dimanche, 12 mai 2013
Le Coeur
Sainte Marguerite Marie Alacoque (1647-1690)
Ce divin Coeur est une source intarissable, où il y a trois canaux qui coulent sans cesse : premièrement, de miséricorde pour les pécheurs, sur lesquels découle l'esprit de contrition et de pénitence. Le second est de charité, qui s'étend pour le secours de tous les misérables qui sont en quelque nécessité, et particulièrement pour ceux qui tendent à la perfection ; ils y trouveront de quoi vaincre les obstacles. Du troisième découlent l'amour et la lumière pour les parfaits amis qu'il veut unir à lui, pour leur communiquer sa science et ses maximes, afin qu'ils se consacrent entièrement à lui procurer de la gloire, chacun à sa manière.
Ce divin Coeur est un abîme de bien, où les pauvres doivent abîmer leurs nécessités ; un abîme de joie, où il faut abîmer toutes nos tristesses ; un abîme d'humiliation pour notre orgueil, un abîme de miséricorde pour les misérables, et un abîme d'amour, où il nous faut abîmer toutes nos misères.
A consulter également : http://deojuvante.forumactif.org/t317-sainte-marguerite-m...
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jeudi, 09 mai 2013
L'Ascension du Christ - Giotto, Rembrandt
Il vous est avantageux que je m'en aille car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. (Jean 16, 7)
J'enverrai sur vous ce que mon Père a promis ; mais vous, restez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en haut. (Luc 24-49)
L'Ascension, Giotto
Les apôtres virent le Christ s'élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s'en allait, voici que deux hommes en vêtements blancs se tenaient devant eux et disaient : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Jésus, qui a été enlevé du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous l'avez vu s'en aller vers le ciel. » (Actes des Apôtres 1, 1-11)
L'Ascension, Rembrandt
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lundi, 06 mai 2013
Vos enfants - Gibran, Delacroix
Lutte de Jacob avec l'ange, Delacroix
> A consulter pour plus de Delacroix : http://www.eternels-eclairs.fr/tableaux-delacroix.php
Extrait du Prophète, Khalil Gibran, 1923
Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
Parlez-nous des Enfants.
Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même,
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter,
pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux,
Mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.
Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance
pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie ;
Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable.
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dimanche, 05 mai 2013
Tu as porté Celui qui porte tout - El Greco
L'Immaculée Conception, El Greco
Tu as porté Celui qui porte tout,
Notre sauveur en ton sein a pris chair,
Porte du ciel, Reine de l'univers,
Ô Marie, nous te saluons !
Par amour, ton Dieu t'a choisie, Vierge bénie.
Le Seigneur exulte pour toi, tu es Sa joie !
Tu accueilles, servante de Dieu, l'ange des Cieux.
La promesse en toi s'accomplit : tu as dit "oui" !
L'Esprit Saint est venu sur toi, élue du Roi.
Tu nous donnes l'Emmanuel, Eve nouvelle !
Dans sa gloire Dieu t'a accueillie, auprès de lui.
Tu deviens joie de l'Eternel, reine du Ciel !
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dimanche, 28 avril 2013
Ô Paraclet, accorde-moi la grâce de ne pas être affairé sans rien faire - Bach, Glenn Gould
La vision d'Ezechiel, Raphaël
Je te loue ô Père, Créateur du Ciel et de la terre, d'avoir confié la création au travail de mes mains. Je te bénis de participer ainsi à la mission royale de gouverner le monde, toi qui est le seul Roi, le Maître et le Seigneur.
Tu m'as placé dans un jardin pour que j'y élève la ville sainte, Jérusalem, la vision de paix. Non pas Babylone la grande, qui disperse et divise, mais la ville où "tout ensemble ne fait qu'un". Je veux transformer le monde selon sa vocation propre, qui est celle de chanter la gloire de ton Nom.
En transformant le monde, je veux me transformer moi-même, et me présenter à toi en offrande agréable, en t'offrant l'ouvrage de mes mains.
Accorde-moi la grâce de ne pas être "affairé sans rien faire", et garde-moi d'idolâtrer mon oeuvre propre. Que je ne tombe pas dans le péché de mes pères d'adorer le veau d'or, créé par l'industrie de l'homme, mais que par mes mains la création tout entière te loue. Que par mon labeur la création transformée te chante une hymne de gloire, car elle attend mon travail de fils de Dieu et gémit dans les douleurs de l'enfantement, dans l'espérance de ce jour où elle sera toute entière renouvelée dans la nouveauté du Royaume qui vient.
Je te loue, ô Fils éternel, Jésus, Verbe incarné, toi le fils de la Vierge Mère et du charpentier de Nazareth. Je te loue parce que tu as sanctifié mon travail par le travail de tes mains, dans le silence de ton enfance, des années de ta jeunesse, en attendant le jour de ta manifestation à Israël.
Repousse loin de moi l'esprit de paresse, apprends-moi à être généreux, à travailler avec courage et force, à me dépenser sans attendre d'autre récompense que de savoir que je fais ta sainte volonté.
Obtiens-moi de construire dès ici bas la cité de Dieu, et accueille-moi à la fin de mes jours dans la Jérusalem céleste, où tu sécheras toute larme de mes yeux.
Toi par qui tout a été fait, toi qui te reposas le septième jour, dans le silence de la création achevée, dans le silence du sépulcre où reposa ton corps, apprends-moi aussi à observer le jour de ta résurrection, prélude de l'éternel repos qui donne sens à mon travail quotidien, sans rien faire d'autre que de me tenir en ta Présence et de recevoir ton Corps très saint.
Je te loue, ô Paraclet, Saint Esprit de Dieu, toi qui dès l'origine planais sur les eaux.
Esprit créateur et ordonnateur du monde, apprends-moi l'amour du travail bien fait, qui transforme la création tout en respectant son ordre propre.
Toi l'Onction de douceur et de force, toi qui peut emporter les cèdres du Liban et qui murmure comme un souffle, accorde-moi l'autorité véritable, qui ne blesse que pour apaiser, qui ne brise que pour réparer, donne-moi de l'exercer avec l'onction et la sagesse de Salomon et non dans la violence de Saül.
Garde-moi de mépriser un seul de ces petits que tu pourrais me confier, et donne-moi, en habitant et en cultivant la terre, de ne jamais piétiner la dignité de l'homme et son ouverture intime à l'adoration du Très-haut, de qui vient toute paternité véritable, au Ciel et sur la terre, et devant qui je devrai rendre compte, comme un bon intendant des biens de Dieu. Amen. Alléluia.
Père Luc de Bellescize
www.youtube.com/watch?v=zwkzf-KUNPM
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samedi, 27 avril 2013
La vision d'Ezechiel - Raphaël
Raphaël (1483-1520)
Extraits du communiqué de presse sur l'oeuvre de Raphaël pris sur le site internet du Louvre :
> http://www.louvre.fr/sites/default/files/medias/medias_fi...
[...] Raphaël, tout juste trente ans en 1513, [...] travaille à la conception et à la réalisation de fresques monumentales et éboulissantes, au Vatican bien sûr, mais également à la Villa Farnésine ; il dessine des cartons pour la réalisation des tapisseries de la Chapelle Sixtine ; il reprend en tant qu'architecte, après la mort de Bramante en 1514, le chantier de la reconstruction de la Basilique Saint-Pierre ; il se trouve chargé du relevé des monuments de la Rome antique dans un but conservatoire, etc.
Courtisant et lettré, parfaitement intégré aux cercles humanistes au sein desquels il noue de solides amitiés, Raphaël incarne parfaitement le prototype de l'artiste universel et les idéaux de la Renaissance.
[...]
Après avoir suivi Pérugin, admiré Léonard de Vinci, observé Michel-Ange, regardé les statues antiques, Raphaël atteint à Rome la parfaite maîtrise de son art, fondée sur un sens inné de l'équilibre. Car dans l'ultime phase de sa carrière, c'est bien le génie de la composition qui frappe chez lui. Il a le don de l'image harmonieuse, tout à la fois forte et évidente, même si derrière cette aisance et cette simplicité apparentes se cachent des études approfondies de chaque détail et un important travail de recomposition, donc il ne craint pas d'aumgenter la complexité à meusre qu'il s'affirme. [...] L'impression laissée par les Madones de Raphaël, dont la douceux et l'élégance ont tant séduit la postérité, a sans doute contribué à faire oublier qu'il a révolutionné l'art du portrait, en explorant le premier des possibilités jusque-là délaissées par ses contemporains.
La vision d'Ezechiel, Raphaël
Le succès considérable de Raphaël l’empêche de faire face seul à toutes les commandes qu’il reçoit. Il met en place durant les dernières années un système particulièrement efficace, qui servit de modèle aux grands ateliers du XVIIe siècle. Le travail au sein de l’atelier répond à un fonctionnement très collaboratif. Raphaël invente les compositions, Penni se charge de les mettre au propre, raison pour laquelle il est souvent fait mention de lui comme du fattore, c'est-à-dire le "recopieur", et les élèves réalisent les cartons. Le maître intervient de nouveau au moment de l’exécution picturale mais c’est régulièrement Giulio Romano qui l’assiste, voire le remplace pour les commandes les plus prestigieuses. Cette délégation de plus en plus fréquente de la réalisation à ses assistants les plus brillants n’empêche pas Raphaël d’exercer un contrôle rigoureux sur l’ensemble de la production de son atelier, dont il assure ainsi l’homogénéité.
La vision d'Ezechiel, estampe, Nicolas de Larmessin
La Vision d'Ezechiel, à la Galleria Palatina, est une oeuvre unique dans la production romaine de Raphaël et de son école, et une invention sans précédent. Comme l'indique son titre, le tableau représente la vision du prophète Ezéchiel, mais celui-ci n'est qu'un minuscule personnage en bas à gauche, accompagné de son cheval et d'une seconde figure, peut-être un témoin ou un ange révélateur.
Autrement dit, c'est le spectateur qui a l'impression d'avoir la vision sous les yeux, et cette image troublante de l'apparition divine est renforcée par la présence d'un arbre qui apparaît tout petit sous un ciel de tempête. [...]
La vision d'Ezechiel, tapisserie, Atelier de Pieter van Aelst d'après un carton de Tommaso Vincidor
07:02 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Gravure, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 24 avril 2013
La passion selon saint Mathieu - Bach, Richter 1971
Eglise Notre-Dame de Grâce de Passy
Crédits photographiques Jana Hobeika
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&...
07:52 Publié dans Foi, Musique, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)