jeudi, 13 février 2014
Le mariage de mon meilleur ami
Film : Le mariage de mon meilleur ami (1997, durée 1h45)
Réalisateur : Paul J. Hogan
Julianne Potter (Julia Roberts), Michael O'Neal (Dermot Mulroney), Kimberly Wallace (Cameron Diaz), George Downes (Rupert Everett), Walter Wallace (Philip Bosco), Joe O'Neal (M. Emmet Walsh), Samantha Newhouse (Rachel Griffiths), Mandy Newhouse (Carrie Preston), Isabelle Wallace (Susan Sullivan), Scotty O'Neal (Christophe Masterson)
Julianne : Quelques fois, les gens pensent savoir ce qu'ils ressentent l'un pour l'autre. Mais c'est faux. Jusqu'au jour où... ça devient vrai. Je sais où je veux en venir. La question est : y parviendrai-je ?
Michael : Lance-toi. J'ignore ce que tu as à me dire mais ce n'est certainement pas une affaire d'Etat.
Julianne : Oh Michael, tu sais, une affaire d'Etat, c'est très relatif comme terme.
Michael : C'est qui ça ?
Julianne : C'est George, George-George. Je t'ai parlé de George ?
Michael : Oui.
Julianne : C'est mon éditeur.
Michael : Et qu'est-ce qu'il fait ici ? Tu bosses ce week-end ?
Julianne : Non... Il est là pour être avec moi.
Michael : Pourquoi ?
George à la future belle-mère du marié : J'adore les chaussures, j'adore le sac, j'adore tout, je vous adore !
George : Ou-wou-wou, le cœur brisé, c'est pour toi.
Julianne : D'accord, tu as convaincu tout le monde. Prends ton avion et vas-t-en. Je t'appellerai vers le début du siècle prochain, quand je t'aurai pardonné.
George : Jul', ça ne pouvait pas coller, tu sais.
Julianne : Oui, parce que c'était déloyal.
George : Tempéraments différents. Ecoute, dis-lui que tu l'aimes, jette-toi à l'eau.
Julianna : Georges, qu'est-ce qu'il fera ?
Paroles de chanson : Someday, when I'm awfully low, and the world is cold, I would feel a glow, just thinking of you, and the way you look tonight.
07:00 Publié dans Films étrangers, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 12 février 2014
Guerre et paix 1/4 - Tolstoï
Téléfilm : Guerre et paix (2006, épisode 1/4, durée 1h45)
D'après Tolstoï
Réalisateur : Robert Dornhelm
Pierre Bezukhov (Alexander Beyer), Natacha Rostova (Clémence Poésy), Anré Bolkonsky (Alessio Boni), le prince Bolkonsky (Malcolm McDowell), Maria Dimitrievna (Brenda Blethyn), Napoléon (Scali Delpeyrat), Hélène Kouraguine (Violante Placido), Nicolas (Dima Isaev), le comte Rostov (Andrea Giordana), la comtesse Rostova (Hannelore Elsner), Sonia (Ana Caterina Morariu), Maria Bolkonsly (Valentina Cervi)
André Bolkonsky en voix off : Comme les nuages glissent paisiblement, pendant que nous sommes là, à courir, lutter et crier. Pourquoi n'avais-je encore jamais remarqué la profondeur du ciel ? Comme je suis heureux d'avoir découvert cela. La guerre, la gloire, toutes ces choses auxquelles j'aspirais tant n'ont plus aucun sens. Tout est vanité, tout est tromperie, hormis l'immensité du ciel.
¤ ¤ ¤
Pierre Bezukhov : Est-ce que tu crois à la vie après la mort ?
André Bolkonsky : Je pourrais. Si je me trouvais encore capable de croire en cette vie. Je suis un peu comme le tronc de ce vieux chêne. Comme quelque chose qui ne change pas alors que s'écoulent les saisons.
Pierre Bezukhov : Ca c'est ce que tu crois. La vie est source de surprises. Fais-moi confiance, mon ami, tout homme doit vivre, tout homme doit aimer, tout homme doit croire.
07:00 Publié dans Films historiques, littéraires, N&B, biopics, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 11 février 2014
Le vieux fusil - Philippe Noiret, Romy Schneider
Film : Le vieux fusil (1976, durée 1h40)
Réalisateur : Robert Enrico
Julien Dandieu (Philippe Noiret), Clara Dandieu (Romy Schneider), François (Jean Bouise), madame Dandieu (Madeleine Ozeray), l'officier SS (Joachim Hansen), le lieutenant (Robert Hoffmann), le chef milicien (Jean-Paul Cisife), le major Müller (Karl Michael Vogler), Florence Dandieu à 8 ans (Caroline Bonhomme), Florence Dandieu à 13 ans (Catherine Delaporte)
Clara : Oh ! Le chien Marcel. Le chien Marcel attend son petit pépère, hein ! Il est content le chien Marcel, oui ! Il est beau, le chien Marcel ! C'est le plus beau, le plus merveilleux chien du monde, hein ! Oui-oui !
- Docteur, le brûlé aux yeux n'arrête pas de crier.
Julien : J'y vais... Il y a plus de morphine, bien sûr.
¤ ¤ ¤
Julien : Bougez pas, ça servirait à rien.
- Vous n'aimez pas mes visites, on dirait.
Julien : Il n'y a que des malades ici.
- Vous savez, il y a des malades communistes, des malades saboteurs même, hein ? Ca dépend des jours, et des lits.
- Chef ! On l'a trouvé !
- Il m'a tué deux miliciens.
Julien : Je ne fais pas de politique !
- C'est ce que disent les lâches ! dans les périodes graves.
Julien : Je ne fais pas de politique, je soigne les blessés. Ou vous le laissez ici, ou je préviens le médecin major Müller !
- Monsieur Dandieu, la guerre n'est pas encore terminée. Si vous n'étiez pas chirurgien, vous savez ce qui arriverait ? On vous embarquerait à la guestapo allemande et vous seriez fusillé. Il y a longtemps que je vous suis, de loin. Vous avez une famille, une femme, une fille. Dans leur propre intérêt, surveillez-vous.
Julien : Je vous envoie à la Barberie, Flo, maman, madame Jeanne et toi.
Clara : Pourquoi ?
Julien : Benh, c'est mieux. François vous emmènera avec la voiture.
Clara : Ah bon... parce que pour ta mère, pour Flo et pour madame Jeanne c'est d'accord, mais moi pas.
Julien : Mais si.
Clara : Non.
Julien : Mais si.
Clara : Mais non, Julien !
Julien : Ecoute, Clara, fais pas ta difficile ! Dans quelques jours, la ville sera libérée et je viendrai vous chercher, hein ? Puis après, dès que possible, je te promets qu'on ira faire un grand voyage tous les deux. Comme celui qu'on aurait dû faire s'il y avait pas eu tout ça. Et si tu es très gentille, je te fais un petit.
Clara : Julien...
Julien : Oui.
Clara : L'enfant...
Julien : Oui.
Clara : Tu le fais tout de suite ?
Tu sais combien de temps j'ai adoré ton père ? Trente ans. A chaque fois que j'ouvre une porte, j'ai l'impression que je vais le voir.
Clara : Un jour, je serai vieille, et tu ne m'auras même pas encore regardée.
Julien : Je me prive de sommeil toutes les nuits pour te regarder dormir.
Clara : Non, pas toutes les nuits.
Julien : Pas toutes les nuits. Faut m'excuser.
Clara : Et si je n'excuse pas ?
Et alors, pour cela, ils connaîtront "le vieux fusil" alias "les partisans".
¤
¤ ¤
07:00 Publié dans Films historiques, littéraires, N&B, biopics, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vieux, fusil, noiret, romy, schneider
lundi, 10 février 2014
Femmes - IV - Sollers
Crédits photographiques Sylvia El Aarabi
Extrait de Femmes, 1985, Philippe Sollers, Gallimard :
J'entends mon père se lever, le matin, pour aller travailler... Ces dames restaient au lit... Il faisait sa toilette le plus doucement possible, se rasait, ne pouvait pas s'empêcher de chanter un peu tellement il devait être content de partir... Il venait de passer sa nuit d'homme... Sa nuit de promiscuité, de soupirs, de fatigue et parfois de plaisir, de soucis, d'additions et de multiplications, de ronflements réprimés, de rêves compensateurs ou accusateurs... Il sortait, spectre rentable, accomplir sa journée de civilisé... Maintenant que je pense à lui, je me demande comment il trouvait la force ou l'inconscience, le surcroît d'adolescence ou de sainteté spontanée, le génie infranerveux, de rester toujours, ou presque, de bonne humeur... C'était peut-être sa vengeance... Montrer qu'il ne se passait rien... Que rien n'avait de sens... Silencieux, mais gai... Pas d'issue, mais léger... Une fois qu'il était dehors, le règne des femmes commençait. Prélassements, papotages, étirements, bâillements, courses en chemise de nuit, évaluation des achats de l'après-midi... Je les écoutais avec un plaisir effrayé... Lucidité, superficialité, vénalité : toutes les qualités pour bien coller à la réalité. Une horreur, un enchantement... [...] Comme le résume froidement Tertullien cité par Bossuet dans son sublime Panégyrique de saint Thomas de Cantorbéry (1668, il a quarante et un ans) : "Toute notre affaire en ce monde, c'est d'en sortir au plus tôt." ... Le suicide ? Mais non... Si le monde est la mort, la mort ne permet pas de sortir du monde... Il faut donc tenter d'être là tout en n'étant pas là ; se sentir avec le plus de certitude, comme n'étant pas là pendant que, transitoirement, on est là... Vous me suivez ? Non ? Dommage... Ou tant mieux... [...] Regard des hommes apeurés, débilisés, racornis, enjupés, domestiqués, maternisés, mammas molles... Les voilà payeurs, porteurs, chauffeurs, bricoleurs, débardeurs de la connerie sans fin et sans faille... Asphyxiés au bain-marie, perfusés dans l'insignifiance, la glu de l'aménagement permanent... [...] Voilà le roman moderne... Autant dire que la littérature antérieure est complètement périmée. Inutile d'insister. Plus rien à changer, sinon la série des détails techniques. Plus rien à interpréter, sinon la toujours semblable bouffonnerie camouflée. La guerre, pourtant, est en train de changer d'abattoir... Nucléaire intime... Laissons flotter... On ne s'étonne de rien ; on n'est pas indigné ; on constate... Ce qui est devenu impossible, simplement, c'est la phrase trop subordonnée, propriétaire, la photo fixée... Il nous faut l'incertitude, désormais ; la légère certitude de l'incertitude ; l'approximation différée ; la veineuse oblique... La seringue hypo, son derme en écho...
Philippe Sollers
[...] Qu'est-ce qu'elles ont pu m'emmerder... Il faudrait que je leur décerne des prix. En tête, nettement, Flora... Puis Bernadette, presque un comble... Et puis Déborah, avec des circonstances atténuantes... Exceptions : Cyd, Ysia, Diane. J'ai beau me creuser, non, il n'y a que ces trois-là dont je ferai l'éloge à peu près sans restrictions... En général, je les notes (+) ou (-). Rarement (+)(+). Rarissimement (+)(+)(+). Parfois (+?). Quelquefois (+!). Très souvent (-)(-). Et combien de (-!). Pages de carnets, entailles rapides du temps... Quelle idée, aussi, quelle malédiction, d'être attiré par les femmes, magnétiquement, sourdement... J'attends que ça passe... Que ça s'exténue... Misère du besoin physiologique... Tenaille, il faut bien l'avouer... Carcan... Enfin, ça commence à se desserrer, on dirait...
[...]
Se procurer l'ouvrage :
Femmes
Philippe Sollers
1985
Coll. Folio, Gallimard
672 pages
07:03 Publié dans Ecrits, littérature contemporaine, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 09 février 2014
Ta foi t'a sauvée
Crédits photographiques Mickael Roussel
Lc 7, 36-8, 3
Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvraient de baisers et y versait le parfum. En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : "Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est : une pécheresse." Jésus prit la parole : "Simon, j'ai quelque chose à te dire. - Parle, Maître." Jésus reprit : "Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devant cinq cents pièces d'argent, l'autre cinquante. Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera davantage ? Simon répondit : "C'est celui à qui il a remis davantage, il me semble. - Tu as raison" lui dit Jésus.
Crédits photographiques Jana Hobeika
Il se tourna vers la femme, en disant à Simon : "Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n'a pas cessé d'embrasser mes pieds. Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m'a versé un parfum précieux sur les pieds. Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c'est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d'amour."
Puis il s'adressa à la femme : "Tes péchés sont pardonnés."
Les invités se dirent : "Qui est cet homme, qui va jusqu'à pardonner les péchés ?"
Jésus dit alors à la femme : "Ta foi t'a sauvée. Va en paix !"
Crédits photographiques Elie Emile Hobeika
Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du Règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient, ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons), Jeanne, femme de Kouza, l'intendant d'Hérode, Suzanne, et beaucoup d'autres, qui les aidaient de leurs ressources.
A lire également : tout l'évangile
et http://har22201.blogspot.fr/2012/10/saint-luc.html
07:00 Publié dans Foi | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 08 février 2014
Etymologie - Ni quoi ni qu'est-ce
Source : Direct Matin, lundi 17 septembre 2012
*
> Pour davantage : http://fichtre.hautetfort.com/les-mots-francais.html
07:00 Publié dans Les mots français | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 07 février 2014
The story behing James Rhodes
The story behind James Rhodes
http://www.youtube.com/watch?v=P3gCteHGmOE
And he says he wants to slowly pull your shirt off... and gonna play some fucking Bach.
http://www.youtube.com/watch?v=CfthjBKrZkE
Back to basics...
http://www.youtube.com/watch?v=jXdSl15IHv0
Son site : > http://www.jamesrhodes.tv/
07:00 Publié dans Musique, Portraits de personnalités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : james rhodes, piano