vendredi, 09 août 2013
Loin d'elle
Film : Loin d'elle (2006, Canada, durée 1h45)
Réalisateur : Sarah Polley
Avec Fiona Anderson (Julie Christie), atteinte d'Alzheimer et Grant Anderson (Gordon Pinset), son mari qui lui rend visite en pension.
¤ ¤ ¤
Voix off de Grant Anderson : Elle a dit : "Ce serait drôle si on se mariait tous les deux". Je l'ai prise au mot. J'ai dit oui tout de suite. Je n'aurais jamais voulu vivre loin d'elle. Elle était mon étincelle de vie.
07:00 Publié dans Films étrangers, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loin d'elle
samedi, 03 août 2013
Instrufemme - VI - le pianiste
Schubert au piano, Klimt
http://theatredesombres.free.fr/Jordanie_Amman.htm
http://www.casart.fr/vda/oeuvre13_Le-Pianiste.html
Photos tirées du film Le Pianiste, 2002, réalisateur Polanski, acteur Adrien Brody :
Photos tirées du film Tirez sur le pianiste, 1960, réalisateur Truffaut, acteur Charles Aznavour :
09:39 Publié dans Beaux-Arts, Films étrangers, Films français, Les mots des films, Musique, Peinture, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, piano, clavier, femme, jambe, dos, instrument, instrufemme, guitare, pianiste
jeudi, 11 juillet 2013
Top Gun
Film : Top Gun (1985, durée 1h49)
Réalisateur : Tony Scott
Pete «Maverick» Mitchell (Tom Cruise), Charlotte Blackwood (Kelly McGillis), Iceman (Val Kilmer), Nick «Goose» Bradshaw (Anthony Edwards), Viper (Tom Skerritt), Jester (Michael Ironside), Cougar (John Stockwell), Wolfman (Barry Tubb), Slider (Rick Rossovich), Merlin (Tim Robbins), Sundown (Clarence Gilyard jr), Hollywood (Whip Hubley)
Goose : Encore debout ?
Maverick : Oui. Qu'est-ce que t'as ?
Goose : Insomnie. Tu sais, quand j'ai réalisé que.. qu'on irait à Top Gun, il n'y avait qu'une chose qui m'obsédait, c'était la coupe. Il faut que je te parle franchement. J'espère juste avoir le diplôme maintenant. J'ai une famille, moi. J'peux pas m'offrir de tout foutre en l'air.
Maverick : Mmmh. Faire du rase-miches au pied de la tour, c'était pas une idée géniale.
Goose : Ecoute, vieux, je sais que c'est dur pour toi, mais ils t'ont pas intégré à l'école navale parce que t'es le fils Mitchell. Et il faut que tu l'assumes ce nom-là. Chaque fois qu'on part en mission, c'est un peu comme si tu te battais contre un fantôme. Et moi, ça me fout à cran.
Maverick : Tu es ma seule famille au monde. Jamais je ne te ferais ce sale coup, je te l'promets. Allez, dégage.
Maverick : Si je renverse dans le plan en serrant, j'suis immédiatement à distance de tir aux armes.
Charlotte : Seulement c'est trop rapide pour l'avoir au viseur. C'est un peu trop agressif.
Maverick : Trop agressif ? Vous savez, moi, quand un truc me branche, j'le prends en chasse. Vous ne m'aviez pas dit qui vous étiez l'autre soir.
Charlotte : Il aurait fallu que vous me laissiez une chance de le faire. Avouez que c'est mérité.
Maverick : Je reconnais, mais vous étiez sur le point de m'inviter à dîner.
Charlotte : Non.
Maverick : Non ?
Charlotte : Non, et les étudiants c'est non.
Maverick : C'est donc que c'est dangeureux pour vous. Mais si le gouvernement me fait confiance, faites-moi cette joie.
Charlotte : Il ne suffit pas d'être un fougueux pilote.
¤ ¤ ¤
Maverick : Cette musique... Mes parents adoraient ça. Ca me rajeunit de l'écouter. Ma mère surtout. De sa chambre au premier, elle me criait de repasser le disque, dix fois, vingt fois. A la longue, j'en avais ras-le-bol. Mais pas elle. Elle s'asseyait dans son lit et elle écoutait pendant des heures. Elle écoutait.
¤ ¤ ¤
Charlotte : Etre un as des as, c'est faire pas mal d'erreurs, et se cramponner aussi. Je sais. J'aimerais t'aider.
Maverick : Charlie, si je voulais ton aide, je te l'aurais demandée.
Charlotte : J'arrive trop tard ? Tu as déjà mis les voiles. Et tout ça ne t'a rien appris du tout. Et pour plaquer, tu es le roi. Pour ça, tu as manoeuvré comme un chef.
07:00 Publié dans Films étrangers, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : top gun, maverick, tom cruise, kelly mcgillis, iceman, val kilmer
mercredi, 26 juin 2013
Opération Condor - Jackie Chan, Jackie Chan
Film : Opération Condor (1991, durée 1h40)
Réalisateur : Jackie Chan
Jackie (Jackie Chan), Ada (Carol Cheng), Elsa (Eva Cobo de Garcia), Momoko (Shôko Ikeda), Adolf (Aldo Sambrell), les gardes (Ken Goodman, Steve Tartalia, Lyn Percival)
Adolf : La petite balade en Amazonie s'est bien passée ?
Jackie : Les Indiens sont un peu trop accueillants parfois.
Adolf : Je suis très heureux de te revoir, Jackie, très heureux. Allons prendre une tasse de thé au salon.
Jackie : Alors j'ai fait tous ces kilomètres pour seulement une tasse de thé au salon ? J'espère qu'il y a des petits gâteaux.
Adolf : Mais oui, il y en aura ! Que sais-tu exactement à propos de la Seconde Guerre Mondiale ?
Jackie : Suffisamment pour ne pas en désirer une troisième.
Adolf : Toute cette histoire commence un peu avant la fin de la guerre. Les troupes allemandes qui étaient en Afrique reçurent l'ordre de rentrer en Europe. C'est alors qu'un petit détachement d'hommes fut chargé de cacher toutes leurs réserves d'or, or ayant bien sûr été volé aux pays occupés. Ils avaient une cité souterraine, une base expérimentale située en plein désert africain dont on a la position approximative. L'officier chargé de cette mission, le colonel Von Katran, d'après ce qu'on sait, se serait suicidé. Son lieutenant et les soldats de l'opération ont disparu après le transfert.
Jackie : Qu'est-ce que j'ai à voir là-dedans, moi ?
Adolf : A-haaa, les Nations Unies m'ont contacté afin de retrouver cet or. Evidemment, comme tous ces lingots proviennent de tous les pays d'Europe, ça intéresse beaucoup de monde. Et pour avoir ce trésor fabuleux, ils seraient sûrement prêts à se battre, ce que nous voulons éviter à tout prix. Alors, j'ai pensé qu'en employant de façon officieuse un aventurier, ce serait moins gênant. Et c'est pourquoi j'ai songé à toi, voilà. Ah, laisse-moi te présenter le colonnel Bartok, notre ami le condor.
Jackie : Enchanté.
Le condor : Moi de même.
Adolf : Commandant Bernard.
Jackie : Enchanté.
Le commandant Bernard : Heureux de faire votre connaissance.
Adolf : Et voici Ada.
Ada : Enchantée.
Adolf : Ada est une collaboratrice du président des Etats-Unis. C'est une experte pour tout ce qui concerne l'Afrique. Elle va t'accompagner et te servira de guide pour toute cette opération.
Jackie : Elle fera partie de ma mission ?
Ada : Douteriez-vous de mes capacités, mon cher ?
Adolf : Ah non, ah non, pas du tout. Je m'attends toujours au pire, donc je ne peux être que surpris.
Ada : Il ne faut jamais attendre les choses mais plutôt les prévoir. Si vous avez un plan précis, alors vous n'avez pas ...
Jackie : Je ne serai pas du tout angoissé puisque je vous ai. Elle est charmante.
Adolf : Je pense que vous allez bien vous entendre à la longue.
Adolf : Puisque tu t'attendais au pire, comment la trouves-tu finalement ?
Jackie : Très très bien.
Ada : Que savez-vous sur le Sahara ?
Jackie : Benh y'a du sable, mais enfin, à part ça, je...
Ada : Faux ! Seulement 25% du Sahara sont couverts de sable. La température dans le désert peut atteindre 60 degrés au zénith, par contre la nuit, elle descend au-dessous de zéro. Perdu dans le désert, on peut survivre sept jours sans nourriture mais on y meurt au bout de deux jours si on n'a pas d'eau. Vous m'écoutez, jeune homme ?
Jackie : Beaucoup.
[...]
Jackie : Merci pour cette leçon d'histoire, enfin de... de géographie.
Ada : Attendez ! Revenez ! Je n'ai pas fini. Pour les réserves d'eau, qu'est-ce qu'on fait ?
Méchant 1 : On avait dit pas de violence, hein !
Méchant 2 : Mais tais-touah ! Qu'il me réponde, après j'aviserai. Je ne reculerai devant rien pour les faire parler, tu comprends ?
Méchant 1 : En agissant comme ça, tu lui fais peur et on passe pour des méchants terroristes.
Méchant 2 : Mais tais-touaaaah ! Ca fait pas sérieux de s'engueuler devant eux. Bon, tu vas m'dire où il est ? Tu vas parler ou je tue ton fiancé, tu as compris ?
Elsa : Mais c'est pas mon fiancé.
Jackie : J'aimerais bien mais c'est vrai, je passais par là par hasard. Vos histoires, ça me regarde pas, bye-bye.
Méchant 2 : Tu bouges pas toi, hé ! Pourquoi tu es là d'abord ?
Jackie : C'était marqué "à vendre" sur la pancarte, benh moi j'ai voulu jeter un coup d'oeil. J'ai vu de la lumière en haut, je suis monté pour voir, et je tombe sur quoi ? Mademoiselle toute nue, alors j'ai regardé !
Elsa : Oh !
Jackie : Très jolie. Vous voulez voir ?
Il arrache la serviette de bain d'Elsa.
07:00 Publié dans Films étrangers, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jackie, chan, operation, condor
mercredi, 13 mars 2013
L'homme aux deux cerveaux - Carl Reiner, Steve Martin, Kathleen Turner
Film : L'homme aux deux cerveaux (1983, durée 1h33)
Réalisateur : Carl Reiner
Le chirurgien Michael Hfuhruhurr (Steve Martin), Dolores Benedict (Kathleen Turner), le docteur Alfred Necessiter (David Warner), le docteur Pasteur (Richard Brestoff), le docteur Brandon (Peter Hobbs), le docteur Felix Conrad (Earl Boen), Realtor (James Cromwell), Butler (Paul Benedict), Timon le premier vieux mari de Dolores (Georg Furth)
- Docteur, est-ce que la science vous intéressait déjà enfant ?
Michael : Je ne saurais dire si j'étais intéressé par la science. Je crois que j'étais intéressé par tout ce qui était gluant, comme par exemple les grenouilles, les escargots, et plus tard, lorsque j'ai vu à quel point le cerveau humain était gluant, j'ai aussitôt compris que c'était ce que je voulais faire pour le restant de mes jours.
¤ ¤ ¤
Michael : S'il vous plaît, relisez-moi votre papier, je ne voudrais pas paraître trop pompeux auprès de vos lecteurs.
- "Mes recherches sur les transplantations de cerveaux n'ont jamais été égalées et rendront probablement célèbre mon nom pour l'éternité."
Michael : Tout ça est très bien. Enlevez seulement "probablement". Il ne faut jamais être restrictif, vous savez.
Dolores : Qu'est-ce qu'il y a Timon, je croyais que tu adorais le poisson ?
Timon : Il a un goût curieux.
Dolores : Ah oui ? Il est frais, tu sais. Je l'ai pris tout à l'heure là-dedans (elle montre son aquarium).
Timon : Tu as fait cuire mon angelot des mers ? Pourquoi est-ce que tu fais des choses aussi terribles ? Tu peux me le dire ?
Dolores : Parce que je trouve très amusant de voir tes grosses veines sur tes tempes trembler.
Timon : Toi, toi, ooooh, tu es une sans cœur ! Tu es un monstre ! Tu ne feras plus jamais ça à un autre homme !
Dolores : Mais si, qu'est-ce que tu crois ? Je le referai encore et encore, c'est sûr ! [...] Enlève tes sales pattes, espèce d'impuissant sénile !
Timon : Oooooh... Je vais te tuer §
Dolores : Ca m'excite tellement quand tu es en colère. Quand on me lira ton testament, j'aurai au moins autant de plaisir...
Timon : T'auras pas un sou, t'entends, pas un sou ! J'ai refait mon testament il y a des mois.
Dolores : Tu n'est qu'un vieux salaud merdique ! Bon, il va falloir que je me trouve une autre pauvre cloche à torturer. [...] Est-ce que notre lapin nous a fait une attaque cardiaque ? Comme ce serait affreux, et moi qui suis si jeune et si ardente !
Dr : Michael, comment va ce mariage ?
Michael : Je ne sais pas ! Excusez-moi, il y a plus de quinze jours, je suis dans tous mes états, je ne sais plus ce que je fais.
Dr : Oh, Michael !
Michael : Vous voyez, voilà un exemple. Oh, bon Dieu, j'ai failli pisser dans le lavabo ! Je me demande pourquoi je suis si tendu.
Dr : Peut-être un peu trop de café ?
Michael : ... Non. Quand une femme qui vient de subir une opération du cerveau vous dit qu'elle a mal à la tête, il faut en tenir compte.
Dr : Ooooh... Patience, Michael. Entre un jeune marié et sa femme, s'ils s'adorent, ça s'arrange. Avant peu, vous l'entendrez vous dire "Prends-moi, prends-moi !"
Dolores : Est-ce que cela te fait de l'effet ?
Michael : Oui !
Dolores : Tant mieux. Je veux que pour notre première nuit, ce soit le pied intégral.
Michael : J'en serais heureux.
Dolores : J'espère que ça ne t'a pas trop coûté d'attendre.
Michael : ...
Dolores : Il y a une chose que je voudrais te dire. C'est un petit peu serré (sa nuisette), tu vas avoir un peu de mal, tu seras obligé de déchirer. Le mieux c'est d'y aller sans se préoccuper de rien.
Michael : Tu peux y compter, je vais y aller, sois tranquille.
Dolores : Oooh... Tu es... ma lame d'acier... Hoooh.... Aaaah-Haaa.... Attends, attends jusqu'à jeudi.
Michael : ... Aujourd'hui, c'est lundi.
Dolores : Je sais. Mes migraines devraient être passées jeudi. Ca ne t'ennuie pas d'attendre, n'est-ce pas ?
Michael : Non-non-non-non, pas du tout. J'ai mal à la tête moi aussi, et je vais aller faire un petit tour, ça me fera du bien... Oh c'est bon un peu de fraîcheur.
Michael : Vous vouliez me voir ?
Dr Brandon : Michael, je me fais du souci à votre sujet.
Michael : Ah oui !? Et pourquoi Dieu du ciel !?
Dr Brandon : Mes collaborateurs ne cessent de me dire que vous êtes un tantinet tendu ces jours-ci.
Michael : Tendu !? C'est vraiment ce qu'ils disent de moi, monsieur ?
Dr Brandon : Voyons, Michael, même avec moi, vous semblez un peu nerveux.
Michael : Nerveux !?
Dr Brandon : Comment ça va chez vous, Michael ?
Michael : Très bien ! Je suis marié à la plus merveilleuse femme au monde, alors ça ne peut qu'aller très bien, non !? Et ce sera encore plus extraordinaire... dès que nous aurons...
Dr Brandon : Six semaines, et vous n'avez pas fait l'amour avec votre femme ? Je comprends que vous soyez tendu.
Michael : Docteur Brandon, cette femme a été tout récemment opérée du cerveau, elle a eu son compte de souffrances, je peux vous le garantir. Et si vous l'ignorez, sachez qu'elle vous suce le doigt divinement, j'en suis particulièrement satisfait.
¤ ¤ ¤
Michael : Qu'est-ce qui se passe ici ?
Dolores : Laisse donc, ce monsieur me paie quinze mille dollars pour avoir le droit de toucher mon derrière.
Michael : Ca c'est le genre de choses qui pourrait détruire notre ménage.
07:53 Publié dans Films étrangers, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : homme, deux, cerveaux, carl, reiner, steve, martin, kathleen, turner
samedi, 23 février 2013
Eclair de Lune / Moonstruck - Cher, Nicolas Cage
Film : Eclair de Lune / Moonstuck (1987, durée 1h38)
Réalisateur : Norman Jewison
¤ ¤ ¤
Loretta : Alors, il y a cinq ans, tu t'es tranché la main et ta femme est partie. Et depuis, pas de femme.
Ronny : Non.
Loretta : C'est stupide.
Ronny : Ton mari est passé sous un bus il y a longtemps ?
Loretta : Ah... ça doit faire cinq ans.
Ronny : Combien t'as eu d'hommes depuis ?
Loretta : Seulement Johnny.
Ronny : Stupide toi-même.
Loretta : Non, malchanceuse ! J'ai pas eu de chance.
Ronny : La chance, tu comprends, c'est autre chose.
Loretta : Non mais qu'est-ce qui te prends toi, qu-qu'est-ce que tu crois !? Tu crois que t'es le seul à avoir versé des larmes dans la vie ?
Ronny : Pourquoi t'es là avec moi ?
Loretta : ... T'as du whiskey chez toi ? Tu m'donnes un verre de whiskey !
Ronny : Chut.
07:33 Publié dans Films étrangers, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moonstuck, éclair de lune, cher, nicolas cage
samedi, 09 février 2013
Lune de Fiel - Polanski
Film : Lune de Fiel (1992, durée 2h18)
Réalisateur : Roman Polanski
Oscar l'écrivain (Peter Coyote), Mimi sa femme (Emmanuelle Seigner), Nigel le confident d'Oscar (Hugh Grant), Fiona la femme de Nigel (Kristin Scott Thomas)
¤ ¤ ¤
Oscar parlant de Mimi à Nigel : Elle me faisait pitié. Elle gisait là avec son ventre qui criait famine, ses organes en pagaille.
07:34 Publié dans Films étrangers, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0)