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jeudi, 06 février 2014

James Rhodes - describes and plays Chopin

Vous prendrez bien un peu, beaucoup de Chopin...


http://www.youtube.com/watch?v=gwTJU8ga1zQ

 

Une minute de mots puissants d'intelligence à propos du génie de Chopin


http://www.youtube.com/watch?v=V51xi02l8Ig

 

This is a perfect kind of study of the disfunctional relationship for me.

Chopin is just - bang ! - it's there. It's like he just can take his... plugs his heart right into the piano and just out comes this outpouring. Whether it's two minutes long or fifteen minutes, it doesn't matter, it's there. It just keeps coming and keeps coming. I mean it's exhausting. It's exhausting to listen to, it's exhausting to play. I mean in a good way.

You know, it's... it's incredibly emotive. He did not distill his emotions one iota. He just was full on, hundred percent, out the gate, here they come, like it or not !

Can you imagine being in that head twenty-four hours... I guess I can. That's why it's been such a tricky few years for me but you know...

Chopin, thank God he wrote it down, thank God he got it out and we are now able to puzzle over this kind of immortal genius for the rest of our life.

 

Son site : > http://www.jamesrhodes.tv/

 

james rhodes,piano, chopin
Frédéric Chopin (1810-1849)

 

Et pour une heure avec Chopin sous les doigts de Rubinstein : http://fichtre.hautetfort.com/archive/2013/03/01/nocturne...

 


http://www.youtube.com/watch?v=Mgf_6upXw94

 

mercredi, 05 février 2014

James Rhodes - describes and plays Bach

 

Here goes the left hand


http://www.youtube.com/watch?v=Fo_RFJ1V-Cg

 

Junkie with Bach


http://www.youtube.com/watch?v=6bmX5ZoX9Po

 

Son site : > http://www.jamesrhodes.tv/

 

mardi, 04 février 2014

James and his lovely left hand

 James Rhodes find what you love and let it kill you.JPG
http://www.guardian.co.uk/music/musicblog/2013/apr/26/jam...

  

Master Class by James 


http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...

  

 

Son site : > http://www.jamesrhodes.tv/

 

 

lundi, 03 février 2014

Femmes - III - Sollers

 

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Crédits photographiques Sylvia El Aarabi

 

Extrait de Femmes, 1985, Philippe Sollers, Gallimard :    

 

     Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle,
     Et que languissamment je me tournai vers elle
     Pour lui rendre un baiser d'amour, je ne vis plus
     Qu'une outre aux flancs gluants, toute pleine de pus !
     Je fermai les deux yeux, dans ma froide épouvante,
     Et quand je les rouvris à la clarté vivante,
     A mes côtés, au lieu du mannequin puissant
     Qui semblait avoir fait provision de mon sang,
     Tremblaient confusément des débris de squelette,
     Qui d'eux-mêmes rendaient le cri d'une girouette
     Ou d'une enseigne, au bout d'une tringle de fer,
     Que balance le vent pendant les nuits d'hiver.

 

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Baudelaire, pipe à la bouche, par Courbet

 

J'aime Baudelaire sans conditions, moi... Je le trouve net, musical, irréductible... Très bon observateur... La moelle... L'outre aux flancs gluants... Le pus... Le mannequin... Le squelette... Le cri de la girouette qui ne peut pas ne pas évoquer la chouette... L'enseigne... La tringle de fer... La disparition dans le vent... Beau comme Macbeth... "Le goût du monde féminin fait les génies supérieurs. Je suis sûr que les dames intelligentes qui m'écoutent absolvent la forme presque sensuelle de mes expressions." Baudelaire ? Confucius ? Commentez, choisissez, justifiez votre choix, faites part de votre expérience personnelle... [...] 

En effet, il est absolument indispensable de tricher. Non pas que l'espèce dans laquelle nous sommes contraints d'accomplir notre petit tour soit tricheuse en elle-même, non, la pauvre. Simplement, elle n'a pas la force de la vérité sur ce plan. C'est-à-dire sur tous les plans. Le sexe la laisse en plan... C'est sa différence... Nombril de néant...

Au point qu'un individu né pour la désillusion ultime ne peut pas ne pas connaître dans toutes ces péripéties des révélations anticipées... Insolites... Logiques... Automatiques...

[...]

 

Philippe, Sollers, FleursPhilippe Sollers

 

Comment révéler au grand jour ce que j'ai connu dès mes premières années ? Ce que j'ai vu, deviné, senti, touché, vérifié ? La force noire dérobée des femmes... Leur radar, leur stratégie, leur permanent calcul souterrain, le mystère insensé, inconnu d'elles-mêmes, mais poursuivi implacablement en retrait ? Initié, je le suis, au plus caché des rites... La Déesse m'a reçu chez elle, appris ses philtres, montré ses lacets... Je sais comment chacune d'elles, même apparemment et consciemment la plus préservée, la plus détachée, n'est qu'un masque d'une réalité insaisissable, intraitable, grandiosement minable, manifeste seulement par crises grimaçantes, larvées... Il ne faut rien croire, jamais, de ce qu'elles montrent ni de ce qu'elles disent, c'est toujours autre chose, toujours à côté... Il ne faut pas non plus s'imaginer qu'elles possèdent la clé de leur fonction clé... Pas le moins du monde... Parfois, quelques secondes... C'est tout... Ca leur échappe... Elles sont dans l'échappée... L'évanouissement... D'où leur obsession du lieu, du nid, du point fixe, de la sécurité domicile, de la légalisation assurée... D'où leur dépression immédiate dès que le lest vient à manquer, que les rapports sont trop libres... C'est de mère en fille, ou plutôt de grand-mère en petite-fille que ça se transmet, chez elles, ce lourd, si lourd et ensorcelé problème de la régulation contrôlée... La face cachée de la galaxie, la part sous-entendue maudite, méconnue, tue, incongrue... Bonne chance au cosmonaute, donc, qui s'enfonce dans ces courants magnétiques, dans la végétation impalpable des phénomènes paranormaux... Fleurs carnivores... Chausse-trapes... Tourbillons soudains... Entonnoirs invisibles... Castrations en sous-main... Inhibitions inexplicables, paralysies, paraplégies, hémorragies nerveuses, catalepsies sous épilepsies... Décalages d'abîmes... Tressautements, dérapages... Forêt obscure du chemin de la mort en vie à travers nos gouttelettes de vie...

[...]

 

51JMW0F9P2L__SL500_.jpgSe procurer l'ouvrage :

Femmes

Philippe Sollers

1985

Coll. Folio, Gallimard

672 pages

http://www.amazon.fr/Femmes-Philippe-Sollers/dp/2070376206/ref=sr_1_3?s=books&ie=UTF8&qid=1357915467&sr=1-3

 

 

dimanche, 02 février 2014

Magnanime

 

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Crédits photographies Elie Emile Hobeika

 

23ème dimanche du Temps ordinaire, semaine du 8 au 14 septembre 2013 :

"Un cœur magnanime", Père Antoine Louis de Laigue, paroisse Notre-Dame de Grâce de Passy 

 

[...] Nous savons [...] qu'il existe une fausse humilité, celle qui consiste à se dévaloriser ou à considérer que pour affirmer l'excellence de Dieu, il faudrait dépouiller l'homme de toute qualité, de toute grandeur. C'est une forme d'insulte au Créateur !

C'est pourquoi on peut avantageusement associer à l'humilité la magnanimité, la qualité d'une âme, d'un cœur large, ample. Sous la plume du P. Jean-Louis Bruguès, j'ai trouvé un résumé de la manière dont saint Thomas d'Acquin dépeint le magnanime. Après tout, c'est là un idéal qui n'est point inaccessible tout à fait, surtout avec la grâce du Seigneur, et nous pouvons former le désir de nous en approcher par tel ou tel trait. Le Magnanime par excellence est le Seigneur Jésus.

Le magnanime a grand cœur, il lui est désagréable de recevoir sans pouvoir rendre davantage. Le magnanime ne paraît jamais surchargé : il ne manque jamais d'accomplir les tâches qui l'attendent, mais il préfère réserver ses forces aux grandes entreprises. Il n'aime guère la familiarité et ne peut souffrir la bassesse d'âme, qui se répand en flatteries et en affectations ; il est à l'aide avec tout le monde, se mettant à la portée de ceux avec lesquels il s'entretient. Il est désintéressé : il recherche en tout l'idéal du bien, non son propre avantage. Le magnanime refuse de s'attribuer des défauts inexistants, car il connaît sa valeur réelle : il sait qu'il est capable de grandes choses ; mais il sait aussi qu'il doit tout à Dieu, il n'accepte que pour Dieu l'honneur que les autres rendent à son mérite. On l'aura compris, il est en même temps un humble.

[...]

 

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Crédits photographies Elie Emile Hobeika

07:04 Publié dans Foi | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 01 février 2014

Etymologie - Faire un boeuf

 

Etymologie - Faire un boeuf.jpg
Source : Direct Matin, mercredi 19 septembre 2012

 

*

> Pour davantage : http://fichtre.hautetfort.com/les-mots-francais.html

 

vendredi, 31 janvier 2014

Les égarés - Téchiné, Béart, Ulliel

égarés, Emmanuelle, Béart, Gaspard, Ulliel

 

Film : Les égarés (2003, durée 1h35)

Réalisateur : André Téchiné

Odile (Emmanuelle Béart), Yvan (Gaspard Ulliel), Philippe (Grégoire Leprince-Ringuet), Cathy (Clémence Meyer), Robert (Samuel Labarthe), Georges (Jean Fornerod)

le garde (Eric Kreikenmayer), le soldat blessé (Nicholas Mead), le jeune gendarme Robert Eliot), le réfugié (Nigel Hollidge)

 

égarés, Béart,

 

Philippe : Je l'ai cachée.

Cathy : Où ?

Philippe : Je sais pas.

Cathy : Pas dans les horties quand même ?

Philippe : Non, par-là tu gèles. Ah, très-très froid. Ah là ça se réchauffe... chaud... un peu plus chaud encore... ah tu brûles, tu brûles, tu brûles.

Cathy : Mais elle est pas là ?

Philippe : Benh tu brûles.

 

Emanuelle, Beart, égarés

 

Odile : X, Y, Z. Y, tu connais parce que tu m'as dit que tu savais écrire ton nom. Vas-y. Non, ça s'est un J. Y. [...]

Yvan : Mais j'y arriverai jamais.

Odile : Mais attends. Mais si, je suis sure que tu peux rattraper le temps perdu. Tu sais, moi, dans ma classe, j'avais une petite fille qui arrivait d'Indochine et tu peux pas savoir les progrès qu'elle a fait en six mois.

Yvan : Ca veut dire qu'il faut que la guerre elle dure encore six mois.

Odile : Mais avant la guerre, tu faisais quoi ?

Yvan : Pas grand chose. C'que j'fais, c'est qu'je pars comme ça, sans savoir où je vais. Une fois, j'ai fait soixante-dix kilomètres à pied en une journée. On m'a même arrêté pour vagabondage.

 

¤     ¤     ¤

 

- J'ai vu que les pendules ne marchaient pas dans cette maison.

Odile : Vous êtes très observateur.

- Pour ne rien vous cacher, vous m'intriguez beaucoup. Vous avez l'air si sévère, et si perdue en même temps. J'aimerais beaucoup vous faire rire.

Odile : Vous pouvez toujours essayer.