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mercredi, 15 août 2012

Vierge sainte, Dieu t'a choisie - De Vinci

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La Vierge aux rochers, Léonard de Vinci

 

 

Vierge Sainte, Dieu t'a choisie,

Depuis toute éternité,

Pour nous donner son Fils bien-aimé,

Pleine de grâce nous t'acclamons.

 

Ave ! Ave ! Ave Maria !

 

Par ta foi et par ton amour,

O Servante du Seigneur !

Tu participes à l'oeuvre de Dieu,

Pleine de grâce, nous te louons.

 

En donnant aux hommes, ton Fils,

Mère riche de bonté,

Tu fais la joie de ton Créateur,

Pleine de grâce, nous t'acclamons.

 

O Marie, Refuge très sûr

Pour les hommes, tes enfants,

Tu nous comprends et veilles sur nous,

Pleine de grâce nous te louons.

 

Tu demeures près de nos vies,

Nos misères et nos espoirs,

Pour que la joie remplisse nos cœurs :

Plein de grâce, nous t'acclamons.

 

samedi, 11 août 2012

Je te prends chez moi Marie

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 Eglise Notre Dame de Grâce de Passy
Crédits photographiques Jana Hobeika

 

Je te prends chez moi Marie, ma mère.

Car dans ton humble condition

Et dans ta très pure virginité,

Dieu s'est fait homme.

 

Marie, reine de l'univers.

Marie, mère du rédempteur.

 

Je te prends chez moi Marie, ma mère.

Bénie est la mère de mon sauveur.

Béni est le fruit de tes entrailles,

Vierge très sainte.

 

Je te prends chez moi Marie, ma mère.

Par ton admirable intercession

Oui, l'eau dans les jarres devient vin de noces,

Jésus t'exauce.

 

Je te prends chez moi Marie, ma mère.

Aux pieds de Jésus sur la croix,

L'apôtre saint Jean te prit chez lui.

Mère des hommes.

 

vendredi, 10 août 2012

Saint Jérôme et le lion - Paul Cazin, Fra Filippo Lippi

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 Saint Jérôme et le lion, Fra Filippo Lippi 

 

  

"Le Lion de saint Jérôme" in Bestiaire des deux Testaments, 1927, Paul Cazin

  

Un jour que le grand saint Jérôme se promenait dans le désert de Palestine, il aperçut un lion, couché derrière un palmier.

Sa première impression fut très désagréable. Car il aimait la solitude et, s’il se promenait dans le désert, c’était apparemment pour fuir toute compagnie. Il méditait alors une diatribe contre Rufin. La vue de ce lion avait brouillé le fil de ses idées. Mais il réprima promptement son impatience, réfléchit au danger qui le menaçait et se mit à invoquer Dieu de tout son cœur.

Le lion ne bougeait pas, saint Jérôme s’approcha. Il vit que l’animal se léchait la patte d’une mine dolente; sa queue, raide comme fer, lui battait les flancs à coups secs  des plaques de sang marquaient le sable.

Saint Jérôme fit le signe de la croix, mit un genou en terre, avança la main. Le lion lui tendit la patte. Il avait entre les griffes une grosse épine de cactus.

  

La suite : http://www.biblisem.net/narratio/cazilion.htm

 

samedi, 28 juillet 2012

Ave Maria, sois notre secours

 

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Annonciation, Fra Filippo Lippi 

 

 

Ave Maria, sois notre secours

Entends nos prières et prie Dieu pour nous.

 

Toi, notre mère prends-nous par la main,

Montre-nous la route qui conduit vers Dieu.

 

Comblée de grâce, fille de Sion,

Choisie par le Père, tu lui as dit oui.

 

Arche d'alliance tu as cru en Dieu,

Fais que sa parole prenne chair en nous.

 

Espoir des hommes, reste près de nous,

Apprends-nous à vivre unis à ton Fils.

 

Mère très sainte, abri des pécheurs,

Conduis vers le Père ceux qui crient vers toi.

 

vendredi, 27 juillet 2012

Considérations sur l'existence - Rémi Brague, Philippe Caillaud

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Article "Rémi Brague : "métaphysique et vie", Philippe Caillaud

Journal "Le Campanille", Notre Dame d'Auteuil, n°248 avril-mai 2012 

 

Le 17 novembre, à l'invitation d'Art, Culture et Foi, Rémi Brague, philosophe et écrivain membre de l'académie des sciences morales et politiques, a rencontré pour la troisième fois plus d'une centaine de paroissiens de Notre-Dame d'Auteuil.

Abordant la métaphysique par des exemples, il s'interrogeait : "est-il normal, bien ou bon de vivre ?" en l'opposant à la morale qui traite du comment vivre. Constatant que l'édification d'une morale, nécessaire à la vie en société, était faisable sans référence à un dieu, il nous laissait imaginer que la métaphysique pouvait difficilement l'éviter.

Ayant rappelé le célèbre monologue d'Hamlet "être ou ne pas être..." - en d'autres termes : vivre ou se suicider - Rémi Brague est passé à la quetsion "est-il bon ou non d'avoir des enfants ?" interpellant davantage l'assistance, un peu frustrée toutefois d'y avoir déjà répondu sans recours à la métaphusique.

Il a souligné alors, pour les personnes estimant que ces questionnements individuels sont en marge de la vraie vie, la dimension collective qu'ils ont acquise : avènement d'armes capables de détruire le globe, déclin démographique persistant dans certains pays. Après Pascal (nous sommes embarqués), puis Rousseau revisité par Hergé (l'Emile s'abhorre...), nous ne pouvons plus repousser la question de la raison d'être de l'homme sur sa planète.

Nous laissant découvrir le développement dans son dernier livre, il a suggéré conformément au titre "Des ancres dans le ciel", qu'au-delà de l'art et de la culture, c'est la foi qui peut apporter une réponse satisfaisant à la survie de l'espèce.  

 

> A consulter également : http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9mi_Brague

samedi, 21 juillet 2012

Considérations sur la sainteté et le pardon - Père Arnaud Duban

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 Chapelle Royale, Versailles

 

Editorial "Il répandit sur eux son souffle", Père Arnaud Duban, in le journal Le Campanille -Notre Dame d'Auteuil, n°248 avril-mai 2012 

 

Créé à l'image de Dieu, l'homme, consciemment ou non, désire vivre à la manière de son Créateur : notre vocation à tous, c'est la sainteté. Mais sur ce chemin qui nous mène au bonheur, nous rencontrons un obstacle : le péché. Entraînés par la chair (au sens de nos pesanteurs, par le monde et par Satan, nous agissons parfois contre Dieu, contre nos frères, et contre nous-mêmes : "ce que je voudrais faire, ce n'est pas ce que je réalise ; mais ce que je déteste, c'est cela que je fais" (Rm 7, 15-16). C'est ainsi que le péché distille son poison dans les cœurs, distendant ou même brisant nos relations avec le Seigneur, avec nos prochains et avec notre être profond.

Heureusement, il existe un contre-poison : le pardon. Aucun homme, s'il veut mener une vie pleinement humaine, ne peut vivre sans lui. Même notre civilisation déchristianisée l'a compris : on parle beaucoup de repentance, et des responsables politiques ont demandé pardon officiellement pour le mal commis dans le passé : Jacques Chirac, en 1995, a évoqué "la dette imprescriptible" que la France devait aux 76000 juifs de France qui furent déportés à Auschwitz à partir de la rafle du Vel d'Hiv. De même, en 2008, le premier ministre australien a demandé pardon aux aborigènes pour toutes les violences infligées par les immigrants.

Ces pardons demandés ont certes beaucoup de valeur, à l'instar de tous ceux qui sont donnés et reçus chaque jour dans les couples, les familles, les lieux d'étude ou de travail. Mais nous ne devons pas oublier celui qui est le plus offensé lorsque nous péchons : Dieu lui-même. Devant tout refus d'aimer, c'est d'abord l'Amour qui est blessé. Mais comment réparer nos fautes vis-à-vis de celui à qui nous devons tout, le Saint par excellence ? Dans le passé, les hommes offraient des sacrifices pour se faire pardonner, allant jusqu'à offrir leurs propres enfants pour s'attirer la bienveillance divine. A son peuple, Dieu a révélé qu'il ne voulait pas de ces holocaustes. Le seul sacrifice qu'Il a accepté, c'est celui de son Fils. En mourant sur la Croix, Jésus a témoigné de la miséricorde infinie de Dieu pour nous, de son Amour plus fort que la haine : "Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu'ils font." (Lc 23,34)

Maintenant qu'il est ressuscité, il ne cesse de nous offrir son Pardon, en particulier dans le sacrement de réconciliation. Lorsque le prêtre dit à un pénitent "je te pardonne tous tes péchés", c'est le Ressuscité qui agit en lui. Non seulement il annihile l'effet dévastateur du poison distillé par le péché, mais il insuffle dans le cœur du pénitent le Saint Esprit, faisant de lui un homme nouveau capable de vivre à la manière du Ressuscité. C'est ce que Jésus a fait lui-même  le soir de Pâques au milieu de ses disciples ; "il répandit sur eux son souffle et il leur dit : "Recevez l'Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus"" (Jn 20,22-23). Son premier acte après sa résurrection, ce fut de pardonner à ceux qui l'avaient abandonné, et de les rendre témoins de la miséricorde divine.

Alors, nous aussi, durant tout le temps pascal, célébrons la victoire de l'amour sur la haine. Lorsque nous l'offensons, demandons à Dieu de pardonner nos péchés, "comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés" (Lc 11,4). Mais n'attendons pas de chuter lourdement pour recevoir le sacrement du pardon. Puisque "le juste pèche sept fois par jour" (Pr 24,16), comme un pare-brise finit par être opaque si nous ne le nettoyons pas régulièrement des moucherons et des poussières, profitons de la grâce immense que nous avons d'être chrétiens catholiques pour nous confesser régulièrement. [...]

 

vendredi, 20 juillet 2012

La Passion selon Bach

Extrait de l'article "La Passion selon Bach, petit bréviaire"

Tiré de "Cité musiques, la revue de la Cité de la musique", n°69, avril-juin 2012

 

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Leipzig en 1714

 

A gauche, l'église Saint-Thomas où fut jouée la Passion selon saint Matthieu en 1727.

A droite, l'église Saint-Nicolas où fut jouée la Passion selon saint Jean en 1724.

Ces deux églises de Leipzig pouvaient accueillir jusqu'à 3000 personnes. Elles étaient un véritable lieu de rencontre et de vie sociale.

 

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En 1723, Jean-Sébastien Bach se voit nommé Cantor de l'église réformée de Saint-Thomas de Leipzig ; il y restera jusqu'à son décès en 1750.

Pendant ces vingt-sept années, Bach compose la majorité de son répertoire religieux destiné à être produit dans le cadre des offices dont la Passion selon saint Jean BWV 245 (1724) et la Passion selon saint Matthieu BWV 244 (1727) données le vendredi saint. La tradition voulait que les deux églises Saint-Thomas et Saint-Nicolas accueillent cet office alternativement d'une année sur l'autre.

Les Passions de Bach sont des oratorios, c'est-à-dire des drames musicaux dont le sujet est religieux. Leur structure - airs, récitatifs, choeurs - est proche de celle de l'opéra, à l'exception important qu'elles ne sont pas destinées à être mises en scène. Elles sont divisées en deux parties, avant et après la prédication, à vêpres en fin de journée.

Après la mort de Bach, en 1750, les Passions ne seront exhumées qu'en 1829 grâce à Felix Mendelssohn. Une deuxième vie commence alors pour ces monuments musicaux hors du cadre liturgique : celle du concert public.

 

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 Johann Sebastian Bach (1685-1750)