Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 12 décembre 2012

Le Lauréat - Dustin Hoffmann, Mrs Robinson

  laureat,graduate,dustin,hoffman,robinson,mike,nichols

 

Film : Le Lauréat / The Graduate (1967, durée 1h42)

Réalisateur : Mike Nichols

Benjamin Braddock (Dustin Hoffman), monsieur Braddock (William Daniels), madame Braddock (Elizabeth Wilson)

Elaine Robinson (Katharine Ross), monsieur Robinson (Murray Hamilton), madame Robinson (Anne Bancroft) 
 
L'employé de l'hôtel (Buck Henry), Carl Smith (Brian Avery), monsieur McGuire (Walter Brooke), monsieur McCleery (Norman Fell), madame Singleman (Alice Ghostley), mademoiselle DeWitte (Marion Lorne)
 
 

laureat,graduate,dustin,hoffman,robinson,mike,nichols

 

- Une petite italienne rouge ?

Monsieur Braddock : C'est mon cadeau pour son diplôme.

- Tu n'auras pas de mal à aller draguer avec ça, n'est-ce pas ?

Benjamin : Qui ?

- Les filles ! Les nanas ! Les nymphettes !

Madame Braddock : Oh, je crois que Ben a déjà franchi le stade des nymphettes, n'est-ce pas Ben ?

Benjamin : Excusez-moi, j'ai quelque chose à faire à ma voiture, j'en ai pour une minute

 

laureat,graduate,dustin,hoffman,robinson,mike,nichols

 

- Oh Ben, que nous sommes fiers de vous !

- Fiers, fiers, fiers comme tout !

- Qu'allez-vous faire à présent ?

Benjamin : J'avais l'intention de monter une petite minute.

- Oh non, je voulais parler de votre avenir.

- De votre carrière.

Benjamin : Ah eh bien, c'est assez difficile à dire.

Monsieur Braddock : Ben.

Benjamin : Excusez-moi. Monsieur McGuire.

Monsieur McGuire : Ben.

Benjamin : Monsieur McGuire.

Monsieur McGuire : Suivez-moi une minute, j'aimerais que nous causions. Excusez-nous, John.

- Quelle charmant garçon !

- Quel âge exact à votre fils ?

- Oh il est charmant, ce garçon est très intelligent.

 

laureat,graduate,dustin,hoffman,robinson,mike,nichols

 

Monsieur McGuire : Je n'ai qu'un seul mot à vous dire. Juste un mot.

Benjamin : Oui, monsieur.

Monsieur McGuire : Vous écoutez ?

Benjamin : Oui, oui, j'écoute.

Monsieur McGuire : Plastique.

Benjamin : Qu'entendez-vous au juste par là ?

Monsieur McGuire : Il y a de l'avenir dans les plastiques. Songez-y. Vous allez y penser ?

Benjamin : Oui-oui, j'y penserai.

Monsieur McGuire : Chut. Ca suffit. Marché conclu.

: Il est là ! Voilà Ben !

 

laureat,graduate,dustin,hoffman,robinson,mike,nichols

 

Mrs Robinson : Comment ça va, Benjamin ?

Benjamin : Très bien. Merci, madame Robinson. La salle de bain est au bout du couloir.

Mrs Robinson : Elle est charmante, cette chambre.

Benjamin : Ecoutez, madame Robinson, je ne veux pas vous vexer, mais je suis affreusement...

Mrs Robinson : Y a-t-il un cendrier ici ?

Benjamin : Non.

Mrs Robinson : Ah oui, j'oubliais, notre athlète ne fume pas. Est-ce une fille ?

Benjamin : Qu'est-ce qui est une fille ?

Mrs Robinson : L'objet de vos pensées.

Benjamin : Oh non-non, c'est seulement, euh, que je suis préoccupé par des choses.

Mrs Robinson : En général.

Benjamin : C'est ça, oui.

Mrs Robinson : Eh bien, félicitations.

Benjamin : Merci.

Mrs Robinson : Oh, Benjamin, j'ai quelque chose à vous demander.

Benjamin : Quoi ?

Mrs Robinson : Voulez-vous me reconduire ?

Benjamin : Quoi ?

Mrs Robinson : Mon mari a gardé la voiture, voulez-vous me reconduire ?

Benjamin, lui donnant ses clés de voitures : Tenez, prenez ça. Vous connaissez les vitesses étrangères ? Non ?

Mrs Robinson, lançant les clés dans l'aquarium : Non.

Benjamin, les repêchant : Allons-y.

 

laureat,graduate,dustin,hoffman,robinson,mike,nichols

 

Mrs Robinson : Entrez avec moi.

Benjamin : Quoi ?

Mrs Robinson : J'aimerais que vous restiez jusqu'à ce que j'aie allumé.

Benjamin : Mais pourquoi ?

Mrs Robinson : Parce que je ne me sens jamais tranquille dans le noir.

 

laureat,graduate,dustin,hoffman,robinson,mike,nichols

 

Mrs Robinson : Vous buvez quoi, du Bourbon ?

Benjamin : Ecoutez, madame Robinson, je vous ai déposée à votre porte, ça m'a été agréable, mais j'ai pas mal de choses en tête. Est-ce que vous comprenez ?

Mrs Robinson : Oui.

Benjamin : Très bien alors.

Mrs Robinson : Qu'est-ce que je vous sers ? Benjamin, ne m'en veuillez pas d'être comme ça mais j'ai horreur de me trouver toute seule dans cette maison.

Benjamin : Pourquoi ?

Mrs Robinson : Veuillez attendre le retour de mon époux.

Benjamin : Quand compte-t-il rentrer ?

Mrs Robinson : Je ne sais pas. Buvez.

Benjamin : Non-non-non. Avez-vous toujours aussi peur de vous trouver toute seule ?

Mrs Robinson : Oui.

Benjamin : Fermez toutes les portes à clé et allez vous coucher !

Mrs Robinson : Je suis une névrosée... Puis-je vous poser une question ? Que pensez-vous de moi ?

Benjamin : Que voulez-vous dire ?

Mrs Robinson : Vous me connaissez depuis presque toujours, vous devez vous être fait une opinion sur moi.

Benjamin : Eh bien, je vous ai toujours trouvée des plus... sympathiques.

Mrs Robinson : Saviez-vous que j'étais alcoolique ?

Benjamin : Quoi ?

Mrs Robinson : Saviez-vous cela ?

Benjamin : Ecoutez, je crois qu'il faut que je m'en aille.

Mrs Robinson : Asseyez-vous, Benjamin.

Benjamin : Madame Robinson, si vous ne m'en voulez pas de le dire, cette conversation devient un peu étrange. Alors je pense que monsieur Robinson va rentrer d'une minute à l'autre.

Mrs Robinson : Non.

Benjamin : Quoi ?

Mrs Robinson : Mon mari va sûrement rentrer très tard. Il est parti pour plusieurs heures.

Benjamin : Oh, mon Dieu.

Mrs Robinson : Pardon ?

Benjamin : Oh non, madame Robinson, non.

Mrs Robinson : Mais qu'y a-t-il ?

Benjamin : Madame Robinson, vous ne comptez pas...

Mrs Robinson : Quoi ?

Benjamin : Enfin, vous ne pensiez vraiment pas que je ferais une chose comme ça ?

Mrs Robinson : Comme quoi ?

Benjamin : Comme ce que vous pensez ?

Mrs Robinson : J'en sais rien !

Benjamin : Pour l'amour de Dieu, madame Robinson, réfléchissez, enfin, vous me faites entrer chez vous, vous me faites boire, vous mettez de la musique et maintenant vous me racontez votre vie privée et vous me dites que votre mari ne rentrera pas avant des heures.

Mrs Robinson : Alors ?

Benjamin : Madame Robinson, vous essayez de me séduire.

Mrs Robinson : H-ha-ah-ah-a...

Benjamin : C'est ça ?

Mrs Robinson : Eh bien non, je n'y songeais guère. J'en suis on ne peut plus flattée.

Benjamin : Madame, m'excusez-vous pour ce que je viens de dire ?

Mrs Robinson : Ca n'a pas d'importance.

Benjamin : Si ça en a une, c'est la pire des choses que j'ai jamais dite.

Mrs Robinson : Asseyez-vous.

Benjamin : Pardonnez-moi, vous m'êtes si sympathique. J'ai une très bonne opinion de vous mais je perds le nord.

Mrs Robinson : Ca ne fait rien, finissez votre verre.

Benjamin : Madame Robinson, ça me rend malade de vous avoir dit cela.

Mrs Robinson : Eh bien n'en parlons plus et terminez votre verre.

Benjamin : Mais qu'est-ce que je peux bien avoir ?

Mrs Robinson : Avez-vous vu le portrait d'Elaine ?

Benjamin : Si j'ai vu son portrait ?

Mrs Robinson : Oui.

Benjamin : Non.

Mrs Robinson : Nous l'avons fait faire à Noël. Vous voulez le voir ?

Benjamin : Avec plaisir.

Mrs Robinson : Il est là, dans la chambre d'Elaine.

Benjamin : Mmmh, Elaine est une jeune fille très séduisante, n'est-ce pas ? Je ne me rappelais pas qu'elle avait les yeux bruns.

Mrs Robinson : Benjamin ?

Benjamin : Oui ?

Mrs Robinson : Voulez-vous venir par ici une minute ?

Benjamin : Oh, par ici ?

Mrs Robinson : M-hm.

Benjamin : Bien sûr.

Mrs Robinson : Voulez-vous défaire ma robe ? Je crois que je vais me coucher.

Benjamin : Ah, eh benh bonne nuit.

Mrs Robinson : Oh vous ne voulez pas défaire ma robe ?

Benjamin : J'aime autant pas, madame Robinson.

Mrs Robinson : Vous persistez à croire que j'essaie de vous séduire.

Benjamin : Non-non, du tout, mais c'est que je me sens un peu bizarre.

Mrs Robinson : Benjamin, vous me connaissez depuis toujours.

Benjamin : Je sais. Seulement...

Mrs Robinson : Je n'arrive pas à atteindre ma fermeture éclair. Merci.

Benjamin : Et voilà.

 

laureat,graduate,dustin,hoffman,robinson,mike,nichols

 

Mrs Robinson : Voyons, de quoi avez-vous donc si peur ?

Benjamin : Je n'ai pas peur, madame Robinson.

Mrs Robinson : Alors pourquoi vous dérobez-vous constamment ?

Benjamin : Parce que vous allez vous coucher et que je n'aurais pas dû monter.

Mrs Robinson : Vous n'avez encore jamais vu une femme en tenue légère ?

 

laureat,graduate,dustin,hoffman,robinson,mike,nichols

 

Benjamin : Si, bien sûr, mais je... écoutez... mais si monsieur Robinson rentrait maintenant ?

Mrs Robinson : Et puis après ?

Benjamin : Eh bien, ça pourrait paraître plutôt bizarre.

Mrs Robinson : Vous ne croyez pas qu'il a confiance en nous ?

Benjamin : Si, bien entendu, mais il pourrait se faire une idée fausse, comme n'importe qui.

Mrs Robinson : Je ne vois pas comment, je suis deux fois plus âgée que vous. Qui pourrait s'imaginer que vous...

Benjamin : Mais c'est forcé, réfléchissez ! 

Mrs Robinson : Benjamin, je ne cherche pas à vous séduire.

Benjamin : Mais j'en suis sûr, mais je vous en prie, madame Robinson, il m'est difficile de...

Mrs Robinson : Vous n'aimeriez pas que je vous séduise.

Benjamin : Quoi ?

Mrs Robinson : Est-ce ça que vous essayez de me dire ?

Benjamin : Je vais rentrer, maintenant. Et je m'excuse de ce que j'ai dit. J'espère que vous l'oublierez. A présent, je rentre chez moi.

Mrs Robinson : Benjamin !

Benjamin : Oui.

Mrs Robinson : Voulez-vous m'apporter mon sac avant de partir ?

Benjamin : Je dois m'en aller maintenant, excusez-moi.

Mrs Robinson : Je n'ai pas envie de me rhabiller. Voulez-vous me le monter ?

Benjamin : Où est-il ?

Mrs Robinson : Sur la table de l'entrée.

Benjamin : Madame Robinson ?

Mrs Robinson : Je suis dans la salle de bain.

Benjamin : Bon, je l'ai votre sac.

Mrs Robinson : Pourriez-vous me le monter ?

Benjamin : Je vais vous le passer. Venez sur le palier, je vous le donne.

Mrs Robinson : Benjamin, je commence à en avoir assez de tous ces soupçons. Si vous ne pouvez pas me rendre un petit service, alors vraiment c'est la fin de tout !

Benjamin : Je vais le poser là, sur la dernière marche.

Mrs Robinson : Pour l'amour du ciel, Benjamin, cessez de vous conduire comme ça. Apportez-le moi !

Benjamin : Je le pose ici, devant la porte.

 

laureat,graduate,dustin,hoffman,robinson,mike,nichols

 

Mrs Robinson : Vous ne voulez pas me l'apporter ?

Benjamin : J'aime mieux pas.

Mrs Robinson : Très bien. Mettez-le dans la chambre d'Elaine, là où nous étions.

Benjamin : Bon !... Oh ! Oh, Seigneur ! Non, laissez-moi sortir.

 

laureat,graduate,dustin,hoffman,robinson,mike,nicholslaureat,graduate,dustin,hoffman,robinson,mike,nichols

 

Mrs Robinson : Ne soyez pas si nerveux.

Benjamin : Ecartez-vous de cette porte.

Mrs Robinson : Je veux d'abord vous dire quelque chose. Benjamin, je veux que vous sachiez que je suis libre pour vous et que si vous refusez de coucher avec moi cette fois, si vous ne voulez pas coucher avec moi cette fois-ci, vous pourrez toujours me téléphoner et nous prendrons nos dispositions. Comprenez-vous ce que j'ai dit ?

Benjamin : Oh... Laissez-moi sortir.

Mrs Robinson : Avez-vous compris ce que j'ai dit ?

Benjamin : Oui, oui-oui. Laissez-moi sortir.

Mrs Robinson : Je vous trouve très attirant. Et le jour où vous voudrez...

Benjamin : Oh, Seigneur, c'est lui !

Il dévale les escaliers et reprend son verre en main.

 

laureat,graduate,dustin,hoffman,robinson,mike,nichols

 

Mr Robinson : C'est la voiture de Ben qui est devant la maison ?

Benjamin : Oui, monsieur ! J'ai reconduit... j'ai reconduis madame Robinson chez elle, elle m'a demandé de la reconduire alors je l'ai reconduite

Mr Robinson : Très bien, je t'en sais gré !

Benjamin : Elle est en haut. Elle a voulu que j'attende ici votre retour.

Mr Robinson : On t'a chargé de veiller sur le château, hein ?

Benjamin : Oui, monsieur.

Mr Robinson : Ah, félicitations.

Benjamin : Merci.

Mr Robinson : Alors, tu refais le plein ?

Benjamin : Oh non-non, je dois m'en aller.

Mr Robinson : T'as... t'as des ennuis ? T'as l'air d'être assez ému.

Benjamin : Oh, non, seulement, seulement un peu préoccupé par mon avenir. Je me fais du souci pour mon avenir.

Mr Robinson : Alors viens, on va s'offrir un dernier verre. Scotch ?

Benjamin : Euh, du Bourbon.

Mr Robinson : Ben, dis-moi, quel âge as-tu au juste ?

Benjamin : Euh, vingt ans, je vais en avoir vingt-et-un.

Mr Robinson : C'est un âge épatant, tu sais, Ben ?

Benjamin : Merci. Merci, monsieur.

Mr Robinson : Eh... j'aimerais avoir encore cet âge-là. Parce que, Ben...

Benjamin : Oui ?

Mr Robinson : ... tu seras plus jamais aussi jeune.

Benjamin : Oui, je sais.

Mr Robinson : Ben, je voudrais te dire quelque chose.

Benjamin : Quoi ?

Mr Robinson : Heum... Il y a combien de temps à présent, que nous nous connaissons ? Il y a combien de temps que nous deux nous nous connaissons ? Il y a combien de temps que ton père et moi sommes associés ?

Benjamin : Ca fait un bout de temps.

Mr Robinson : Je t'ai vu grandir, tu sais, Ben.

Benjamin : Oui, monsieur.

Mr Robinson : A... à maints égards, je te considère comme mon propre fils.

Benjamin : Merci.

Mr Robinson : Alors j'espère que tu ne m'en voudras pas de te donner un conseil purement amical.

Benjamin : J'ai hâte de l'entendre.

Mr Robinson : Ben, je crois... je crois que tu devrais être plus détendu et à ton aise dans l'existence que tu ne me parais l'être. Il faut jeter ta gourme. Tu dois saisir toutes les occasions ! T'amuser avec les filles, et caetera !

Mrs Robinson : Restez assis.

Mr Robinson : Je venais de dire à ...

Benjamin : ... Ben...

Mr Robinson : ... de jeter un peu sa gourme. De se distraire pendant qu'il le peut. Crois-tu que le conseil soit judicieux ?

Mrs Robinson : Oui, je crois.

Benjamin : Il faut que je parte.

Mr Robinson : Mais... tâche de t'offrir quelques ... quelques aventures, cet été. Je parie que... que tu es un homme à femmes.

Benjamin : Oh non.

Mr Robinson : Quoi !? Pourtant t'as l'air d'être ce genre de type qui doit se défendre avec les femmes ? Dis, chérie, à toi il te donne pas l'impression d'être le genre de type qui se défend avec elles ?

Mrs Robinson : Oui, c'est le genre.

Mr Robinson : Dis, Elaine... Elaine doit revenir de Berkeley samedi prochain.

Benjamin : Ah oui.

Mr Robinson : Passe-lui donc un coup de fil ?

Benjamin : Je l'appellerai.

Mrs Robinson : Benjamin ! Benjamin !

Benjamin : Oui.

Mrs Robinson : Merci de m'avoir reconduite. A très bientôt j'espère.

 

A suivre...

 

lundi, 10 décembre 2012

Tout le monde dit I love you - Woody Allen, Woody Allen, Goldie Hawn, Julia Roberts, Drew Barrymore, Edward Norton, Natalie Portman

 

tout le monde dit i love you,everyone says i love you,woody allen,goldie hawn,julia roberts,drew barrymore,edward norton,natalie portman,tintoret,poe,faulkner,mahler

 

Film : Tout le monde dit I love you / Everyone says I love you (1996, durée 1h41)

Réalisateur : Woody Allen

Steffi Dandridge (Goldie Hawn), Bob Dandridge (Alan Alda), Joe Berlin (Woody Allen), DJ Dandridge (Natasha Lyonne), Von Sidell (Julia Roberts), Skylar Dandridge (Drew Barrymore), Holden Spence (Edward Norton), Charles Ferry (Tim Roth), Lane Dandridge (Gaby Hoffmann), Laura Dandridge (Natalie Portman), Claire (Barbara Hollander)

 

¤     ¤     ¤

 

Pour les fans : http://www.everywoodyallenmovie.com/post/everyone-says-i-...

 

¤     ¤     ¤

 

tout le monde dit i love you,everyone says i love you,woody allen,goldie hawn,julia roberts,drew barrymore,edward norton,natalie portmantout le monde dit i love you,everyone says i love you,woody allen,goldie hawn,julia roberts,drew barrymore,edward norton,natalie portman
Cliquer pour la version audio : Skylar Dandridge I'm a dreamer.WMA

 

Skylar Dandridge, chantant :

I'm a dreamer, aren't we all ?
Just a dreamer, aren't we all ?
In my dreams each night it seems
my sweetheart comes to call. 
He's so charming, strong and tall.
It's alarming how I fall.
He's ideal but then he isn't real and I'm a fool but aren't we all ?

 

tout le monde dit i love you,everyone says i love you,woody allen,goldie hawn,julia roberts,drew barrymore,edward norton,natalie portman

 

Holden Spence : Voilà, d'abord alors on s'marrie.

Skylar Dandridge : Uh-hun.

Holden Spence : Et on va vivre près de mes parents, à Sharon.

Skylar Dandridge : Oh, j'pourrais jamais quitter New York.

Holden Spence : On quittera mes parents à Sharon, d'accord, et on va vivre à New York, bien sûr. La seule chose, c'est que peut-être qu'un jour on va avoir besoin de plus d'espace si on veut avoir quatre gosses.

Skylar Dandridge : Je veux deux enfants.

Holden Spence : Deux gosses, deux ? C-ç-c'est parfait ! Deux c'est, deux c'est, parfait, pour moi. Parce que, tu sais, quatre, c'est, il faut dire que c'est trop. Ce sera bien, tu pourras rester à la maison avec eux.

Skylar Dandridge : Non, j'travaillerai.

Holden Spence : ... Je veux dire quand tu travailleras pas à temps complet, évidemment. Tu, tu vas faire carrière dans le journalisme.

Skylar Dandridge : L'architecture.

Holden Spence : L'architecture. D-depuis quand ?

Skylar Dandridge : J'en sais rien, c'est une idée qui m'est passé par la tête.

Holden Spence : Une idée qui t'est pass... Tu as un diplôme de journalisme... D-de toute façon, c'qui compte, c'est qu'j'ai l'impression qu'on est tous les deux d'accord sur presque tout. Mmh ? Enfin il me semble.

Le garçon de café : Hum ! Dois-je apporter le dessert, monsieur ?

Holden Spence : Ah ! C'est, c'est l'heure du dessert, oui, c'est vrai ! Tu veux bien m'excuser une seconde, une petite chose à faire...

 

tout le monde dit i love you,everyone says i love you,woody allen,goldie hawn,julia roberts,drew barrymore,edward norton,natalie portman

 

Von Sidell : Vous avez survécu ? Comment ça va ? J'étais inquiète.

Joe Berlin : Oh-non non-non, ça va bien ! J'ai juste, je suis juste reparti à l'hôtel. J'ai demandé au... au... de graisser mon pacemaker et, voilà... Au fait, je m'appelle Joe Berlin !

Von Sidell : Ah, Bonnie Sidell.

Joe Berlin : Oui, ah, c'est une drôle de coïncidence, je vous rencontre ici. C'est curieux, deux New Yorkais... font du jogging à Venise, et retombent l'un sur l'autre ici, c'est...

Von Sidell : Comment vous savez que je suis New Yorkaise ?

Joe Berlin : Oh je savais pas ! Mais-mais-mais, enfin, voyez, j'ai, disons... supposé que, que vous étiez mais... vous êtes tout à fait en droit de poser cette question, je veux dire, c'est, enfin, c'est... c'est-c'est une bonne question, n'ayez pas honte de l'avoir posée.

Von Sidell : J'habite la quatre-vingt quatrième à Riverside et vous habitez où à New York ?

Joe Berlin : Paris ! Je, enfin, je suis, j'étais New Yorkais mais-mais maintenant je suis installé à Paris mais je... enfin j'reviens à New York souvent parce que j'me plais là-bas.

Von Sidell : Oui. Qu'est-ce qui vous amène ici ?

Joe Berlin : Hoh ! Enfin, je-je-je pouvais pas envisager de-de venir à Venise sans-sans aller jeter un œil sur les les-les les Tintoret, parce que... c'-c'est mon peintre préféré le-le plus grand maître du monde, j'veux dire j'j'j'adore son  œuvre, j'en suis fou, c'complètement fou ! 

Von Sidell : Il avait un profond génie.

Joe Berlin : Oh ! Le plus profond ! J'-j' la la-la-la rapidité de-de son coup de pinceau, son, son chiaroscuro, ses-ses explosions de couleur, sa, hum, cette capacité de contrôle du geste et de, hum... né en 1519 que pour mourir de nouveau en 1594 mais... ça c'est-c'est, c'est-c'est comme ça que ça arrive pour presque nous tous.

Von Sidell : Je vois que vous appréciez son œuvre à sa juste valeur.

Joe Berlin : Hhh, comment ne pourrais-je pas apprécier l'oeuvre d'un peintre plutôt court - de stature -, mais-mais tellement fier, euh, de nature qu'il, hum, ne peignait pas en marge des... des... des conventions académiques du... du seizième siècle vénitien-hheiiin !

Von Sidell : Quel est votre métier, monsieur Berlin ?

Joe Berlin : Appelez-moi Joe. Je m-moi-moi-moi je suis écrivain, n-euh-romancier, plutôt.

Von Sidell : "Joe Berlin"... J'ai vu un de vos livres un jour ! Ca y est ! Je m'rappelle. Il avait une... euh... il avait une couverture très sexy, c'était sur un éventaire, on le casait à 99 cents. 

Joe Berlin : Hum ! euh oui hum ! vous savez, probablement oui, mais c'c'était le prix de lancement.

Von Sidell : Oh.

Joe Berlin : C'c'est une chose qui se fait parfois, c'c'est, vous savez, vous savez, aux Etats-Unis, je suis un écrivain controversé mais-mais, mais à Paris, où on a - vous savez - une oreille littéraire, là, enfin, on n'a pas tardé à reconnaître le génie de de-de-de de Poe, de Faulkner et de moi-même.

 

tout le monde dit i love you,everyone says i love you,woody allen,goldie hawn,julia roberts,drew barrymore,edward norton,natalie portman,tintoret

 

Joe Berlin : Au fond, vous savez, je suis un homme simple. Tout c'que j'veux, c'est... vivre à Paris. Pourquoi pas, peut-être, rencontrer... l'amour et... et... aller me promener... sous la pluie et... et... écouter de la musique... particulièrement peut-être la quatrième de Mahler.

Von Sidell : J'ai l'impression de m'entendre. La Quatrième de Mahler m'a toujours...

Joe Berlin : Ah, c'est ça, Mahler, la Quatrième, ça fait toujours ça. Je, oui-oui, je suis pas, je suis pas, comment dire ça, un fou de technologie.

Von Sidell : J'ai horreur de la technologie.

Joe Berlin : Oh j-j-je sais ! Je n'ai eu qu'à vous regarder pour le savoir. M-m-moi j-j-je tape toujours s-s-sur un de ces vieux, ces vieux machins d'un autre âge, ces vieilles machines portatives qui...

Von Sidell : Ca veut dire que vous n'avez pas succombé à l'âge de l'informatique, c'est ça ?

Joe Berlin : Hoh ! Mais vous savez, j'j'j'ai vraiment des goûts t-très simples dans la vie. Je, j'aime m'asseoir dans ma chambre à Paris et écrire, et peut-être venir à New York une ou deux fois par an, l'été par exemple. Peut-être passer un peu de temps dans un endroit romantique, du genre euh... euh... BO-RA-BO-RA.

 

tout le monde dit i love you,everyone says i love you,woody allen,goldie hawn,julia roberts,drew barrymore,edward norton,natalie portman,tintoret, poe, faulkner, mahler

 

Von Sidell : Je... j'adore Bora-Bora ! Depuis mon premier voyage là-bas, pas un instant je n'ai cessé d'y penser !

Joe Berlin : Ah oui ? C'c'c'est normal, parce c'c'c'est magnifique, la nuit, le ciel est si lumineux qu'on lit presque...

Joe Berlin et Von Sidell en chœur: à la lueur des étoiles.

Joe Berlin : A la lueur des étoiles.

Von Sidell : Oh...

Joe Berlin : Ca va, oui ? Il y a eu une... une petite... une petite buée dans vos yeux un instant. J'ai cru que vous alliez pleurer, je vous jure, j'ai cru que...

Von Sidell : Non, ç-ç-ça va, ça va très bien.

Joe Berlin : Vous êtes sure ? Il y a quelque chose qui ne va pas ?

Von Sidell : Non.

Joe Berlin : Qu'est-ce qu'il y a, ça ne va pas ?

Von Sidell : Non, non, au contraire, jamais les choses n'ont été aussi bien.

Joe Berlin : Oui ?

Von Sidell : Oui.

Joe Berlin : Attendez-moi une seconde, je reviens tout de suite.

 

tout le monde dit i love you,everyone says i love you,woody allen,goldie hawn,julia roberts,drew barrymore,edward norton,natalie portman,tintoret, poe, faulkner, mahler
Cliquer pour la version audio : Julia Roberts Waiting for you.WMA

 

Von Sidell, chantant : All my life, I've been waiting for you, my wonderful one, I've begun living all my life. All my love has been waiting for you. My life is so blind now that I'm giving all my love.

 

tout le monde dit i love you,everyone says i love you,woody allen,goldie hawn,julia roberts,drew barrymore,edward norton,natalie portman,tintoret, poe, faulkner, mahler

 

Joe Berlin : J'ai un cadeau pour vous.

Von Sidell : C'est la fleur que j'adore, la marguerite africaine !

Joe Berlin : Vous savez... Qu'est-ce que vous faites ce soir ?

 

tout le monde dit i love you,everyone says i love you,woody allen,goldie hawn,julia roberts,drew barrymore,edward norton,natalie portman,tintoret, poe, faulkner, mahler

 

DJ Dandridge : Alors, comment ça a marché ?

Joe Berlin : Elle a été géniale, absolument géniale, tous tes conseils valaient de l'or, c'était, c'était parfait ! mais j'culpabilise.

DJ Dandridge : Pourquoi ?

Joe Berlin : Pourquoi ? Mais-mais parce que, tu sais, j'l'ai fait pleurer, oui, elle a dit qu'elle se sentait très proche de moi. 

DJ Dandridge : Ah benh alors, tu as établi ta tête de pont. Alors au combat et à toi la victoire. Oh, n'oublie surtout pas de souffler entre ses omoplates. Ca la rend complètement dingue !

Joe Berlin : Ah non, non, j-je vais, j'vais pas faire ça, et qu'est-ce que, non-non, écoute, ce qui se passe entre elle et son psy, c'est confidentiel, tu sais. Qu'est-ce que tu vas faire ? Me faire un plan de ses zones érogènes, peut-être ?

DJ Dandridge : Papa, est-ce que tu dois la voir ce soir ?

Joe Berlin : Non, elle est mariée ! Ecoute, ce type que je joue, c'est pas moi. Je confonds Bora-Bora avec béri-béri, j'te jure, et qu'est-ce que j'connais moi au Tintoret ? Rien, rien, j'sais pas faire la différence entre son chiaroscuro et un capuccino.

DJ Dandridge : Surtout, n'oublie pas de souffler entre ses omoplates.

Joe Berlin : Je ne vais pas souffler entre ses omoplates, j'te dis ! En plus, j'utilise un traitement de texte, pas une vieille machine.

DJ Dandridge : Ah, j'espère que tu as apporté de quoi te faire beau parce qu'on va à une soirée.

Joe Berlin : Comment ça, une soirée ?

DJ Dandridge : Je vais te présenter quelqu'un.

 

tout le monde dit i love you,everyone says i love you,woody allen,goldie hawn,julia roberts,drew barrymore,edward norton,natalie portman,tintoret, poe, faulkner, mahler

 

Joe Berlin : Vous avez vu cet endroit ? J'allais rentrer justement.

Von Sidell : Non;

Joe Berlin : C'c'c'est incroyable, vous savez, ils ont... Tout ça a l'air, on dirait un vieux... palazzo. C'est vraiment, vraiment magnifique. Mais ça s'agite beaucoup à l'intérieur. Vous êtes superbe.

Von Sidell : Oh, je préfère que vous ne disiez pas ce genre de choses.

Joe Berlin : Pourquoi ça ?

Von Sidell : Parce que je supporte mal les compliments.

Joe Berlin : Mais vous êtes ravissante ! Enfin, j'veux dire, pourquoi pas ? Excusez-moi, j...

Von Sidell : Non ! C'est mon problème.

Joe Berlin : Et pourquoi ? C-ç-ça vous culpabilise ?

Von Sidell : Oui, peut-être, je sais pas. C'est vous qui semblez avoir toutes les réponses.

Joe Berlin : Non, non, mais-mais, je-je-je crois que vous culpabilisez, je-je crois, vous devez avoir des-des fantasmes du genre, peut-être quelqu'un qui croise votre chemin... vous devez faire des rêves où il y a des-des-des bateaux... des navires, peut-être... oui, ou peut-être même des, je sais pas, un ascenseur qui... vous êtes dans un ascenseur et il monte, il monte, il monte, jusqu'au dernier étage et il ne s'arrête pas au dernier étage... il continue et il passe à travers le toit... et là il s'envole au-dessus de l'océan...

Von Sidell : Je crois que je vais m'évanouir. Je le sens.

Joe Berlin : Ca ne va pas ?

Von Sidell : Hhh non. Je suis comme... terrassée. Je suis contente que vous partiez demain.

 

tout le monde dit i love you,everyone says i love you,woody allen,goldie hawn,julia roberts,drew barrymore,edward norton,natalie portman,tintoret,poe,faulkner,mahler

 

Steffi Dandridge : Tu sais, je me suis souvent demandée ce qui se serait passé si on était restés ensemble.

Joe Berlin : C'est quelque chose qu'on ne saura jamais. Au moins, on aura réussi... à fabriquer une fille extraordinaire. C'est vrai, elle est formidable ! Elle a... ton physique - heureusement - et ma... ma personnalité magique.

Steffi Dandridge : Oui, elle est merveilleuse.

Joe Berlin : Elle est géniale.

Steffi Dandridge : Oui.

Joe Berlin : Et toi tu a été très heureuse avec Bob alors ça a bien tourné.

Steffi Dandridge : Oh, il est merveilleux.

Joe Berlin : Je le trouve génial, je sais que t'aurais pas pu trouver mieux.

Steffi Dandridge : Non.

Joe Berlin : C'est un type fantastique.

Steffi Dandridge : Oui.

Joe Berlin : Bien sûr, il y a eu quelques occasions, tu te rappelles ? Tu... tu m'envoyais de terribles SOS et j'ai dû venir de sortir d'affaire. Deux ou trois choses.

Steffi Dandridge : Je sais.

Joe Berlin : De grandioses bagarres avec Bob, je me rappelle.

Steffi Dandridge : Oui.

Joe Berlin : Et une grosseur... horrible, qui... qui s'est avérée parfaitement bénigne, malgré ta panique indescriptible.

Steffi Dandridge : Je sais, tu es toujours là pour moi. C'est ça qui compte.

Joe Berlin : Et toi pour moi. C'est ça. C'est ce que j'apprécie, tu vois. Je-je-je crois qu'en réalité, nous avons été meilleurs amis, que-que que marie et femme.

Steffi Dandridge : C'est probablement vrai. Mais tu sais, personne ne m'a jamais fait rire comme toi, Joe. J'aime Bob de tout mon coeur, ça n'a rien à voir ! Ce qu'il y a, c'est que toi, tu as toujours su... euh... appuyer sur le bon bouton, avec moi.

Joe Berlin : Pourquoi c'est si important ?

Steffi Dandridge J'en sais rien, j'en sais rien. J'en sais rien ! Peut-être qu'on est fous, hé-hé-hé-hou-hou-hou ! Hh-hhh ! Cette fille qui t'a laissé tomber aujourd'hui, elle savait te faire rire ?

Joe Berlin : J'en sais rien. Il faut... il faut que je mette ça... derrière moi. Tu vois ?

Steffi Dandridge : Comme c'est drôle la vie.

Joe Berlin : C'est surprenant, surprenant.

  

tout le monde dit i love you,everyone says i love you,woody allen,goldie hawn,julia roberts,drew barrymore,edward norton,natalie portman,tintoret,poe,faulkner,mahler

 

samedi, 08 décembre 2012

Speed

 

speed, keanu reeves, sandra bullock

 

Film : Speed (1994, durée 1h56)

Réalisateur : Jan De Bont

Jack Traven (Keanu Reeves), Annie Porter (Sandra Bullock), Howard Payne (Dennis Hopper), Herb McMahon (Joe Morton), Harry Temple (Jeff Daniels), Stephens (Alan Ruck), Helen (Beth Grant), Norwood (Richard Lineback), Sam (Hawthorne James), Ortiz (Carlos Carrasco), Terry (David Kriegel)

 

speed, keanu reeves, sandra bullockspeed

 

Annie : J'ai cru que ça y était... j'ai cru que c'était la bombe... que j'étais morte. Et ensuite je l'ai vu qui passait sous l'autobus. Je m'suis dit...

Jack : Tu étais contente d'être encore en vie.

Annie : Mmmh ! J'suis tellement désolée.

Jack : Il faut pas. On n'est pas désolé d'être vivant. Et ça ne veut pas dire que tu es indifférente.

Annie : Elle avait peur, tellement peur !

Jack : Elle avait peur, oui ! C'est une gentille dame qui méritait pas de mourir. Mais si elle avait réussi à descendre, on aurait tous été tués. Y a qu'un salaud dans cette histoire, celui qui nous a mis là, il faut pas l'oublier, d'accord ?

Annie : Belle ordure.

Jack : Oui.

 

speed, keanu reeves, sandra bullock

 

Jack : Il y a un segment d'autoroute qui manque.

Les passagers : Quoi !?

Une passagère : Un segment qui manque ?

Un passager : Il est grand comment l'trou ?

Jack : Au moins quinze mètres. A deux ou trois kilomètres d'ici.

Une passagère : J'ai pas bien entendu c'qu'il a dit.

Annie : Jack ? Jack ? Si je mettais au point mort mais avec le moteur à fond ?

Jack : C'est branché sur l'essieu.

Annie : Bon alors on fait quoi, on fait quoi ? Alors !? Jack !?

Jack : Fonce.

Annie : Quoi ?

Jack : Fonce j'te dis !! C'est un échangeur, il y aura peut-être une montée. Fonce !!

Jack aux passagers : Vous allez vous aggripper à vos sièges, aux courroies, à tout ce qui est fixe. Quand on arrivera au trou, baissez la tête.

Un passager : C'est tout, c'est tout ?

Jack : C'est tout c'qu'on a. On va mettre les sacs sous les sièges, d'accord ? Mettez tous les sacs sous les sièges.

Un passager : J'voulais pas tirer sur le chauffeur.

Jack : Accroche-toi.

Un passager : Ca va marcher, votre truc ?

 

speed, keanu reeves, sandra bullock

speed, keanu reeves, sandra bullock

speed, keanu reeves, sandra bullock

speed, keanu reeves, sandra bullock

speed, keanu reeves, sandra bullock

speed, keanu reeves, sandra bullock

speed, keanu reeves, sandra bullock

speed, keanu reeves, sandra bullock

speed, keanu reeves, sandra bullock

 

mercredi, 21 novembre 2012

The Truman Show

  

truman,show,jim,carrey

 

Film : The Truman Show (1998, durée 1h43)

Réalisateur : Pete Weir

Truman Burbank (Jim Carrey), Christof (Ed Harris), Meryl (Laura Linney), Marlon (Noah Emmerich), Lauren (Natasha McElhone), la mère de Truman (Holland Taylor), le père de Truman (Brian Delate), Truman jeune (Blair Slater), Lawrence (Peter Krause), Vivien (Heidi Schanz), Ron (Ron Taylor), Don (Don Taylor)

 

truman,show,jim,carrey

 

Marlon : J'ai démarché un client potentiel à Wells Park. Il faudrait que tu ailles finaliser.

Truman : Wells... Wells Park ? Sur... l'île d'Harbor ?

Marlon : Oui, pourquoi ?

Truman : Je peux pas y aller, désolé, j'ai... rendez-vous, justement, dentiste, oui !

Marlon : Tu risques d'y laisser plus que tes dents si tu ne fais pas ton quota de clients. Truman, il paraît que dans un mois il y aura une réduction de personnel.

 

truman,show,jim,carrey

 

Meryl : Regarde le beau cadeau que j'ai eu à la caisse ! Un couteau magique, triple fonction, pour râper, trancher, éplucher. Il va dans le lave-vaisselle, et il est affûté à vie.

Truman : Waou !! C'est épatant !

 

truman,show,jim,carrey

 

Truman : Tu sais, Marlon, j'ai envie de partir.

Marlon : Ah oui, d'où ?

Truman : Du boulot, de Sea Heaven, de cette île, de tout ça.

Marlon : De ton boulot ? Pourquoi ? Tu as la chance d'avoir un emploi de bureau. C'est idéal comme boulot. J'aimerais bien bosser dans un bureau, moi. Tu veux réapprovisionner les distributeurs automatiques à ma place ?

Truman : Non merci.

Marlon : C'est passionnant.

Truman : T'as jamais eu envie de tailler la route ?

Marlon : Pour aller où ?

Truman : Aux Fidji.

Marlon : C'est où, les Fidji ? Au large de la Floride ?

Truman : Regarde. Nous on est là. Et à l'autre bout de la terre, les Fidjiiiii. C'est-à-dire que si tu vas plus loin tu reviens vers le point d'où tu es parti. Est-ce que tu te rends compte qu'il y a des îles dans les Fidji sur lesquelles aucun être humain n'a encore posé le pied ?

Marlon : Et alors ? Tu pars quand ? 

Truman : C'est là que ça se complique.

Marlon : Ah oui.

Truman : Il faut de l'argent et du temps. C'est ça le truc. Il suffit pas de vouloir.

Marlon : Ouais.

Truman : Mais je le ferai, t'inquiète pas pour ça. Le bonheur attend au coin de la rue.

 

truman,show,jim,carrey

 

Meryl : Tu es trempé.

Truman : J'ai bien réfléchi. On dispose de huit cent dollars, là, tout de suite !

Meryl : A chaque fois que tu vois Marlon, tu rentres dans des états...

Truman : On peut bourlinguer pendant au moins un an avec ça !

Meryl : Mais qu'est-ce qu'on fera ensuite, Truman ? On se retrouvera au même point qu'il y a cinq ans. Tu parles comme un adolescent.

Truman : C'est possible, j'ai l'impression d'être un adolescent.

Meryl : Tu sais très bien qu'on a des remboursements en cours, on a une voiture à payer, on ne peut pas faire une croix sur les réalités financières, on a des obligations !

Truman : Je te parle d'aventure !

Meryl : Je pensais qu'on était décidés à faire un enfant. Ca ne te suffit pas comme aventure ?

Truman : Rien ne presse. J'ai envie d'aller voir ailleurs, de découvrir le monde, de l'explorer !

Meryl : Tu veux être explorateur, c'est ça ? Ca te passera. On a tous des lubies de temps en temps. Enlève ces vêtements tout trempés et viens te coucher.

 

Un téléspectateur : C'est énervant, on voit jamais rien. Ils tournent la caméra et ils balancent la musique.

 

truman,show,jim,carrey

 

Truman : Lauren, c'est ça ? C'est sur... (indiquant son badge)

Lauren : Lauren, oui, c'est ça.

Truman : Truman Burbank.

Lauren : Je sais. Ecoute, j'ai pas le droit de t'adresser la parole.

Truman : Ah, bon, benh, je dois dire que je comprends, je suis assez dangereux comme garçon.

Lauren : Je suis désolée. Ca ne dépend pas de moi.

Truman : On t'a mise en garde ? T'as un copain peut-être, c'est ça ?

Lauren : Non.

Truman : Si.

Lauren : C'est pas ça.

Truman : Si, alors c'est à cause de Meryl, la folle avec qui j'étais en train de parler ? Mais on n'est pas... c'est pas ce que tu crois. C'est seulement une bonne copine.

Lauren : C'est autre chose.

Truman : Je suis pas ton genre. Je t'ennuie.

Lauren : Non.

Truman, lisant : "Comment cela va-t-il finir". C'est justement ce que j'aimerais savoir.

[...] 

Truman : On est à la veille des examens.

Lauren : Oui, je sais. Si on veut que ça se réalise, c'est maintenant ou jamais. Tu comprends ? Qu'est-ce que tu décides ?

 

¤     ¤     ¤

 

Lauren : On a très peu de temps. Ils arriveront d'ici quelques minutes.

Truman : Qui ça ?

Lauren : J'ai pas le droit de te parler, je te l'ai dit.

Truman : Alors ne dis rien.

 

truman,show,jim,carrey

 

A la radio : ... Que ça ne vous empêche pas de boucler votre ceinture en écoutant votre émission préférée, et rappelez-vous qu'un bon conduc-cond-con-con-ccccc.... conducteur prudent-prud-prud-pru-pru-prudent... zzzzzz.... iiiiiiiii.... rrrrrrrr.... il roule vers l'ouest, sur le boulevard. Les figurants sont prêts ? Il sera sur vous d'ici une minute trente. Ne laissez rien traîner.

 

truman,show,jim,carrey

 

 

Truman : Peut-être que je suis manipulé. Tu t'es déjà demandé, toi, si ta vie n'avait pas un but qui t'échappait ?

Marlon : Non.

Truman : Quand tu transportais des poulets pour Kayser, jusqu'où es-tu allé le plus loin d'ici ?

Marlon : Je suis allé partout. J'ai rien vu de mieux que cette île. Regarde ce coucher de soleil. C'est pas magnifique ?

Truman : Oui.

Marlon : C'est le grand manitou. Il a un sacré coup de pinceau.

Truman : Oui.

 

truman,show,jim,carrey

 

L'agent de voyage : Que puis-je pour vous ?

Truman : Je voudrais un billet pour les îles Fidji.

L'agent de voyage : Vous voulez partir à quelle date ?

Truman : Ce soir.

L'ordinateur : bip... bip...

L'agent de voyage : Je suis désolée, il n'y a plus de place de libre d'ici un mois.

Truman : Un mois !??

L'agent de voyage : C'est la pleine saison. Je vous réserve une place ?

Truman : Tant pis. Je prendrai d'autres dispositions.

 

mardi, 20 novembre 2012

New York 1997 - John Carpenter, John Carpenter, Kurt Russel

 

new york 1997,john carpenter,kurt russel

 

Film : New York 1997 / Escape from New York (1980, durée 1h45)

Réalisateur : John Carpenter

Musique : John Carpenter

Snake Plissken (Kurt Russell), Bob Hauk (Lee Van Cleef), Cabbie (Ernest Borgnine), le président des Etats-Unis (Donald Pleasence), Maggie (Adrienne Barbeau), le duc de New York (Isaac Hayes), Harold Helman dit "Brain" (Harry Dean Stanton), la fille blonde au Chock Full o'Nuts (Season Hubley) 

La narratrice (Jamie Lee Curtis)

 

new york 1997,john carpenter,kurt russel

 

Snake : Qu'est-ce qui se passe là-dehors ?

La fille blonde : C'est les dingues. C'est la fin du mois, ils cherchent de la bouffe.

Snake : C'est ici que tu crèches ?

La fille blonde : Avec ces minables ? Hé, tu rigoles. Je vis avec les Turcs maintenant. J'étais coincée dans la rue après la tombée de la nuit, j'attends le matin.

Snake : Il y a 7 heures, y'a un avion qui s'est écrasé sur la huitième avenue. Tu as vu quelque chose ?

La fille blonde : Non.

Snake : Merde.

La fille blonde : Toi, t'es un flic ?

Snake : Non. Moi j'suis un con.

La fille blonde : Non mais attends un peu. J'te connais, je sais qui tu es. J'avais entendu dire que t'étais mort.

Snake : Je l'suis.

La fille blonde : T'es bien Snake Plissken, c'est pas vrai ? Qu'est-ce que tu fous ici avec un flingue, Snake ?

Snake : Je cherche un mec.

La fille blonde : Qui ?

Snake : Le Président.

La fille blonde : Ha, sans blague, le Président est ici ?

Snake : Oui, il paraît.

La fille blonde : Benh, si jamais tu l'trouves, tu vas l'ramener ?

Snake : M-hm.

La fille blonde : Emmène-moi avec toi, Snake.

Snake : Pourquoi ?

La fille blonde : J'peux trouver un tas de raisons si tu veux...

 

new york 1997,john carpenter,kurt russel

 

Cabbie : Où tu vas comme ça ? C'est un quartier mal fréquenté, Snake. On marche pas à la quarante-deuxième rue la nuit. Ca fait trente ans que je conduis ce taxi et, crois-moi, c'est pas un quartier où on peut se balader pendant la nuit, ah-ho-ho, ah non ! Tu feras pas deux pas avant d'être descendu et dépouillé. Normalement je mets pas les pieds ici moi-même mais je voulais voir le spectacle. Tu sais que dans cette ville, ce truc-là ça vaut de l'or. Ha-ha-ha, hé Snake, depuis quand t'es là ? J'savais même pas qu'on t'avait épinglé. Ha-ha-ha, oooh, Snake Plissken, ça c'est pas vrai ! Ha-ha-ha, eh benh quand j'dirai ça à Eddy ! Hé, attention Snake. Hé, qu'est-ce que tu faisais dans la rue, Snake ?

Snake : Je cherche un mec.

Cabbie : Benh fallait t'adresser à moi. Oh j'connais tout l'monde dans cette sale ville. J'te l'ai dit, ça fait plus de trente ans que je m'ballade dans ce taxi et, crois-moi, rien ne m'échappe.

Snake : Justement, j'm'adresse à toi. Dis-moi où est le Président.

Cabbie : C'est le duc qui l'a pris. Tout le monde sait que c'est le duc qui a le Président. J'te l'aurais dit même sans le flingue hein, c'est pas un secret.

Snake : Qu'est-ce que c'est que ce duc ?

Cabbie : Le duc ? C'est le duc de New York. C'est le numéro 1, un homme important, le duc !

Snake : Alors dis-moi où je peux le rencontrer ce duc .

Cabbie : Celui-là, moins tu le vois et mieux ça vaut pour toi ! Y'a personne qui peut voir le duc. Tu le vois une fois, et c'est la dernière !

 

new york 1997,john carpenter,kurt russelnew york 1997,john carpenter,kurt russel

 

Cabbie : T'inquiète pas, Snake, c'est mieux fréquenté par ici. Y'a plus rien à craindre.

Snake : Parle pour toi.

Cabbie : Ils ont une sacrée planque ici, une vraie forteresse.

Snake : Qui ça "ils" ?

 

new york 1997,john carpenter,kurt russel

 

Maggie : Qui est là ?

Cabbie : C'est moi.

Maggie : Qui "moi" ?

Cabbie : Taxi !

Maggie : Qu'est-ce que tu veux ?

Cabbie : J'amène quelqu'un qui veut voir Brain, c'est très important.

Maggie : Fous l'camp.

Cabbie : Non-non-non, attends, c'est Snake ! Snake Plissken.

 

new york 1997,john carpenter,kurt russel

 

Maggie : C'est toi Plissken ?

Cabbie : Il voudrait parler à Brain.

Maggie : Pourquoi ? 

 

new york 1997,john carpenter,kurt russel

 

Snake : Est-ce que j'peux rencontrer le duc ?

 

¤     ¤     ¤

 

Snake : Qui c'est celle-là ?

Cabbie : C'est elle Maggie, la pute de Brain. Le duc lui a offert ça parce qu'il avait peur qu'il s'embête. Tu vois c'que j'veux dire ?

 

new york 1997,john carpenter,kurt russel

 

Cabbie : Brain, Brain ! J'amène un pote qui veut te voir.

Snake : Harold Helman.

Brain : Snake ?

Maggie : Harold ?

Snake : Comment tu vas, Harold, depuis la dernière fois qu'on s'est vu ?

Maggie : Tu m'avais jamais dit que tu connaissais Snake Plissken ?

Cabbie : Eh benh en voilà une surprise. Dis-donc, Brain, tu peux m'filer un peu d'essence, je commence à en manquer.

Snake : Ca m'fait plaisir que t'aies pas oublié, Harold. Oui, c'est bien qu'un homme oublie pas son passé. Tu te rends compte, ça fait quatre ans que t'as filé, sans rien m'dire. Que tu m'as planté à Kansas City.

Brain : Tu n'avais qu'à pas être en retard.

Snake : On était potes avant, toi, moi, y'avait aussi c'pauvre Bob. Tu sais c'qu'ils lui ont fait ?

 

new york 1997,john carpenter,kurt russel

 

Snake : Reste où tu es Maggie si tu veux pas que j'le descende et toi dis-moi où est le Président !

 

new york 1997,john carpenter,kurt russelnew york 1997,john carpenter,kurt russel

- La bande, Plissken.

new york 1997,john carpenter,kurt russelnew york 1997,john carpenter,kurt russel

- C'est fini.

- "Bip !"

 

new york 1997,john carpenter,kurt russel

 

Le Président : Je vous remercie. Quoi que vous ayez à demander, je l'accepte.

Snake : Je ne vous demande qu'un instant.

- Dans trois minutes, Monsieur.

Le Président : Alors ?

Snake : Nous avons réussi à vous sauver, mais il y a eu plusieurs morts dans cette opération et je souhaite savoir ce qu'en pense le Président.

Le Président : Eh bien, je... Je suis reconnaissant de ce qu'ils ont fait. Toute la nation apprécie leur grand sacrifice. ... Ecoutez, je dois faire une allocution dans... il reste deux minutes, c'est ça ?

- Oui, Monsieur.

 

new york 1997,john carpenter,kurt russel

 

Hauk : Alors, vous venez me tuer, Snake ?

Snake : Pas aujourd'hui, Hauk. Je suis fatigué.

Hauk : Allez prendre quelques heures de repos. Quand vous reviendrez, j'aurai une offre à vous soumettre. Une offre intéressante. Vous et moi, on fera une sacrée équipe, Snake.

Snake : Appelez-moi Plissken.

 

new york 1997,john carpenter,kurt russel

 

Le Président : Bien que je n'assiste pas en personne à cette conférence historique, permettez-moi de... de vous faire entendre d'ici un important document. Je vous le soumets dans l'espoir que les nations libres pourront apprendre à vivre en paix.


 

document sonore pour la conférence historique dans l'espoir que les nations libres pourront apprendre à vivre en paix.WMA

 

new york 1997,john carpenter,kurt russel

 

lundi, 12 novembre 2012

Casino - Martin Scorsese, Robert de Niro, Sharon Stone, Joe Pesci

casino,martin scorsese,robert de niro,sharon stone,joe pesci 

 

Film : Casino (1995, durée 2h58)

Réalisateur : Martin Scorsese

Sam «Ace» Rothstein (Robert De Niro), Ginger McKenna (Sharon Stone), Nicky Santoro (Joe Pesci), Lester Diamond (James Woods), Frank Marino (Frank Vincent), Remo Gaggi (Pasquale Cajano), Phillip Green (Kevin Pollak), Billy Sherbert (Don Rickles), Artie Piscano (Vinny Vella), Andy Stone (Alan King), Pat Webb (LQ Jones), le sénateur (Dick Smothers)


Synopsis : Dans les années soixante-dix à Las Vegas, Ace Rothstein dirige d'une main de fer l'hôtel casino Tangiers, financé en sous-main par le puissant syndicat des camionneurs. Le Tangiers est l'un des casinos les plus prospères de la ville et Ace est devenu le grand manitou de Las Vegas, secondé par son ami d'enfance, Nicky Santoro. Impitoyable avec les tricheurs, Rothstein se laisse un jour séduire par une virtuose de l'arnaque d'une insolente beauté, Ginger McKenna. Amoureux, il lui ouvre les porte de son paradis et l'épouse. Ses ennuis commencent alors. (Source : http://www.programme-tv.net/cinema/109020-casino/) 

 

casino,martin scorsese,robert de niro,sharon stone,joe pesci

 

Sam Rothstein en voix off : Mon plaisir était de regarder ma femme Ginger chauffer la salle. Tout le monde l'adorait. Comment on aurait pu faire autrement ? Elle pouvait être la femme la plus charmante du monde. Les gens se disputaient sa compagnie. On se sentait bien en sa présence.

- Bonsoir, madame Rothstein, comment allez-vous ? Vous êtes une des femmes les plus sublimes que j'ai rencontrées. Vous avez bien de la chance, monsieur Rothstein.

Sam Rothstein : Merci, merci bien du compliment.

Sam Rothstein en voix off C'était un jeune du casino, gentil garçon, intelligent. Pour qui il se prenait, ce merdeux ? Le lendemain je l'ai viré. Ginger faisait cet effet aux gens. Je crois même qu'elle les encourageait.

 

casino,martin scorsese,robert de niro,sharon stone,joe pescicasino,martin scorsese,robert de niro,sharon stone,joe pescicasino,martin scorsese,robert de niro,sharon stone,joe pesci

 

Ginger Rothstein : Tu veux voir celui-là ? Papa m'a donné tous ces bijoux parce qu'il m'aime beaucoup, beaucoup. Passe ton bras là-dedans. Oh, somptueux ! Regarde, regarde ça, c'est papa qui me l'a donné.

Sam Rothstein en voix off Mais ils avaient beau l'aimer, ils ne savaient pas ce qui la faisait vibrer. Ginger étant comblée, je pouvais me concentrer sur ce que je savais le mieux faire

 

casino,martin scorsese,robert de niro,sharon stone,joe pesci

 

Sam Rothstein : Je comprends que vos chiffres dégringolent. L'attraction, on la met devant, pas au fond. Amenez-les moi devant.

- D'accord, j'y vais, j'y vais.

Sam Rothstein : Retenez bien c'que je vais vous dire. Y a trois façon de faire les choses dans ce casino : la bonne façon, la mauvaise façon et ma façon à moi. Vous comprenez ?

- Je comprends. C'est très clair. Je... je l'fais tout d'suite. Et merci !

Sam Rothstein : Ne me remerciez pas, faites-le. Vous êtes chargé des machines à sou. Je devrais pas avoir à vous l'dire.

- Pardon, vous avez raison, monsieur Rothstein, je vous fais toutes mes excuses.

Sam Rothstein, en voix off : Je me suis retrouvé à travailler dix-huit heures par jour. C'était Ginger qui profitait le mieux de la grande vie à Vegas.

 

casino,martin scorsese,robert de niro,sharon stone,joe pescicasino,martin scorsese,robert de niro,sharon stone,joe pesci 

 

Ginger Rothstein : J'ai besoin d'argent.

Sam Rothstein : Combien d'argent ?

Ginger Rothstein : Oh il m'en faut beaucoup plus que d'habitude.

Sam Rothstein : Retire-le de ton compte, il y a largement de quoi.

Ginger Rothstein : Oui, j'pourrais, bien sûr, seulement... j'ai besoin de plus que ça, j'ai besoin de vingt-cinq mille dollars.

Sam Rothstein : Vingt-cinq mille dollars ! Pour toi, il te les faut ?

Ginger Rothstein : Ouais.

Sam Rothstein : Pourquoi il te faut autant ?

Ginger Rothstein : Qu'est-ce que ça peut faire ? Il me les faut.

Sam Rothstein : Tout de même ! Il faudrait qu'je sache, c'est un sacré paquet. Il s'agit pas d'une boîte de pop-corn, hein, tu comprends ?

Ginger Rothstein : Je m'en rends compte, c'est pas la peine d'en faire une pendule. On va quand même pas se disputer pour ça, hein ? C'était important pour moi, laisse-tomber. Je voulais juste lui faire plaisir, c'est tout, pour une fois.

Sam Rothstein : Qui veut se disputer ? Dis-moi ce que tu veux en faire. Pour quelle raison tu ne peux pas me le dire ? Hein ? Voilà, maintenant je voudrais que tu me le dises. C'est vrai, ma femme vient me voir, elle me demande vingt-cinq mille dollars. De quoi t'as besoin, tu veux une fourrure ?

Ginger Rothstein : Non.

Sam Rothstein : Si tu veux une fourrure, j'te l'offre. Tu le sais bien, c'est pas pour l'argent, c'est pourquoi t'en as besoin, c'est tout c'que j'te d'mande. J'ai pas le droit de poser la question ?

Ginger Rothstein : Sam, j'ai été indépendante toute ma vie. Jamais je n'ai rien eu à demander à personne. Tu vois, toi t'es en train de m'obliger à supplier.

Sam Rothstein : Mais qu'est-ce...

Ginger Rothstein : Tu voudrais m'humilier tu ferais pas autrement ! Pourquoi tu m'obliges à me sentir mal ?

Sam Rothstein : Tu me demandes vingt-cinq mille dollars. J'ai pas envie que tu sois mal ! Je veux pouvoir te faire confiance. C'est de confiance qu'il s'agit. Je dois pouvoir mettre ma vie entre tes mains. Tu t'en rends compte ?

Ginger Rothstein : ...

Sam Rothstein : Est-ce que je peux te faire confiance ?

Ginger Rothstein : ...

Sam Rothstein : Est-ce que je peux te faire confiance ? ... Est-ce que je peux te faire confiance ? Réponds-moi. Est-ce que je peux te faire confiance ?

Ginger Rothstein : Tu peux me faire confiance.

Sam Rothstein : Bon, alors confie-moi pourquoi t'as besoin de ce pognon. 

 

casino,martin scorsese,robert de niro,sharon stone,joe pescicasino,martin scorsese,robert de niro,sharon stone,joe pescicasino,martin scorsese,robert de niro,sharon stone,joe pesci

 

Ginger Rothstein : Qu'est-ce qui l'a obligé à faire ça, hein ? Dis-moi !

Nicky Santoro : Je sais que c'était pas très sympa...

Ginger Rothstein : Ah ouais, sans blague.

Nicky Santoro : ... mais essaie de le comprendre. Il a pu croire que ce mec voulait t'faire cracher ton fric ou...

Ginger Rothstein : Non.

Nicky Santoro : ... ou t'exploiter d'une façon ou d'une autre.

Ginger Rothstein : Non ! Je lui ai raconté toute l'histoire sur ce mec, avant qu'on se marie. Ca lui tombe pas du ciel, crois-moi.

Nicky Santoro : Ah tu lui as dit ? Benh j'savais pas.

Ginger Rothstein : Ouais, c'est juste un ami à moi, j'voulais lui donner un coup de main. C'est un crime ?

Nicky Santoro : Tu sais, la première fois que j'vous ai vus ensemble, tous les deux, j'l'avais jamais vu si heureux de toute sa vie. Oh, je sais, d'accord, c'est un chieur de youpin et tout ce qui s'en suit, mais je l'ai jamais vu, tu vois, je n'ai jamais vu ce mec réagir comme ça avec personne d'autre. J'crois qu'il t'a méchamment à la bonne, tu sais. Pour lui, c'est le grand amour, j't'assure.

Ginger Rothstein : Allons. J'savais à quoi j'm'exposais en m'fourrant là-dedans. Que le sol pouvait s'écrouler sous mes pieds, n'importe quand. Après tout, moi j'suis une bosseuse. Tu crois pas que je vais me fourrer dans ce genre de guêpier si j'suis pas sure d'être couverte à la fin, non ?

Nicky Santoro : Oui, c'est clair ça.

Ginger Rothstein : Il a mis de côté des bijoux pour moi. Un tas de bijoux.

Nicky Santoro : Tu veux dire le genre de très belles marchandises, y'en a pour combien ?

Ginger Rothstein : Tu veux... les voler ?

Nicky Santoro : Non... ? C'est pas pure curiosité. Je m'demandais combien il était prêt à investir sur ce genre de choses, c'est tout. 

Ginger Rothstein : D'après c'qu'on m'a dit, un bon million de dollars, peut-être plus.

Nicky Santoro : Eh benh, tu vois ? Il s'est pas moqué d'toi. Un million en bijoux, c'est pas rien. Ca veut dire qu'il t'a à la bonne, qu'il est fou d'toi ou alors c'est moi qui suis dingue.

Ginger Rothstein : Jamais j'aurais dû épouser ce mec. Il est gémeaux, triple gémeaux, la dualité. C'est des serpents à sonnette les gémeaux, tu peux pas t'fier à un serpent ! Snif ! Snif ! J't'assure.

Nicky Santoro : Ouais, j'vois c'que tu veux dire. Ecoute, Ginger. Tu vois, je... je pense pas que c'est... bon, de toute façon, j'ai pas la solution. Et je pense pas que c'est c'que t'as envie d'entendre parce que t'es en pétard contre S. Et y'a de quoi. Mais, tu vois, j'crois que tu devrais essayer de... pas trop faire de vagues. Vas-y mollo, tu vois ? Tu verras.

Ginger Rothstein : Il le tuait un peu plus ! Tu comprends ? Il a failli l'tuer ! Il avait pas à le tabasser. C'est vrai, enfin, j'ai pas baisé avec lui. Il m'oblige à m'cacher même pour aller voir mes copains ! Il pète les plombs là ou quoi ?

Nicky Santoro : Mais dis-toi que tout ça c'est parce qu'il est fou d'toi, il est jaloux, il sait plus c'qu'il fait.

Ginger Rothstein : Tu rêves. Il s'en branle de c'que j'fous.

Nicky Santoro : Ecoute, je vais essayer d'voir c'que c'est qu'ce merdier. Dès que j'le vois, j'lui causerai.

Ginger Rothstein : OK.

Nicky Santoro : Ca va ?

Ginger Rothstein : Oui. Merci. Snif ! T'es vraiment gentil.

Nicky Santoro : Hé, et vas-y mollo avec l'antigel. Tu sais bien qu'ce truc ça peut qu'empirer les choses. T'es une fille superbe, tu veux pas bousiller ton physique. J'ai vu des tas de nanas qu'ce machin-là a foutues en l'air.

Ginger Rothstein : T'es un ange.

Nicky Santoro : Allons-allons, j'veux pas t'voir malheureuse.

Ginger Rothstein : Snif !

Nicky Santoro : T'en fais pas.

Ginger Rothstein : Snif ! Merci.

Nicky Santoro : De rien.

 

casino,martin scorsese,robert de niro,sharon stone,joe pescicasino,martin scorsese,robert de niro,sharon stone,joe pesci

  

Sam Rothstein : Si tu le fais pas pour moi, fais-le pour Amy.

Ginger Rothstein : Oui, d'accord, d'accord.

Sam Rothstein : Tu comprends ? Tu bois trop, maintenant ça devient sérieux. J'vais t'inscrire à une cure, y'en a beaucoup qui sont très bien.

Ginger Rothstein : Snif ! J'en ai pas besoin.

Sam Rothstein : Si t'en as besoin. C'est très discret, ils mettent pas les noms dans les journaux.

Ginger Rothstein : C'est tout c'qui t'inquiète. C'qui peut m'arriver, tu t'en fous.

Sam Rothstein : Non, je t'aime.

Ginger Rothstein : Non tu m'aimes pas.

Sam Rothstein : Comment peux-tu dire ça ? Tu es une femme magnifique, tu es en train de te détruire. T'as pas besoin de tous ces trucs, tu sais, t'as pas besoin de cette sangsue qui vit sur ton dos. J'te connais mieux que si j't'avais fait. T'es une tigresse, t'es forte, plus forte que moi. Quand tu décides vraiment d'arriver à un but, tu y arrives mieux que tout le monde.

Ginger Rothstein : Hin-hin-hin...

Sam Rothstein : Tu vas y arriver.

Ginger Rothstein : Hin, oh mon Dieu. Oh mon Dieu... D'accord, d'accord... D'accord, je vais essayer, je vais essayer, je vais essayer. Vraiment. Te mets pas en colère, d'accord. Je vais y arriver. Hin-hin...

 

casino,martin scorsese,robert de niro,sharon stone,joe pesci

 

 

mercredi, 03 octobre 2012

Taken - Liam Neeson

 

taken,liam neeson,famke janssen,luc besson

 

Film : Taken (2007, durée 1h33)

Réalisateur : Pierre Morel

Scénariste : Luc Besson

Bryan Mills (Liam Neeson), Lenore son ex-femme (Famke Janssen), Kim sa fille (Maggie Grace), Amanda la copine de Kim (Katie Cassidy), Jean-Claude (Olivier Rabourdin), Isabelle la femme de Jean-Claude (Camille Japy), Stuart (Xander Berkeley), Sam (Leland Orser), Anton (Radivoje Bukvic), Peter (Nicolas Giraud), Casey (Jon Gries), Sheerah la chanteuse (Holly Valance)

 

> http://www.dailymotion.com/video/x4as8w_taken-bande-annon...

 

taken,liam neeson,famke janssen,luc besson

 

Bryan Mills : Je ne sais pas qui vous êtes, je ne sais pas ce que vous voulez. Si c'est une rançon que vous espérez, dites-vous bien que je n'ai pas d'argent. Par contre, ce que j'ai, c'est des compétences particulières, que j'ai acquises au cours d'une longue carrière, des compétences qui font de moi un véritable cauchemar pour vous. Si vous relâchez ma fille maintenant, ça s'arrêtera là. Si vous ne la relâchez pas, je vous chercherai, je vous trouverai et je vous tuerai.

- Bonne chance.

 

taken,liam neeson,famke janssen,luc besson

 

Bryan Mills : Tout va bien, ne vous inquiétez pas. C'est pour vous soigner, c'est contre l'effet de la drogue. Tout va bien. Où vous avez eu ça ? Où vous avez eu ce blouson ? C'est elle qui vous l'a donné ? C'est cette fille ?

Une jeune fille : Je l'ai pas volé. J'avais froid, elle me l'a donné.

Bryan Mills : Où elle vous l'a donné ?

La jeune fille : C'était dans une maison.

Bryan Mills : Une maison, mais où ?

La jeune fille : Elle avait une porte rouge. C'était une fête, c'est ce qu'il m'a dit.

Bryan Mills : Et la fille qui vous a donné ce blouson était là avec vous ?

La jeune fille : Elle était gentille.

Bryan Mills : Je sais. C'est ma fille. Il faut que je retrouve l'endroit. Vous vous souvenez où c'était ?

La jeune fille : Paradis.

 

taken,liam neeson,famke janssen,luc besson

 

Bryan Mills : Un ami m'a donné ce mot. C'est de l'albanais. Vous pouvez traduire ?

L'albanais : Bonn' chance.

Bryan Mills : Tu ne te rappelles pas de moi ? On s'est parlé au téléphone il y a deux jours. Je t'avais dit que je te retrouverai.

 

taken,liam neeson,famke janssen,luc besson

 

Isabelle : Je disais à Bryan combien nous vivions mieux depuis que tu as changé de travail. A la maison tous les soirs pour dîner, et il voit les enfants au moins.

Bryan Mills : Oui, ça doit être agréable de rentrer tous les soirs, de voir ses enfants et de les savoir en sécurité.

Isabelle : Bryan songe à déménager, tu le savais ?

Jean-Claude : Non, vraiment ?

Isabelle : Oui, pour Paris ! Il a même déjà fait des visites. Du blanc ou vous préférez la cuisse ?

Bryan Mills : La cuisse s'il vous plaît.

Jean-Claude : Tu as vu des choses intéressantes ?

Bryan Mills : Bien oui, en l'occurrence dans le Xème arrondissement, rue de Paradis. D'ailleurs ces gens connaissent quelqu'un qui travaille dans ton service je crois, monsieur Macon. Tu le connais ?

Isabelle : Oh, Henri, oui ! On l'appelle monsieur nerveux, il donne toujours l'impression d'être super stressé. Des carottes ?

Bryan Mills : Tu sais, je suis remonté à la source, Jean-Claude. Je suis au courant de tout. J'espère que tu n'es pas impliqué dans cette histoire.

Isabelle : Quelle histoire ?

Jean-Claude : Ca n'est ni le lieu ni le moment, Bryan.

Bryan Mills : Es-tu impliqué ?

Isabelle : Impliqué dans quoi ? Jean-Claude, de quoi vous parlez ?

Bryan Mills : Alors ?

Jean-Claude : Il se trouve que mon salaire ne couvre pas mes dépenses, tu comprends ça ? Le bonheur de ma famille, d'avoir des états d'âme, je me fiche de savoir d'où vient la différence, elle se situe là mon implication ! Ca te suffit ?

Bryan Mills : Qu'est-ce que tu fais de ma famille ?

Jean-Claude : Je te l'ai dit. Tant que ça ne me poserait aucun problème, je t'aiderais.  

Bryan Mills : Qui est Patrice Sinclair ?

Jean-Claude : J'en sais rien et j'm'en fous ! J't'emmène à l'aéroport ! Tais-toi, Isabelle, tais-toi !! On y va, le dîner est terminé.

Bryan Mills : Moi j'ai pas terminé.

Jean-Claude : Si, t'as fini.

Bryan Mills : Non, pas encore. Voilà ce qui arrive quand on bosse derrière un bureau. On oublie tout, même la différence de poids entre une arme chargée ou vide !

Jean-Claude : Isabelle !! Sale con !!

Bryan Mills : C'est une égratignure ! Maintenant, si tu m'dis pas c'que j'veux savoir, c'que tu verras avant que j'te descende, c'est la balle que je lui mettrai entre les deux yeux. Alors, Patrice Sinclair ?

 

taken,liam neeson,famke janssen,luc besson