jeudi, 28 novembre 2013
Tous les mêmes - Stromae
Pour l'interview et la vidéo intégrale de la prestation :
> http://www.huffingtonpost.fr/2013/11/15/video-stromae-gra...
A consulter également, avec les paroles :
> http://fichtre.hautetfort.com/archive/2013/04/23/rendez-v...
> http://fichtre.hautetfort.com/archive/2013/04/18/stromae-...
> http://fichtre.hautetfort.com/archive/2013/04/20/stromae-...
07:00 Publié dans Portraits de personnalités, Trivialités parisiennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stromae, tous les mêmes, alors on danse, antoine de caunes, canal plus, formidable, fort minable
samedi, 09 novembre 2013
L'amour de l'art et de la musique
La flûte enchantée, Mozart
> http://www.szdavid.com/wordpress/2005/03/29/die-zauberflo...
La flûte enchantée, Mozart
> http://www.wdl.org/fr/item/7380/
Extrait de "Olivier Py, l'amour de l'opéra", Laurent Vilarem, in Cadences, l'actualité des concerts et de l'Opéra, n°267 octobre 2013 :
Le tableau à la craie de sa mise en scène d'Alceste de Gluck à Garnier vient à peine de s'effacer qu'Olivier Py s'attelle à un nouveau projet monumental, Aïda de Verdi à l'Opéra Bastille : "On me demande souvent comment je fais pour ne pas me perdre entre tous ces projets. Mais je m'y perds justement ! Se perdre ou se donner, quelle différence ? Le but, après tout, c'est de se perdre dans l'amour de l'art et de la musique".
[...] "C'est dans la fidélité aux œuvres qu'on trouve une invention et une forme nouvelles. De la même manière que c'est en relisant Shakespeare qu'on trouve le théâtre de demain. Il y a un mouvement paradoxal dans la création qui n'est ni compris par ceux qui défendent l'avant-garde déconstructionniste ni par ceux qui sont dans la réaction et l'académisme. Quand on cherche à savoir ce que Verdi a voulu faire en écrivant Aïda, on se rend compte qu'il nous propose un théâtre toujours neuf et vivant. Il y a même une parole politique à la limite de l'insupportable encore aujourd'hui si on la fait entendre. [...] Quand Verdi utilise l’Égypte et l’Éthiopie, il fait une transposition, de la même façon que tous les opéras utilisent une autre époque et un ailleurs pour parler des problèmes de leur temps. Le but de Verdi était de parler à sa nation. Dans Aïda, Verdi parle de l'empire austro-hongrois et de la naissance de l'Italie. Aujourd'hui, il ne reste que le masque de l'opéra, et on ne comprend plus, mais à l'époque tout était très clair. [...] "
Les noces de Figaro, Mozart
> http://www.ruedutheatre.eu/article/1120/les-noces-de-figa...
Rien de comparable donc au défi qu'Olivier Py doit relever en décembre au Théâtre des Champs-E lysées avec la mise en scène des Dialogues des carmélites de Poulenc d'après la pièce de Bernanos. En lieu et place d'une épopée nationale, l'opéra carmélite plonge dans les entrailles d'un individu. Les élans mystiques d'Alceste l'aideront-ils ? Car il y a bien dans les deux cas une essence chrétienne qui préside à la composition : "Ce sont des œuvres très différentes, car en réalité, Gluck ne s'est pas laissé éblouir par la musique de la résurrection. il est davantage intéressé par l'éternité apportée par l’œuvre d'art. Dans Bernanos et Poulenc, le message chrétien est présent, même s'il n'est pas univoque. Le christianisme de Bernanos, c'est celui du Vendredi Saint, une théologie de l'absence de Dieu, de la peur, de la terreur. Je ne peux donc traiter ces deux opéras de la même manière". L'association relève de l'évidence entre Olivier Py, dramaturge hanté par le religieux, et Poulenc qui, selon une formule célèbre, se décrivait à la fois moins et voyou : "Je suis moi aussi un prêtre inachevé, mais plus un voyou qu'un moine ! [...] J'ai hâte avec elle d'explorer la force tragique de Blanche. Ce personnage nous ressemble car il a peur et possède aussi une soif d'absolu. Blanche a la terreur de se donner entièrement et la terreur de se perdre".
En guise de conclusion, on demande à l'auteur des Mille et une définitions du théâtre, un livre de réflexions paru chez Actes Sud, de donner sa définition de l'opéra : "Je dirai que l'art est une consolation mais que l'opéra est une réponse. Certes l'existence humaine est plein de souffrances, mais l'opéra fait mieux que nous consoler, il nous apprend à vivre".
Don Giovanni, Mozart
> http://www.toutlecine.com/images/film/0001/00016898-don-j...
Don Giovanni, Mozart
> http://www.christoblog.net/article-giovanni--naissance-d-...
Don Giovanni, Mozart
> http://multimedia.bnf.fr/visiterichelieu/grand/mus02.htm
¤ ¤ ¤
Pour une biographie de Mozart :
> http://www.musicologie.org/Biographies/mozart_w_a.html
07:00 Publié dans Musique, Partitions, Portraits de personnalités | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 03 septembre 2013
Graphie d'écrivain - Paul Claudel
Remerciements à Romain Debluë
pour sa correspondance éclairante.
¤ ¤ ¤
... une écriture d'écolier...
Paul Claudel (1868-1955)
"Claudel nous initie à ce dont se tisse une musique non symbolique,
une musique qui restitue le Choeur mystique
dans la synthèse des arts et de la pensée,
une musique de la pensée."
(L'insolent, p.564, 2012, Maxence Caron, coll. Les Affranchis, Ed. Nil)
Se procurer l'ouvrage :
L'insolent
Maxence Caron
2012
Coll. Les Affranchis, Ed. Nil
608 pages
http://www.amazon.fr/Linsolent-ebook/dp/B0079Q8D3O/ref=dp...
Document photographié
en vitrine de la librairie "Autographes"
rue Bonaparte
dans le VIème arrondissement de Paris.
07:00 Publié dans Ecrits, Graphie, Portraits de personnalités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paul, claudel, librairie, autographe, rue napoléon, maxence caron
samedi, 31 août 2013
Graphie d'écrivain - Barbey d'Aurevilly
Remerciements à Romain Debluë
pour sa correspondance éclairante.
¤ ¤ ¤
... Il écrit en rouge, en rouge sang bien sûr, et il laisse trainer sa plume sur les tiges inférieures, comme s'il creusait la profondeur des caractères, avec autorité et dans tous les sens du terme...
... Barbey appuie effectivement sur sa plume qui m'a l'air fatiguée, râpeuse et taillée très épaisse, ce qui est peut-être volontaire de sa part...
... effectivement, la plume de Barbey semble râpeuse : elle est un bistouri qui, au sens propre, taille dans la feuille, lacère la page et en tire le sang dont ses romans et nouvelles s'abreuveront par la suite...
Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889)
Graphein, en grec, signifie originellement : égratigner, écorcher ; de là, il est devenu synonyme d'égratignures signifiantes faites sur divers supports, c'est-à-dire synonyme de "graver", mais au sens le plus large possible, donc au sens d'écrire. Et de dessiner, aussi, puisque le dessin et l'écriture peuvent être, tous deux, signifiants comme nous le rappelle la calligraphie chinoise, par exemple. Plus tardivement, il a pris le sens de "rédiger, composer en prose".
Naturellement, l'étymologie la plus lointaine convient à merveille à l'écriture de Barbey, qui est une véritable écorchure de la page blanche.
Pour les autres, je pense que le sens courant soit tout à fait approprié, car parler de calligraphie serait sans doute excessif, surtout si vous comptez ajouter aux illustres précédents quelques petits cancres tels que Sartre !
(Romain Debluë, 2012)
Document photographié
en vitrine de la librairie "Autographes"
rue Bonaparte
dans le VIème arrondissement de Paris.
*
> Pour davantage : http://fichtre.hautetfort.com/les-mots-francais.html
07:00 Publié dans Ecrits, Graphie, Les mots français, Portraits de personnalités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : barbey, aurevilly, barbey d'aurevilly, alfred de musset, librairie, autographe, rue napoléon, romain deblue
vendredi, 30 août 2013
Graphie d'écrivain - Alfred de Musset
Remerciements à Romain Debluë
pour sa correspondance éclairante.
¤ ¤ ¤
... Musset a une écriture de fillette, très fine, timide, qui semble survoler la page comme si elle n'osait pas s'y incruster de peur de violer l'intégrité physique du papier...
... je ne sais pas, je la trouve banale, normale, déjà vue... selon nos standards actuels où effectivement la masculinité se perd... La signature, oui, a quelque chose de féminin...
Alfred de Musset (1810-1857)
"Alfred de Musset, féminin sans doctrine, aurait pu exister dans tous les temps et n'eût jamais été qu'un paresseux à effusions gracieuses."
(Baudelaire)
"Ah ! voilà bien mes couillons de l'école de Lamartine !
Tas de canailles sans vergogne ni entrailles.
Leur poésie est une bavachure d'eau sucrée. Sacré nom de Dieu ! j'écume !
- Je les crois bien ! quand ils me disent qu'ils n'aiment pas l'antique ni les anciens.
Mais ceux qui ont sucé le lait de la louve (j'entends le suc des vieux)
ont un autre sang dans la veine.
- Et ils considèrent comme des fleurs blanches de l'esprit
toutes ces mièvreries pudibondes, où toute naïveté doit périr."
(Flaubert, 20 avril 1853)
Document photographié
en vitrine de la librairie "Autographes"
rue Bonaparte
dans le VIème arrondissement de Paris.
07:00 Publié dans Ecrits, Graphie, Portraits de personnalités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alfred, musset, alfred de musset, librairie, autographe, rue napoléon
jeudi, 29 août 2013
Graphie d'écrivain - Châteaubriand
Remerciements à Romain Debluë.
¤ ¤ ¤
François-René de Chateaubriand (1768-1848)
"C'est la beauté de René, qu'il lui arrive d'écrire comme Chateaubriand.
Il a inventé la grande phrase de la prose poétique, avec ses résonances d'émotion et ses échos pour tous les sens ; la période pleine d'image et de parfums, où les objets de la nature ont trouvé le modelé et la ligne ; où les pensées, rendues sensibles, ont, comme de formes vivantes, leur nombre, leur harmonie et leur couleur."
"Portraits et préférences, p.40, 1991 - posthume, Suarès, Gallimard)
Document photographié
en vitrine de la librairie "Autographes"
rue Bonaparte
dans le VIème arrondissement de Paris.
07:03 Publié dans Ecrits, Graphie, Portraits de personnalités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chateaubriand, librairie, autographe, rue napoléon
mercredi, 28 août 2013
Graphie d'écrivain - Victor Hugo
Remerciements à Romain Debluë
pour sa correspondance éclairante.
¤ ¤ ¤
... une écriture napoléonienne : de grandes majuscules dont il étire les tiges et les sommets...
... l'écriture "à tracte", l'écriture "politique", l'écriture à "discours", l'écriture d'orateur...
Victor Hugo (1802-1885)
"L'excessif, l'immense, sont le domaine naturel de Victor Hugo ; il s'y meut comme dans son atmosphère natale. Le génie qu'il a de tout temps déployé dans la peinture de toute la monstruosité qui enveloppe l'homme est vraiment prodigieux. Mais c'est surtout dans ces dernières années qu'il a subi l'influence métaphysique qui s'exhale de toutes ces choses ; curiosité d'un OEdipe obsédé par d'innombrables Sphinx."
("Victor Hugo", paru dans la Revue Fantaisiste, 15 juin 1861, Baudelaire)
Document photographié
en vitrine de la librairie "Autographes"
rue Bonaparte
dans le VIème arrondissement de Paris.
07:50 Publié dans Ecrits, Graphie, Portraits de personnalités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : victor, hugo, librairie, autographe, rue napoléon