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vendredi, 22 novembre 2013

Sa mère ou moi / Monster-in-law - Jane Fonda

 

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Film : Sa mère ou moi / Monster-in-law (2005, durée 1h35)

Réalisateur : Robert Luketic

Charlie (Jennifer Lopez), Viola Fields la belle-mère potentielle de Charlie (Jane Fonda), Kevin Fields (Michael Vartan), Ruby l'assistante de Viola (Wanda Sykes), Remy (Adam Scott), Fiona (Monet Mazur), Morgan (Annie Parisse), Kit (Will Arnett), le prince Amir (Jimmy Jean-Louis), le Premier ministre (Christopher Scott), le docteur Chamberlain (Stephen Dunham), Gertrude (Elaine Stritch)
 
 
 

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Le docteur : Je peux vous parler en privé ?

Kevin : Cette personne est ma fiancée, on peut parler devant elle. Comment va ma mère ?

Le docteur : Eh bien, je lui ai fait un examen complet et je m'inquiète pour elle. Il y a des risques qu'elle fasse ce qu'on appelle une rupture psychique. Il va falloir que je la vois deux fois par semaine, au minimum. Et je lui ai prescrit des anxiolitiques et des antidépresseurs qui, en cas de crise, arriveront un peu à la détendre. Est-ce qu'elle vit seule ?

Kevin : Euh , oui.

Le docteur : Je pense que ce qui serait le mieux, c'est qu'elle soit entourée par sa famille ou par des gens qui sont très proches, pendant quelques temps, jusqu'à ce qu'elle soit hors de danger.

Kevin : OK, merci docteur.

 

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Viola : Pourquoi elle court ?

Charlie : Elle s'enfuit.

Viola : Pourquoi elle s'enfuit.

Charlie : Parce qu'il la poursuit.

Viola : Et pourquoi ?

Charlie : Je sais pas, il faut qu'on regarde un peu pour le savoir. Et sans parler.

Viola : Mmmh. C'est affreux ce qu'elle porte, cette petite. Courir ainsi avec les pieds nus et juste un haut de pyjama, enfin c'est assez ah non vraiment c'est très laid ! Je me souviens j'avais fait une émission sur les programmes de la nuit, vous n'oseriez pas imaginer à quel point l'audimat à cette heure-là influence les chaînes. Moi je trouve ça ridicule. De toutes les manières, ils ne pensent qu'à... Ah, c'est trop chouette d'être assis en famille et de ne rien faire. On n'a pas besoin de parler, c'est merveilleux. Ca me manque tellement d'être une femme active. Vous savez, j'emmenais Kevin sur le plateau, il a rencontré le célèbre candidat... Il y a beaucoup d'acteurs connus dans ce film ? Parce que moi j'en connais aucun. De toute façon, ils se ressemblent tous, toutes les filles ont le même chirurgien et les mecs...

 

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Charlie, au téléphone : Tu me manques.

Kevin : Tu me manques, toi aussi.

Charlie : Surtout maintenant, car je patauge dans la baignoire... toute nue... et mouillée, pleine de mousse.

Kevin : Ah oui ? Tu sais ce que je ferais si j'étais à côté de toi ?

Charlie : Non, quoi ?

Kevin : Pour commencer...

 

Viola entre.

 

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Viola : Charlie ? Ah ! Je ne regarde pas ! Je ne regarde pas ! Je voulais vous rendre votre...

Charlie, chuchotant : Ta mère vient d'entrer.

Viola : Vous devriez utiliser un shampoing qui sèche un peu moins les pointes, ou vous aurez de la paille sous votre joli voile. Oh ! C'est Kevin ? Passez-le moi !

Charlie : Chéri, ta mère veut te par...

Viola : Mon bébé !

 

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jeudi, 21 novembre 2013

Haut les flingues - Clint Eastwood, Burt Reynolds

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Film : Haut les flingues / City Heat (1984, durée 1h40)

Réalisateur : Richard Benjamin

Le lieutenant Speer (Clint Eastwood), Mike Murphy (Burt Reynolds), Dehl Siwft (Richard Roundtree), Leon Coll (Tony Lo Bianco), Primo Pitt (Rip Torn), Addy (Jane Alexander), Caroline Howley (Madeline Kahn), Ginny Lee (Irene Cara)

 

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Murphy : Addy, allez faire n'importe quoi ailleurs.

Addy : Tout de suite, monsieur Murphy, tout de suite.

 

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Caroline : Devine ce que je suis en train de faire

Murphy : la vaisselle ou le bain. je viens te masser les endroits que tu ne peux pas voir.

 

Le téléphone sonne.

 

Murphy : Je viens te masser.

Speer : Et moi je vais te botter le cul.

 

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Murphy : Où est Addy ?

Speer : Envoyée chez elle en voiture de police.

Murphy : Eh benh, toi on peut dire que tu sais y faire avec les femmes.

 

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Murphy : Ce n'était pas vers une heure lorsqu'il a voulu s'envoler du quatrième étage et qu'il a oublié ses ailes.

- Apprendre la politesse.

Murphy : Et moi j'ai bien envie de te botter le cul.

- C'était ton associé.

Murphy : Je ne lui ai appris que ce qui ne sert strictement à rien dans la vie.

 

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Speer : Je suis entré par derrière.

Murphy : Qu'est-ce que tu bois ?

Speer : Du thé

Murphy : C'est du gin, MON gin. Je sais que tu aimes ce thé-là.

 

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Speer : C'est illégal de se coucher sur la chaussée.

Speer : Allez vite, j'entends un camion. A la bonne heure.

 

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Murphy : Salut Freddy. C'est pour faire la circulation, pas pour être fumé.

Freddy : [...]

Murphy : Tue ces cigars avant qu'ils te tuent.

 

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Murphy : Je crains les courants d'air. Je suis ici pour rendre leur éclat aux yeux de Caroline.


 

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Caroline : J'ai peur, j'ai des angoisses, Mike.

Murphy : Il va bientôt faire jour.

Caroline : Je suis en train de tomber amoureuse de toi. [...]

Murphy : Si, ça me terrifie.

[...]

Caroline : Je t'ouvre mon cœur et toi tu mets ton pantalon. Espèce de mufle, de paysan !

 

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Murphy : Primo Pitt. On dit que les cloportes et leur engeance ne sortent pas.

[...]

Primo Pitt : J'ai quelque chose que tu veux.

Murphy : La seule chose que je veux c'est de voir ton cul se tirer.

Primo Pitt : T'entends pas le téléphone sonner ?

Caroline : Je me suis cassée un ongle et je ne suis même pas maquillée.

Murphy : Très bien, tu auras ce que tu veux.

 

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Speer : Vous voulez boire de ce liquide ?

Addy : C'est vraiment du décapant.

Speer : C'est fou ce que la prohibition nous oblige à boire. 

 

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- Pourquoi tu m'as tiré dessus ?

- Je voulais attirer ton attention

 

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Murphy : Y'a une chanson qui parle de toi. Que reste-t-il de ma cervelle ?

Speer : Tu resteras toujours court sur pattes pour moi.

 

mercredi, 20 novembre 2013

O Brother, Where art thou ? - frères Coen, George Clooney

 

 

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Film : O Brother, Where art thou  ? (2000, dée 1h45)

Réalisateurs : Joel Coen, Ethan Coen

Ulysse Everett McGill (George Clooney), Pete (John Turturro), Delmar (Tim Blake Nelson), Big Dan Teague (John Goodman), Penny (Holly Hunter)

Tommy Johnson (Chris Thomas King), Papy O'Daniel (Charles Durnin), Junior O'Daniel (Del Pentecot) George "Babyface" Nelson (Michael Badalucco), Homer Stokes (Wayne Duvall), Vernon Waldrip (Ray McKinnon), le shérif Cooley (Daniel von Bargen)

   

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- Les gens aiment bien les réformes.

- On devrait proposer des réformes.

Papy O'Daniel : J'vais t'réformer, moi, tu vas voir ! Espèce de demeuré ! Comment peut-on parler de réformes alors qu'on avait le pouvoir ? C'est tout c'que vous avez trouvé ? Des réformes ? Par les larmes du Christ ! Autant rédiger tout de suite mon discours de passation de pouvoir.

- Oui, Papy.

Papy O'Daniel : J'disais ça comme ça ! Imbécile !

 

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Big Dan : Je vous remercie pour cette fricassée. J'suis un homme de grand appétit et même quand j'ai le ventre plein, j'ai toujours un p'tit creux.

Ulysse : De rien, Big Dan.

Big Dan : Merci également d'avoir observé le silence. En règle générale, je préfère m'abstenir de parler quand j'déguste. Y'en a qui tentent de faire les deux en même temps, j'trouve ça grossier et vulgaire. Où en étions-nous ?

Delmar : Comment faire de l'argent au service de Dieu.

Big Dan : Toi, tu n'dis pas grand chose, mais quand tu parles, c'est à bon escient et je t'en félicite. Oui, la vente de bibles. Le métier n'est pas aussi compliqué que ça en a l'air. Y'a deux points cruciaux : primo, trouver un grossiste, la parole de Dieu en gros pour ainsi dire ; deuzio, à quoi reconnaît-on un client ? A qui a-t-on à faire ? Et ça c'est une question d'écoute et de psychologie. Et c'est sur ce point que j'me propose de vous donner tout de suite une leçon.

Ulysse : Moi, moi aussi j'aime à penser que je suis un bon observateur de la comédie humaine.

Big Dan : J'n'en doute pas. J'm'en suis tout de suite aperçu au restaurant. C'est d'ailleurs pour ça que je vous ai conviés ici, pour ce cours magistral.

Ulysse : Il s'passe quoi là ?

Big Dan : C'est l'fric qui mène le monde ! Voilà la réponse ! Le Fric !

Ulysse : J'comprends pas.

Big Dan : J'te prends tes atouts ! Et tout c'qu'il y a dans l'pot !

[...]

Big Dan : Fin de la leçon. Salut les p'tits gars. Vous m'avez bien fait marré. Et sur ce, exit Big Dan Teague. 

 

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Ulysse : Bonjour. Qui c'est, ça ?

Penny : Starla Waldrip.

Ulysse : Starla McGill, tu veux dire. Mais tu ne m'en as jamais parlé.

Une des filles : Parce  que t'as été écrasé par un train.

Ulysse : Ah oui, il y a ça aussi. Pourquoi as-tu été leur raconter que j'étais passé sous un train ?

Penny : Il y a des gens parfaitement respectables qui passent sous des trains. Le juge Hoby - à Cookville - est passé sous un train. Qu'est-ce que j'aurais pu leur dire à la place ? Que t'avais été expédié dans une ferme pénitentiaire et que j'avais divorcé de honte !

Ulysse : J'te comprends mais ça m'met dans une drôle de position vis-à-vis de ma progéniture.

Vernon : Penny, est-ce que cet homme t'importune ?

Ulysse : Waldrip ?

Vernon : Euh, lui-même.

Ulysse : Snif-snif... Vous vous servez de ma gomina.

Vernon : De votre gomina ?

Ulysse : Excusez-moi. J'ai du nouveau pour toi, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué. Je n'ai pas été écrasé par un train. Et je viens de faire un voyage épuisant pour retrouver ma femme et mes six filles.

Une des filles : Sept, papa !

Penny : Non, chérie, ce n'est pas lui. Ton père est passé sous un train.

Ulysse : Penny, s'il te plaît !

Penny : Ecoute-moi. Vernon a un emploi. Vernon a des perspectives, c'est un homme de valeur. Et toi, qui es-tu ?

Ulysse : J'allais y venir, justement. C'est moi le pater familias, et tu n'épouseras pas.

Penny : Alors là, détrompe-toi. C'est pour demain. Quelqu'un doit penser aux petites, elles se tournent vers moi et elles attendent des réponses. Vernon peut leur payer des leçons de clarinette. Toi, tout ce que tu as fait de mieux pour elles, c'est de passer sous un train !

Ulysse : Espèce de menteuse, traîtresse !

Vernon : Hé là hé là hé là, j'vous interdis d'insulter ma fiancée !

Ulysse : Ah oui ? Moi j'vous interdis d'épouser ma femme !

Un homme : Qui est ce monsieur ?

Penny : Ce n'est pas mon mari. C'est un vagabon, un homme qui n'a aucun avenir.

 

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mardi, 19 novembre 2013

Panic Room - David Fincher, Jodie Foster, Forest Whitaker

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Film : Panic Room (2001, durée 1h50)

Réalisateur : David Fincher

Meg Altman (Jodie Foster), Sarah Altman (Kristen Stewart) 

Junior (Jared Leto), Burnham (Forest Whitaker), Raoul (Dwight Yoakam)
 
Stephen Altman (Patrick Bauchau), Lydia Lynch (Ann Magnuson), Evan Kurlander (Ian Buchanan), l'officier Keeney (Paul Schulze), l'officier Morales (Mel Rodriguez), un policier (Richard Conant), un autre policier (Paul Simon)

 

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Burnham : D'où il sort ?

Junior : C'est rien, c'est Raoul.

Burnham : C'est quoi cette merde, c'est qui Raoul ??

Junior : Raoul est réglo et Raoul a de l'expérience.

Burnham : Où tu l'as trouvé ?

Junior : Par des amis communs.

Burnham : Hé, sans déconner.

Junior : Mais c'est quoi c'bordel !?

Burnham : Y'a une gamine dans la chambre du haut et une femme au deuxième et elles dorment.

Junior : Mais elles devraient pas être là.

Burnham : Ouais benh ça c'était ton problème, Junior.

Junior : Et je te dis qu'elles devraient pas être là !

Burnham : Les bandes vidéo !

Junior : Quoi ?

Burnham : On s'fait enregistrer. On s'fait enregistrer depuis qu'on est à moins de trois mètres de cette baraque et les cassettes sont en haut !

Junior : Quatorze jours d'encaissement.

Burnham : Tu t'es foutu d'moi !

Junior : Quatorze jours d'encaissement, c'est près de trois semaines ! Elles auraient pas dû arriver avant une semaine. 

Burnham : Hé, et depuis quand quatorze jours ça fait trois semaines ?

Junior : Les jours ouvrables, les banques ont uniquement des jours ouvrables, la semaine est de cinq jours et point final !

Burnham : J'abandonne.

Junior : Arrête, oh, hé, t'es malade, non, non, une minute, attends, une minute ! On peut y arriver, on peut y arriver ! Est-ce qu'on peut encore y arriver ?

Burnham : T'as qu'une femme et une gamine, en attendant que papa revienne.

Junior : Non, papa ne revient pas. Ils sont en plein divorce. Papa baise une putain de bimbo, OK ? Il n'y a qu'elle et la petite. Est-ce qu'on peut le faire, à ton avis ?

Burnham : Ouais, on peut le faire. Pas avec des gens ici, et pas avec moi.

 

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Junior : C'est cool, on la surveillera, d'accord ? Je suis sûr que Raoul va prendre ça en main.

Burnham : J'tiens pas à c'que Raoul prenne ça en main. Il était même pas sensé venir !

Junior : Il n'y aura pas de blessés.

Burnham : Même pas nous ? Et si elle a un flingue ? Putain, t'es qui toi ?

Raoul : J'suis Raoul.

 

jeudi, 07 novembre 2013

Mary à tout prix

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Film : Mary à tout prix (1998, durée 1h59)

Réalisateurs : Peter Farrelly, Bobby Farrelly

Mary Jensen (Cameron Diaz), Ted son ami du temps de la boum (Ben Stiller), Dom Woganowski ami de Ted (Chris Elliott), Pat Healy le détective engagé par Ted (Matt Dillon), Tucker l'architecte ami de Mary (Lee Evans), Magda la vieille voisine de Mary (Lin Shaye)

 

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mardi, 29 octobre 2013

My name is Hallam Foe

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Film : My name is Hallam Foe (2008, durée 1h35)

Réalisateur : David Mackenzie

Hallam Foe (Jamie Bell), Julius Foe son père (Ciarán Hinds), Verity Foe sa belle-mère (Claire Forlani), Kate Breck le sosie de sa mère (Sophia Myles)

Alasdair (Jamie Sives), Raymond le plongeur (Maurice Roeves), Andy (Ewen Bremner), Jenny (Ruthie Milne), Carl (John Paul Lawler), Lucy (Lucy Holt)
 
 
 
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Julius Foe : Mais non, il te déteste pas. Ecoute, crois-moi.

Verity Foe : Si, j'en suis sure.

Julius Foe : Mais non. Il faut simplement que tu sois patiente.

Verity Foe : Je crois qu'il faut que je m'en aille quelques temps.

 

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Hallam Foe : Où est Verity ?

Julius Foe : Elle est chez des amis pour quelques jours.

Hallam Foe : Et son chien-chien reste à la niche ?

Julius Foe : Bon, qu'est-ce qu'il y a, Hallem ?

Hallam Foe : J'ai trouvé la barque de maman dans le lac.

Julius Foe : C'est vrai ? Eh benh, je croyais qu'elle avait coulé.

Hallam Foe : C'est le cas. Quand je partais en barque avec elle, c'était longtemps avant sa mort ou non ?

Julius Foe : Plus ou moins un mois, pourquoi ?

Hallam Foe : Tu baisais déjà Verity à cette époque ?

[...]

Hallam Foe : Et quand tu l'as trouvée, elle avait les mains attachées ou autre chose ?

Julius Foe : D'où tu sors tout ça ?

Hallam Foe : Quand on sait nager, c'est dur de vouloir se noyer. Y'a l'instinct de survie qui s'accroche.

Julius Foe : Qui t'a dit tout ça ?

Hallam Foe : J'ai fait quelques recherches.

Julius Foe : J'ai à l'époque essayé de t'épargner quelques détails livrés par l'enquête. Juste avant qu'elle ne vienne là où nous sommes, ta mère avait avalé tout un tube de somnifères.

Hallam Foe : Merci, c'est cool de l'apprendre.

Julius Foe : Je suis désolé. Je sais, c'est dur, très dur, mais il faut que tu essaies de remonter la pente.

Hallam Foe : En tout cas, toi, ça t'a pas pris trop de temps.

Julius Foe : Hal, ça ça n'arrange rien.

Hallam Foe : Donc c'était pas un accident.

Julius Foe : Non, c'est sûr que non.

 

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Hallam Foe : La police, et si je leur parle de toi, qu'est-ce qu'ils en penseront, hein ?

Verity Foe : De moi ?

Hallam Foe : Tu connais ça ?

Verity Foe : Oui, Hal, c'est un marteau.

Hallam Foe : T'as coulé la barque avec et ma mère était dedans. Parce que tu l'avais droguée.

Verity Foe : Elle voulait mourir, Hallam.

Hallam Foe : Dis-moi ce que tu lui as fait.

 

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Kate Breck : Est-ce que j'peux vous aider ?

Hallam Foe : ... euh... vous auriez du travail, s'il vous plaît ?

Kate Breck : On traite avec une agence d'interim. Tenez, voilà leurs coordonnées... C'est quoi ce regard bizarre ?

Hallam Foe : Oh, désolé, je voulais pas vous gêner. J'ai jamais fait d'entretien d'embauche avant et j'me demandais si vous pouviez me donner quelques petits conseils pour les réussir.

Kate Breck : J'ai dû mal entendre.

Hallam Foe : Vous voulez me donner quelques p'tits conseils pour les entretiens, juste pour m'aider ?

Kate Breck : Et ce besoin de boulot, c'est vraiment urgent ?

Hallam Foe : Ah benh ouais, c'est urgent, ça on peut le dire.

Kate Breck : Bon, le secteur où il y a souvent de la demande, c'est en cuisine à la plonge.

Hallam Foe : OK, je ferai la plonge, aucun souci.

Kate Breck : Qu'est-ce qui vous fait croire que vous allez convenir ?

Hallam Foe : Benh, c'est c'que j'veux faire depuis tout p'tit déjà, donc...

Kate Breck : Asseyez-vous. Ne dites pas aux gens ce que vous croyez qu'ils veulent entendre. Mieux vaut être sincère.

Hallam Foe : D'accord. Je suis quelqu'un d'enthousiaste et j'apprends vite. Et je peux travailler le jour, la nuit, les week-ends, et j'peux faire des heures sup au tarif normal.

Kate Breck : Ce n'est pas légal, la loi a prévu un tarif fixe pour les heures supplémentaires.

Hallam Foe : Prenez-moi une semaine à l'essai, ou rien qu'une journée. J'veux juste qu'on me mette le pied à l'étrier. Et puis, si ça marche, vous n'aurez pas à débourser les frais d'agence. Et comme ça, vous serez gagnant sur toute la ligne.

 

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Kate Breck : Ca tourne beaucoup dans le milieu de la plonge. Vous vous souvenez, c'est ce que j'vous disais tout à l'heure. J'vais vous présenter l'exception.

Raymond : Le couteau, c'est toujours la lame en bas.

Hallam Foe : D'accord.

Raymond : Vas-y. Hé-hé-hé-hé-hé-hé, pourquoi tu t'grouilles ? T'essaies d'jouer à l'employé modèle, c'est ça qu'tu fais ?

Hallam Foe : Non.

Raymond : J'en ai ras-l'fion de faire ce boulot d'merde. Mais ce poste, il est à moi. Est-ce que t'as saisi ? J'ai tué un mec, tu sais. J'lui ai éclaté son crâne sur le pavé. Comme ça, t'es au courant.

 

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Hallam Foe : Je me suis retiré là-haut et j'ai regardé les gens à distance. C'est devenu une habitude.

Kate Breck : Qui tu as espionné le plus ?

Hallam Foe : Ma belle-mère.

Kate Breck : Pourquoi ?

Hallam Foe : J'me méfiais d'elle.

Kate Breck : Et tu la regardais avec ton père aussi ? Ca t'a excité ?

Hallam Foe : Tu vas avoir du mal à le croire, je le sais, mais je fais pas ça pour cette raison.

Kate Breck : Et moi alors ? Je t'ai excité quand tu voyais ce que je faisais ? Est-ce que ma performance t'a donné entière satisfaction ?

Hallam Foe : Ca avait l'air de pas être toujours joyeux en fait. Je me trompe ?

Kate Breck : Approche. Je suis un vrai être humain, Hallam. Je veux parfois des choses douces. Et parfois je veux des choses dures. D'autres fois, je ne sais pas ce que je veux. [...] Je vais mourir et pourir.

 

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Julius Foe : La situation s'est assombrie. Depuis quelques temps, mes revenus ont singulièrement fondu. C'est pour ça qu'il a fallu considérer d'autres options financières. La banque nous a donné le feu vert pour qu'on développe un certain potentiel de notre domaine.

Verity Foe : Notre projet consiste à transformer les terres en friche qui entourent le lac en un ensemble de chambres d'hôtes écologiques.

Hallam Foe : Et qu'est-ce que j'ai à voir avec ça ?

Julius Foe : Ton accord est une condition couché sur le testament de ta mère.  

 

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Verity Foe : J'ai cru que Julius et moi pourrions reprendre nos vies à zéro mais j'ai vite vu que c'était un rêve absurde avec toi ou Lucie dans les alentours, toujours en train de me traiter en imposteur. Je sais que c'est dur, mais par pitié, essaie juste de voir les choses de mon point de vue. Tu m'as traitée comme une traînée intriguante ultra opportuniste, et ça depuis le premier jour !

Hallam Foe : C'est exactement ce que tu es.

Verity Foe : OK. Alors, c'est comment avec Kate ? Tu as l'impression de sauter ta maman ?

 

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Kate Breck : Comment tu te sens ?

Hallam Foe : Mieux, merci. J'ai dénoué deux ou trois choses.

Kate Breck : Ca me fait plaisir.

Hallam Foe : Je... je peux entrer ?

Kate Breck : Non, disons que l'instant est mal choisi. J't'avoue que j'en ai marre des relations en ce moment. Tu trouveras très vite une personne qui t'aidera à résoudre tes soucis.

Hallam Foe : J'te contacterai dans quelques temps.

Kate Breck : Oui, ça m'paraît bien. Reviens m'voir dans cinq ou six ans.

Hallam Foe : Dans cinq ou six ans, est-ce que tu seras toujours aussi belle ?

Kate Breck : Je l'espère.

Hallam Foe : J'en suis sûr.

 

vendredi, 25 octobre 2013

Kill Bill 2 - Tarantino

 

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Film : Kill Bill 2 (2004, durée 2h15)

Réalisateur : Quentin Tarantino

La mariée (Uma Thurman), Bill (David Carradine), Budd (Michael Madsen), Elle Driver (Daryl Hannah)

 

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Bill : Alors, tu as un polichinelle dans le tiroir ?

La mariée : Une polichinelle.

Bill : Eh benh, c'est un rapide que tu as choisi, il n'a pas perdu son temps.

La mariée : Tu l'as vu, Tommy ?

Bill : C'est le blond ?

La mariée : Oui.

Bill : Je l'ai vu, oui. J'adore sa teinture.

La mariée : Tu as promis d'être gentil.

Bill : Je n'ai rien promis, j'ai dit que je ferai de mon mieux. Mais tu as raison. Et que fait ton jeune fiancé dans la vie ?

La mariée : Il a magasin de disques d'occasion à El Paso.

Bill : Un amateur de musique.

La mariée : Il aime beaucoup la musique, oui.

Bill : Comme nous tous. Et toi, que fais-tu pour gagner ton pain ces temps-ci ?

La mariée : Employée dans une boutique de disques.

Bill : Ah, d'accord. Tout à coup tout est plus clair. Et tu es contente ?

La mariée : Oh oui, très contente, gros malin. J'écoute de la musique toute la journée. Et je parle musique toute la journée, c'est hyper cool. Je ne pouvais pas rêver mieux comme environnement pour élever ma fille.

Bill : C'est mieux que courir le monde pour tuer des gens un peu partout en étant payé des fortunes nettes d'impôts ?

La mariée : Tu as mis le doigt dessus.

Bill : Eh benh, ma très chère, chacun son truc. Bon, enfin, sans vouloir m'immiscer, je suis impatient de vouloir rencontrer ce jeune homme. Je suis un peu, comment dire, pointilleux en ce qui concerne ton mariage.


Tuerie dans l'église.