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vendredi, 03 octobre 2014

SL - et octosyllabe

 

Ceci est un nu.
Pas simplement au sens visuel.
Une biographie à la fois romancée et réaliste, qui par essence met à nu.
On peut justement penser à celle
par Anne Fontaine sur Chanel .

YSL se confesse ici en peintre raté.
Le film peut lui-même être regardé comme une peinture, un portrait, au final un nu,
livré par un réalisateur qui serait lui-même un autre peintre raté.
Mais un mélomane averti, la narration est
étoffée de chefs-d’œuvre.
Concerto de Mozart.  Ave Maria de Schubert.  Stabat Mater de Pergolèse.
Nos oreilles sont reconnaissantes quand cinéma et musique se rencontrent.
Bravo à ceux qui savent mêler la musique aux images et aux mots.


Rien ou presque n'est épargné, pas d'économie, tout veut être dit. D'où 2h30.
Le rapport tortueux à la mère, la filiation impossible au père,
et inversement le canidé plus qu'ami de l'artiste.
Le Travail, l'entreprise, la possession.
Et la nuit, l'homosexualité multipliée, les femmes annexes,
avec en fond le trio alco-ciga-médoc.

¤

Surtout l'appartenance à la famille intemporelle des artistes de génies
dont la moindre interaction s'apparente à un choc de titans.

Les misogynes de génie
- que de trop nous le savions -
ont le don inavouable
de mettre en beauté les jolies,
tout en restant incapables
de (re)connaître leur raison.
Et l'abîme reste infranchi.

¤

 Le bémol est l'irrégularité du casting. On note Helmut Berger.
 

Jana Hobeika

 

YSL, yves saint laurent

 

Film : SL (2014, durée 2h30)

Réalisateur : Bertrand Bonello

Yves Saint Laurent (Gaspard Ulliel, Helmut Berger), Pierre Bergé (Jérémie Renier), Loulou de la Falaise (Léa Seydoux), Jacques de Bascher (Louis Garrel), Anne-Marie Munoz (Amira Casar), Betty Catroux (Aymeline Valade), Mme Duzer (Valeria Bruni Tedeschi)

 

YSL, yves saint laurent

YSL, yves saint laurent

YSL, yves saint laurent

YSL, yves saint laurent

 

 


http://www.youtube.com/watch?v=vhkSXbmm-uQ

 

samedi, 20 septembre 2014

Michel H

 

Houellebecq
http://journal.alinareyes.net/2013/12/13/michel-houellebe...

 

 

*

 

*             *

 

"Woody Allen ? Non, j'aime pas trop, il me fait un peu chier."

"Quand on tourne, il se passe quelque chose que les gens n'ont pas dans leur vie. [...]
Il y a la possibilité d'une autre vie, qui est également ce qui me pousse au fond à écrire des livres.
Je n'ai pas une vie si intéressante que ça, mais quand j'écris,
l'espace de quelques heures, je suis dans un autre monde."

"Les filles, c'est bien. Si ça ne marche pas tout de suite, ça vaut le coup d'insister."

"Les gens se lavent trop."

 

*             *

 

*

 

Houellebecq

 

Conversation avec Michel Houellebecq, Fabien Menguy, A nous Paris #657 du 8 au 14 septembre 2014 :

 

Gustave Kervern : Dans tout ce qu'on a fait, Delépine et moi, et même dans nos vies, on est à la recherche de gens qui nous épatent, qui nous amènent quelque chose, qui sont hors norme et spectaculaires à nos yeux. Il se trouve que ces gens-là, il y en a de moins en moins. On avait l'idée de ce film [Near Death Experience] et Michel correspondait à ce personnage. Et on avait envie de passer du temps avec lui, de le rencontrer, de le mettre parmi nos amis dans nos agendas.  

 

Michel Houellebecq : Je partage avec Delépine et Kervern ce goût pour Depardieu qui est une espèce de phénomène naturel rare. J'aime énormément Michael Lonsdale, il y a quelque chose en lui qui me fascine. Woody Allen ? Non, j'aime pas trop, il me fait un peu chier. J'ai aussi une vieille passion pour Louis de Funès, mais là ce n'est même pas un acteur. C'est un phénomène naturel, lui aussi. Sinon, j'avais adoré le jeu de Mel Gibson dans Mad Max 2. C'est étonnant, tout ce qu'il dégage rien qu'avec des micro-mouvements. Dans la scène où il arrive dans le camp retranché, ce qui se passe sur son visage... Chapeau ! A un moment donné, avec plein de rôles, l'acteur finit par construire un truc qui est assez proche d'un personnage de roman, et dans lequel on peut se projeter.

 

 

Houellebecq - costard crayons.jpg

 

 

Michel Houellebecq acteur, c'est une évidence, une gageure, une envie ?

On ne peut pas dire que ce soit une évidence. Il y a des acteurs que j'admire, j'ai plutôt un rapport "grand public" à cela, c'était donc assez intimidant au départ. Je n'étais pas sûr de pouvoir le faire. Je suis quand même très, très seul dans le film. Il fallait faire confiance aux réalisateurs.

 

Ce personnage est assez proche de l'image qu'on peut avoir de vous. Vous ressemble-t-il ?

D'une certaine manière, oui. Dans mes livres, il y a des personnages féminins que je trouve très variés, mais en revanche les personnages masculins le sont moins, parce qu'ils sont souvent, non pas des doubles de moi-même, mais une sorte de synthèse de ce que j'aurais pu devenir si ma vie avait bifurqué différemment. Là aussi, dans le film, le personnage est proche de ce que j'aurais pu devenir.

 

D'ailleurs, lui travaille dans une plate-forme téléphonique et vous, vous avez fait de l'informatique.

J'ai fait de l'informatique, j'ai été fonctionnaire, j'aurais pu être muté dans d'autres services, je me suis marié. C'est vrai que j'aurais pu me retrouver à 56 ans dans cette situation-là.

 

Est-ce que ça aurait été jusqu'à ce point-là : partir dans la montagne pour vous laisser mourir ?

Non, moi je pense que j'en aurais fini avant (rires). Je n'aurais pas attendu.

 

Vous avez étudié à l'école de cinéma Louis Lumière. Qu'est-ce que ça représente pour vous, le cinéma ? Une envie, une frustration, un rêve ?

Pas tant que ça, au fond. Honnêtement, je préfère les livres. Je ne suis pas d'un milieu riche et être écrivain, ce n'était pas pour des gens de mon milieu. Faire des films, ça paraissait plus populaire.

 

Maintenant que vous êtes acteur, est-ce que vous avez d'autres projets de rôles ?

Non, mais j'ai beaucoup aimé tourner ce film. Quand on a aimé une expérience, on a plutôt envie de la reproduire. J'ai beaucoup aimé, parce que quand on tourne, il se passe quelque chose que les gens n'ont pas dans leur vie. J'ai lu une interview de Claude Brasseur, que j'aime bien, et qui disait : "Moi, j'ai une vie chiante. Si je ne faisais pas de films, je me ferais chier." Je comprends, il y a la possibilité d'une autre vie, qui est également ce qui me pousse au fond à écrire des livres. Je n'ai pas une vie si intéressante que ça, mais quand j'écris, l'espace de quelques heures, je suis dans un autre monde.

 

Le César du meilleur espoir masculin, vous y pensez ?

Ça me ferait bizarre d'être un espoir à mon âge. OU alors il faudrait créer une catégorie "meilleur truc inattendu".

 

Vous n'abandonnez pas l'écriture pour autant ?

Ce n'est pas prévu pour l'instant. Le livre le plus troublant que j'ai lu ces dernières années, est de John Maxwell Coetzee. Il dit clairement : "Pour moi, écrire un roman, c'est comme Atlas et tout le poids sur ses épaules, j'ai plus la force, je n'y arrive plus." C'est très convaincant quand il en parle. Et finalement, il s'est remis à l'écriture.

 

Que diriez-vous à l'adolescent de 14 ans que vous étiez si vous le croisiez aujourd'hui ?

Je lui dirais que les filles, c'est bien. Si ça ne marche pas tout de suite, ça vaut le coup d'insister.

 

La rentée, ça évoque quoi pour vous ?

Ça m'évoque l'enfant. J'étais bon élève, heureux de rentrer, de préparer mes petits cahiers. J'étais déjà un peu vaniteux, donc je savais que j'allais être le meilleur de ma classe (rires), et ça me rappelle des bons souvenirs. J'adorais les fournitures.

 

 

Houellebecq - clope et vin.jpg

 

 

Le livre à lire en cas de déprime ?

Michel Houellebecq : Le Monde comme volonté et comme représentation de Schopenhauer. Ça donne un sens au pessimisme.

Gustave Kervern : Je dirais Oui-oui et la gomme magique.

 

Le film à voir ?

Michel Houellebecq : Je crois qu'il n'y en a pas. A l'extrême rigueur, Mary Poppins. Elle établit vraiment un monde féerique.

 

L'endroit où se réfugier quand on est triste ?

Gustave Kervern : Les toilettes.

Michel Houellebecq : Non, moi je répondrais d'une manière plus poétique : la chatte !

 

La bouteille à ouvrir quand on est triste ?

Michel Houellebecq : Non, ça c'est une erreur. Baudelaire l'a écrit : "J'ai demandé souvent à des vins capiteux / D'endormir pour un jour la terreur qui me mine / Le vin rend l’œil plus clair et l'oreille plus fine !" Donc c'est une fausse consolation qui se retourne contre vous. Je vais en reprendre quand même, ceci dit.

 

Le plat qui revigore ?

Gustave Kervern : Les sucreries. On se rabat sur les Twix. Toi, Michel, tu n'es pas trop dessert, j'ai remarqué. Tu es plutôt fromage.

Michel Houellebecq : Oui. Fromages forts. L'époisse. Ce n'est pas que ça chasse vraiment la déprime, maison pue de la gueule, ça devient une autre expérience.

 

Le pays qui dépayse ?

Gustave Kervern : Pour moi, ça reste l'Espagne.

Michel Houellebecq : Je me sens très bien en Espagne. Les gens prennent les choses plus calmement, sont moins compliqués que les Français, plus nature. Ils se lavent moins. Les gens se lavent trop. Tiens, ça ferait un bon titre, ça.

 

 

A consulter également :

http://fichtre.hautetfort.com/archive/2015/01/12/houellebecq-soumission.html

> http://fichtre.hautetfort.com/archive/2015/01/09/houellebecq-territoire.html

 

vendredi, 05 septembre 2014

Sade à haute voix par Huppert

 

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http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Donatien_Alphonse_Fran%C3%A7ois_comte_de_Sade_dit_le_marquis_de_Sade/141980

 

Extrait de "Le plaisir de lire Sade", Raphaëlle Rérolle, Le Monde, samedi 28 juin 2014 :

Il y a quelque ironie à rencontrer Isabelle Huppert dans les salons de l'Hôtel de l'Abbaye, à Paris, pour parler du marquis de Sade : c'est peu dire que les livres du "Divin Marquis" (1740-1814) sentent le soufre. 

 

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http://teemix.aufeminin.com/stars/isabelle-huppert/album973933/isabelle-huppert-album-du-fan-club-23286290.html#p24

 

L'actrice évoque, pour Le Monde, la lecture qu'elle doit faire des textes de Sade, le 28 juin, à Spolète, en Italie, dans le cadre du Festival des deux mondes. Cette manifestation, qui se tient du 27 juin au 13 juillet, mêle musique, théâtre, art et littérature, avec notamment une belle programmation de poésie persane. Isabelle Huppert lira un montage de textes réalisé par Raphaël Enthoven. Il s'agit d'extraits de Justine ou les Malheurs de la vertu et de Juliette ou les Prospérités du vice, deux romans parus en 1791 et en 1801. La première, jeune orpheline, tente de défendre sa vertu contre les violences infligées par les hommes croisés sur sa route. La deuxième expérimente toutes les formes de dépravation et se livre à une attaque en règle contre la morale et la religion. Laissons la parole à la comédienne.

"Je n'ai pas ressenti de difficulté particulière à lire ces textes ou à les assumer. Dans la lecture, il y a une mise à distance. La voix me fait incarner les personnages de Justine et de Juliette. Donc, cela fait diversion à la violence que peut engendrer la lecture silencieuse : c'est un être vivant qui parle. Justine ou les Malheurs de la vertu et Juliette ou les Prospérités du vice permettent des identifications à ces jeunes filles, contrairement à ce qui se passerait avec des personnages des Cent vingt journées de Sodome, un texte nettement plus radical !

L'histoire de Juliette est assez conceptuelle, mais celle de Justine est très descriptive, y compris topographiquement. Il y a un suspense, une naïveté. C'est pathétique, bien sûr, mais aussi très drôle. Il est certain que la plupart des gens ne voient pas Sade comme un auteur comique, mais la chose que je ressens en le lisant, c'est l'humour.

Dans le public, les gens l'entendent d'ailleurs un peu comme un récit picaresque, surtout du côté de Justine. Il s'agit de véritables aventures, elle passe d'un lieu à l'autre, on imagine le paysage, le temps qu'il fait. Il y a quelque chose d'absolument terrifiant dans son récit, mais ce que fait ressortir la lecture, c'est la naïveté, la confiance aveugle qu'elle met à chaque fois dans ceux qui la tourmentent. il y a aussi chez Sade un comique de l'excès, une telle accumulation de déboires qu'ils finissent par devenir drôles.

La mise en parallèle des textes est brillante. Le montage de Raphaël Enthoven oppose les destins de Justine et de Juliette, leurs attitudes face à la vie, l'une éclairant constamment l'autre. Avec Sade, il y a l'effroi qu'on peut ressentir sur le fond, mais il y a aussi le plaisir d'une langue très voluptueuse.

 

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http://www.laforgecir.com/Artistique/Projets-en-cours/portrait-isabelle-huppert/portrait-isabelle-huppert.fhtm

 

J'ai ajouté au début une lettre d'amour envoyée à Sade par sa belle-sœur, pour montrer qu'il était quelqu'un à qui on envoyait ce genre de lettres très amoureuses. D'ailleurs, quand il fut pour la première fois condamné à mort, il est parti pour l'Italie avec cette belle-sœur. Et n'oublions pas qu'il s'intéressait beaucoup au théâtre. Amoureux d'une comédienne, il fit restaurer un petit théâtre à l'intérieur du château de Saumane, dans le Vaucluse, où il avait passé une partie de son enfance.

Ce qui est intéressant dans la lecture, c'est de mettre le spectateur dans un état de découverte. Certains connaissent les textes, d'autres non. Moi, je fais en sorte de les découvrir plus ou moins en même temps qu'eux. Je ne prépare pas du tout : je lis l'ensemble une fois ou deux, pas plus. Je ne prévois pas de faire une rupture à un endroit plus qu'à un autre, de mettre tel ou tel ton. Cela donne une sorte de fraîcheur  la lecture, en créant un effet de surprise, une forme de naturel. Je lis différemment chaque fois, de même qu'au théâtre je joue différemment tous les soirs.

C'est un exercice que je n'ai pas souvent pratiqué. J'ai un jour lu, à Paris, des pages de Maurice Blanchot, à la Cinémathèque, c'était L'Attente, l'oubli, des textes de Patti Smith et de Julia Kristeva, à l'Odéon et, pour la télévision, des textes de Nathalie Sarraute. Celle-ci disait tout le temps que ses écrits étaient faits pour être dits à haute voix. Elle trouvait d'ailleurs que je les lisais trop vite et elle n'était pas très contente !

En lisant à haute voix, j'ai l'impression qu'en peu de temps j'arrive à transmettre un texte. Ce n'est pas vraiment difficile, mais il me semble que, quand on lit, on fait tout de même un peu plus que lire. Il ne s'agit pas non plus d'aller trop loin dans l'interprétation, ce n'est pas du théâtre. Je respecte une sorte de frontière invisible. Cela se fait de manière intuitive. Même quand on va assez loin, on est tout naturellement limité par la posture et par la feuille qu'on tient dans ses mains ou qu'on regarde. Cette feuille devient une barrière naturelle qu'on ne peut pas franchir. Lorsque je lis, je ne suis pas privée de mon corps, je l'utilise différemment. Cela reste un corps, même dans cette immobilisme partiel.

 

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http://teemix.aufeminin.com/stars/isabelle-huppert/album973933/isabelle-huppert-album-du-fan-club-23286290.html

 

Lorsque j'ai joué dans la pièce 4.48 Psychose, de Sarah Kane, aux Bouffes du Nord, à Paris, je ne bougeais pas, mais je n'étais pas dépourvue de corps, uniquement de mouvement. Dans une lecture, c'est pareil : on a le souffle, les mains, les yeux. Ce qui est intéressant, et qui transforme les choses, c'est la manière dont on joue avec le regard des spectateurs.

Quand vous pensez lecture, vous pensez à des yeux qui ne quittent pas la feuille. Or, moi j'aime bien aller de la lecture à l'adresse : c'est dans ce va-et-vient que se déploie l'art de la lecture. Dès que le regard se pose sur quelqu'un, on peut créer de l'imaginaire, du drame à l'infini. Il faut se dire qu'on s'adresse à un grand nombre et en même temps à une seule personne. A un individu plutôt qu'à une masse informe. C'est le metteur en scène Bob Wilson qui m'a appris cela. Cela permet de se concentrer.

Dans une lecture, on s'en donne à cœur joie, car on est face au public. C'est un peu la situation du gros plan, le rêve de toute actrice. Comme on est tout seul, l'attention n'est pas dispersée.

Et puis, il y a les silences, les temps. IL y a aussi la manière d'intégrer l'espace : on peut faire mille choses, se déplacer. Là, je ne me déplace qu'à un seul moment, un tout petit peu, vers la fin, quand ça devient vraiment très dur. J'ai ressenti le besoin de le faire.

 

isabelle huppert,raphael enthoven,marquis de sade,sade
http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Isabelle-Huppert-en-plein-film-d-horreur-dans-le-remake-de-Suspiria-3366266

 

Je ne suis pas une lectrice vorace, mais chronique : je lis tout le temps, quoique pas beaucoup. Cela dit, il m'est difficile d'imaginer la vie sans lecture. Une maison sans livres m'angoisse. Au fond, c'est autant une nécessité qu'un plaisir. Je lis de tout, mais plutôt les romans. Dans un monde idéal, je lirais vraiment tout - toute La Recherche du temps perdu, par exemple, dans l'ordre ! Je me dis que cela doit être bien de s'isoler pendant des jours pour lire Proust ou tout Balzac. Les lectures, ce sont des promesses, c'est aussi bien de les avoir devant soi que derrière. Ce qui compte, ce n'est pas ce qu'on vous raconte, c'est comment c'est raconté.

Les livres qui ont compté pour moi, il y en a beaucoup, mais peut-être que les plus importants sont ceux qu'on lit en premier ou très jeune. Ils font alors figure de romans d'apprentissage, à un moment de la vie où les livres peuvent encore façonner votre vision du monde. Par exemple, quand j'avais 15 ans, j'ai aimé lire Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe, entre autres, bien que je ne sache pas si ce texte me ferait le même effet maintenant.

Je me souviens aussi des Mémoires d'une jeune fille rangée, d'où émanaient un enthousiasme, une puissance de vie, une énergie joyeuse qui me plaisaient. J'aimais la liberté de ce livre, par exemple le fait que Simone de Beauvoir pouvait être heureuse en étant seule, quand elle décrivait ses années de professorat à Marseille. Cette indépendance, c'était une découverte.

J'ai été très impressionnée aussi par le premier roman de Doris Lessing, Vaincue par la brousse, qu'elle a écrit à 27 ans. C'est une histoire inspirée de celle de sa mère, où il est question d'une femme blanche qui tombe amoureuse de son boy noir, et qui sombre dans la folie, dans la Rhodésie des années 1940. Cette lecture a précédé le film que j'ai fait avec Claire Denis en 2010, White Material.

Et puis il y a les livres dans lesquels je peux me projeter comme actrice, en y voyant un possible personnage, ce qui m'autorise ainsi  lire de mauvais romans, car on sait bien que ce n'est pas forcément la grande littérature qui fait les meilleurs films. Le saut dans la fiction est très excitant : dans ces cas-là, je ne suis plus une lectrice normale, amis une lectrice actrice. C'est comme si quelque chose prenait feu tout de suite, une sorte d'incendie. Ou un coup de foudre. Je me représente les choses, des images surgissent, dans une sorte de fusion entre soi et ce qu'on est en train de lire. Et cela, bien que je sache très bien que ces livres ne seront presque jamais, ou très rarement transformés en films : ce livre sur lequel vous avez rêvé, ce personnage dans lequel vous vous êtes projeté doivent ensuite faire naître le désir d'un metteur en scène.

Pourtant, cela m'arrive parfois. J'avais jeté mon dévolu sur un livre grâce à Michel Polac qui m'en avait parlé : L'inondation, d'Evgueni Zamiatine, dont j'avais pris les droits. Un petit Dostoïevski, en beaucoup plus sec. Un Crime et châtiment au féminin. Igor Minaiev, metteur en scène ukrainien, l'a réalisé en 1994, c'est un très beau film.

S'il y a un risque à lire Sade, je ne l'ai pas mesuré... Mais il n'y a aucun risque à lire Sade aujourd'hui ! De toute façon, il n'y a vraiment aucun risque à prendre des risque. Je ne sais même pas que ce sont des risques, et cela me donne de la liberté. Il y a une grand part d'inconscience là-dedans. Et peut-être une curiosité qui l'emporte sur tout le reste. Etre curieux, c'est une définition de la vie. Après tout, ça veut dire quoi, se casser la figure ? La peur de rater ? Eh bien, ce n'est pas grave !

De toute façon, le ratage, c'est très subjectif quelle différence faire entre une chose ratée et une chose réussie ? Et puis, une fois que c'est fait, c'est fait : ce qui compte, c'est le plaisir de l'avoir fait.

 

isabelle huppert,raphael enthoven,marquis de sade,sade
http://www.ohmymag.com/isabelle-huppert/wallpaper

 

mercredi, 03 septembre 2014

La daily routine de génies

 

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Source et pour plus : http://shortlist.com/entertainment/the-daily-routines-of-famous-creatives
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dimanche, 31 août 2014

Partis en 2014

Source et pour davantage : http://news.fr.msn.com/m6-actualite/people/ils-nous-ont-q...

 

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David Legeno

David Legerno, harry potter

Les fans d'Harry Potter sont en deuil. L'acteur britannique David Legeno, qui jouait un loup-garou dans la saga Harry Potter, a été retrouvé sans vie dans la Vallée de la Mort, en Californie aux Etats-Unis, par deux randonneurs.

Selon la police, ce comédien de 50 ans à la carrure athlétique serait mort à cause de l'intense chaleur qui sévit dans le parc naturel désertique, considéré comme l'endroit le plus chaud des États-Unis en été. Les températures dépassent régulièrement les 49 degrés Celsius.

'La dépouille a été identifiée comme celle de David Legeno, citoyen britannique de 50 ans', a indiqué la police du comté d'Inyo dans un communiqué. La police continue d'enquêter sur les raisons exactes de sa mort mais celle-ci semble 'découler de causes naturelles'. Son corps a été trouvé dimanche par deux randonneurs près de Zabriskie Point, l'emplacement dont le paysage spectaculaire a donné son nom à un célèbre film de Michelangelo Antonioni en 1970. .

David Legeno a interprété le loup-garou Fenrir Greyback dans trois épisodes de la célèbre saga de J.K Rowling adpatée sur grand écran. Il a aussi joué dans la série télévisée 'Borgia' ou dans 'Batman Begins'.
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/people/ils-nous-ont-q...

 

Yann Andréa, dernier compagnon de Marguerite Duras


Yann Andréa,Marguerite Duras

Le corps sans vie de l'écrivain Yann Andréa, de son vrai nom Yann Lemée, a été découvert le 10 juillet dans son appartement parisien du VIe arrondissement. Agé 63 ans, il fut le dernier compagnon de Marguerite Duras avec qui il avait vécu pendant une quinzaine d'années jusqu'au décès de celle-ci, en 1996.

Un amour 'passionnant, mais épuisant'

Etudiant en philosophie à Caen, il disait être tombé amoureux d'elle en lisant 'Les Petits Chevaux de Tarquinia' et avoir décidé de ne plus lire que du Duras. Il lui avait adressé pendant cinq ans des lettres d'admiration. Puis un jour, en 1980, le jeune homme avait frappé au domicile de Trouville de l'écrivain. Ils ne devaient plus se quitter. Elle avait 66 ans à l'époque et lui 28.

'C'était totalement passionnant, mais épuisant. Ça ne s'arrêtait jamais', avait-il confié en 1999, dans l'émission Bouillon de Culture de Bernard Pivot, à propos de leur vie commune.

Yann Andrea était lui-même l'auteur de plusieurs ouvrages: M.D. (Editions de Minuit, 1983), 'Cet amour-là' (Ed. Pauvert, 1999), 'Ainsi' (Pauvert, 2000), 'Dieu commence chaque matin' (Bayard, 2001). Il était resté en retrait ces derniers années, y compris lors du centenaire de Duras, célébré le 4 avril dernier.
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/people/ils-nous-ont-quittes-en-2014-morts#image=2

 

Paul Mazursky, le « Fellini américain »

Paul Mazursky

2 juillet 2014 - Le cinéaste américain Paul Mazursky, cinq fois nommé aux Oscars, est décédé à l'âge de 84 ans à Los Angeles.

Paul Mazursky, né Irwin Mazurky, a commencé à faire ses premiers pas au cinéma en 1953, sous la direction de Stanley Kubricks dans le film 'Fear and Desire'. Les tournages se sont ensuite enchaînés. Il a travaillé avec les plus grands cinéastes comme Richard Brooks en 1955 dans 'Blackboard Jungle'. Il est également apparu aux côtés de Barbara Streisand dans le mythique 'A star is Born' et s'est fait diriger par Brian de Palma dans 'L'Impasse'.

Sur le petit écran, il est apparu en mafieux dans 'Les Sopranos' et dans la série burlesque de Larry David 'Curb Your Enthusiasm'

Paul Mazursky a été nommé une première fois aux Oscars en 1969 pour le scénario de la comédie échangiste 'Bob et Carole et Ted et Alice', puis pour ceux de « Harry et Tonto » en 1974, 'd'Une femme libre' en 1978, de 'Ennemies: une histoire d'amour' en 1989. Il faisait aussi partie des prétendants à la statuette du meilleur film pour 'Une femme libre'. Il avait reçu son étoile sur le Walk of Fame à Hollywood en décembre dernier.

'Il était notre Fellini américain. Il va me manquer énormément', a écrit sur Twitter son ami, le réalisateur Mel Brooks, le décrivant comme 'l'un des plus talentueux réalisateurs et scénaristes à avoir jamais fait des films'.
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/people/ils-nous-ont-quittes-en-2014-morts#image=6

 

Eli Wallach

Eli Wallach

L'acteur américain Eli Wallach, célèbre pour son personnage de Tuco dans 'Le Bon, la Brute et le Truand', est décédé mardi 24 juin à l'âge de 98 ans.

Né à Brooklyn en 1915, Eli Wallach avait fait ses débuts au théâtre avant un premier rôle au cinéma dans 'Baby Doll' d'Elia Kazan en 1956, à quarante ans passés, puis un autre dans 'The Misfits' de John Huston en 1961. Mais c'est son incarnation du 'truand' dans le western de Sergio Leone en 1966 qui fera sa notoriété.

Sorti en 1966, 'Le Bon, la Brute et le Truand' est le dernier volet de la trilogie du réalisateur italien qui avait déjà réuni Clint Eastwood et Lee Van Cleef dans 'Et pour quelques dollars de plus'(1965) et auparavant Eastwood et Gian Maria Volonte dans 'Pour une poignée de dollars' (1964). 'Le Bon, la Brute et le Truand' est devenu non seulement l'un des westerns les plus connus au cinéma mais est également considéré comme l'incarnation du western-spaghetti.

Une carrière de plus de 60 ans

Eli Wallach a également tourné dans 'Le Parrain III' en 1990 sous la direction de Francis Ford Coppola, dans lequel il jouait le rôle de Don Altobello. Il a encore tourné pour de grands noms d'Hollywood comme John Ford, William Wyler, Stanley Donen, Irwin Winckler mais aussi Jack Nicholson et Edward Norton. L'acteur a aussi joué dans un des grands succès du cinéma français : 'Le Cerveau' de Gérard Oury avec Jean-Paul Belmondo et Bourvil.

Les dernières apparitions de ce géant d'Hollywood remontaient à 2010 dans les films d'Oliver Stone 'Wall Street : l'argent ne dort jamais' et 'The Ghost writer' de Roman Polanski.

Au total, Eli Wallach est apparu au générique de quelque 80 films. Il avait reçu en 2010 un Oscar honorifique pour l'ensemble de sa carrière, qui s'est prolongée plus de 60 ans. L'académie avait à cette occasion salué un acteur 'caméléon, capable de se glisser sans effort dans la peau d'un large éventail de personnages'.

Marié, Eli Wallach avait trois enfants.
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/people/ils-nous-ont-quittes-en-2014-morts#image=8

 

Jacques Herlin

Jacques Herlin

L'acteur Jacques Herlin, second rôle à l'impressionnante filmographie, est décédé samedi 7 juin à l'âge de 86 ans dans un hôpital parisien.

Né le 17 août 1927 dans la région parisienne, Jacques Herlin a plus d'une centaine de films à son actif en près de 60 ans de carrière. Son dernier rôle majeur a été celui de frère Amédée dans 'Des hommes et des dieux' de Xavier Beauvois, film récompensé par le Grand prix du jury du festival de Cannes en 2010.

Ce printemps, il avait encore tourné dans 'La rue des ravissantes', d'après une nouvelle de Boris Vian, qui doit être diffusé à la rentrée.
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Maurice Agulhon

Maurice Agulhon

L'historien Maurice Agulhon, professeur au Collège de France, est mort à l'âge de 87 ans, a indiqué vendredi 30 mai le ministère de l'Education nationale.

Né à Uzès (Gard) en 1926, ancien élève de l'Ecole normale supérieure, à Paris, Maurice Agulhon avait enseigné dans des lycées de Toulon et Marseille puis à l'université de Provence (Aix-Marseille). Il avait ensuite rejoint l'université Panthéon-Sorbonne (Paris I) de 1972 à 1986 avant d'être élu professeur au Collège de France où il a tenu une chaire d'histoire contemporaine jusqu'en 1997.

'Une figure majeure de la pensée historique française'

Les travaux de Maurice Agulhon ont notamment porté sur la période de la révolution française de 1848 ('1848 ou l'apprentissage de la République', Le Seuil 1973) ainsi que sur la symbolique républicaine ('Marianne au combat. L'imagerie et la symbolique républicaines de 1789 à 1880', Flammarion, 1979). Il s'était aussi intéressé au général de Gaulle à qui il avait consacré deux ouvrages.

'Maurice Agulhon a contribué à renouveler tout à la fois l'histoire politique, l'histoire sociale et l'histoire culturelle des XIXe et XXe siècles, en posant des questions d'une grande nouveauté, puisées pour certaines dans l'ethnologie', témoigne le ministère de l'Education nationale dans un communiqué. 'Il était l'un des grands historiens français contemporains et un des grands connaisseurs des institutions de la république', précise le ministère qui souligne aussi l'engagement de l'historien 'd'abord auprès du parti communiste et à gauche tout au long de sa vie'. 'Avec lui, c'est une figure majeure de la pensée historique française qui disparaît', souligne le ministère.
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Philippe Gérard

Philippe Gérard

Son nom ne vous dit peut-être rien. Pourtant, vous avez très certainement, un jour, fredonné ses mélodies. Philippe Gérard, compositeur de chansons pour Yves Montand, Edith Piaf, Juliette Gréco ou encore Henri Salvador, est mort dimanche 18 mai à Paris. Il avait 89 ans.

Né au Brésil, Philippe Gérard, Bloch de son vrai nom, a baigné dans la musique toute son enfance avec des professeurs comme Ravel et Paul Paray. Plus tard, il obtient une licence de philosophie, tout en continuant ses études musicales.

Pendant la guerre, il se réfugie à Genève. C'est à la Libération que sa carrière prendra un véritable tournant en devenant producteur et chef d'orchestre à la radio et à la télévision.

L'envol viendra avec Edith Piaf pour qui il composera 'Pour moi toute seule', 'Avec ce soleil', 'Marie' ou 'La Française'. La Môme lui présentera Yves Montand, pour qui il écrira 'Le chat de la voisine', 'La chansonnette', 'Mon frère'...

Les collaborations avec les vedettes indémodables s'enchaîneront : Henri Salvador, Tino Rossi, Line Renaud, Patachou, Sacha Distel, Jeanne Moreau, Juliette Gréco, Maurice Chevalier...

Philippe -Gérard a également composé pour le cinéma en signant les musiques de 'Du rififi chez les hommes', de 'La Seine a rencontré Paris' et de 'Bébert et l'omnibus'.

La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a rendu un vibrant hommage au 'merveilleux musicien qui possédait le don de mettre les justes notes sur les mots des paroliers. C'était un artiste qui savait parfaitement sentir ce qu'il y a de plus intime dans l'univers de chaque interprète et leur offrir ainsi des mélodies qui leur ressemblent.'

Philippe Gérard vivait désormais entre la région parisienne et les jolies côtes vendéennes. L'homme orchestre aimait l'océan. De son enfance au Brésil, sans doute, avait-il gardé, aussi, le goût de la chaleur. Emmitouflé dans de gros pulls de laine, il composait toujours, entouré de sa famille et de ses nombreux amis. Marié, il était père de cinq enfants et grand-père de sept petits-enfants.
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Henri Danon-Boileau

Henri Danon-Boileau

Le docteur Henri Danon-Boileau, Français Libre de la 2e DB, puis psychiatre et psychanalyste, est décédé jeudi 1er mai 2014 à Paris à l'âge de 95 ans. C'est sa famille qui a annoncé la triste nouvelle dans le carnet du Figaro.

Né le 23 juillet 1918 en Argentine, il avait été mobilisé dans l'infanterie en septembre 1939 avant de déserter de l'armée de Vichy en octobre 1940 pour rejoindre dans un premier temps le mouvement de résistance Liberté à Marseille.

Henri Danon-Boileau avait ensuite rallié la France Libre à Londres en mars 1942 en passant par l'Espagne.

Il avait fait la guerre comme sous-officier dans les rangs du prestigieux Régiment de marche du Tchad (RMT), l'une des unités de la 2e DB, participant à la libération de Paris en août 1944, puis à celle de Strasbourg en novembre 1944.

Après la guerre, Henri Danon-Boileau avait repris ses études de médecine. Ancien chef de clinique à la faculté de médecine de Paris, ex-médecin-chef de la clinique universitaire médico-psychologique de Sceaux, il était membre honoraire de la Société psychanalytique de Paris.

Auteur de plusieurs ouvrages dont 'Une certaine forme d'obstination, vivre le très grand âge' (Editions Odile Jacob), publié en 2012 à l'âge de 93 ans avec Gérard Dedieu-Anglade, 85 ans, également psychiatre, il avait également écrit des romans et des pièces de théâtre.

Henri Danon-Boileau était officier de la Légion d'honneur à titre militaire et titulaire de la Médaille militaire, de la Médaille de la Résistance et la Croix de Guerre 1939-1945 avec palme.
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Bob Hoskins

Bob Hoskins

L'acteur britannique Bob Hoskins, 71 ans, est mort d'une pneumonie mardi 29 avril, a annoncé sa famille dans un communiqué transmis par son agent. L'acteur 's'est éteint paisiblement à l'hôpital la nuit dernière entouré de sa famille', selon le communiqué.

S'il a joué dans de nombreux films et séries télévisées dans les années 70 et 80, c'est son rôle dans 'Qui veut la peau de Roger Rabbit ?', film mêlant animation et acteurs réels, qui l'a rendu célèbre. Il y interprète le détective privé des toons.

Né en 1942 à Bury St Edmunds au Royaume-Uni, Bob Hoskins fait ses premiers pas au cinéma en 1972, dans 'Up the Front', une comédie de Bob Kellett. L'acteur a ensuite incarné de nombreux personnages historiques. De Nikita Kroutchev dans 'Stalingrad', en passant par Winston Churchill dans un téléfilm, ou Edgar Hoover dans 'Nixon' en 1995 et même Beria dans 'Le Cercle des intimes' en 1991.

Il a aussi revêtu la salopette du plombier héros de jeux vidéo Super Mario dans 'Super Mario Bros', en 1993. Il a également joué les personnages fictifs de Sancho Panza, Odin ou encore Monsieur Mouche, l'acolyte du Capitaine Crochet dans 'Hook'.

En 1987, c'est la consécration avec un rôle dans 'Mona Lisa' de Neil Jordan. Bob Hoskins obtient un Prix d'interprétation à Cannes, un Golden Globe et une nomination aux Oscars.

Le dernier film dans lequel l'acteur britannique a joué est 'Blanche Neige et le Chasseur', aux côtés de Kristen Stewart, avant d'annoncer sa retraite, en août 2012. L'acteur, atteint de la maladie de Parkinson disait vouloir profiter de sa famille.
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Micheline Dax

Micheline Dax

La comédienne Micheline Dax est décédée le lundi 28 avril. Cette reine du théâtre de boulevard depuis les années 50, est morte à l'âge de 90 ans, en région parisienne.

Née en 1924, Micheline Dax avait démarré sa carrière par le chant, avec plusieurs tournées et la participation à des concerts de Charles Aznavour ou Edith Piaf. Dans les années 1950, elle se dirige vers le théâtre de boulevard, jouant dans de nombreuses pièces comme 'Branquignol' (Robert Dhéry), 'N'écoutez pas Mesdames' (Sacha Guitry), 'Gwendoline' (Laurence Jyl) ou encore 'La Soupière'(Robert Lamoureux), devenant une actrice comique très populaire. Au cinéma, elle tourne dans une quarantaine de films, aux côtés de Jacques Becker ou Sacha Guitry.

Micheline Dax devient également une figure du petit écran, grâce notamment au doublage. De 1977 à 1981, elle est ainsi la voix de miss Piggy du Muppet Show, aux côtés de Roger Carel, Pierre Tornade, Francis Lax et Gérard Hernandez. Elle double également la vache Azalée dans l'émission pour enfants Le Manège enchanté, la reine Cléopâtre dans les adaptations en dessin animé d'Astérix ainsi que le personnage d'Ursula dans La Petite Sirène des studios Disney.

Sa dernière apparition sur un écran de télévision remonte à 2011, lors d'une émission consacrée à Michel Galabru.
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Andréa Parisy

Andréa Parisy

L'actrice française Andréa Parisy, qui avait joué notamment dans 'Les Tricheurs' de Marcel Carné et 'La Grande vadrouille' de Gérard Oury, est décédée dans la nuit de samedi à dimanche 27 avril à l'âge de 78 ans des suites d'une longue maladie.

Née le 4 décembre 1935, cette brune élégante a joué dans une vingtaine de films, parmi lesquels 'Les Tricheurs' de Marcel Carné (1958), 'Cent mille dollars au soleil' d'Henri Verneuil (1963), 'La Grande Vadrouille' de Gérard Oury (1966) dans lequel elle interprétait la religieuse résistante des Hospices de Beaune, 'Le Petit Baigneur' de Robert Dhéry avec Louis de Funès (1967), 'Mayerling' de Terence Young (1968), 'Slogan' de Pierre Grimblat (1969) ou 'Pas de scandale' de Benoît Jacquot (1999).

La comédienne, qui a eu pour partenaires au cinéma Laurent Terzieff, Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura, Bourvil, Bernard Blier ou Omar Sharif, a également joué au théâtre.
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Michel Lang

Michel Lang

Michel Lang, auteur et réalisateur de comédies populaires de la fin des années 1970 et du début des années 1980, est décédé jeudi 24 avril à Deauville (Calvados) à l'âge de 74 ans.

Ancien élève du lycée Chaptal, il était diplômé de la Sorbonne d'une licence de littérature américaine, puis de l'Idhec, ancien nom de la Fémis, célèbre école de cinéma française. Il deviendra assistant réalisateur en 1961 sur 'Le président' d'Henri Verneuil, avec qui il collaborera encore l'année suivante sur 'Un singe en hiver'.

Après avoir passé de nombreuses années sur les plateaux de cinéma en tant qu'assistant réalisateur, il passera à la réalisation avec une comédie inspirée des étés de son adolescence passés en Angleterre, 'A nous les petites Anglaises'. Le film, sorti en 1976, fût son plus grand succès. Il a réuni 5,7 millions de spectateurs. Suivront d'autres longs métrages tels 'L'hôtel de la plage', 'Le cadeau', 'L'étincelle' et 'A nous les garçons'. Michel Lang réalisera au total une dizaine de longs métrages ainsi qu'une vingtaine de téléfilms.

Depuis presque 10 ans, Michel Lang se battait contre la maladie d'Alzheimer.
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Gabriel Garcia Marquez

Gabriel Garcia Marquez

L'écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez, auteur du célèbre roman 'Cent ans de solitude', est mort à l'âge de 87 ans, jeudi 17 avril, à Mexico. Ces derniers jours, il se trouvait dans un état de santé très fragile. Début avril, il avait même été hospitalisé une semaine pour une pneumonie.

Installé au Mexique depuis 1961, Gabriel Garcia Marquez vivait depuis plusieurs années retiré de la vie publique. L'écrivain a fait une dernière apparition lors de son anniversaire, le 6 mars dernier. Il est venu saluer les fidèles Mexicains qui s'étaient massés devant chez lui pour le lui souhaiter.

Celui qui était surnommé 'Gabo' est considéré comme l'un des plus grands écrivains de l'histoire de la littérature de langue espagnole. Il laisse derrière lui une oeuvre prolifique. Ses livres se sont vendus à dizaines de millions d'exemplaires dans le monde et il est l'auteur de quelques-uns des romans les plus populaires du XXe siècle comme 'Pas de lettre pour le colonel' (1961), 'Chronique d'une mort annoncée' (1981) et 'L'amour au temps du choléra' (1985).

Gabriel Garcia Marquez a reçu le prix Nobel de littérature en 1982. La célèbre académie avait alors salué une oeuvre 'où s'allient le fantastique et le réel dans la complexité riche d'un univers poétique reflétant la vie et les conflits d'un continent'. Sa dernière oeuvre, 'Mémoire de mes putains tristes', est parue en 2004.

Le président colombien Juan Manuel Santos a décrété un deuil national de trois jours. 'La Colombie entière est en deuil, puisqu'est parti le compatriote le plus admiré et le plus aimé de tous les temps', a-t-il commenté. 'Il a été, et je n'exagère pas, le Colombien qui, dans toute l'histoire de notre pays, a porté le plus loin et le plus haut le nom de notre patrie', a-t-il poursuivi.
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Mickey Rooney

Mickey Rooney

L'acteur américain Mickey Rooney est mort dimanche 6 avril à l'âge de 93 ans. C'est le site internet américain TMZ, qui couvre l'actualité des célébrités, qui a annoncé son décès. Celui qui fut l'un des premiers enfants stars d'Hollywood a débuté sa très longue carrière dans les années 20. Né le 23 septembre 1920 à New York, cet enfant d'acteurs va faire ses débuts devant la caméra à seulement 17 mois !

Mickey Rooney a incarné le personnage d'Andy Hardy dans une vingtaine de films, ce qui lui a valu un grand succès. Ensuite, il partagera notamment l'affiche de 'Place au rythme' avec Judy Garland en 1939, avant de jouer aux côtés d'Elizabeth Taylor, débutante à l'époque, dans le 'Le grand National' en 1944. Acteur, mais aussi réalisateur, scénariste, producteur et compositeur, Mickey Rooney avait plusieurs cordes à son arc. En 1983, Hollywood lui a rendu hommage en lui décernant un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.
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Régine Deforges

Régine Deforges

Régine Deforges, l'auteure de 'La bicyclette bleue' est morte, jeudi 3 avril, à l'âge de 78 ans à l'hôpital parisien Cochin des suites d'une crise cardiaque. Auteur d'une quarantaine de livres (jeunesse, fictions, anthologies, essais), et remarquée pour sa chevelure rousse, l'écrivaine était aussi éditrice.

Avec 'La Bicyclette bleue', Régine Deforges est à l'origine de l'un des plus grands succès public de l'édition française, qui s'est achevé, en 2007, après la publication du dixième volume de la saga : 'Et quand viendra la fin du voyage...'. 'Au départ, ce qui m'intéressait dans cette histoire c'était la guerre. Pas les personnages. J'invente des personnages pour les jeter dans des situations difficiles', avait-elle expliqué.

Tout commence en 1981, quand l'éditeur Jean-Pierre Ramsay lui propose de s'inspirer d''Autant en emporte le vent' pour écrire une grande histoire romanesque. Une idée qui ne la séduit pas tout de suite. Pourtant, le succès est immédiat. Le premier volume s'achève en 1942, alors Régine Deforges se lance dans la suite des aventures de Léa et François, le couple vedette, sous l'Occupation allemande. Les trois premiers titres, traduits dans une vingtaine de langues, se sont vendus à sept millions d'exemplaires. 'Au début, je ne me rendais pas vraiment compte du succès, mais quand je demandais un chèque à mon éditeur, il me le donnait sans hésiter', s'amusait-t-elle.

'J'ai fait un travail de flic. J'ai décortiqué la presse de l'époque, recueilli des témoignages... Tout ce que j'ai raconté dans le premier volume est vrai', a-t-elle dit. La critique, elle, boudera la saga.

Après la période de l'Occupation, elle promène ses personnages pendant vingt ans dans les soubresauts de l'histoire. 'Rue de la soie' et 'La Dernière colline' les plongent dans la guerre d'Indochine, 'Alger la blanche' et 'Les Généraux du crépuscule' en plein conflit algérien. 'Un jour, un ancien ministre de de Gaulle m'a dit : 'Pour une femme, vous ne dites pas de conneries sur la guerre'', racontait-elle avec fierté.

Pour les besoins de ses livres, elle a rencontré de grandes figures historiques, comme le général Giap, le vainqueur de Diên Biên Phu, où les compagnons de Che Guevara quand elle évoque la révolution cubaine. 'Sauf Fidel', avait-t-elle souligné. 'Je n'ai jamais voulu le rencontrer parce que je ne suis pas du tout d'accord avec sa politique. Je voulais garder ma liberté'.

Entre-temps, elle a gagné des procès pour plagiat intentés par les héritiers de Margaret Mitchell, auteur d''Autant en emporte le vent' en France et aux Etats-Unis. L'aventure judiciaire a duré dix ans. 'J'ai toujours reconnu que pour écrire 'La Bicyclette bleue', je m'étais inspirée d''Autant en emporte le vent'. J'ai définitivement gagné ces procès, tout ça, c'est beaucoup de bruit pour rien' avait-elle conclu.
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Jacques Le Goff

Jacques Le Goff

L'historien Jacques Le Goff, spécialiste du Moyen Âge, est décédé mardi 1er avril à l'âge de 90 ans. Pendant sa longue carrière, le médiéviste, né le 1er janvier 1924, s'est consacré à l'anthropologie médiévale, dont il a modifié l'approche en abordant tous les aspects de la vie en société.

Alors qu'il était un jeune chercheur, Jacques Le Goff avait vécu en direct en 1948 à Prague la prise de pouvoir par les communistes. Lui-même se considérait comme un homme de gauche et militait pour une Europe unie, forte et tolérante. Parlant anglais, italien, polonais et allemand, il incarnait cette Europe du dialogue et de la culture qu'il appelait de ses voeux.

Egalement soucieux de toucher un plus large public, Jacques Le Goff a animé à partir de 1966 les célèbres 'Lundis de l'histoire' sur France Culture.
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Kate O'Mara

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L'actrice britannique Kate O'Mara, célèbre pour son rôle dans la série 'Dynastie', dans laquelle elle interprétait la soeur d'une des héroïnes, jouée par Joan Collins, est décédée dimanche 30 mars à l'âge de 74 ans. Selon son agent, elle s'est éteinte dans une clinique du Sussex, des suites d'une 'courte maladie'. Il n'a pas donné plus de précisions.

Née le 10 août 1939, Kate O'Mara avait fait des apparitions dans de nombreuses séries, telles 'Chapeau melon et bottes de cuir', 'Docteur Who', 'Absolutely Fabulous'...
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James Rebhorn

James Rebhorn, homeland, the good wife, seinfeld, cold mountainTriste nouvelle pour les fans de la série 'Homeland'. L'acteur américain James Redhorn, qui incarnait à l'écran le père de l'agent de la CIA Carrie Mathison (Claire Danes), est décédé vendredi 21 mars à l'âge de 65 ans, des suites d'un cancer de la peau diagnostiqué en 1992. Né le 1er septembre 1948 à Philadelphie James Redborn a joué dans de nombreux films tels que 'Independance Day', 'Mon beau-père et moi', 'Retour à Cold Montain'. Il avait également fait des apparitions dans plusieurs séries, notamment 'New York police judiciaire', 'The Good Wife' ou encore 'Seinfeld'. James Rebhorn était marié et père de deux filles.
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Gérard Lartigau

Gérard Lartigau

Le comédien Gérard Lartigau est décédé jeudi 13 mars à Paris des suites d'un accident vasculaire cérébral, à l'âge de 72 ans. Pendant un demi-siècle, il a multiplié les rôles au cinéma, au théâtre, à la télévision... Né le 6 mars 1942 à Monaco, il avait suivi les cours du Conservatoire d'art dramatique avant d'entrer à la Comédie française, où il avait fait ses premières armes au début des années 60 dans 'L'avare' de Molière. En 1971, au théâtre du Palais-Royal, à Paris, il avait partagé l'affiche avec Louis de Funès dans la célèbre pièce 'Oscar'.

Au cinéma, Gérard Lartigau avait tourné plusieurs films avec Alain Resnais, décédé le 1er mars dernier. Il avait notamment collaboré à son tout dernier long-métrage, 'Aimer, boire et chanter', pour lequel il avait fait un enregistrement vocal. Il avait également tourné pour Yves Robert ('Clérambard'), Claude Sautet ('Les choses de la vie'), Régis Wargnier ('Indochine') ou encore, plus récemment, Jalil Lespert ('Yves Saint Laurent').
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Hal Douglas

Hal Douglas

Le doubleur américain Hal Douglas, dont la voix profonde avait commenté les bandes-annonces originales de films hollywoodiens comme 'Philadelphia', 'Forrest Gump' et 'L'Arme fatale', est mort la semaine dernière à 89 ans, a annoncé jeudi 13 mars sa fille.

Né dans le Connecticut, Hal Douglas a passé la plus grande partie de sa carrière de doubleur dans des studios new-yorkais, avant de se constituer un lieu d'enregistrement personnel en Virginie.

'Hal était non seulement connu pour sa voix unique, que l'on peut entendre dans des milliers de bandes-annonces, d'annonces pour la radio et la télévision, de publicités, de documentaires (...) mais aussi pour sa chaleur humaine, sa modestie, son humour et son esprit généreux', a déclaré Sarah, sa fille.
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Michel Francini

Michel Francini

Le comédien Michel Francini est décédé à la veille de ses 93 ans, dans la nuit de dimanche 9 mars à lundi 10 mars à Paris, a annoncé son agent Jean-Pierre Noël. Second rôle populaire à l'affiche d'une centaine de films, il fut présentateur dans les années 60 de 'La Piste aux Etoiles' à la télévision.

Longtemps partenaire sur scène du clown Achille Zavatta, Michel Francini né le 14 mars 1921, avait débuté avant-guerre comme artiste de music-hall avec un tour de chant fantaisiste sur les scènes les plus célèbres du moment, de l'ABC à l'Olympia, en passant par L'Alhambra et Bobino.

Auteur de plus de 1.500 sketches et chansons selon la Sacem, le comédien s'est rapidement imposé avec des compositions truculentes de policiers, d'hommes politiques, d'ecclésiastiques, de militaires ou de repris de justice.

Michel Francini a joué dans de nombreuses opérettes et comédies musicales, notamment au Théâtre de la Gaîté Lyrique à Paris dont il a été pensionnaire.

De 1958 à 1966, le producteur de télévision Gilles Margaritis lui confie la présentation chaque semaine de 'La Piste aux Etoiles', avant de passer le flambeau à Roger Lanzac pour partir en tournée avec Achille Zavatta.

Le comédien a tourné avec les plus grands réalisateurs dont Jean-Luc Godard, Georges Lautner, Robert Lamoureux, Jean-Marie Poiré, Philippe de Broca, Claude Autant-Lara, Jacques Deray...

Jacques Tati, qui lui avait confié un rôle dans 'Playtime' en 1967, voyait en lui 'un homme-orchestre'. Avec son imposante stature et son visage à la serpe très expressif, Michel Francini a été aussi l'un des acteurs fétiches de Jean-Pierre Mocky qui l'a fait tourner dans la plupart de ses films dont 'L'Ibis rouge', 'Une Nuit à l'Assemblée Nationale', 'Le Glandeur', 'Le Bénévole', 'Le Piège à cons'... Avec Yves Robert, il a tourné dans 'Salut l'artiste!' et 'Le retour du grand blond'.

En 2003, Michel Francini, alors âgé de 82 ans, a été engagé pour le rôle de Monsieur Tranchant sur la comédie musicale 'Les Demoiselles de Rochefort', dans une mise en scène de Redha, au Palais des Congrès.
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Jean-Louis Bertuccelli

Jean-Louis Bertuccelli

Le cinéaste Jean-Louis Bertuccelli est décédé jeudi 6 mars à l'âge de 71 ans.

Son premier long-métrage 'Remparts d'argile' avait représenté la France aux Oscars en 1971. En 1976, il avait offert un de ses plus beaux rôles à la comédienne Annie Girardot dans le film 'Docteur Françoise Gailland'. L'actrice avait reçu le César de la meilleure actrice pour ce film dans lequel elle jouait une femme médecin luttant contre le cancer aux côtés de François Perrier et Jean-Pierre Cassel.

Jean-Louis Bertuccelli était le père de la cinéaste Julie Bertuccelli.
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Alain Resnais

Alain Resnais

Le cinéaste Alain Resnais est mort samedi 1er mars au soir à Paris 'entouré de sa famille', a annoncé le producteur de ses derniers films, Jean-Louis Livi. Il était âgé de 91 ans.

Alain Resnais est issu d'une famille lettrée. Très tôt, il se passionne pour toutes les formes d'art : musique, photographie et littérature. A 12 ans, son père lui offre à Noël sa première caméra Kodak, avec laquelle il tourne ses premiers films en super 8, dont Fantomas.

Il intègre, à la fin des années 40, la première promotion de l'IDHEC en montage. Ses premiers courts métrages impressionnent la critique.

Contemporain de la Nouvelle Vague, il est rapidement apparenté au groupe de la 'Rive gauche', très engagé, dont font partie Chris Marker. Ils réaliseront ensemble 'Les statues meurent aussi', et obtiendront le Prix Jean-Vigo en 1954.

Deux ans plus tard, il remporte de nouveau cette récompense, pour 'Nuit et brouillard', un documentaire qui deviendra un film de référence sur la déportation.

A partir des années 80, Alain Resnais fait appel à un trio d'acteurs virtuoses. Au fil des années, il offre à au fil des ans, André Dussollier, Pierre Arditi et sa muse Sabine Azéma des rôles en or. Chacun d'entre eux a remporté au moins un César dans la cadre de leur collaboration avec le cinéaste.

Le réalisateur avait dernièrement été mis à l'honneur lors de la 64e édition du Festival du film de Berlin pour son dernier long métrage, 'Aimer, boire et chanter'.
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Harold Ramis

Harold Ramis

Le monde entier a découvert son visage avec le film 'SOS Fantômes', sorti en 1984 : Harold Ramis, ici à droite sur la photo, est mort lundi 24 février, à l'âge de 69 ans. Depuis 2010, l'acteur et réalisateur était atteint d'une maladie vasculaire rare, la vascularite inflammatoire auto-immune.

Harold Ramis avait co-écrit le film 'SOS Fantômes', dans lequel il avait joué aux côtés de Bill Murray. Décidément très inspiré, il est à l'origine d'un autre film au succès planétaire : 'Un jour sans fin', où Bill Murray revit la même journée de la marmotte dans une comédie hilarante, en 1993. Il réalise aussi les épisodes de Mafia Blues avec Robert de Niro et tourne son dernier film, 'L'An1, des débuts difficiles', une comédie préhistorique, en 2009.
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Aslan

Aslan

Il était célèbre pour ses pin-up aux courbes sensuelles. Le dessinateur Aslan, de son vrai nom Alain Gourdon, est mort l'âge de 83 ans d'un arrêt cardiaque, au Canada, jeudi 13 février.

Un homme à femmes...

Surnommé 'le roi de la pin-up', il était aussi sculpteur. C'est lui qui avait réalisé les bustes de Brigitte Bardot et Mireille Mathieu en Marianne pour l'Association des Maires de France, diffusées à quelques 20.000 exemplaires en mairie. Il est aussi l'auteur de la statue de Dalida, place Montmartre.

Avec ses dessins de femmes affriolantes, Aslan avait réalisé de nombreuses publicités et affiches de spectacles pour les Folies Bergère, le Crazy Horse et le Casino de Paris. 'Je peins et sculpte la femme, le plus beau sujet donné aux artistes, car il est inépuisable et éternel. Pour me situer, je me définirais comme peintre et sculpteur intimiste hyper-figuratif. Je suis amoureux de la nature et de ses lois', disait l'artiste.

Sculpteur officiel

Né à Bordeaux en 1930, Aslan a été l'un des plus jeunes élèves de l'école régionale des Beaux-Arts, qu'il a intégrée dès ses 14 ans. Protégé du peintre Jean-Gabriel Domergue et ami du sculpteur César, Aslan entame une carrière de sculpteur à coup de multiples commandes officielles. A 22 ans, il obtient le titre de peintre et sculpteur officiel de l'armée dès 1952 après avoir réalisé le buste du Maréchal de Lattre de Tassigny.

Dès 1953, il commence à dessiner des créatures de rêve, déjà en vogue aux Etats-Unis, pour des publicités. Le magazine 'Lui' adopte à partir de 1969 ses pin-up à la gouache, au style reconnaissable entre tous.

Audacieux, l'artiste n'en était pas moins respecté pour son trait acéré.
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Shirley Temple

Shirley Temple

Elle fut la première enfant star d'Hollywood. L'actrice américaine Shirley Temple est décédée lundi 10 février à l'âge de 85 ans, selon la BBC. Selon sa famille, citée par la chaîne de télévision britannique, elle est morte 'de causes naturelles', chez elle, à Woodside, en Californie.

Née le 23 avril 1928, Shirley Temple, passionnée de danse, commence sa carrière cinématographique à l'âge de 3 ans. Adulée par les Américains, elle devient une véritable icône. Elle incarne notamment Heidi. En grandissant, les rôles se font de plus en plus rares pour l'actrice, qui met un terme à sa carrière à l'âge de 20 ans. Elle s'engage ensuite en politique dans le camp républicain. En 1969, le président Richard Nixon la nomme déléguée des Etats-Unis à l'ONU (Organisation des Nations Unies). Elle deviendra ensuite ambassadrice au Ghana puis en Tchécoslovaquie.
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Richard Bull

Richard BullIl incarnait le père de la peste Nellie Oleson, l'épicier Nels Oleson, dans la série 'La petite maison dans la prairie'. L'acteur américain Richard Bull est décédé lundi 4 février à l'âge de 89 ans. Né le 26 juin 1924 dans l'Illinois, il avait notamment tourné aux côtés de Clint Eastwood et Clark Gable. L'actrice Alison Arngrim, l'inoubliable Nellie Oleson, a réagi à la disparition de celui qui a tourné dans 147 épisodes de la série, sur Twitter : 'Bonne nuit Papa', a-t-elle écrit, accompagnant son message d'une photo de l'acteur.
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Philip Seymour Hoffman

Philip Seymour Hoffman

L'acteur américain Philip Seymour Hoffman a été retrouvé mort dimanche 2 février après-midi, dans son appartement de New York. Il était âgé de 46 ans.

La police new-yorkaise interroge quatre personnes dans l'enquête sur la mort sans doute par overdose du comédien. Arrêtées dans le quartier de Chinatown, elles seraient en rapport avec les doses de drogue découvertes dans l'appartement de l'acteur à Manhattan. Les forces de l'ordre ont en effet découvert une cinquantaine de petits sachets de ce qui ressemble fortement à de l'héroïne mais aussi des médicaments servant au sevrage. Les enquêteurs recherchent activement celui qui a vendu la drogue à Philip Seymour Hoffman car depuis quelques semaines, des dizaines de personnes sont mortes après avoir consommé de l'héroïne coupée à un puissant antidouleur. L'acteur a peut-être victime de ce mélange.

Dimanche, alertés par un proche de l'acteur, les secours ont retrouvé le comédien dans sa salle de bains. Selon plusieurs médias américains, il avait une seringue dans le bras et un sachet d'héroïne à ses côtés.

Philip Seymour Hoffman avait remporté en 2006 l'Oscar du meilleur acteur pour le rôle-titre du film 'Truman Capote'. Il avait aussi joué dans des grands succès commerciaux comme 'Twister' ou encore la série 'Hunger Games' dont il tournait actuellement de nouveaux épisodes.

Sa vie a également été marquée par son combat contre la drogue. L'acteur prolifique serait resté sobre pendant 23 ans avant de replonger récemment. Il avait même suivi une cure de désintoxication en 2013. Évoquant son addiction dans une interview à CBS, il disait en 2006 : 'J'ai tout aimé'.

Philip Seymour Hoffman était père de trois enfants avec sa compagne Mimi O'Donnell. Cette dernière a publié un communiqué : 'Nous sommes dévastés par la perte de notre Phil adoré et apprécions les nombreux témoignages d'amour et de soutien que nous recevons de la part de tous'.
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Eric Lawson

Eric Lawson, cowboy Marlboro

Dans les années 70, il était l'icône de la marque de cigarettes Marlboro, le cow-boy qui s'en allumait une, tout en chevauchant sa monture dans la publicité. Eric Lawson est mort le 10 janvier à San Luis Obispo (Californie), à l'âge de 72 ans. A priori, c'est le tabac qui l'a tué. Selon sa femme Susan, il a succombé à une broncho-pneumopathie obstructive, maladie chronique dont il souffrait depuis quelques années.

Eric Lawson, qui fumait depuis l'âge de 14 ans, s'est notamment engagé à la fin de sa vie dans des campagnes anti-cigarettes, notamment dans un spot parodiant sa propre publicité qui avait fait sa gloire. Pourtant, selon sa femme, avant de se savoir malade, il n'avait jamais réussi à arrêter le tabac : 'il savait que la cigarette avait une vraie emprise sur lui. Il savait qu'il ne pouvait pas arrêter', raconte sa femme.

C'est la troisième icône Marlboro à succomber à une maladie liée au tabac : David Millar est mort en 1987 d'un emphysème et David McLean a succombé à un cancer du poumon.
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Claudio Abbado

Claudio Abbado, chef d'orchestre

Claudio Abbado, le grand chef d'orchestre italien, est mort lundi 20 janvier à Bologne, à l'âge de 80 ans après plusieurs années de maladie.

Le maestro a un parcours hors du commun. Il a dirigé la Scala de Milan de 1968 à 1986 avant d'être nommé à la tête du London Symphony Orchestra, puis directeur de l'Opéra de Vienne.

Né en 1933 dans la capitale lombarde, le chef d'orchestre avait été nommé sénateur à vie par le président de la République italienne, Giorgio Napolitano, en raison de ses mérites.

Depuis 2000, il souffrait d'un cancer de l'estomac. A cause de ces soucis de santé, il avait dû annuler trois grands concerts qui auraient dû signer son retour à la Scala de Milan.

Une chapelle ardente sera organisée dans une basilique de Bologne pour rendre hommage à l'exceptionnel musicien.

Fidèle à l'image de simplicité et de générosité de Claudio Abbado, la famille a demandé aux amis et admirateurs de ne pas envoyer de couronnes de fleurs mais de faire des dons à un service d'oncologie pour enfants ou à une prison.
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Jean Fabre

Jean Fabre, éditeur

Jean Fabre, fondateur des éditions l'Ecole des loisirs, spécialisées dans le livre pour enfant et de jeunesse, et éditeur des premiers albums des célèbres 'Barbapapa' dans les années 70, est décédé jeudi 9 janvier 2014 à Paris. Il avait 93 ans.

Né le 29 janvier 1920 à Paris, Jean Fabre avait travaillé aux éditions de l'Ecole (manuels scolaires) avant de fonder l'Ecole des loisirs en 1965 avec Jean Delas et Arthur Hubschmidt.

Ensemble, ils avaient constitué un fonds de l'édition de jeunesse venant du monde entier leur permettant d'imposer leurs propres créations. Ils ont ainsi modifié en profondeur l'image du livre pour enfant en publiant des auteurs et illustrateurs comme Tomi Ungerer, Maurice Sendak, Léo Lionni ou Arnold Lobel aux styles très différents, illustrés d'art abstrait aussi bien que de collages ou de dessins humoristiques pour 'conter en images'.

L'Ecole des loisirs a notamment édité des illustrations de la peintre Sonia Delaunay et a connu un grand succès en publiant les tout premiers albums des célèbres 'Barbapapa', personnages multicolores en forme de poires, qui fut d'abord une série de livres pour enfants créée en 1970 par un couple franco-américain, Annette Tison et Talus Taylor.

L'Ecole des loisirs, dirigée aujourd'hui par son fils Jean-Louis Fabre, comprend plus de 5.700 titres jeunesse d'auteurs vivants dans ses catalogues, parmi lesquels des auteurs connus comme Claude Ponti ou Tomi Ungerer.
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Saul Zaentz

Saul Zaentz

Le producteur de cinéma Saul Zaentz, qui a remporté l'Oscar du meilleur film pour 'Vol au-dessus d'un nid de coucou', 'Amadeus' et 'Le Patient anglais', est mort le 3 janvier 2014 à l'âge de 92 ans. Il a succombé à des complications de la maladie d'Alzheimer à son domicile de San Francisco.

Saul Zaentz, qui a débuté dans le milieu de la musique avant de se mettre au cinéma, était connu pour ses productions de films 'intellos', et avait créé sa société de production indépendante à Berkeley, près de San Francisco, pour garder ses distances vis-à-vis d'Hollywood.

Dans 'Vol au-dessus d'un nid de coucou' (1975), co-produit par l'acteur Michael Douglas, Jack Nicholson incarnait un patient d'un hôpital psychiatrique. Le film a remporté cinq oscars, dont celui de meilleur réalisateur pour Milos Forman.

Zaentz et Forman ont à nouveau travaillé ensemble pour 'Amadeus' (1984) sur la vie du compositeur Wolfgang Amadeus Mozart. Le film a remporté huit oscars dont ceux de meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur acteur pour F. Murray Abraham.

Pour 'Le Patient anglais' (1996), un drame se déroulant durant la Seconde guerre mondiale, Saul Zaentz a fait équipe avec le réalisateur Anthony Minghella. Le succès fut une fois de plus au rendez-vous avec neuf oscars dont ceux de meilleur film et de meilleur réalisateur.

Saul Zaentz avait en outre reçu un prix pour l'ensemble de sa carrière lors de la cérémonie des oscars de 1977.

'L'Insoutenable légèreté de l'être' (1988), 'En liberté dans les champs du Seigneur' (1991) et 'Les Fantômes de Goya' (2005), ainsi qu'une version en dessin animé du Seigneur des anneaux (1978) figurent également au nombre de ses productions.

Avant sa carrière de producteur de films, Saul Zaentz a fait fortune en achetant le label Fantasy Records, qui représentait le groupe de rock et de jazz Creedence Clearwater Revival.
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Philip Everly

Philip Everly

Co-auteur et chanteur de célèbres tubes comme 'Wake up Suzie' ou 'Bye Bye love', Philip Everly (à droite de la photo) est mort à Los Angeles, vendredi 3 janvier, à l'âge de 74 ans. Selon son épouse Patti, il a succombé à des complications liées à une maladie pulmonaire chronique.

Avec son frère Don, il formait les 'Everly Brothers', un des groupes rock et country les plus célèbres des années 1950 et du début des années 1960 aux Etats-Unis. Récemment encore, le magazine Rolling Stones le consacrait comme le 33e plus grand artiste de tous les temps.

De nombreux artistes prestigieux ont d'ailleurs repris leurs tubes : Claude François a adapté leur titre 'Made to love' dont le refrain 'Girls, girls, girls were made to love' devient 'Belles, belles, belles comme l'amour'. 'Bye Bye Love' a été repris en 1970 par Simon and Garfunkel sur leur album 'Bridge over Troubled Water'. Plus récemment, Norah Jones et Billie Joe Armstrong ont chanté « Foreverly », reprise de l'album Songs Our Daddy Taught Us.
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samedi, 30 août 2014

59 partis en 2013

 

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x59

 

Paul Walker

Paul Walker

C'est bien la vitesse qui a tué l'acteur américain Paul Walker, le 30 novembre dernier.

Le rapport d'enquête final indique que la voiture dans laquelle il se trouvait roulait à plus de 160 km/h. Paul Walker n'était pas au volant de la Porsche Carrera que conduisait un de ses amis.

L'autopsie pratiquée sur les corps des deux hommes tués n'a révélé aucune trace d'alcool ni de stupéfiant.

Autre élément révélé dans le rapport, selon le site TMZ : Paul Walker et son ami étaient en position de défense, les poings en avant, comme s'ils avaient anticipé la collision.

L'acteur américain Paul Walker, connu pour son rôle dans le film 'Fast and Furious', est mort à 40 ans le 30 novembre, dans un accident de voiture.

Le comédien participait à un gala automobile dans le sud de la Californie, pour récolter des fonds en faveur des victimes du typhon aux Philippines. Il se trouvait dans sa Porsche GT dont il aurait laissé le volant à un ami. Ce dernier aurait perdu le contrôle du véhicule. La voiture a percuté un arbre de plein fouet avant de prendre feu. Le conducteur comme le comédien sont décédés suite au choc.

Né le 12 septembre 1973, Paul Walker démarre sa carrière en jouant dans plusieurs séries télévisées. Mais c'est grâce au cinéma qu'il devient célèbre, en décrochant en 2001 le rôle principal de Brian O'Conner dans le film d'action 'Fast and Furious'. Au cours des douze dernières années, Paul Walker a ainsi interprété ce personnage dans cinq des six films que compte la franchise. L'acteur avait démarré en septembre le tournage du septième épisode. On ne sait pas encore s'il avait tourné toutes les scènes nécessaires, et ce que compte faire la production.

Outre ces films d'action, Paul Walker avait également joué dans Mémoires de nos pères de Clint Eastwood.
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Arthur Conte

Arthur Conte

Le journaliste, écrivain et historien, Arthur Conte, est mort jeudi 26 décembre à Paris à l'âge de 93 ans.

Né le 31 mars 1920 à Salses, petit village des Pyrénées Orientales, fils d'un modeste viticulteur, Arthur Conte gardera de ses origines catalanes une voix rocailleuse, un regard ardent et un goût acharné pour le travail. Diplômé d'études supérieures classiques, il milite très tôt au sein de la SFIO avant d'être envoyé en Allemagne, en 1943, au titre du service du travail obligatoire, où son attitude hostile lui vaudra d'être interné dans des camps de représailles.

La carrière politique

A la Libération, il devient secrétaire de la fédération socialiste de son département (1946), maire de Salses (1947), éditorialiste à 'L'Indépendant de Perpignan' (1950) avant d'être conseiller général du canton de Latour-de-France (1951). Vice-président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale en 1959, il préside ensuite l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale en 1961-62. Partisan actif de Georges Pompidou à l'élection présidentielle de 1969, il est, en 1972, l'un des orateurs de la majorité pour le oui au référendum sur l'élargissement de l'Europe des Six.

L'ORTF

Nommé à 53 ans, en juillet 1972, à la tête de l'ORTF avec le titre de PDG encore jamais attribué, Arthur Conte se propose, dès son entrée en fonction, de 'faire chanter la France', c'est-à-dire de faire une télévision moins pessimiste. Il sera destitué de son poste en octobre 1973. On lui reprochera notamment de n'avoir pas su remettre en ordre l'énorme machine qu'était l'Office et d'avoir laissé se développer dans certains services un état d'esprit jugé hostile au pouvoir.

L'homme de lettres

Ecrivain fécond, Arthur Conte est l'auteur de très nombreux ouvrages parmi lesquels 'Yalta ou le Partage du monde', 'L'épopée mondiale du siècle' (cinq volumes), 'Le 1er janvier 1900', 'Le 1er janvier 1940', 'L'homme Giscard', et 'Les présidents de la Vème République'.

En 1997, il avait publié son autobiographie 'Un provincial à Paris' et en 2002 une fresque sur le Roussillon, 'Ma Terre de toujours. Histoire d'une province française'.
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Kate Barry

Kate Barry, Jane Birkin, Charlotte Gainsbourg

Famille et amis étaient réunis, ce matin, pour les funérailles de Kate Barry, la fille de Jane Birkin, dans la plus stricte intimité en l'église St-Roch, à Paris.

Tout le clan Birkin était réuni : Lou Doillon et Charlotte Gainsbourg, accompagnée d'Yvan Attal et de deux de leurs enfants, mais aussi Andrew Birkin, le frère de Jane et Roman de Kermadec, le fils de Kate Barry.

Plusieurs personnalités, amis de la famille, sont venues rendre hommage à la photographe. Parmi eux : Carla Bruni-Sarkozy, Catherine Deneuve ou encore Isabelle Huppert.

La fille aînée de Jane Birkin, est morte mercredi 11 décembre après avoir chuté du 4e étage de son appartement parisien, situé dans le XVIe arrondissement. Elle était âgée de 46 ans.

Kate Barry était seule dans son appartement qui était fermé de l'intérieur. Des antidépresseurs auraient été retrouvés sur place.

Photographe de renom, Kate Barry est la fille de Jane Birkin et du compositeur britannique de musiques de films John Barry, notamment connu pour avoir écrit la bande originale de nombreux James Bond.

Ses parents se séparent l'année de sa naissance, en 1967. Elle est ensuite élevé par Serge Gainsbourg, le nouveau compagnon de sa mère, jusqu'à ses 13 ans, puis par Jacques Doillon.

Kate Barry avait un fils, Roman, âgé de 26 ans. Elle venait d'exposer à la galerie Cinéma de la productrice Anne-Dominique Toussaint. Son exposition 'Point of view. Portraits. Natures mortes' s'était tenue du 27 septembre au 20 novembre dans cette nouvelle galerie du 3e arrondissement.
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Peter O'Toole

Peter O'Toole

L'acteur Peter O'Toole, inoubliable interprète du film 'Lawrence d'Arabie' (1962), est décédé à Londres samedi 14 décembre à l'âge de 81 ans.

Ce monstre sacré du théâtre et du grand écran britanniques est mort des suites d'une longue maladie dans un hôpital londonien. Il avait échappé dans les années 1970 à un cancer de l'estomac.

Le physique, la classe et le charme incomparables de ce grand blond aux yeux bleus et pénétrants ont permis à Peter O'Toole de poursuivre une carrière longue de plus d'un demi-siècle sur les planches et sur les écrans ponctuée de hauts et de bas.

Né en Irlande dans le comté de Connemara le 2 août 1932, il a grandi en Angleterre où il a commencé à travailler dès l'âge de 14 ans, d'abord comme garçon de bureau, puis comme journaliste.

Il commence sa carrière sur les planches au théâtre de Leeds en 1949 à 17 ans. Son goût invétéré pour l'alcool et le tabac fragilisera à long terme sa santé.

C'est en 1962, après une belle carrière d'acteur shakespearien, que Peter O'Toole accède à la notoriété internationale avec le film de David Lean.

Il fût à sept reprises nommé aux Oscars d'Hollywood depuis 'Lawrence d'Arabie' sans réussir à décrocher cette récompense. Hollywood finira par lui décerner un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière en 2003. Il avait 71 ans.
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Edouard Molinaro

Edouard Molinaro

Le réalisateur Edouard Molinaro est décédé samedi 7 décembre d'une insuffisance pulmonaire. Il était âgé de 85 ans.

Né à Bordeaux le 13 mai 1928, dans une famille bourgeoise, il était l'auteur de près d'une quarantaine de longs métrages. Parmi ses films les plus emblématiques, on retrouve «Oscar» (1967) et «Hibernatus» (1969) avec Louis de Funès, ou encore «Mon oncle Benjamin» (1969) puis «L'Emmerdeur» (1973) avec Jacques Brel.

Son succès populaire a atteint son sommet avec l'adaptation, en 1978, de «La Cage aux folles», de Jean Poiret, avec Michel Serrault et Ugo Tognazzi.
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Nelson Mandela

Nelson Mandela

Nelson Mandela, qui avait fêté ses 95 ans en juillet dernier, est décédé à son domicile de Johannesburg le 5 décembre. Il avait été hospitalisé quatre fois depuis un an, à chaque fois pour des récidives d'infections pulmonaires.

Emprisonné pendant 27 ans alors qu'il défendait la fin de la ségrégation raciale, il avait continué son combat depuis sa cellule. Élu premier président noir d' Afrique du Sud en 1994, il a oeuvré pour la réconciliation entre les différentes communautés et pour l'intégration des noirs dans la société. Admiré pour sa droiture et son engagement, Nelson Mandela a reçu le prix Nobel de la Paix le 15 octobre 1993.
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André Halimi

André Halimi

André Halimi, co-fondateur du festival du cinéma américain de Deauville, est mort, dimanche 1er décembre, à l'âge de 83 ans à Jérusalem, où il séjournait avec sa famille.

André Halimi, qui était atteint de la maladie de Parkinson, n'avait cessé de travailler qu'il y a 'deux ou trois ans', selon sa fille Béatrice Nakache-Halimi.

Journaliste de presse écrite à ses débuts, il fut rédacteur en chef de Pariscope pendant 14 ans avant de fonder sa société de production, Editing Productions en 1976.

Il a produit environ 500 documentaires sur le cinéma, la danse, le spectacle, pour la télévision publique ainsi que pour quelques chaînes privées.

Il avait co-fondé en 1975 le festival du film américain de Deauville avec Lionel Chouchan.

Il a écrit plusieurs livres et pièces de théâtre et réalisé deux films.
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Georges Lautner

Georges Lautner, cinéasteGeorges Lautner, cinéaste populaire et prolifique, est mort vendredi 22 novembre, à l'âge de 87 ans. Le metteur en scène est décédé à Paris des suites d'une longue maladie.

Né à Nice le 24 janvier 1926, Georges Lautner a découvert, dès l'enfance, l'univers des salles obscures grâce à sa mère, la comédienne Renée Saint-Cyr. Elle est apparue dans plusieurs de ses films.

Il a intégré le milieu du cinéma en 1949, comme assistant réalisateur.

Sorti en 1958, 'La Môme aux boutons' est son premier long métrage. Deux ans plus tard, il a réalisé 'Marche ou crève', avec Bernard Blier.

En 1963, Georges Lautner a connu la consécration avec 'Les Tontons flingueurs', comédie portée par les répliques cultes du dialoguiste Michel Audiard. Indécrottable succès d'audience à chacun de ses passages à la télévision, le film avec Bernard Blier, Lino Ventura, Francis Blanche, Jean Lefebvre ou encore Robert Dalban, fêtera mercredi prochain les 50 ans de sa sortie en salle.

'La science du cinéma populaire'

Adepte des gros plans, Georges Lautner savait aussi donner du rythme à ses productions grâce à un montage serré. 'Michel Audiard disait de lui qu'il était le roi des monteurs', se souvient Rémy Julienne, qui a effectué les cascades sur un grand nombre de ses films. 'Il avait la science du cinéma populaire'.

Après les 'Tontons', le duo Lautner/Audiard a enchaîné ensuite les succès d'audience, entre comédies, gangsters franchouillards et polars : 'Les Barbouzes' (1964), 'Ne nous fâchons pas' (1966), 'La valise' (1973)...

A la fin des années 1970, il a réalisé deux films plus sombres avec Alain Delon, avant de faire tourner celui qui deviendra son grand ami, Jean-Paul Belmondo. Les films 'Flic ou voyou' (1978), 'Le guignolo' (1980), et 'Le professionnel' (1981) sont plébiscités dans les salles obscures.

Dans les années 80, le succès s'est fait plus rare, même s'il a rencontré encore le public en 1986 grâce à 'La Maison assassinée', avec Patrick Bruel.

En 1992, Belmondo a incarné le héros du dernier film de Georges Lautner, 'L'Inconnu dans la maison'.
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Gérard de Villiers

Gérard de Villiers, écrivain, auteur, SAS

L'écrivain Gérard de Villiers, auteur des 'SAS' et phénomène de l'édition française, est décédé le 31 octobre, à Paris, à l'âge de 83 ans, 'des suites d'une longue maladie', selon son avocat, Eric Morain, qui a annoncé la triste nouvelle sur Twitter. 'Il avait souhaité que son décès soit annoncé comme cela', a précisé ce dernier à l'AFP.

Début février, le New York Times avait consacré Gérard de Villiers comme 'l'auteur de romans d'espionnage qui en savait trop'. Il venait de passer dix jours en Afghanistan, théâtre de ses deux 'SAS' à venir, les 198e et 199e de la série.

Gérard de Villiers avait récemment déclaré ignorer le nombre exact de livres vendus depuis 1965 et la publication de 'SAS à Istanbul', le premier de la série : 'Sans doute entre 120 et 150 millions tous pays confondus', avait-il avancé.
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Lou Reed

Lou Reed

Lou Reed, chanteur américain et membre du groupe de rock The Velvet Underground, est mort le dimanche 27 octobre. Il avait 71 ans.

C'est le magazine américain Rolling Stone qui a annoncé son décès. Si la cause exacte de la mort n'a pas encore été dévoilée, Lou Reed souffrait de sérieux problèmes de santé. Gros buveur, consommateur de drogues, il avait subi en mai dernier une transplantation du foie, après avoir annulé cinq concerts prévus le mois précédent en Californie. 'Je suis un triomphe de la médecine moderne', avait-il posté sur son site internet quelques jours plus tard. 'Je suis plus grand et plus fort que jamais

Né le 2 mars 1942 à New York, Lou Reed s'est fait connaître dans les années 1960 en devenant le chanteur et guitariste du groupe de rock The Velvet Underground. Avec Andy Warhol, il avait fusionné musique et art contemporain, et eu une influence considérable sur la musique. C'est lui compose les chansons marquantes du groupe, comme 'I'm Waiting for the Man' ou 'Sunday Morning', devenues emblématiques du mouvement punk.

En 1971, Lou Reed quitte le groupe et se lance dans une carrière solo. Il signe, entre autres, sa célèbre chanson 'Walk on the Wild Side'. Musicien très actif, il multiplie les concerts un peu partout dans le monde.

Entre The Velvet Underground et sa carrière solo, Lou Reed a sorti une quarantaine d'albums, en plus de 45 ans de carrière.
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Georges Descrières

Georges Descrières

Le comédien Georges Descrières, qui incarna Arsène Lupin à la télévision, est décédé samedi 19 octobre à l'âge de 83 à Cannes (Alpes-Maritimes).

De formation classique, il était devenu populaire pour son rôle du gentleman cambrioleur, diffusées sur la 2e chaîne entre 1971 et 1974. Né le 15 avril 1930 à Bordeaux, de son vrai nom Georges Bergé - il a pris le nom de jeune fille de sa mère -, ce passionné de théâtre a été doyen de la Comédie-Française. Il y avait interprété de grands premiers rôles du répertoire, comme le comte Almaviva dans 'Le Mariage de Figaro', le duc de Guiche dans 'Cyrano de Bergerac', le 'Dom Juan' de Molière ou encore 'Le Prince travesti' de Marivaux.

Parallèlement, il a mené une carrière à la télévision et au cinéma, jouant notamment dans les films 'Le Rouge et le noir' (1954) et 'Les Trois mousquetaires' (1961), où il incarne Athos.

Retiré dans le Midi à la fin des années 80, il y crée et dirige le conservatoire de théâtre de Grasse.

Il a été marié à la comédienne Geneviève Brunet et il est le père de Sylvia Bergé, elle aussi sociétaire de la Comédie-Française.

Georges Descrières était officier de la Légion d'honneur et grand officier de l'ordre national du Mérite.
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Ed Lauter

Ed Lauter

A la télévision comme au cinéma, Ed Lauter a joué dans tous les plus grands succès, interprétant principalement des seconds rôles. L'acteur américain est mort, mercredi 16 octobre, des suites d'un cancer. Il avait 74 ans.

Ed Lauter a fait ses débuts dans 'La Chevauchée des sept mercenaires', de Georges McCowan, avant de jouer dans 'Complot de famille', d'Hitchcock et dans 'King Kong', de John Guillermin.

Plus récemment, il avait incarné le chauffeur de Bérénice Bejo dans le film multi primé 'The Artist', de Michel Hazanavicus.

A la télévision, il a joué dans de nombreuses séries à succès comme 'L'Agence tous risques', 'Greys Anatomy', 'Urgences', ou encore 'XFiles'.
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Daniel Duval

Daniel Duval

Le comédien et réalisateur Daniel Duval, auteur notamment de 'La dérobade' et gueule du cinéma français, est décédé jeudi 10 octobre à l'âge de 68 ans des suites d'une longue maladie.

Dégaine de voyou

Ce brun ténébreux, à la gueule burinée par les années, incarne pour beaucoup le proxénète aux méthodes expéditives de 'La dérobade', en 1979, dans lequel Miou-Miou incarnait une prostituée tombée dans ses filets.

Daniel Duval a longtemps mis sa dégaine de voyou au service de nombreux polars comme dans 'Les Lyonnais' en 2011 et '36 Quai des orfèvres' en 2004 tous deux réalisés par Olivier Marchal ou 'Le deuxième souffle' d'Alain Corneau (2007). Il a aussi tourné pour José Giovanni ('Les loups entre eux') en 1985, sans oublier le 'Bar du téléphone' en 1980 de Claude Barrois.

Mais Daniel Duval, personnalité à la fois solitaire et libre, a aussi beaucoup tourné dans des films d'auteurs ou plus exigeants, refusant tout carriérisme.

A ses débuts au milieu des années 1970, il tourne pour Bertrand Tavernier dans 'Que la fête commence' (1974) puis à partir des années 1990 pour Serge Gainsbourg dans 'Stan the Flesher' (1990) ou de jeunes cinéastes comme Sandrine Veysset dans 'Y aura-t-il de la neige à Noël' et Marion Vernoux dans 'Love etc' en 1996.

Il tournera deux fois pour l'autrichien Michael Haneke en 2003 'Le temps des loups' et en 2005 dans 'Caché'. Duval sera encore aux génériques de films signés François Ozon, Pierre Salvadori ou encore dernièrement Jalil Lespert dans 'Des vents contraires' en 2011.

Duval, apparu aussi dans plusieurs rôles à la télévision, a signé plusieurs longs métrages, parmi lesquels 'Le temps des porte-plumes' en 2006 avec Jean-Paul Rouve et Anne Brochet, film directement inspiré de son histoire d'enfant rebelle déraciné.

Duval a été retiré à ses parents à 9 ans, puis placé dans une institution avant d'atterrir chez un couple à la campagne, celle des années 50, où il restera jusqu'à ses quinze ans. L'enfant continuera de les voir jusqu'à leur disparition en 1984. Lors de la sortie du film, il racontait qu'à 40 ans, il allait encore sur les genoux de Gustave, son père adoptif, quand il lui rendait visite.

Le comédien a été marié un temps avec l'actrice Anna Karina.
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Patrice Chéreau

 Patrice Chéreau

Patrice Chéreau est mort ce lundi 7 octobre, à l'âge de 68 ans. Le célèbre metteur en scène était atteint d'un cancer du poumon. Le président François Hollande a salué 'l'un des plus grands artistes français' qui faisait 'partout dans le monde' la 'fierté' de la France.

L'homme de théâtre, engagé à gauche, avait dirigé le théâtre des Amandiers à Nanterre dans les Hauts-de-Seine, alors maison de la Culture, de 1982 à 1990. Il avait obtenu le César du meilleur réalisateur en 1999 pour 'Ceux qui m'aiment prendront le train'.

La dernière mise en scène de Patrice Chéreau, 'Elektra' de Richard Strauss, avait été ovationnée en juillet dernier au festival lyrique d'Aix-en-Provence.

Né le 2 novembre 1944 dans le village de Lézigné dans le Maine-et-Loire où une rue porte son nom, il grandit à Paris. Son père peint, sa mère dessine. A 16 ans, il rejoint le groupe théâtral du lycée Louis-le-Grand. A 21 ans, il monte Marivaux au festival de Nancy. A 22 ans, il prend la direction de son premier théâtre à Sartrouville dans les Yvelines.

Il pratique un théâtre engagé. En 1969, il part en Italie, au Piccolo Teatro de Milan.

En 1972, Roger Planchon le fait nommer co-directeur du Théâtre national populaire (TNP) de Villeurbanne où il reste jusqu'en 1981.

De 1982 à 1990, c'est l'aventure du Théâtre des Amandiers de Nanterre (Hauts-de-Seine), qu'il dirige et où il met en scène Bernard-Marie Koltès, Jean Genet et Marivaux, tout en formant une nouvelle génération de comédiens français.

Son 'Hamlet' au Festival d'Avignon en 1988 lui vaut cinq Molières.

Les dernières années de sa carrière, il se consacre davantage à l'opéra et au cinéma. Il revient à la mise en scène en 1995 avec 'Dans la solitude des champs de coton', puis avec un 'Phèdre' d'anthologie en 2003, 'La Douleur' (2008) et 'Rêve d'automne' de Jon Fosse au musée du Louvre (2010).

Au cinéma, il tourne son premier film, 'La Chair de l'orchidée' en 1974, suivi de neuf autres souvent récompensés en France et à l'étranger, dont 'L'Homme blessé' (1983), film très personnel sur une passion homosexuelle, 'La Reine Margot' (1994) deux fois primé à Cannes et couronné par cinq Césars, ou 'Ceux qui m'aiment prendront le train' (1998).

En 2003, il préside le jury du Festival de Cannes qui donne la palme à 'Elephant' de Gus Van Sant.
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Christian Gailly

Christian Gailly

L'écrivain Christian Gailly, auteur d'une quinzaine de romans est mort d'une infection pulmonaire à l'âge de 70 ans.

Né à Paris en 1943 dans une famille modeste, il a publié son premier roman à l'âge de 44 ans, 'Dit-il', en 1987. Puis ce sera 'K622' en 1989, 'L'Air' en 1991, 'Dring' en 1992 ou encore 'Les fleurs' en 1993. L'auteur poursuivra ce rythme endiablé d'écriture, dans un style minimaliste et syncopé, une musique des mots à la fois tragique et légère, jusqu'à 'La roue et autres nouvelles' en 2012. Dans 'Dernier amour', en 2004, il parlait de l'ultime partition amoureuse d'un musicien proche de la mort...

Adaptations au cinéma

Son livre 'L'Incident' a été adapté au cinéma par Alain Resnais pour le film 'Les Herbes folles', en 2009, et son roman 'Un soir au club' par Jean Achache. 'Nuage rouge' a obtenu le Prix France Culture en 2000 et 'Un soir au club' le Prix du Livre Inter en 2002.

Avant d'écrire, ce saxophoniste de jazz avait tenté une carrière dans la musique, puis ouvert un cabinet de psychanalyste à la suite de sa propre analyse : 'c'était un échec, mais de cette sorte d'échec qui guérit du goût de l'échec. Je me souviens d'une séance où j'en faisais peut-être un peu trop. Mon thérapeute m'a conseillé de l'écrire. Je pense que c'est ainsi que je suis devenu écrivain', confiait-il à Libération.
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Tom Clancy

Tom Clancy

Célèbre pour ses thrillers et romans d'espionnage, l'écrivain américain Tom Clancy est mort mardi 1er octobre à Baltimore (Maryland), à l'âge de 66 ans.

Né en 1947, il écrit 'Octobre rouge', son premier ouvrage, en 1984 et connaît un succès immédiat. Son héros, Jack Ryan, un agent de la CIA, réapparaîtra dans plusieurs de ses livres, comme 'Jeux de guerre', 'Danger immédiat', ou 'La somme de toutes les peurs', qui ont tous été adaptés au cinéma.

50 millions de livres vendus

Auteur prolifique, il vend plus de 50 millions d'exemplaires de ses livres et dix de ses titres sont n°1 dans le prestigieux classement des best-sellers établis par le New York Times.

En parallèle, Tom Clancy a aussi réalisé plusieurs documentaires consacrés à l'armée et crée la société de jeux vidéo Red Storm Entertainment, récemment rachetée par Ubisoft. Il est notamment à l'origine du célèbre Splinter Cell.

Le film 'Jack Ryan', basé sur son œuvre, sortira au cinéma en début d'année prochaine, avec Chris Pine et Keira Knightley à l'affiche.
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Amidou

Amidou

Le comédien Amidou, 78 ans, premier acteur marocain à s'être fait un nom en France, est mort jeudi 19 septembre au soir, dans un hôpital parisien.

Hamidou Benmassoud de son vrai nom, était né le 2 août 1935 à Rabat (Maroc). Il est le premier acteur marocain à avoir obtenu un prix d'interprétation au Conservatoire National d'Art Dramatique. Il avait commencé au théâtre avec Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault dans 'Les 'Paravents' de Jean Genet à l'Odéon en 1968.

Il est devenu un des acteurs fétiches de Claude Lelouch, tournant plus de 10 films avec lui, dont le premier long métrage du cinéaste 'Le propre de l'homme' en 1960.

Il a joué aussi dans 'Un homme et une femme', 'Vivre pour vivre', 'Le voyou', 'La belle histoire' ou encore 'And now... Ladies and gentlemen'.

Amidou a tourné également avec de nombreux réalisateurs français de renom comme Georges Lautner ('La valise'), Alain Cavalier ('La chamade'), Philippe de Broca ('La poudre d'escampette') et dans plusieurs longs métrages d'Alexandre Arcady ('L'union sacrée', 'le grand pardon 2', 'Comme les cinq doigts de la main').

Parlant aussi anglais, il a mené une carrière aux Etats-Unis avec William Friedkin ('Le convoi de la peur', 'L'enfer du devoir'), Otto Preminger ('Rosebud'), John Huston ('A nous la victoire'), John Frankenheimer ('Ronin'), Tony Scott ('Spy game, jeu d'espions').

Amidou a parallèlement tourné régulièrement pour la télévision. Il a été vu dernièrement dans le rôle du père de 'Aicha' dans la série de Yasmina Benguigui.

En 2005, il a reçu des mains de Martin Scorsese un trophée en son honneur lors de la cérémonie d'ouverture du Festival de Marrakech.
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Valérie Benguigui

Valérie Benguigui, patrick bruel

L'actrice Valérie Benguigui est décédée lundi 2 septembre, des suites d'un cancer. Elle avait 47 ans. La comédienne, née le 6 novembre 1965, avait reçu, en février dernier, le César du meilleur second rôle pour 'Le Prénom' réalisé par Mathieu Delaporte et Alexandre de La Patellière. Après avoir étudié au Cours Florent, et à l'école du Théâtre Chaillot animé par Jérôme Savary, Valérie Benguigui a débuté à la télévision dans la série comique 'Palace', et au cinéma dans un film de Francis Huster 'On a volé Charlie Spencer', en 1986. Sa carrière s'accélère avec 'La vérité si je mens', en 1997, même si elle continue de camper le plus souvent des seconds rôles. Elle a également mis en scène plusieurs spectacles des humoristes Valérie Lemercier et Charlotte de Turckheim.

Patrick Bruel, qui avait partagé l'affiche de la pièce, puis film 'Le Prénom' avec Valérie Bengigui, s'est dit 'bouleversé' et 'terriblement triste'.

'C'est une immense tristesse, elle s'est tellement battue. Cela fait trois ans qu'elle se bat contre cette saleté. On avait appris cela pendant qu'elle jouait +Le Prénom+ Valérie a eu beaucoup de courage. On l'avait attendue pour le film. Elle a eu beaucoup de courage (sur le tournage) et avait même été guérie une première fois, fait deux rémissions. Et puis, voilà, récemment cela s'est totalement dégradé', a-t-il confié sur Europe 1.
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Elmore Leonard

Elmore Leonard

L'auteur et scénariste américain Elmore Leonard, auteur de près de 50 romans policiers ou à suspens dont beaucoup ont été adaptés au cinéma, est décédé mardi 19 août à l'age de 87 ans. Le romancier, qui a fait ses débuts littéraires avec le western dans les années 50 après avoir travaillé dans la publicité, avait été victime d'une attaque cérébrale le 29juillet.

Surnommé Dutch, il a connu le succès en 1985 avec 'Glitz', paru en France sous le titre 'Le Jeu de la mort'.

Les romans suivants, publiés à 18 mois d'intervalle, sont tous devenus des best sellers. Parmi eux, on peut citer 'Bandits!', 'Les Fantômes de Detroit' (Freaky Deaky en anglais), 'D'un coup, d'un seul' (Killshot) ou 'Zig Zag Movie' (Get Shorty). Son 47e livre, intitulé 'Blue Dream' devait paraître avant la fin de l'année aux Etats-Unis. 'Je n'ai pas de raison d'arrêter. Je prends toujours plaisir à écrire', avait-il déclaré à Reuters en 2012.

Adaptations au cinéma

Hollywood avait un faible pour ses ouvrages, dont 25 au moins ont été adaptés à l'écran et à la télévision. '3h10 pour Yuma', 'Hombre' et 'The Big Bounce' ont même donné lieu à deux versions cinématographiques.

Les producteurs tenaient tellement à obtenir les droits d'adaptation de ses livres qu'ils se pressaient sur le pas de sa porte le jour même de leur publication.
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Haji

Haji L'actrice Haji est morte à l'âge de 67 ans le vendredi 9 août. De son vrai nom Barbarella Catton, elle avait été remarquée par le réalisateur Russ Meyer alors qu'elle travaillait comme danseuse exotique. A l'affiche de Motor Psycho, elle tenait le rôle principal dans Faster, Pussycat! Kill! Kill! dans les années 1960.
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Karen Black

Karen Black

L'actrice américaine Karen Black, devenue une star grâce à son rôle dans le film 'Easy Rider', est morte jeudi 8 août des suites d'un cancer du système digestif. C'est son mari, Stephen Eckelberry, qui a annoncé la triste nouvelle sur Facebook : 'C'est avec une grande tristesse que je vous annonce que mon épouse et meilleure amie, Karen Black, est morte il y a quelques minutes', a-t-il écrit.

Née en 1939 dans l'Illinois, Karen Black a joué dans une centaine de films américains aux côtés des plus grands : Francis Ford Coppola dans 'Big Boy' en 1966, Jack Nicholson dans 'Cinq pièces faciles', Robert Redford en 1974 dans 'Gatsby le Magnifique'. Ses rôles dans ces deux dernières films lui vaudront deux Golden Globe.
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Bernadette Lafont

Bernadette Lafont

L'actrice Bernadette Lafont est décédée jeudi à l'âge de 74 ans au CHU de Nîmes. La comédienne avait été hospitalisée lundi 22 juillet après avoir été victime d'un malaise, alors qu'elle se trouvait au centre hélio-marin du Grau-du-Roi.

Figure de la 'Nouvelle vague'

La comédienne fut à la fin des années 50 et au début des années 60 l'égérie de la 'Nouvelle vague' en tournant notamment 'Le beau Serge' de Claude Chabrol.

Bernadette Lafont, qui a remporté un joli succès l'hiver dernier avec la comédie 'Paulette', devait prochainement tourner dans 'les Vacances du petit Nicolas'.
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Dennis Farina

Dennis Farina

L'acteur américain Dennis Farina, qui incarna à la télévision l'inspecteur Joe Fontana dans la célèbre série 'New York Police Judiciaire', est décédé lundi 22 juillet à Scottsdale, en Arizona. Il était âgé de 69 ans.

Farina, qui avait été officier des services de police de Chicago, ville dont il était originaire, est mort d'une embolie pulmonaire.

Dennis Farina avait commencé sa carrière de comédien avec un petit rôle dans le film de Michael Mann, 'Le Solitaire' en 1981. Il avait ensuite enchaîné avec des personnages de la pègre notamment dans des comédies comme 'Midnight Run' en 1988 et 'Get Shorty' en 1995, adaptation d'un roman de l'écrivain Elmore Leonard par Barry Sonnenfeld.
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Valérie Lang

Valérie Lang

Valérie Lang, fille de l'ancien ministre socialiste de la Culture, Jack Lang, est morte, lundi 22 juillet, à l'âge de 47 ans des suites d'un cancer, qui l'a emportée en quelques mois.

La comédienne, formée au Conservatoire national supérieur d'art dramatique (CNSAD), a participé pendant quinze ans à toutes les créations du metteur en scène Stanislas Nordey. Ce dernier a été son compagnon de vie et de théâtre.

Au théâtre, elle a notamment joué Sade, 'La philosophie dans le boudoir', et Sacher-Masoch, 'La Vénus à la fourrure', ainsi que Marguerite Duras avec Christine Letailleur comme metteur en scène.

De 1998 à 2001, elle a assuré la direction du Théâtre Gérard Philipe, Centre dramatique national de Saint-Denis, au côté de Stanislas Nordey, et conduit avec lui l'aventure du 'Théâtre citoyen'.

En 2011, au Théâtre ouvert de Lucien et Micheline Attoun, elle avait joué 'Sodome, ma douce' de Laurent Gaudé.

Au cinéma, elle avait joué dans 'Neuilly sa mère' (2009), 'La belle personne' (2008) et Christophe Honoré ou encore 'Les Misérables' de José Dayan en 2000.

En politique, elle avait rejoint, non pas le Parti Socialiste mais le MoDem. Elle avait été la suppléante d'un candidat à la députation dans les Hauts-de-Seine.

En janvier 2014, au Théâtre de la Ville à Paris, elle devait interpréter 'Phèdre' de Yannis Ritsos.
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Denys de la Patellière

Denys de la Patellière 

Le réalisateur Denys de la Patellière est décédé dimanche 21 juillet à l'âge de 92 ans. Il a réalisé quelques uns des grands succès populaires du cinéma des années 50 et 60, tels que 'Un taxi pour Tobrouk' et 'Du rififi à Paname', avant de se tourner vers la télévision à partir des années 70.

Né Denys Dubois de la Patellière le 8 mars 1921 à Nantes dans une famille anoblie pendant la Restauration, fils d'un officier de carrière et dernier de sept enfants, il prépare Saint-Cyr lorsque la guerre éclate. Il entre alors dans l'Armée de libération et perd deux de ses frères engagés dans la Résistance.

Après la guerre, il décide de faire du cinéma et est engagé comme ouvrier développeur dans un laboratoire, avant de devenir monteur aux 'Actualités françaises'. Il est ensuite second assistant réalisateur, puis premier assistant, et réalise son premier film en 1955, 'Les aristocrates' avec Pierre Fresnay.

Défilent ensuite devant sa caméra le gotha du cinéma de l'époque, dont Danielle Darrieux, Jean Gabin et Lino Ventura. Il tourne notamment 'Le salaire du péché' (1956) avec Jeanne Moreau et Danielle Darrieux, 'Retour de manivelle' (1957) avec Michèle Morgan, 'Les grandes familles' (1958, d'après le roman de Maurice Druon) avec Jean Gabin, Pierre Brasseur et Bernard Blier, 'Du rififi à Paname' (1965) avec Jean Gabin et Mireille Darc.

Son plus grand succès fut 'Un taxi pour Tobrouk', en 1960, avec des dialogues de Michel Audiard, qui fit de Lino Ventura une star. Les aventures pendant la Deuxième guerre mondiale à travers le désert africain de quatre soldats français que le hasard réunit, et de leur prisonnier allemand, a été maintes fois diffusé à la télévision.
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Jack-Alain Léger

Jack-Alain Léger

Le romancier et musicien français Jack-Alain Léger, s'est donné la mort à l'âge de 66 ans.

'Jack-Alain Léger dont j'étais le tuteur s'est défenestré. Je le pleure' a indiqué mercredi 17 juillet l'avocat Emmanuel Pierrat, sur son compte Twitter.

Jack-Alain Léger, de son vrai nom Daniel Théron, est notamment l'auteur de 'Monsignore' , énorme succès de 1976 vendu à 350.000 exemplaires en France et qui devint un film hollywoodien. Il avait également traduit des oeuvres de Bob Dylan ('Tarantula'), J.R.R.Tolkien ('Les aventures de Tom Bombaldi') et Léonard Cohen ('L'Énergie des esclaves') .

Sous son nom et sous d'autres (Melmoth, Dashiell Hedayat, Paul Smaïl), il a composé une oeuvre qui couvre tout le spectre de la littérature, du roman d'aventure au livre de recherche, en passant par la fresque, la saga, l'introspection analytique, le pamphlet et l'essai.
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Jacques Ramade

Jacques Ramade

L'humoriste et acteur français Jacques Ramade est décédé. Il participait notamment, en tant que chroniqueur aux émissions de Laurent Ruquier, notamment sur Europe 1. C'est d'ailleurs ce dernier qui a annoncé son décès, sur Twitter. Né en 1928, il a joué dans de nombreuses pièces de théâtres, la dernière étant 'Parce que je la vole bien', la pièce de Laurent Ruquier, inspirée de l'affaire Bettencourt.

Jacques Ramade, reconnaissable à sa voix haut perchée et son visage rond, avait promené son physique de Français moyen de la télévision au cinéma en passant par les planches, des chansonniers au théâtre. Au cinéma, il avait tourné avec Claude Berri, Michel Audiard, Yves Boisset, ou encore Georges Lautner dans 'Le guignolo' avec Jean-Paul Belmondo. Jacques Ramade avait aussi joué les chansonniers au 'Théâtre des deux Anes' et au 'Caveau de la république'. Il était père de deux enfants.
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Etienne Vatelot

Etienne Vatelot, luthier Le luthier français de renommée internationale Etienne Vatelot est mort dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 juillet à son domicile de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) à l'âge de 87 ans. Il avait notamment travaillé sur les instruments de Yehudi Menuhin, Isaac Stern ou Mistlav Rostropovitch. Né à Provins (Seine-et-Marne) le 13 novembre 1925, Etienne Vatelot est entré en apprentissage en 1942, dans l'atelier de son père, Marcel Vatelot. En 1949, il obtient le diplôme d'Honneur au Concours International de Lutherie de La Haye. En 1959, il prend officiellement la succession de son père et est nommé expert près la Cour d'Appel de Paris. Onze ans plus tard, en 1970, il crée l'Ecole de lutherie française à Mirecourt. Officier dans l'Ordre du Mérite National, Commandeur dans l'Ordre des Arts et Lettres et Commandeur dans l'Ordre de la Légion d'Honneur, Etienne Vatelot a reçu tout au long de sa carrière de nombreuses distinctions dont les Palmes académiques. Il avait créé la Fondation Marcel Vatelot afin de venir en aide aux jeunes luthiers et archetiers désireux de porter leur métier au plus haut niveau.
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Gérard Pipart

Gérard Pipart

Gérard Pipart, qui fut le premier styliste de Chloé en 1957 puis le directeur artistique de Nina Ricci pendant 35 ans, est décédé vendredi 28 juin à l'âge de 79 ans, a annoncé samedi 29 juin la Fédération française de la couture.

Gérard Pipart avait débuté chez Pierre Balmain en 1949, avant de passer chez Jacques Fath. A partir de 1953, il a travaillé pour Hubert de Givenchy, puis Jean Patou.

Il est entré chez Chloé en 1957, devenant ainsi le premier styliste de cette marque, sous la direction de Gaby Aghion, et surtout l'un des premiers stylistes de prêt-à-porter.

En 1964, Gérard Pipart a commencé à travailler chez Nina Ricci, où il est resté jusqu'à sa retraite, 35 ans plus tard.
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Richard Matheson

Richard Matheson

L'écrivain américain de science-fiction et d'épouvante Richard Matheson, dont certains romans et nouvelles ont été portés à l'écran, s'éteint dimanche 23 juin, à l'âge de 87 ans.

Né en 1926, à Allendale, dans le New Jersey, Robert Matheson avait grandi à Brooklyn, à New York. Il avait commencé à publier des récits d'épouvante ou de science-fiction dans les années 1950.

Son roman 'Je suis une légende' est considéré comme novateur, car il introduisait les zombies et les thèmes apocalyptiques dans l'Amérique d'après-guerre. Le roman a été à trois reprises adapté au cinéma, la dernière fois en 2007 dans un film à gros budget avec Will Smith.

Plusieurs autres oeuvres de Richard Matheson ont été portées à l'écran, comme 'L'Homme qui rétrécit' ou 'La Mort et le Temps'. Egalement scénariste, il a notamment écrit le scénario de 'Duel', téléfilm par lequel Steven Spielberg commença sa carrière.
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Dominique Constanza

Dominique Constanza

La comédienne Dominique Constanza, doyenne de la troupe de la Comédie-Française, est décédée dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 juin à l'âge de 65 ans. La comédienne, qui était très fragile depuis longtemps, a mis fin à ses jours, selon son entourage.

'C'est un grand chagrin de n'avoir pas su la retenir', a confié à l'AFP Muriel Mayette, l'administratrice générale de Comédie-Française, qui a rendu hommage à une actrice 'unique, inclassable', qui fut souvent sa partenaire.

Entrée à la Comédie-Française le 1er novembre 1973, Dominique Constanza en devient la 465e sociétaire le 1er janvier 1977 et la doyenne en janvier 2010.

Au cours de sa carrière à la Comédie-Française, elle interprète de nombreuses héroïnes de Marivaux et de Molière. Elle joue aussi dans 'Turcaret' d'Alain-René Lesage, 'La Paix chez soi' de Georges Courteline, 'Maître Puntila et son valet Matti' de Bertolt Brecht, 'Oncle Vania' de Tchekhov, 'La Navette, La Parisienne et Veuve!' d'Henry Becque, 'Les Bonnes de Genet', 'Chat en poche' de Feydeau... Dernièrement, elle a interprété Frosine dans 'L'Avare' de Molière, mis en scène par Catherine Hiegel, et la baronne dans 'Un Fil à la patte' de Feydeau, mis en scène par Jerôme Deschamps, pour lequel elle a reçu un Molière en 2011.

Au cinéma, on a pu la voir dans 'Femmes de personne' de Christopher Franck et 'La Crime' de Philippe Labro.
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Jean-Louis Scherrer

Jean-Louis Scherrer

Le couturier Jean-Louis Scherrer est décédé, jeudi 20 juin, à Paris, à l'âge de 78 ans, des suites d'une longue maladie.

Après des débuts chez Christian Dior, il avait notamment travaillé avec Yves Saint Laurent. Il s'était lancé sous son propre nom en 1962. En 1971, il a reçu l'appellation 'haute couture' et a ouvert sa boutique avenue Montaigne, temple du chic parisien.
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James Gandolfini

James Gandolfini

L'acteur américain, James Gandolfini, mondialement connu grâce à son rôle de parrain de la mafia, Tony Soprano, dans la série à succès de HBO 'Les Soprano', est décédé à l'âge de 51 ans en Italie d'une crise cardiaque, a-t-on appris le jeudi 20 juin.

L'acteur se trouvait en Italie pour le festival du film de Taormina, en Sicile, où il devait participer le week-end prochain à une table ronde avec le réalisateur italien Gabriele Muccino.

James Gandolfini avait à son actif une longue carrière au cinéma avant d'imposer sa silhouette massive et son visage rieur dans le rôle de chef mafioso dépressif dans la série 'Les Soprano' (1999-2007). Ce rôle lui a valu notamment un Golden Globe et trois Emmy Awards.

On l'a notamment vu dans 'True Romance' (1993), 'She's so lovely' (1997) ou '8mm' (1999), 'Le Mexicain (2001), 'The Barber : l'homme qui n'était pas là' (2001), 'In the loop' (2009) et plus récemment 'Zero Dark Thirty' (2012).
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Maurice Nadeau

Maurice Nadeau

L'éditeur Maurice Nadeau, qui avait créé la revue La Quinzaine littéraire et découvert Beckett, Perec ou Houellebecq, est décédé dimanche chez lui à l'âge de 102 ans, a annoncé son fils Gilles Nadeau.

'Mon père est décédé dimanche à 18 heures chez lui, entouré des siens. Les obsèques auront lieu en Seine-et-Marne mais un hommage lui sera rendu à Paris', a -t-il ajouté.
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Robert Gallimard

Robert Gallimard

L'éditeur Robert Gallimard, fidèle soutien de son oncle Gaston, fondateur de la maison d'édition plus que centenaire, est mort samedi 8 juin à l'âge de 87 ans.

Né le 12 novembre 1925, fils de Jacques, le plus jeune frère de Gaston, il entre, après deux autres de ses cousins, dans la prestigieuse maison à 23 ans, partageant dès 1949 le bureau des dirigeants du département des cessions (traductions, cinéma, théâtre...).

Membre du comité de lecture, il est le principal interlocuteur de Jean-Paul Sartre et de Romain Gary, mais aussi de Camus, et gère nombre de successions jusqu'en 1990.

Robert Gallimard avait également repris la 'Bibliothèque de la Pléiade', passée dès 1946 sous la responsabilité directe de la famille. Il y accueille plutôt des écrivains de gauche, même s'il s'affirme apolitique.
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Jean-Louis Jaubert

Jean-Louis Jaubert

Jean-Louis Jaubert, chanteur et musicien membre du groupe vocal des Compagnons de la chanson, est décédé dans la nuit de samedi 1er juin et dimanche 2 juin 2013 à l'hôpital Georges Pompidou à Paris. Né Louis-Lazare Jacob, il avait abandonné son nom pendant la Seconde Guerre Mondiale.

La rencontre la plus marquante de sa vie remonte à 1944. C'est à cette date qu'il a croisé le chemin d'Edith Piaf, dont il a partagé la vie pendant un temps. La Môme a contribué au succès des Compagnons de la Chanson, avec la chanson Les Trois Cloches, en 1946.

'Il était le lien équilibrant des Compagnons. C'est lui qui avait le plus d'autorité. En plus du chant, il était chargé de négocier nos engagements. C'était un garçon formidable', a confié Fred Mella, autre Compagnon, à l'AFP.
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Le moniteur des Bronzés font du ski

Le moniteur de ski, les Bronzés font du ski, planter de baton

Le moniteur de ski de Michel Blanc dans 'Les Bronzés font du ski', Fernand Bonnevie, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 98 ans.

L'auteur de la célèbre réplique du 'planter de bâton' adressée à Jean-Claude Dusse (Michel Blanc) dans le film réalisé par Patrice Leconte, est décédé à son domicile de Val-d'Isère, station dont il fut l'un des trois premiers moniteurs de ski.

Le vieil homme évoquait encore régulièrement avec 'amusement' les scènes du film qui l'ont rendu célèbre avec ses nombreux descendants, a raconté l'une de ses belles-filles Denise Bonnevie.

Fernand Bonnevie, qui n'a jamais quitté son village, a donné des cours jusqu'à l'âge de 80 ans, notamment à ses petits-enfants et arrières petits-enfants, a précisé Mme Bonnevie.

Lors de sa sortie en 1979, la comédie avait enregistré 1,5 million d'entrées. Fernand Bonnevie sera incinéré mardi à Val-d'Isère.
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Georges Moustaki

Georges Moustaki

Auteur, chanteur et compositeur, Georges Moustaki s'est éteint jeudi 23 mai dans la nuit, à l'âge de 79 ans. Célèbre pour ses chansons devenues des classiques comme 'Milord' ou 'Le Métèque', il se battait contre des problèmes respiratoires qui l'empêchaient de chanter depuis une dizaine d'années.

Georges Moustaki, de son vrai nom Giuseppe Mustacchi, était né le 3 mai 1934 à Alexandrie, de parents juifs grecs immigrés en Egypte. Des origines qui lui ont inspiré le début de sa chanson 'Le Métèque' : avec ma gueule de métèque, de juif errant de pâtre grec...'

En 1951, Georges Moustaki s'installe à Paris où il rencontre Georges Brassens. Les deux hommes arpentent Saint-Germain-des-Prés la nuit. C'est en hommage à leur amitié que Moustaki adopte le prénom Georges.

Georges Moustaki a surgi sur le devant de la scène grâce à 'Milord' composé pour Edith Piaf, son amante. 'Elle a ouvert une porte. Je ne savais pas ce qu'il y avait derrière, j'y ai trouvé tellement de choses... J'ai partagé avec Édith une histoire d'amour et une passion musicale. Ce qui fait de cette rencontre un événement majeur dans ma vie', confiait-il encore dans Nice Matin en février 2013.

Compositeur, il a écrit quelque 300 chansons pour les plus grands interprètes, Piaf, Montand, Barbara, Gréco, Reggiani, avant de les chanter lui-même avec succès. Ses chansons les plus célèbres restent 'Milord' (1958), écrite pour Edith Piaf et traduite dans le monde entier, puis 'Le Métèque' (1969), d'abord chantée par Pia Colombo et dont le refrain a fait le tour de la planète.

Plusieurs autres sont devenues des classiques, comme celles interprétées en 1966 par Reggiani , 'Sarah', 'Ma liberté', 'Ma solitude', 'Votre fille a vingt ans', mais aussi 'La Dame Brune' (Barbara, 1968), ou encore 'Joseph', 'La Marche de Sacco et Vanzetti'.
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Henri Dutilleux

Henri Dutilleux Henri Dutilleux, un des compositeurs contemporains les plus joués au monde, est décédé le jeudi 16 mai à l'âge de 97 ans. Sa famille a annoncé son décès quelques jours plus tard, le 22 mai. Né à Angers en 1916, il est l'auteur d’œuvres à la fois audacieuses et accessibles, dont la dernière, 'Correspondances', était parue en janvier dernier pour son 97è anniversaire.
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Michel Laclos

Michel Laclos, mots croisés

Il a fermé ses grilles (douze lettres en deux mots) : Michel Laclos, verbicruciste 'amoureux de mots', est décédé dimanche 19 mai 2013 à l'âge de 86 ans, laissant orphelins des dizaines de milliers de cruciverbistes francophones.

'J'ai toujours eu le goût de la littérature, de la lecture, des mots, de l'humour et des jeux de mots', confiait en 2010 à l'AFP ce colosse barbu et débonnaire, 'ami de Breton, Chaval et Vialatte'.

Ses définitions ont fait les délices des lecteurs du Figaro Magazine, depuis plus de trente ans, puis de Madame Figaro ou de TV Magazine et ses grilles de mots croisés sont toujours régulièrement publiées.

Ses grilles en 20X20 (20 lignes horizontales et 20 lignes verticales) sont parsemées de devinettes du genre: 'Point de vue' en six lettres (cécité); 'Gare à la peinture' en cinq lettres (Orsay); 'Père de chaussures' en quatre lettres (Noël); 'phoque en pointillé' en cinq lettres (morse).

Des définitions qui lancent le cruciverbiste - même confirmé - sur de fausses pistes à coups de jeux de mots, d'à-peu-près et d'homonymies. Des définitions qui ne semblent évidentes qu'une fois trouvées.

Un simple certificat d'études en poche

'C'est un vrai travail que de faire des grilles de mots croisés 20x20', disait Michel Laclos, depuis sa maison de Rebais (Seine-et-Marne), un gros bourg de la Brie champenoise. Il racontait avoir commencé sa carrière de verbicruciste en 1972 par des 'petites grilles' (12X8) dans le quotidien Le Figaro.

La confection d'une grille 20X20 'me prenait deux jours entiers', expliquait-il. 'Il faut d'abord remplir la grille par des mots qui se croisent avec le minimum de cases noires puis énoncer les définitions même si, souvent, on trouve la définition avant le mot'. Il avoue qu'il lui arrivait de 'trouver des définitions en dormant'.

Il faut aussi savoir se renouveler dans les définitions de ces mots très courts qui reviennent à l'envi : Ur (ville de Mésopotamie), ire (colère), réer (crier pour une biche), ru (petit ruisseau). Michel Laclos cite également l'inusable Io (prêtresse de la mythologie grecque transformée en génisse) et assurait qu'il y en avait '300 définitions dans un livre paru avant la guerre'.

Né le 23 septembre 1926 à Troyes (Aube), fils d'un ouvrier métallurgiste, Michel Laclos n'a pas poussé ses études au delà du certificat d'études. Sa notice dans le Who's who mentionne d'ailleurs à la rubrique études : 'Ecoles Auguste-Millard et Charles-Baltet'. Ce qui ne l'a pas empêché d'être directeur de collections chez Grasset dans les années 50, acteur au cinéma, critique cinématographique et d'avoir publié une vingtaine de livres.

Michel Laclos a également crée en 1955 la revue Bizarre qu'il a dirigée pendant 15 ans. Editée par Jean-Jacques Pauvert, celle-ci accueillit des écrivains comme Raymond Queneau, des dessinateurs comme Siné, Topor ou Folon ou des peintres comme René Magritte. Il compta également parmi ses amis Robert Scipion, décédé en 2001, l'un de ses grands rivaux verbicrucistes avec Max Favalelli.

Une quinzaine de recueils de mots croisés de Michel Laclos, préfacés par Jean Dutourd, Robert Sabatier ou Cavanna, sont parus en dix ans aux éditions Zulma, ainsi que 'Trucs, machins et autres choses' et 'Nouveaux trucs et machins', recueils de textes humoristiques (pensées cocasses, détournements de proverbes ...).

Les recueils de mots croisés connaissent à chaque parution le succès comme en témoignent les tirages de 15.000 à 30.000 exemplaires pour chaque livre.
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Odette Ventura

Odette Ventura, lino ventura

Odette Ventura, fondatrice de l'Association Perce-Neige avec son époux Lino Ventura, s'est éteinte mercredi 15 mais dans sa 94ème année, à Baracé (Maine-et-Loire). Blonde aux yeux bleus, Odette Ventura avait rencontré l'Italien Lino Ventura (1919-1987) à l'âge de 16 ans dans les locaux de la Compagnie italienne de Tourisme à Paris, a raconté sa fille Clélia Ventura.

Marié en 1942, le couple, qui a eu quatre enfants dont une fille handicapée, Linda, a fondé en 1965 l'Association Perce-Neige après avoir pris conscience du manque de structures d'aide et d'accueil pour les enfants 'différents' en France.

'Mon père avait coutume de dire qu'il n'était que l'attaché de presse de Perce-Neige et que tout le travail était fait par Madame Ventura', a dit la benjamine.

Présidente de Perce-Neige jusqu'à son départ de l'association en 1995, Odette Ventura avait continué son action en fondant une nouvelle association.

L'Association Lino Ventura 'Aidons les à vivre leur différence', basée à Saint-Cloud, est 'une petite structure qui n'emploie que des bénévoles et conserve la philosophie initiée par mon père', a précisé Clélia Ventura.

'Ma mère a été jusqu'au bout une femme de combat pour la cause des enfants différents', a-t-elle souligné.
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Artus de Penguern

Artus de Penguern, amélie poulain

Le comédien et réalisateur Artus de Penguern est décédé brutalement mardi 14 avril à l'âge de 56 ans à son domicile parisien d'un accident cardiaque. Acteur dans plus de trente longs-métrages et une douzaine de téléfilms, Artus de Penguern était également réalisateur, notamment de La Cinique de l'Amour, sorti en 2012 dans lequel il interprétait un chirurgien peu scrupuleux.

Il tenait aussi chaque semaine une chronique en forme de coup de gueule, intitulée 'Ca suffit' dans l'émission 'Comme on nous parle' de Pascale Clark sur France Inter. Ses textes grinçants et provocateurs masquaient souvent l'indignation sincère de cet aristocrate d'origine bretonne, au sourire franc et à l'humour caustique.

Ancien élève du Cours Simon, il avait commencé à jouer dans les années 80, interprétant toutes sortes de rôles dans des films aussi divers qu'un Maupassant de Michel Drach (1980), Danton de Wajda en 1983, Le Sang des Autres de Chabrol (1983) ou Police de Maurice Pialat (1985).

Plus récemment dans Amélie Poulain, il jouait Hipolito, écrivain blasé au regard triste.

Cet amateur de poker à l'insatiable curiosité confiait préférer le métier de scénariste à celui d'acteur.

Il avait réalisé cinq courts-métrages avant de passer au long, avec Grégoire Moulin contre l'Humanité (2000) dans lequel il joue le rôle titre d'un orphelin malchanceux, né un vendredi 13 qui mène une morne existence provinciale avant de tenter sa chance, sans succès aucun, à la capitale.
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Jeanne Cooper

Jeanne Cooper, les feux de l'amour

Son nom ne vous dit peut-être rien, mais son visage ne vous est sûrement pas inconnu. L'actrice américaine Jeanne Cooper est décédée ce mercredi 8 mai à l'âge de 84 ans. Pendant 40 ans, elle a incarné, à la télévision, le personnage de Katherine Chancellor dans la célèbre série américaine 'Les Feux de l'amour'.

Née en 1928, Jeanne Cooper avait rejoint le casting du feuilleton six mois après ses débuts, en mars 1973. Elle l'avait quitté près de 40 ans plus tard, en 2011, pour des raisons de santé. Grâce à ce rôle, elle avait été nominée à plusieurs reprises aux Emmy Awards. Elle avait remporté celui de la meilleure actrice dans une série en 2008, ainsi qu'un prix pour l'ensemble de sa carrière en 2004. Elle possédait même son étoile sur le célèbre 'Walk of fame' à Los Angeles.
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Zao Wou-Ki

Zao Wou-Ki

Le peintre franco-chinois Zao Wou-Ki, l'un des maîtres de l'abstraction lyrique, est décédé mardi 9 avril, en Suisse, à l'âge de 93 ans. Atteint de la maladie d'Alzheimer, le peintre, qui était au centre d'un âpre différend judiciaire familial, avait été hospitalisé à deux reprises depuis la fin mars et présentait ce mardi des difficultés respiratoires, a précisé à l'AFP l'avocat de son fils Jia-Ling Zhao, Me Jean-Philippe Hugot.

Né le 1er février 1920 à Pékin dans une famille de lettrés, Zao Wou-Ki étudie et enseigne à l'Ecole des Beaux-Arts de Hanghzou de 1941 à 1947, découvrant la peinture occidentale dans des revues. Il s'installe en 1948 à Paris et devient l'un des maîtres de l'abstraction lyrique, aux côtés de Pierre Soulages ou Hans Hartung Membre de l'Ecole de Paris dans les années cinquante, il se lie d'amitié avec Henri Michaux, René Char et André Malraux, dont il illustre de nombreux ouvrages. Il obtient la nationalité française en 1964.
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José Luis Sampedro

José Luis Sampedro, indigné, hessel

L'écrivain, économiste et humaniste espagnol José Luis Sampedro, l'une des voix les plus respectées par le mouvement de protestation sociale des 'indignés' en Espagne, est décédé le dimanche 7 avril, à l'âge de 96 ans. 'Il avait demandé à mourir sans tapage', a déclaré sa veuve, Olga Lucas. Et d'ajouter : 'de lui, je voudrais que l'on retienne sa vitalité, sa dignité et son esprit de combat', a ajouté Olga Lucas.

Né en 1917 à Barcelone, dans le nord-est de l'Espagne, José Luis Sampedro fut aussi maître de conférence en Économie, sénateur et, depuis 1990, membre de l'Académie royale espagnole. Parmi ses romans les plus connus figurent 'Le sourire étrusque' (1985) et 'La vieille sirène' (1990), 'Escribir es vivir' (2003) ou encore 'La ciencia y la vida' (2008). Il était également l'auteur de nombreux essais d'économie.

'Il y a deux types d'économistes : ceux qui travaillent pour que les riches deviennent plus riches et ceux qui, comme moi, travaillons pour rendre les pauvres moins pauvres', avait-il déclaré.

Une référence des 'indignés'

Malgré son grand âge, l'écrivain était devenu l'une des figures de référence, très appréciée, du mouvement des 'indignés', apparu en Espagne en mai 2011. Figure frêle au visage mince mais au regard encore très vif, il avait même participé à Madrid, assis sur une chaise pliante, à l'une des assemblées de quartier devenues emblématiques du mouvement.

Il était l'auteur du prologue de l'édition espagnole du livre 'Indignez-vous' (2010) de l'ancien résistant et diplomate français Stéphane Hessel, décédé fin février à l'âge de 95 ans.

'Moi aussi je suis né en 1917. Moi aussi je suis indigné. J'ai aussi vécu une guerre. J'ai aussi supporté une dictature', écrivait José Luis Sampedro en ouverture de son prologue.

'Considérer l'argent comme un bien suprême nous conduit à la catastrophe', avait-il déclaré au journal espagnol de centre gauche El Pais en juin 2011, en pleine apogée du mouvement des 'indignés' et alors que la crise économique frappait durement l'Espagne.

Il avait reçu en 2011 le prix national des lettres espagnoles pour sa contribution à la littérature espagnole contemporaine.

En plus de sa carrière 'prolifique, développée à la marge des courants littéraires', le jury avait alors salué José Luis Sampedro comme étant une 'référence intellectuelle et morale de premier ordre de l'Espagne de la seconde moitié du vingtième siècle'.

Sa 'trajectoire littéraire remarquable' ainsi que 'sa pensée engagée avec les problèmes de son temps' lui avait valu peu avant d'être décoré de l'Ordre espagnol des arts et des lettres.
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Juan José Bigas Luna

Juan José Bigas Luna

Le réalisateur espagnol Juan José Bigas Luna, qui a révélé plusieurs acteurs comme Javier Bardem et Penelope Cruz, est décédé des suites d'un cancer à l'âge de 67 ans, a-t-on appris samedi 6 avril. Bigas Luna a été le réalisateur de films comme 'Jamon Jamon', 'Lola' ou 'Macho (Huevos de Oro)'.
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Fred

Fred, BD

Un grand nom de la bande-dessinée française a disparu mardi 2 avril, dans la soirée. Le père de la série 'Philémon', Fred, est décédé à l'âge de 82 ans. 'Il était depuis plus de 60 ans l'un des plus grands artistes, un créateur et un poète hors du commun. Aujourd'hui, l'ensemble de la bande dessinée est en deuil', a réagi la maison d'édition Dargaud.

De son vrai nom Frédéric Othon Aristidès, il était né le 5 mars 1931 à Paris. Grand prix d'Angoulême en 1980 et Alph'Art du meilleur album en 1994, il était l'un des rares auteurs de BD à avoir obtenu ces deux distinctions.

En septembre 1960, il participe aux débuts de Hara-Kiri où il s'occupe des couvertures. En 1966, il publie son premier dessin de Philémon dans le journal Pilote dirigé par René Goscinny . Son adolescent rêveur à l'éternel pull marin deviendra le héros de pas moins de15 tomes et une intégrale en trois volumes.

On retiendra aussi 'Le Petit Cirque', 'L'histoire du corbac aux baskets', 'L'Histoire de la dernière image' et 'L'Histoire du conteur électrique'.
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Richard Griffiths

Richard Griffiths, harry potter

Il était connu en France pour son rôle détestable dans la saga Harry Potter. L'acteur britannique Richard Griffiths, alias Vernon Dursley, l'oncle du célèbre sorcier, est décédé jeudi 28 mars 2013, à l'âge de 65 ans, des complications d'une opération cardiaque.

Daniel Radcliffe, qui a incarné le jeune sorcier dans toute la série, a rendu hommage vendredi 29 mars à Richard Griffiths dont 'les encouragements, le soutien et l'humour faisaient du travail une joie'. 'Richard était à mes côtés pendant les deux plus importantes années de ma carrière', rapporte également CBSNews.

'En août 2000, avant même que le tournage ait officiellement commencé, nous avions tourné une séquence devant la maison des Dursley. C'était la première fois que je devais jouer Harry, j'étais nerveux et il m'a mis à l'aise', a-t-il raconté, ajoutant qu'il était fier de dire qu'il l'avait connu.

Outre la série Harry Potter, Daniel Radcliffe et Richard Griffiths ont joué ensemble dans la pièce 'Equus', en 2007.

Si Richard Griffiths incarnait un 'moldu' ultra-déplaisant dans la saga Harry Potter, il était connu outre-Manche pour son talent à raconter des histoires drôles, sa participation à plusieurs films et séries télévisées... ainsi que ses coups de gueule, sur les planches, envers les spectateurs qui oubliaient d'éteindre leur portable.
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Jean-Marc Roberts

Jean-Marc RobertsL'éditeur Jean-Marc Roberts est mort lundi 25 mars 2013 à l'âge de 61 ans, des suites d'une tumeur au cervelet. Le patron des éditions Stock luttait depuis des années contre sa maladie. Après avoir longtemps travaillé pour les éditions du Seuil, il est notamment connu pour avoir publié Christine Angot, Jean-louis Fournier ou Philippe Claudel. Celui qui était aussi un écrivain prolixe venait de publier un ouvrage sur son cancer, «Deux vies valent mieux qu'une».
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Francis Lax, la voix de Magnum, de Hutch

Francis Lax, magnum, starsky, hutch

Le comédien Francis Lax, la voix française de Magnum dans la série éponyme, est décédé le 13 mars à l'âge de 82 ans, a-t-on appris vendredi 22 mars. Il était également connu pour le doublage de Han Solo dans Star Wars, ou encore pour celui de Hutch dans la série américaine «Starsky et Hutch».

Des personnages de dessins animés lui doivent aussi leurs voix : Sammy dans «Scoubidou», Volavoile dans «Satanas et Diabolo», les Schtroumpfs et les Muppets.
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James Herbert

James Herbert, rats

L'écrivain britannique James Herbert, auteur du best-seller «Les Rats», est décédé jeudi 21 mars à l'âge de 69 ans. Son éditeur Jeremy Trevathan estimait qu'il était «l'un des géants de la fiction populaire au XXème siècle». Il était aussi l'un des grands noms de la littérature d'horreur qui a connu son apogée dans les années 1970 et 1980. Dans son premier roman «Les Rats», des rongeurs mutants, plus gros et plus féroces que les rats normaux, terrorisent les habitants de Londres.

Au total, James Herbert a publié 23 romans et vendu 54 millions de livres dans le monde.
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Robert Castel

Robert Castel

Le sociologue Robert Castel est décédé mardi 12 mars à l'âge de 79 ans. Ce compagnon de route du Parti Communiste était principalement connu pour ses travaux sur le travail, la maladie mentale et la question sociale.

Il fait partie des premiers avec Michel Foucault à étudier l'institution psychiatrique, notamment grâce à sa femme, psychiatre. Ses travaux sont ainsi centrés non pas sur la folie, mais sur la manière dont elle est prise en charge dans notre société. Il publie « L'Ordre psychiatrique » en 1977, puis La Gestion des risques en 1981.

Après une quinzaine d'années consacrée à ce sujet, il s'intéresse ensuite au monde du travail, et publie en 1995 « Les Métamorphoses de la question sociale », l'une de ses œuvres les plus célèbres.
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Jérôme Savary

Jérôme SavaryLe rideau est tombé pour Jérôme Savary. Le metteur en scène, né en 1942 en Argentine à Buenos Aires est décédé lundi 4 mars dans la soirée, des suites d'un cancer. Le tour à tour comédien, metteur en scène, réalisateur s'est éteint à l'âge de 70 ans à l'hôpital franco-britannique de Levallois-Perret. Jérôme Savary, boulimique de théâtre, avait fondé en 1966 la compagnie du Magic Circus (1966), avant de diriger le théâtre national de Chaillot (1988-2000) puis l'Opéra Comique (2000-2005).
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Stéphane Hessel

Stéphane Hessel, indigné

Stéphane Hessel est décédé, mercredi 27 février, à l'âge de 95 ans. C'est son épouse qui l'a annoncé à l'AFP. Il 'est mort dans la nuit', a déclaré son épouse Christiane Hessel-Chabry.

Né le 20 octobre 1917 à Berlin, Stéphane Hessel est arrivé en France à l'âge de sept ans. Naturalisé français en 1937, il suit de brillantes études de philosophie en passant par Normale Sup. En 1939, il est mobilisé mais rejoint les Forces françaises libres en 1941. Mais après trois années de résistance, en 1944, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Buchenwald.

Après la guerre, Stéphane Hessel mène une carrière diplomatique prestigieuse et participe notamment à l'élaboration de la Déclaration universelle des Droits de l'homme.

En 2012, Stéphane Hessel et Albert Jacquard ont conjugué leurs voix pour lancer un appel contre l'arme atomique dans 'Exigez ! Un désarmement nucléaire total'.

C'est son manifeste 'Indignez-vous!' (Indigène), vendu depuis octobre 2010 à quelque 4 millions d'exemplaires dans le monde, qui en a fait une célébrité. Et le terme d''indignés' a été repris par les manifestants, notamment en France, en Espagne et en Grèce.
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Maurice Rosy

Maurice RosyLe Belge Maurice Rosy, illustrateur et scénariste, est décédé le 23 février 2013 à 85 ans après une longue carrière dans la bande-dessinée. Il s'était fait connaître dès les années 1950 en tant que scénariste de certains albums de Spirou, Boule et Bill, Tif et Tondu ou Jerry Spring. Nommé directeur artistique de l'éditeur Dupuis en 1956, il est l'artisan de l'âge d'or du journal Spirou.
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Pat Derby

Pat Derby, lassie, flipperPat Derby, la dresseuse qui avait travaillé sur les séries télé cultes Lassie, Flipper le dauphin ou encore Daktari est morte le 15 février 2013 à l'âge de 60 ans d'un cancer de la gorge. Elle avait été la première à promouvoir la cause des animaux dans l'industrie du spectacle, en témoignant devant le Congrès des Etats-Unis. C'est aussi elle qui entraîna le cougar Chauncey dans la célèbre publicité pour les voitures Lincoln Mercury dans les années 60. Elle laisse derrière elle une réserve d'animaux sauvages localisée en Californie, où s'ébattent librement 11 éléphants et 33 grands tigres.
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André Chaumeau

André Chaumeau, navarroL'acteur français André Chaumeau, éternel second rôle, s'est éteint le 30 janvier 2013 à Paris. Pendant plus de 50 ans, il a écumé les scènes de théâtre et les tournages sans que son nom soit réellement reconnu par le public. Il a pourtant joué dans des films tels que Germinal de Claude Berri, Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi, et les Seigneurs d'Olivier Dahan. A la télévision, on a pu le voir dans les séries Navarro ou Les Beaux Mecs de Gilles Bannier. Il est mort dans son appartement, où il vivait seul et sans enfants.
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Andrée Putman

Andrée Putman, design

Andrée Putman, l'une des signatures les plus célèbres du design français, est morte à l'âge de 87 ans, a annoncé sa famille. Elle est décédée samedi 19 janvier dans son appartement du VIe arrondissement parisien. Designer et architecte d'intérieur, cette ambassadrice du 'style à la française' a fait carrière à l'étranger, et en particulier à New-York avant de rencontrer le succès en France.

Andrée Putman a commencé par ressusciter les talents oubliés du mobilier des années 1930, et se passionne pour le travail de Mallet-Stevens, Gaudi et Eileen Gray. De la réédition d'objets à la conception d'espace, il n'y a qu'un pas. Ainsi à partir des années 1980, elle réalise de plus en plus de projets d'architecture intérieure : l'intérieur du Concorde, c'est elle. Les loges VIP du Stade de France aussi. De même, les accessoires pour la maison chez Prisunic. Elle conçoit les intérieurs d'hôtels tels que l'Hôtel Morgans à New York, le Sheraton à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle ou le Pershing Hall à Paris, de boutiques pour Azzedine Alaïa, Balenciaga ou encore Lagerfeld.

On pourrait citer aussi, en vrac, les bureaux de Jack Lang, au ministère de la culture (1985), ceux du ministère des Finances (1989), et les maisons de ses amis Bernard-Henri Lévy et Arielle Dombasle.

En 2010, l'Hôtel de Ville de Paris lui avait rendu hommage en accueillant une exposition qui retraçait sa vie et qui avait attiré plus de 250.000 visiteurs.
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Patti Page

Patti Page

Patti Page, de son vrai nom Clara Ann Fowler, s'est éteinte le 1er janvier 2013 à l'âge de 85 ans. Chanteuse star des années 1950, cette Américaine avait écoulé plus de 100 millions de disques au cours de sa longue carrière. Née en 1927 dans l'Oklahoma, elle effectue un parcours artistique de plus de soixante ans, pendant lesquels elle livre une cinquantaine d'albums. Elle reste dans les mémoires pour son interprétation de Tennesse Waltz en 1950.

Quelques années plus tôt, en 1947, elle connaît le succès avec Confess.

Patti Page n'avait pas été oubliée par la jeune génération, notamment par le groupe de rock des White Stripes qui reprend son titre Conquest en 2007. Elle devait recevoir une récompense à l'occasion des prochains Grammy Awards pour l'ensemble de sa carrière.
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/people/ils-nous-ont-quittes-en-2013-1#image=136

 

mercredi, 20 août 2014

Irving Penn, photographe

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Kate Moss par Irving Penn

http://www.stylecloseup.net/2014/05/27/irving-penn-palazzo-grassi-venice-italy/

 

"Irving Penn ou la somptueuse simplicité", Valérie Duponchelle, Figaro et vous, supplément Figaro, lundi 5 mai 2014 :

C'est la première grande exposition Irving Penn depuis la mort, à 92 ans, du photographe, le 7 octobre 2009 à New York. Un événement en soi car l'homme était d'une discrétion radicale, au point de disparaître de son vivant derrière sa légende de perfectionniste insensé (en témoigne la mouche qui transforme Still Life with Watermelon en hommage à la peinture hollandaise). Irving Penn, c'est l'anti-Blow-Up, ce héros copié sur David Bailey, bad boy anglais comme le rock. Rien de débridé, de tapageur, d'improvisé, ni même de vaguement spontané dans celui qui est toujours resté dans son studio, quitte à transporter son royaume à Cuzco, Pérou. Irving Penn a d'emblée œuvré d'éternité, magnifié à jamais les corps parfaits du New York City Ballet, la douceur des fleurs dansant comme des robes de soie ou les belles mains jazzy de Miles Davis.

Pas de flou artistique chez cet Américain qui peignait littéralement avec l'objectif. Ses photographies de mode étaient des portraits volés à la forme, une ode à l'artificiel, à la pose, à la froideur des statues trop belles pour être humaines.

 

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Lisa Fonssagrives-Penn par Irving Penn
http://www.photogriffon.com/les-maitres-de-la-photographie/Irving-PENN/Maitre-de-la-photo-Irving-PENN-5.html

 

Sa femme et muse, la Suédoise Lisa Fonssagrives-Penn, ouvre l'exposition de toute sa maigreur chic et de son port hautain si années 1950. Très incarnés, les fameux portraits d'Irving Penn étaient des flagrants délits. Quitte à souligner l'épaisseur dantesque de sir Hitchcock, les rides poudrées de Colette, l’œil perçant et sans merci de Picasso, le snobisme génétique de Cecil Beaton, le cabotinage de Woody Allen en triste Charlot. De Truman Capote, tendre tueur et dandy, à Barnett Newman, sosie au monocle de Carl Gustav Jung, ils sont là qui vous toisent et vous sidèrent comme des chocs amoureux. Ils valent, à eux seuls, le voyage à Venise.

 

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Truman Capote par Irving Penn
http://www.g-truc.net/post-0294.html
http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2014/04/18/exposition/24690/irving-penn-ouverture-de-l-exposition-resonance-a-venise

 

C'est la première fois que je Palazzo Grassi de François Pinault accueille pareil accrochage photographique. On ne savait d'ailleurs pas l'homme, si ardent défenseur d'art contemporain, aussi collectionneur de photos. Seulement 130 de ses photographies d'Irving Penn sont exposées sur "un total oscillant entre 200 et 220". Cet ensemble spectaculaire n'a été constitué que "depuis 2007" et découle en grande partie de la collection de feue Mme Nomura, réunie dans les année 1980 à Tokyo et rachetée quasi en bloc. Cela donne assurément de l'harmonie au tout. Deux étages au noir et blanc velouté et à la beauté éloquente qui se passe de logique (la salle des "best of" mélange les genres, du nu de Kate Moss au petit couple poignant de Cuzco).

Cela donne une idée de la force de frappe du milliardaire breton, propriétaire de Christie's, où le jeune co-comissaire Matthieu Humery dirige le département photo. Elle est impressionnante, vu la cote de l'artiste. Et la splendeur des 82 tirages au platine, des 29 tirages argentiques, des 5 rarissimes dye-transfer aux couleurs merveilleuses et des 17 internégatifs qui racontent comment Irving Penn composa ses icônes par un jeu de contrastes magistralement accentués. "L'illusion des lumières", dirait l'artiste Doug Wheeler, roi de l'atrium. 

 

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Dali par Irving Penn
                                       Picasso par Irving Penn
http://www.g-truc.net/post-0294.html

 

 

Pour une grande série de photos :

Al Pacino, Alfred Hitchcock, Audrey Hepburn, Cindy Crawford, Lisa Fonssagrives,
autoportrait, Yves Saint Laurent, Grace Kelly, Marlène Dietrich, Isabella Rossellini, 
John Fitzgerald Kennedy, Miles Davis, Nicole Kidman, Pablo Picasso,
Richard Avedon, Sophia Lauren, Woody Allen en Chaplin
> http://www.photogriffon.com/les-maitres-de-la-photographi...