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mardi, 21 janvier 2014

Les tontons flingueurs - Lino Ventura, Bernard Blier, Francis Blanche, Claude Rich, Jean Lefebvre, Charles Regnier

Les tontons flingueurs, Georges Lautner, Michel Audiard,Lino Ventura, Bernard Blier, Francis Blanche, Claude Rich, Jean Lefebvre, Charles Regnier

 

Film : Les tontons flingueurs (1963, durée 1h45)

Réalisateur : Georges Lautner

Dialogues : Michel Audiard

Musique : Michel Magne

Fernand Naudin (Lino Ventura), Raoul Volfoni (Bernard Blier), Paul Volfoni le frère de Raoul (Jean Lefebvre)

Louis le Mexicain (Jacques Dumesnil), Patricia la fille de Louis le Mexicain (Sabine Sinjen), maître Folace le notaire de Louis le Mexicain (Francis Blanche), Antoine Delafoy le petit ami de Patricia (Claude Rich), Adolphe Amédée Delafoy le père d'Antoine (Pierre Bertin) 

Jean le majordome (Robert Dalban), Théo (Horst Frank), Tomate (Charles Regnier), Bastien (Mac Ronay), Pascal (Venantino Venantini), Henri (Paul Mercey)

 

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C'est Fernand.
 

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Louis le Mexicain : Qu'il entre, qu'il entre. Hé c'est pas trop tôt. J'croyais que t'arriverais jamais. Et on disait que t'arriverais trop tard.

Fernand : Benh parce que, tu sais, les cent bornes, faut quand même les tailler. 

Louis le Mexicain : Ca fait quand même plaisir de te revoir, vieux voyou.

Fernand : Moi aussi. 

Louis le Mexicain : J'ai souvent eu peur de clamser là-bas, au milieu des macaques. Sans avoir jamais revu une tronche amie. C'est surtout à la tienne que j'pensais.

Fernand : Tu sais, moi aussi c'est pas l'envie qui me manquait d'aller t'voir mais... on fait pas toujours c'qu'on veut. Et toi ? J'ai entendu dire que le gouvernement t'avait rappelé. Qu'est-ce qui t'a pris d'revenir ?

Louis le Mexicain : Merci toubib, merci pour tout. Henri, dis-leur de monter.

Henri : Tu crois pas qu'il vaut mieux quand même ?

Louis le Mexicain : Hééé, me coupe pas, sans quoi on n'aura plus l'temps. Henri, fais tomber cent sacs au toubib.

 

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Louis le Mexicain : Je suis revenu pour m'faire enterrer à Pantin avec mes viocs. Les Amériques, c'est chouette pour prendre du carbure. On peut y vivre aussi, à la rigueur. Mais question de laisses ses os, hein, y'a qu'la France. J'décampe vite bêtement et j'laisse une mouflette la traîne. Patricia. C'est d'elle que j'voudrais que tu t'occupes.

Fernand : Hé benh dis donc t'en as de bonnes, toi !

Louis le Mexicain : T'as connu sa mère, Suzanne Beausourire.

Fernand : T'es marrant, dis donc. C'est plutôt toi qui l'as connue.

Louis le Mexicain : Et au point de vue oseille, j'te laisse de quoi faire c'qu'il faut pour la p'tite. Oui, j'ai des affaires qui tournent toutes seules. Maître Folace, mon notaire, t'expliquera. Ha, tu sais combien ça laisse, une roulette ! Soixante pourcent de velour...

Fernand : Sur le plan des emmerdements, trente-six fois la mise, hein ! Oh écoute, Louis, ta môme, tes affaires, tout ça, c'est... c'est bien gentil mais moi aussi j'ai des affaires, tu comprends ? Et les miennes, en plus, elles sont légales.

Louis le Mexicain : Oui, j'ai compris, quoi. Les potes, c'est quand tout va bien.

Fernand : Ca va pas, petit, hein !? J'ai pas dit ça, hein !

Louis le Mexicain : Nan-nan, t'as pas dit ça... T'as pas dit ça mais... tu livrerais ma petite Patricia aux vautours. Fff... Oh, mon p'tit ange.

Fernand : P'tit ange, mon p'tit ange, hein !

Louis le Mexicain : Oh, maintenant que t'es dans l'honnête, tu peux pas savoir... le nombre de malfaisants qui existent. L'monde en est plein ! Ils vont m'la mettre sur la paille, ma p'tite fille... La dépouiller, enfin tout lui prendre ! J'l'avais faite élever chez les soeurs... apprendre l'anglais... tout ! Fff ! Résultat : elle finira au tapin, et ce sera de ta faute ! T'entends ? Ce s'ra d'ta faute !

 

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Fernand : T'arrête un peu, hein ? Depuis plus d'vingt piges que j'te connais, j'te l'ai vu faire cent fois ton guignol, alors, hein ! Et à propos d'tout ! De cigarettes, de came, de nanas !! La jérémiade, ça a toujours été ton truc à toi !! Une fois, j't'ai même vu chialer, alors tu vas quand même pas m'servir ça à moi, non !?

Louis le Mexicain : Si !! Mais tu te rends pas compte, saligaud, qu'elle va perdre son père, Patricia !? Que j'vais mourir

Fernand : J'te connais, t'en es capable. Voilà dix ans que t'es barré. Tu r'viens, j'laisse tout tomber pour te voir et c'est pour entendre ça !? Et moi, comme une... !!

 

On frappe à la porte.

 

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Fernand : Hé, dis donc, Théo, t'aurais pu monter tout seul.

Théo : Si sa présence doit vous donner de la fièvre...

Fernand : Chez moi, quand les hommes parlent, les gonzesses se taillent.

Théo : Je t'attends en bas, à tout de suite.

Louis le Mexicain : Voilà, je serai bref. J'viens de céder mes parts à Fernand ici présent. C'est lui qui me succède.

- Tu avais promis de m'en parler en premier.

Louis le Mexicain : Exact, j'aurais pu aussi organiser un referendum. Mais j'ai préféré faire comme ça. Pas d'objection ? Parce que... moi j'ai rien d'autre à dire. J'crois que tout est en ordre. Non ?

 

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Louis le Mexicain : Hhh-HHh... Pascal !

Fernand : Louis ! Louis !! Louis, quoi, merde ! Louis... Pascal !

Louis le Mexicain : J'vais plus pouvoir tenir longtemps...

Fernand : Déconne pas, Louis !

Louis le Mexicain : J'sais d'quoi j'parle...

Fernand : T... Tu veux pas que j't'ouvre la fenêtre un p'tit peu, hein ? Tu vois, regarde, il faut jour.

Louis le Mexicain : ... ouais, édifiant... et j'men fous des ... j'y serai dans peu de temps. Non, c'qui m'intéresse, c'est la rue... directement, dans l'ambulance... j'ai rien pu voir... Ca avait drôlement changé.

Fernand : Tu sais, pas tellement, quoi.

Louis le Mexicain : Hé benh, raconte quand même.

Fernand : Hé benh, c'est un p'tit matin comme tu les aimes. Comme on les aimait, quoi. Les filles sortent du Lido, tiens, pareil qu'avant. Tu te souviens ? C'est cet instant-là qu'on emballait.

 

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jeudi, 16 mai 2013

The-blue-pipe - IV - and she is soon to be mine - Georges Courteline

 

georges courteline     georges courteline
Georges Courteline (1858-1929)

 

Extrait de L'art de culotter une pipe, Georges Courteline

Ma femme m'ayant donné, à l'occasion de ma fête, une pipe en écume de mer, je ne fis ni une ni deux : je pris mon chapeau, je mis mes bottes et je courus fumer mon cadeau à la terrasse du petit café dont je suis l'habitué fidèle. Attablé depuis dix minutes devant une consommation, je regardais grouiller la foule en tirant de mon tuyau d'ambre des extases avec des bouffées, quand un vieillard vint à passer. A ma vue, il s'arrêta net ; il devint blême, puis livide, et tout à coup se précipitant sur ma pipe, il me l'arracha de la bouche en criant : " Misérable fou ! "

Mon premier mouvement fut de me lever et de reprendre à coups de poing mon bien. Par bonheur, mes yeux se fixèrent sur les cheveux de neige de mon agresseur, circonstance qui eut pour effet de me ramener à la modération. Je me souvins du De senectute, du passage si plein d'émotion où l'avocat des Pisons rend hommage à la vieillesse, dit les égards qui lui sont dus, rappelle qu'au temps où Athènes florissait, le Sénat, dans les jeux publics, se levait à l'entrée des plus vieux ainsi qu'à l'entrée des plus belles. Je me rassis donc et, simplement :

- En voilà un vieux trou-de-balle, dis-je. Voulez-vous bien me rendre ma pipe !

Lui, cependant, avançait vers ma face sa face aux lèvres balbutiantes, aux sourcils alourdis de haine. Ses regards, entrés dans les miens, fouillaient jusqu'au fond de ma pensée, comme pour y traquer des remords.

 

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Jean Gabin                                                          Lino Ventura

 
De cette voix profonde où gronde le trémolo des indignations qui se contiennent :
- Insensé ! reprit-il enfin. Quoi! vous avez une pipe d'écume et vous la fumez en plein air !!!
- Eh bien ? dis-je.

Il répondit :
- Eh bien ! de deux choses l'une : ou vous êtes un pauvre ignorant, ou vous êtes le dernier des hommes.
Ce langage plein de sévérité ne me laissa pas indifférent. Il me donna à supposer que j'avais commis sans le savoir quelque déplorable hérésie, en sorte que j'engageai le vieillard à me fournir des éclaircissements. je le priai en même temps de me restituer ma pipe, ce qu'il se montra prêt à faire ; mais, comme j'avançais les doigts pour m'en saisir, il la recula d'un geste brusque et avec de tels éclats de voix que les passants s'en émurent :
- Pas par là ! Pas par le fourneau ? A-t-on idée d'une chose pareille ? Vouloir prendre par le fourneau une pipe en écume de mer !

Étonné et vaguement inquiet, je l'allais prendre par le tuyau, quand :
- Pas par le tuyau non plus ! hurla de nouveau le personnage. Avez-vous perdu tout bon sens, que vous songiez, ayant une pipe en écume, à la prendre par le tuyau ?

Alors je me sentis plein de trouble ; et tandis que l'inconnu, ayant tapé ma pipe au zinc de mon guéridon pour en faire tomber le culot, la recouchait en la soie ponceau de son écrin qu'il refermait ensuite avec un soin pieux, je pris la parole en ces termes :
- Plus je vous regarde, plus je vous écoute, et moins je doute que je doive voir en vous un homme en dehors du commun. A mon sens, vous savez mille choses que je suis loin de soupçonner, mais surtout je vous crois passé maître en l'art singulièrement délicat de pratiquer la pipe en écume de mer. Je lis sur votre visage que j'ai deviné la vérité. Combien j'envie votre expérience ! Avec quelle volupté j'en recueillerais les fruits ? Mettez donc le comble à vos bienfaits ; prenez un siège, bon vieillard, acceptez une consommation, et inondez d'un flot de clarté les ténèbres inexplorées où croupit ma triste ignorance.

C'était un homme d'une grande bonté. Il se rendit à ma prière. Or, en cette journée mémorable, je devais à plusieurs reprises sentir des étonnements s'épanouir au fond de moi, ainsi que de larges fleurs. 

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Husserl


Tout d'abord, ayant jeté les yeux sur la poche de mon veston où se carrait un paquet de scaferlati à la gueule béante et brune, il critiqua, non sans aigreur, cette obstination des fumeurs à ouvrir leurs paquets de tabac en faisant éclater la bande timbrée au cachet de la régie, qui les ligote d'un large et fragile ceinturon. Il exposa que la pipe d'écume demande à être bourrée contrairement au fil du tabac et dans le sens de la hachure, vu les lois de la pesanteur, l'attraction des corps par le centre de la terre et les tendances de la nicotine à se masser dans le fond de la pipe au lieu de se répartir avec une heureuse équité sur l'ensemble de la paroi . d'où l'obligation absolue de pratiquer l'opération césarienne aux paquets de cinquante centimes, sous peine d'exposer la pipe qui en recevrait le contenu à se voir culottée comme par un cochon. Il loua ensuite en termes chaleureux l'excellence de l'écume de mer, exalta les vertus sans nombre de ce calcaire qu'il compara, pour la susceptibilité, à la fleur du magnolia dont se flétrit la blancheur de porcelaine au plus léger attouchement. Mais comme il insistait sur ce point, en revenant toujours et sans cesse aux porosités de l'écume, "autant de cellules grandes ouvertes à l'encrassement du suint humain", j'objectai mon impuissance à réformer la nature, les vains efforts où je me fusse consumé en vue de m'opposer à la transpiration de mes extrémités supérieures. Je conclus en demandant par quel bout il convenait que je m'emparasse de ma pipe le jour où je voudrais la fumer, car encore fallait-il qu'elle passât par mes doigts avant d'arriver à mes lèvres.
Quelle devait être ma surprise !

- On ne prend une pipe d'écume ni par un bout ni par un autre, répondit avec gravité mon savant interlocuteur, si ce n'est la main gantée de fil. Je dis de fil ; car le moutonneux du gant de Suède n'est rien moins qu'un antre à microbes, et le chevreau, par son glacis, est ennemi de l'écume de mer dont il enveloppe le poli naturel d'un revêtement artificiel, vaguement oléagineux et tout à fait indélébile. Apprenez de moi cette vérité.


Il discourait d'abondance, élevant de temps en temps vers le ciel l'index de la conviction, et lâchant par-ci par-là des apophtegmes dans le goût suivant :

- L'écume de mer est parcelle de Dieu !

Ou :

- L'homme qui galvaude une pipe en écume de mer est un père qui conduit lui-même, dans le sentier de la débauche, la vierge qui lui doit le jour.

Ou :

- Qui rougit de son origine est indigne d'en avoir une, a dit un philosophe profond. Qui, ayant une pipe d'écume, n'a pas pour elle les égards qu'elle mérite, est indigne de la conserver, oserai-je ajouter avec lui.

J'étais dans l'admiration.

  

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Sacha Guitry                                            Jean Rostand

 


Il poursuivit :

- Si vous voulez mener à bien le culottage de votre pipe, il convient que vous la fumiez deux, trois ou quatre fois par jour (le détail est sans importance), mais toujours aux heures précises où vous l'aurez fumée la veille, en ayant soin d'aspirer les bouffées à intervalles réguliers : ceci dans une pièce bien close, carrelée en glaise de Hombourg, et d'une superficie non supérieure à huit mètres carrés et demi. Vous allez comprendre pourquoi. Le culottage n'est pas seulement dû à l'absorption du jus de tabac par une terre plus ou moins dense. Non. Il dépend dans une large mesure du milieu atmosphérique au sein duquel il se développe, et qui ne doit être ni trop échauffé ni trop froid. Vous comprenez donc l'avantage qu'il y a à fumer dans une pièce étroite, c'est-à-dire DANS UN AIR AMBIANT QUE LE FOYER INCANDESCENT CONTENU AU FOURNEAU DE LA PIPE ATTIÉDIT PAR LENTES GRADUATIONS : champ supérieurement favorable à la marche de l'opération entreprise! Quant à la glaise de Hombourg, elle lui est indispensable, étant reconnue pour contenir une certaine quantité de chlorure de calcium, par conséquent pour absorber l'humidité de l'atmosphère, laquelle n'est pas moins funeste aux pipes en écume de mer qu'aux personnes faibles de poitrine. C'est vous dire ce qui vous attend si, occupant un logement carrelé de glaise commune, vous ne faites procéder dès ce soir aux réparations qui s'imposent : votre pipe est fichue d'avance.

Là-dessus, il me demanda à quel étage j'habitais et sur lequel des quatre points cardinaux ouvraient les croisées de la chambre où j'avais coutume de fumer. [...]

 

> Pour la suite : http://fumeursdepipe.net/litterature1.htm

 

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Einstein                          Carl Jung

 

 

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Celles-ci sont des pipes de lecture

A consulter également : 
Textes et images : http://mes-ecrits-vains.over-blog.net/article-la-pipe-1-4...
En peinture, écrivains, cinéastes,... : http://mes-ecrits-vains.over-blog.net/article-la-pipe-sui...
En Littérature : http://fumeursdepipe.net/litterature1.htm
En chansons, textes, poëmes : http://fumeursdepipe.net/litterature.htm

Pour une encyclopédie de portraits : http://fumeursdepipe.net/personnalites.htm
Se fournir en articles pour fumer : http://www.pipe.fr/boutique/liste_rayons.cfm