samedi, 19 avril 2014
Etymologie - La cour des miracles
Source : Direct Matin, mardi 6 novembre 2012
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> Pour davantage : http://fichtre.hautetfort.com/les-mots-francais.html
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vendredi, 18 avril 2014
She waits IX - Mes emmerdes
http://www.youtube.com/watch?v=h3Xao6RvwQg
http://www.youtube.com/watch?v=libXP153AlM
J´ai travaillé
Des années
Sans répit
Jour et nuit
Pour réussir
Pour gravir
Les sommets
En oubliant
Souvent dans
Ma course contre le temps
Mes amis, mes amours, mes emmerdes
A corps perdu
J´ai couru
Assoiffé
Obstiné
Vers l´horizon
L´illusion
Vers l´abstrait
En sacrifiant
C´est navrant
Je m´en accuse à présent
Mes amis, mes amours, mes emmerdes
Mes amis c´était tout en partage
Mes amours faisaient très bien l´amour
Mes emmerdes étaient ceux de notre âge
Où l´argent c´est dommage
Éperonnait nos jours
Pour être fier
Je suis fier
Entre nous
Je l´avoue
J´ai fait ma vie
Mais il y a un "mais"
Je donnerais
Ce que j´ai
Pour retrouver, je l´admets
Mes amis, mes amours, mes emmerdes
Mes relations
Sont
Haut placées
Décorées
Influents
Bedonnants
Des gens bien
Ils sont sérieux
Mais près d´eux
J´ai toujours le regret de
Mes amis, mes amours, mes emmerdes
Mes amis étaient plein d´insouciance
Mes amours avaient le corps brûlant
Mes emmerdes aujourd’hui quand j´y pense
Avaient peu d´importance
Et c´était le bon temps
Les canulars
Les pétards
Les folies
Les orgies
Le jour du bac
Le cognac
Les refrains
Tout ce qui fait
Je le sais
Que je n´oublierai jamais
Mes amis, mes amours, mes emmerdes
http://www.youtube.com/watch?v=sUUssgppJqk
http://www.youtube.com/watch?v=R9ZZ8S2eQiY
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jeudi, 17 avril 2014
She waits VIII - Je me voyais déjà
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mercredi, 16 avril 2014
She waits VII - Emmenez-moi
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mardi, 15 avril 2014
She waits VI - Et pourtant
http://www.youtube.com/watch?v=tew1r_OVzls
Un beau matin je sais que je m'éveillerai
Différemment de tous les autres jours
Et mon cœur délivré enfin de notre amour
Et pourtant, et pourtant
Sans un remords, sans un regret je partirai
Droit devant moi sans espoir de retour
Loin des yeux loin du cœur j'oublierai pour toujours
Et ton corps et tes bras
Et ta voix
Mon amour
Et pourtant, pourtant, je n'aime que toi
J'arracherai sans une larme, sans un cri
Les liens secrets qui déchirent ma peau
Me libérant de toi pour trouver le repos
Et pourtant, et pourtant
Je marcherai vers d'autres cieux, d'autres pays
En oubliant ta cruelle froideur
Les mains pleines d'amour j'offrirai au bonheur
Et les jour et les nuits
Et la vie
De mon cœur
Et pourtant, pourtant, je n'aime que toi
Il faudra bien que je retrouve ma raison
Mon insouciance et mes élans de joie
Que je parte à jamais pour échapper à toi
Et pourtant, et pourtant
Dans d'autres bras quand j'oublierai jusqu'à ton nom
Quand je pourrai repenser l'avenir
Tu deviendras pour moi qu'un lointain souvenir
Quand mon mal et ma peur
Et mes pleurs
Vont finir
Et pourtant, pourtant, je n'aime que toi
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lundi, 14 avril 2014
She waits V - Désormais
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dimanche, 13 avril 2014
La Beauté a sauvé le Monde
Arrivée de Jésus à Jérusalem, Gustave Doré
24 mars 2013, dimanche des Rameaux et de la Passion :
"La Beauté a sauvé le monde", Père Luc de Bellescize, paroisse Notre-Dame de Grâce de Passy
Le "plus beau des enfants des hommes" (Ps 45, 3) acclamé aux Rameaux se fera "sans beauté ni éclat, sans apparence qui nous séduise, homme de douleur, familier de la souffrance, devant qui on se voile la face" (Is 53, 3) au jour du Vendredi saint. S'il est une "beauté qui sauve le monde", selon le mot de Dostoïevsky, ce n'est pas celle qui séduit en attirant à elle-même, c'est celle qui conduit au Père, à travers le grand passage de la mort. C'est la beauté du Christ qui a pris sur lui "la laideur du Mal", pour la vaincre dans la splendeur de sa Résurrection.
"Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup" (Lc 9, 22). Cette "nécessité" que le Seigneur assume ne lui vient pas de l'extérieur - "Ma vie, nul ne la prend, dit Jésus, mais c'est moi qui la donne" (Jn 10, 18), elle est celle de la Charité même de Dieu qui veut chercher l'homme jusqu'au ravin des ténèbres. Et il n'est pas de ténèbres plus grandes que de découvrir au fond de soi que nous voulons la mort du Juste, et même la mort de Dieu. "Un soir j'ai assis la Beauté sur mes genoux, écrit Rimbaud dans Une saison en enfer, et je l'ai trouvée amère, et je l'ai injuriée". La puissance du matérialisme athée, la montée du nihilisme dans la déconstruction des fondements anthropologiques, qui est le véritable drame de notre société - et pas d'abord celui d'un prétendu conflit des religions, qui sert souvent de prétexte pour imposer un laïcisme radical - semblent écraser au cœur de l'homme tout élan vers Dieu. La douloureuse Passion assume aussi cela. "Il faut que le Fils de l'homme soit rejeté" (Lc 9, 22). "Car il faut, disait le cardinal Lustiger, que la volonté de mort et de destruction qui habite le cœur de l'homme soit manifestée", pour que le Christ la brise sur la douceur de Dieu. Le corps blessé du Christ est le signe de sa Miséricorde, de la Présence divine qui résonne aux profondeurs du Mal, afin que nul homme ne puisse dire qu'il souffre seul, ou qu'il meurt seul, afin que nul ne puisse dire qu'il est rejeté de Dieu, car Dieu a pris la place du rejeté.
Nous annonçons "Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié" (I Co 2, 2). Nous annonçons le Roi, qui règne par sa Croix. Le Christ s'est laissé blesser pour sauver l'homme blessé. Dieu a voulu connaître la mort en l'humanité du Fils, pour libérer l'homme de la mort, et de notre lien de connivence avec les ténèbres. Car aucun d'entre nous n'est "vierge" face à la mort. Par le péché qui fait en nous son œuvre, chacun de nous a posé son pied dans la tombe. Si nous pouvons devenir des êtres libres, y compris face à la mort, c'est parce que nous sommes cachés dans les plaies de Jésus crucifié. "Dans tes blessures, cache-moi", dit saint Ignace de Loyola dans sa belle prière de l'Anima Christi, "à ma mort appelle moi, afin qu'avec les saints je te loue pour les siècles des siècles. Amen". !
Père Luc de Bellescize
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