique : Michel Magne
Fernand Naudin (Lino Ventura), Raoul Volfoni (Bernard Blier), Paul Volfoni le frère de Raoul (Jean Lefebvre)
Louis le Mexicain (Jacques Dumesnil), Patricia la fille de Louis le Mexicain (Sabine Sinjen), maître Folace le notaire de Louis le Mexicain (Francis Blanche), Antoine Delafoy le petit ami de Patricia (Claude Rich), Adolphe Amédée Delafoy le père d'Antoine (Pierre Bertin)
Jean le majordome (Robert Dalban), Théo (Horst Frank), Tomate (Charles Regnier), Bastien (Mac Ronay), Pascal (Venantino Venantini), Henri (Paul Mercey)
Fernand : Benh parce que, tu sais, les cent bornes, faut quand même les tailler.
Louis le Mexicain : Ca fait quand même plaisir de te revoir, vieux voyou.
Fernand : Moi aussi.
Louis le Mexicain : J'ai souvent eu peur de clamser là-bas, au milieu des macaques. Sans avoir jamais revu une tronche amie. C'est surtout à la tienne que j'pensais.
Fernand : Tu sais, moi aussi c'est pas l'envie qui me manquait d'aller t'voir mais... on fait pas toujours c'qu'on veut. Et toi ? J'ai entendu dire que le gouvernement t'avait rappelé. Qu'est-ce qui t'a pris d'revenir ?
Louis le Mexicain : Merci toubib, merci pour tout. Henri, dis-leur de monter.
Henri : Tu crois pas qu'il vaut mieux quand même ?
Louis le Mexicain : Hééé, me coupe pas, sans quoi on n'aura plus l'temps. Henri, fais tomber cent sacs au toubib.
Louis le Mexicain : Je suis revenu pour m'faire enterrer à Pantin avec mes viocs. Les Amériques, c'est chouette pour prendre du carbure. On peut y vivre aussi, à la rigueur. Mais question de laisses ses os, hein, y'a qu'la France. J'décampe vite bêtement et j'laisse une mouflette la traîne. Patricia. C'est d'elle que j'voudrais que tu t'occupes.
Fernand : Hé benh dis donc t'en as de bonnes, toi !
Louis le Mexicain : T'as connu sa mère, Suzanne Beausourire.
Fernand : T'es marrant, dis donc. C'est plutôt toi qui l'as connue.
Louis le Mexicain : Et au point de vue oseille, j'te laisse de quoi faire c'qu'il faut pour la p'tite. Oui, j'ai des affaires qui tournent toutes seules. Maître Folace, mon notaire, t'expliquera. Ha, tu sais combien ça laisse, une roulette ! Soixante pourcent de velour...
Fernand : Sur le plan des emmerdements, trente-six fois la mise, hein ! Oh écoute, Louis, ta môme, tes affaires, tout ça, c'est... c'est bien gentil mais moi aussi j'ai des affaires, tu comprends ? Et les miennes, en plus, elles sont légales.
Louis le Mexicain : Oui, j'ai compris, quoi. Les potes, c'est quand tout va bien.
Fernand : Ca va pas, petit, hein !? J'ai pas dit ça, hein !
Louis le Mexicain : Nan-nan, t'as pas dit ça... T'as pas dit ça mais... tu livrerais ma petite Patricia aux vautours. Fff... Oh, mon p'tit ange.
Fernand : P'tit ange, mon p'tit ange, hein !
Louis le Mexicain : Oh, maintenant que t'es dans l'honnête, tu peux pas savoir... le nombre de malfaisants qui existent. L'monde en est plein ! Ils vont m'la mettre sur la paille, ma p'tite fille... La dépouiller, enfin tout lui prendre ! J'l'avais faite élever chez les soeurs... apprendre l'anglais... tout ! Fff ! Résultat : elle finira au tapin, et ce sera de ta faute ! T'entends ? Ce s'ra d'ta faute !
Fernand : T'arrête un peu, hein ? Depuis plus d'vingt piges que j'te connais, j'te l'ai vu faire cent fois ton guignol, alors, hein ! Et à propos d'tout ! De cigarettes, de came, de nanas !! La jérémiade, ça a toujours été ton truc à toi !! Une fois, j't'ai même vu chialer, alors tu vas quand même pas m'servir ça à moi, non !?
Louis le Mexicain : Si !! Mais tu te rends pas compte, saligaud, qu'elle va perdre son père, Patricia !? Que j'vais mourir
Fernand : J'te connais, t'en es capable. Voilà dix ans que t'es barré. Tu r'viens, j'laisse tout tomber pour te voir et c'est pour entendre ça !? Et moi, comme une... !!
On frappe à la porte.
Fernand : Hé, dis donc, Théo, t'aurais pu monter tout seul.
Théo : Si sa présence doit vous donner de la fièvre...
Fernand : Chez moi, quand les hommes parlent, les gonzesses se taillent.
Théo : Je t'attends en bas, à tout de suite.
Louis le Mexicain : Voilà, je serai bref. J'viens de céder mes parts à Fernand ici présent. C'est lui qui me succède.
- Tu avais promis de m'en parler en premier.
Louis le Mexicain : Exact, j'aurais pu aussi organiser un referendum. Mais j'ai préféré faire comme ça. Pas d'objection ? Parce que... moi j'ai rien d'autre à dire. J'crois que tout est en ordre. Non ?
Louis le Mexicain : Hhh-HHh... Pascal !
Fernand : Louis ! Louis !! Louis, quoi, merde ! Louis... Pascal !
Louis le Mexicain : J'vais plus pouvoir tenir longtemps...
Fernand : Déconne pas, Louis !
Louis le Mexicain : J'sais d'quoi j'parle...
Fernand : T... Tu veux pas que j't'ouvre la fenêtre un p'tit peu, hein ? Tu vois, regarde, il faut jour.
Louis le Mexicain : ... ouais, édifiant... et j'men fous des ... j'y serai dans peu de temps. Non, c'qui m'intéresse, c'est la rue... directement, dans l'ambulance... j'ai rien pu voir... Ca avait drôlement changé.
Fernand : Tu sais, pas tellement, quoi.
Louis le Mexicain : Hé benh, raconte quand même.
Fernand : Hé benh, c'est un p'tit matin comme tu les aimes. Comme on les aimait, quoi. Les filles sortent du Lido, tiens, pareil qu'avant. Tu te souviens ? C'est cet instant-là qu'on emballait.
07:00 Publié dans Films français, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : les tontons flingueurs, georges lautner, michel audiard, lino ventura, bernard blier, francis blanche, claude rich, jean lefebvre, charles regnier
lundi, 20 janvier 2014
Femmes - I - Sollers
Crédits photographiques Sylvia El Aarabi
Extrait de Femmes, 1985, Philippe Sollers, Gallimard :
Depuis le temps... Il me semble que quelqu'un aurait pu oser... Je cherche, j'observe, j'écoute, j'ouvre des livres, je lis, je relis... Mais non... Pas vraiment... Personne n'en parle... Pas ouvertement en tout cas... Mots couverts, brumes, nuages, allusions... Depuis tout ce temps... Combien ? Deux mille ans ? Six mille ans ? Depuis qu'il y a des documents... Quelqu'un aurait pu la dire, quand même, la vérité, la crue, la tuante... Mais non, rien, presque rien... Des mythes, des religions, des poèmes, des romans, des opéras, des philosophies, des contrats... Bon, c'est vrai, quelques audaces... Mais l'ensemble en général verse vite dans l'emphase, l'agrandissement, le crime énervé, l'effet... Rien, ou presque rien, sur la cause... LA CAUSE.
Le monde appartient aux femmes.
C'est-à-dire à la mort.
Philippe Sollers
Là-dessus, accroche-toi, ce livre est abrupt. Tu ne devrais pas t'ennuyer en chemin, remarque. Il y aura des détails, des couleurs, des scènes rapprochées, du méli-mélo, de l'hypnose, de la psychologie, des orgies. J'écris les Mémoires d'un navigateur sans précédent, le révélateur des époques... L'origine dévoilée ! Le secret sondé ! Le destin radiographié ! La prétendue nature démasquée ! Le temps des erreurs, des illusions, des tensions, le meurtre enfoui, le fin fond des choses... Je me suis assez amusé et follement ennuyé dans ce cirque, depuis que j'y ai été fabriqué...
[...]
Règlement de comptes ? Mais oui ! Schizophrénie ? Comment donc ! Paranoïa ? Encore mieux ! La machine m'a rendu furieux ? D'accord ! Misogynie ? Le mot est faible. Misanthropie ? Vous plaisantez... On va aller plus loin, ici, dans ces pages, que toutes les célébrités de l'Antiquité, d'avant-hier, d'hier, d'aujourd'hui, de demain et d'après-demain... Beaucoup plus loin en hauteur, en largeur, en profondeur, en horreur, - mais aussi en mélodie, en harmonie, en replis...
[...]
Se procurer l'ouvrage :
Femmes
Philippe Sollers
1985
Coll. Folio, Gallimard
672 pages
http://www.amazon.fr/Femmes-Philippe-Sollers/dp/207037620...
07:03 Publié dans Ecrits, littérature contemporaine, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 19 janvier 2014
De chair ou d'écran
L'Apparition de l'ange à saint Joseph, Georges de La Tour Saint Joseph, Georges de la Tour
dit aussi le Songe de Saine Joseph Au Musée du Louvre
Au Musée des Beaux-Arts de Nantes
DE CHAIR OU D’ECRAN
On trouve au musée des Beaux Arts de Nantes un tableau magnifique de Georges de la Tour, le songe de saint Joseph. J'aime ce peintre car il joue avec la clarté des cierges où se reflète le jeu complexe des regards, et sa peinture exprime le mystère de la vie, d'ombres et de lumières, de secrets et de révélations. Sa peinture ne s'impose pas, elle se révèle, et elle nous fait entrer en silence dans la conscience d'un homme illuminée à la clarté d’un cierge, à la douceur d’un ange. Georges de La Tour est un maître du clair-obscur qui manifeste la beauté des visages. Soit la lumière est voyeuriste et écrase tout, soit elle est révélatrice de la beauté d'un être. Soit elle enferme, soit elle illumine. Certaines lumières écrasent à force de vouloir trop montrer, ainsi celles des écrans, qui sont à eux-mêmes leurs propres sources, qui captivent le regard mais n'illuminent personne. Lucifer est un démon des écrans.
Si vous mettez trop vos enfants devant des écrans, ils seront incapables de s'ouvrir à l’altérité, à la beauté des autres, à la beauté du monde, à la splendeur de Dieu. Je vois avec tristesse et inquiétude que nos écoles mettent des écrans dès le plus jeune âge dans les classes en pensant être au sommet de la modernité. Je pense, après avoir écouté des personnes compétentes, que cela entraînera une régression dramatique et irrémédiable dans leur capacité d’appréhender le réel, de se servir de leurs mains, de développer une intelligence réaliste. L'écran captive et peut enfermer dans la solitude, là où le visage d'un enfant nouveau né, lourd de chair et de sang, réjouit le cœur du monde.
Le Christ n’est pas venu établir des connections factices, mais nous donner la communion véritable. Le trop-plein de communications, l’excès des lumières d’écrans ne donnent pas aux hommes une plus grande communion, mais les enferment souvent dans la prison du moi et dans un savoir détaché de l’expérience sensible. A force de vouloir ouvrir l’homme au monde entier, on le réduit en plus grand, on le confine dans l’étroitesse de lui-même et dans l’esclavage du virtuel. Mais dans la peinture de Georges de La Tour, le réel est convoqué, le sensible est manifesté, on capte un moment de grâce, on rencontre une personne de chair, on touche le Mystère de l'Incarnation.
Père Luc de Bellescize
Saint Joseph, église Saint-Germain-des-Prés
Crédits photographiques Jana Hobeika
> A consulter également :
http://www.ndgrace-passy.com/editoriaux/editoriaux_10/edito101219.htm
http://fichtre.hautetfort.com/archive/2013/12/24/neuvaine-a-saint-joseph.html
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 18 janvier 2014
Pro-vocation
Les attributs de potentielles conquêtes
Ce que vous faites en attendant que les tartines soient grillées
Ce que vous pensez lorsque vous parlez à votre chat et qu’il se retourne vers vous
Ce que vous faites lorsque vous n’arrivez pas à dormir
« J’arrive ! »
> Pour consulter l'ensemble des 35 graphiques :
http://dailygeekshow.com/2013/11/15/35-graphiques-qui-car...
07:00 Publié dans Farce et attrape, Trivialités parisiennes | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 17 janvier 2014
La duchesse - Keira Knightley, Ralph Fienes, Charlotte Rampling
Film : La Duchesse (2008, durée 1h50)
Réalisateur : Saul Dibb
Georgiana Cavendish duchesse de Devonshire (Keira Knightley), William Cavendish duc de Devonshire (Ralph Fienes), Lady Spencer la mère de Georgiana (Charlotte Rampling), Elizabteh Foster (Hayley Atwell), Charles Grey (Dominic Cooper)
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Lady Spencer : Nourrice !
La duchesse : Non, je vais l'allaiter.
Lady Spencer : Etes-vous sure, Georgina ?
La duchesse : Oui, après tout, je suis sa mère, même si elle n'est pas un garçon.
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- Vous n'avez pas la moindre idée de qui je suis.
- Tout ce que je sais, c'est que nous sommes mal assortis.
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Le duc : Pourquoi les toilettes des femmes doivent-elles toujours être si compliquées ?
La duchesse : Je crois qu'elles sont un moyen de nous exprimer.
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- Etes-vous le père de cet enfant ?
- Ce n'est qu'une fille.
- Georgina, n'en faites pas un drame.
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- Donnez-moi un fils. En attendant, vous resterez ici et ferez ce que je dis.
07:00 Publié dans Films historiques, littéraires, N&B, biopics, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la duchesse, keira knightley, ralph fienes, charlotte rampling