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vendredi, 20 juillet 2012

La Passion selon Bach

Extrait de l'article "La Passion selon Bach, petit bréviaire"

Tiré de "Cité musiques, la revue de la Cité de la musique", n°69, avril-juin 2012

 

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Leipzig en 1714

 

A gauche, l'église Saint-Thomas où fut jouée la Passion selon saint Matthieu en 1727.

A droite, l'église Saint-Nicolas où fut jouée la Passion selon saint Jean en 1724.

Ces deux églises de Leipzig pouvaient accueillir jusqu'à 3000 personnes. Elles étaient un véritable lieu de rencontre et de vie sociale.

 

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En 1723, Jean-Sébastien Bach se voit nommé Cantor de l'église réformée de Saint-Thomas de Leipzig ; il y restera jusqu'à son décès en 1750.

Pendant ces vingt-sept années, Bach compose la majorité de son répertoire religieux destiné à être produit dans le cadre des offices dont la Passion selon saint Jean BWV 245 (1724) et la Passion selon saint Matthieu BWV 244 (1727) données le vendredi saint. La tradition voulait que les deux églises Saint-Thomas et Saint-Nicolas accueillent cet office alternativement d'une année sur l'autre.

Les Passions de Bach sont des oratorios, c'est-à-dire des drames musicaux dont le sujet est religieux. Leur structure - airs, récitatifs, choeurs - est proche de celle de l'opéra, à l'exception important qu'elles ne sont pas destinées à être mises en scène. Elles sont divisées en deux parties, avant et après la prédication, à vêpres en fin de journée.

Après la mort de Bach, en 1750, les Passions ne seront exhumées qu'en 1829 grâce à Felix Mendelssohn. Une deuxième vie commence alors pour ces monuments musicaux hors du cadre liturgique : celle du concert public.

 

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 Johann Sebastian Bach (1685-1750)