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dimanche, 24 mars 2013

Dimanche des Rameaux - Gustave Doré, Félix Nadar

 

 

jésus, rameaux, gustave doré
Arrivée de Jésus à Jérusalem, Gustave Doré

 

 

 

Gustave Doré, Nadar
Gustave Doré, photographié par Félix Nadar


mardi, 19 mars 2013

Neuvaine à saint Joseph

 

Eglise saint germain des prés - saint JOSEPH.JPG
Saint Joseph, église Saint-Germain-des-Prés
Crédits photographiques Jana Hobeika

 

 

Glorieux saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par le Cœur de Jésus-Christ.

Ô vous dont la puissance infinie s'étend à toutes nos nécessités et sait nous rendre possibles les choses les plus impossibles, ouvrez vos yeux de Père sur les intérêts de vos enfants.

Dans l'embarras et la peine qui nous pressent, nous recourons à vous avec confiance.

Daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de nos inquiétudes.

Faites que son heureuse issue tourne à la Gloire de Dieu et au bien de ses dévoués serviteurs.

Amen

 

dimanche, 17 mars 2013

Salve Regina

vierge-etoiles-fb0f59.jpg

 

Salve, Regina, mater misericordiae.

Vita, dulcedo et spes notra, salve.

Ad te clamamus, exsules filii Evae.

Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle.

Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte.

Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exilium ostende.

O clemens,
O pia,
O dulcis Virgo Maria !

 

¤     ¤      ¤

 

Salut, Reine, Mère de Miséricorde.
Vie, douceur, et notre espérance, salut.
Vers toi nous élevons nos cris, pauvres enfants d'Ève exilés.
Vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
Tourne donc, ô notre Avocate, tes yeux miséricordieux vers nous.
Et, Jésus, le fruit béni de tes entrailles, montre-le nous après cet exil.
Ô clémente,
Ô pieuse,
Ô douce Vierge Marie.

 

¤     ¤     ¤

 

Hail Holy Queen, Mother of mercy
our life, our sweetness and our hope !
To thee do we cry, poor banished children of Eve,
To thee do we send up our sighs,
Mourning and weeping in this valley of tears.
Turn, then, o most gracious advocate,
Thine eyes of mercy toward us
and after this our exile
Swow unto us the blessed fruit of thy womb, Jesus.
O clement,
O loving,
O sweet Virgin Mary.

 

07:00 Publié dans Foi | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 10 mars 2013

Psaume 15 - Goya

 

goya, le baptême du Christ
Le Baptême du Christ, Goya

 

Garde-moi, mon Dieu :
j'ai fait de toi mon refuge.
J'ai dit au Seigneur : "Tu es mon Dieu !
Je n'ai pas d'autre bonheur que toi."

Toutes les idoles du pays, ces dieux que j'aimais,
ne cessent d'étendre leurs ravages, et l'on se rue à leur suite.
Je n'irai pas leur offrir le sang des sacrifices ;
leur nom ne viendra pas sur mes lèvres !

Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort.
La part qui me revient fait mes délices ;
j'ai même le plus bel héritage !

Je bénis le Seigneur qui me conseille :
même la nuit mon coeur m'avertit.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.

Mon coeur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m'abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.

Tu m'apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
A ta droite,
éternité de délices !

 

dimanche, 03 mars 2013

Saint Luc

 

saint luc, évangile

 

Lc 1

Plusieurs ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, tels que nous les ont transmis ceux qui, dès le début, furent les témoins oculaires et sont devenus les serviteurs de la Parole. C'est pourquoi j'ai décidé, moi aussi, après m'être informé soigneusement de tout depuis les origines, d'en écrire pour toi, cher Téophile, un exposé suivi, afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as reçus.

 

saint luc, évangile

 

A lire également : tout l'évangile

et http://har22201.blogspot.fr/2012/10/saint-luc.html

 

 

07:58 Publié dans Foi | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saint luc, évangile

dimanche, 24 février 2013

Prière à Jésus et à la Trinité - Jean Paul II

 

Prière de Jean Paul II pour la préparation du grand Jubilé (1997)

 

Jésus, origine et accomplissement de l'homme nouveau, tourne vers toi nos coeurs, pour nous faire abandonner les sentiers de l'erreur et marcher à ta suite, sur la voie qui conduit à la vie.

Permets que, fidèles aux promesses du Baptême, nous vivions pleinement notre foi et que nous rendions témoignage de ta parole avec courage, afin que, dans nos familles et dans la société, resplendisse la lumière vivifiante de l'Evangile.

Jésus, puissance et sagesse de Dieu, fais naître en nous l'amour de la sainte Ecriture, où résonne la voix du Père, qui illumine et qui embrasse, qui nourrit et qui console.

Toi, Parole du Dieu vivant, renouvelle l'élan missionnaire de l'Eglise, afin que tous les peuples parviennent à te connaître, Toi, vrai Fils de Dieu et vrai Fils de l'homme, unique Médiateur entre l'homme et Dieu.

Jésus, Fils unique du Père, plein de grâce et de vérité, lumière qui illumine tout homme, à ceux qui te cherchent d'un coeur sincère, donne ta vie en abondance.

A toi, Rédempteur de l'homme, commencement et fin du temps et de l'univers, au Père, source inépuisable de tout bien, à l'Esprit Saint, sceau de l'amour infini, tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles.

Amen.

 

jean paul II
Jean Paul II (1920-2005)

 

dimanche, 17 février 2013

Considérations sur l'existence de Dieu - analogie avec la conception d'un tableau, saint Anselme de Canterbury

  

Extraits de Proslogion, saint Anselme de Canterbury, évêque :

 

Mon Dieu, vous qui donnez l'intelligence à la foi, faites que je comprenne, autant que vous le jugez utile, que vous existez comme nous le croyons, et que vous êtes tel que nous vous croyons. La foi nous dit que vous êtes l'être par excellence, l'être au-dessus duquel la pensée ne peut rien concevoir.

"L'insensé a dit dans son cœur : Il n'y a point de Dieu ;" a-t-il dit vrai ? La foi nous trompe-t-elle quand elle affirme l'existence de la divinité ? Non, certes. L'insensé lui-même, en entendant parler d'un être supérieur à tous les autres et au-dessus duquel la pensée ne peut rien concevoir, comprend nécessairement ce qu'il entend ; or, ce qu'il comprend existe dans son esprit, bien qu'il en ignore l'existence extérieure. Car autre chose est l'existence d'un objet dans l'intelligence, autre chose la notion de l'existence de cet objet.

Ainsi quand un peintre médite un tableau qu'il va bientôt jeter sur la toile, ce tableau existe déjà dans son esprit ; mais l'artiste n'a pas encore l'idée de l'existence réelle d'une oeuvre qu'il n'a pas encore enfantée ; il ne peut avoir cette idée que lorsque l'oeuvre conçue dans son imagination prend une forme et s'incarne, pour ainsi dire, sous son pinceau. Dès lors cette oeuvre existe à la fois dans l'esprit de l'artiste et dans la réalité.

Or, cet être suprême au-dessus duquel la pensée ne peut rien concevoir ne saurait exister dans l'intelligence seule ; car, en supposant que cela soit, rien n'empêche de le concevoir comme existant aussi dans la réalité, ce qui est un mode d'existence supérieur au premier. Si donc l'être suprême existait dans l'intelligence seule, il y aurait quelque chose que la pensée pourrait concevoir au-dessus de lui ; il ne serait plus l'être par excellence, ce qui implique contradiction.

Il existe donc sans aucun doute, et dans l'intelligence et dans la réalité, un être au-dessus duquel la pensée ne peut rien concevoir.

 

saint Anselme de Canterbury.jpg saint Anselme de Canterbury (1033-1109)

 

Mon intelligence est limitée, et, de plus, votre immensité l'écrase. Ma raison est déjà si peu de chose, et la grandeur de votre nature ajoute encore à sa petitesse.

Qu'elle est éclatante cette lumière divine qui fait briller toute vérité aux regards de l'esprit humain ! Qu'elle est grande cette vérité éternelle, en qui réside tout ce qui est vrai, tout ce qui est réel, hors de laquelle il n'y a rien que mensonge et néant ! Qu'elle est immense, cette sagesse souveraine, qui d'un coup d'œil embrasse l'univers et tous les secrets de la création ! Quelle splendeur dans cette lumière ! Quelle simplicité dans cette vérité ! Quelle infaillible certitude dans cette sagesse ! Et comment, ô mon Dieu ! une faible créature pourrait-elle vous connaître tout entier ?

[...]

Qu'êtes-vous, Seigneur, qu'êtes-vous ? Que dois-je penser de vous ? Vous êtes la vie, vous êtes la sagesse, vous êtes la vérité, vous êtes la bonté, vous êtes la béatitude, vous êtes l'éternité, vous êtes tout ce qui est beau, tout ce qui est vrai, tout ce qui est bon. Que d'attributs nombreux vous réunissez en vous, Seigneur, et mon intelligence n'est-elle pas trop étroite pour les embrasser tous d'un seul regard et permettre à mon coeur de les admirer tous à la fois ?

 

Image du Blog mimi40n2.centerblog.net

 

Le souverain bien, c'est vous, Père tout-puissant ; c'est aussi votre Verbe et votre Fils ; car le Verbe, qui est votre parole vivante, ne peut être autre chose que ce que vous êtes ; il ne peut y avoir en lui rien de plus, rien de moins qu'en vous, puisqu'il est vrai, ainsi que vous. Il est donc, ainsi que vous, la vérité par excellence ; il ne diffère en rien de vous.

Votre nature est si simple, si identique à elle-même, qu'elle ne peut rien produire qui soit autre chose que ce qu'elle est.

Ce souverain bien c'est encore le mutuel amour qui vous unit, vous et votre Fils, c'est-à-dire le Saint-Esprit; qui procède de l'un et de l'autre. L'amour qui vous unit tous deux, ou le Saint-Esprit, ne peut être inférieur à vous, ni inférieur à votre Fils ; car vous aimez votre Fils en proportion de sa grandeur, et vous vous aimez vous-même en proportion de la vôtre ; votre Fils, à son tour, vous aime en proportion de votre grandeur, et il s'aime lui-même en proportion de la sienne.

Le Saint-Esprit ne peut être non plus différent du Père et du Fils, puisqu'il est égal à l'un et à l'autre ; et d'une nature essentiellement simple et identique, il ne peut rien procéder qui soit autre chose que ce dont il procède. Ce qu'est chacune des trois personnes divines, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, la Trinité entière l'est également ; car chacune de ces trois personnes est une unité simple et indécomposable, laquelle ne peut produire la multiplicité et la diversité en s'ajoutant à elle-même.

Or il n'y a qu'un bien nécessaire, et ce bien nécessaire est celui en qui réside tout bien, ou plutôt qui est le bien universel, complet et unique.