mercredi, 21 novembre 2012
The Truman Show
Film : The Truman Show (1998, durée 1h43)
Réalisateur : Pete Weir
Truman Burbank (Jim Carrey), Christof (Ed Harris), Meryl (Laura Linney), Marlon (Noah Emmerich), Lauren (Natasha McElhone), la mère de Truman (Holland Taylor), le père de Truman (Brian Delate), Truman jeune (Blair Slater), Lawrence (Peter Krause), Vivien (Heidi Schanz), Ron (Ron Taylor), Don (Don Taylor)
Marlon : J'ai démarché un client potentiel à Wells Park. Il faudrait que tu ailles finaliser.
Truman : Wells... Wells Park ? Sur... l'île d'Harbor ?
Marlon : Oui, pourquoi ?
Truman : Je peux pas y aller, désolé, j'ai... rendez-vous, justement, dentiste, oui !
Marlon : Tu risques d'y laisser plus que tes dents si tu ne fais pas ton quota de clients. Truman, il paraît que dans un mois il y aura une réduction de personnel.
Meryl : Regarde le beau cadeau que j'ai eu à la caisse ! Un couteau magique, triple fonction, pour râper, trancher, éplucher. Il va dans le lave-vaisselle, et il est affûté à vie.
Truman : Waou !! C'est épatant !
Truman : Tu sais, Marlon, j'ai envie de partir.
Marlon : Ah oui, d'où ?
Truman : Du boulot, de Sea Heaven, de cette île, de tout ça.
Marlon : De ton boulot ? Pourquoi ? Tu as la chance d'avoir un emploi de bureau. C'est idéal comme boulot. J'aimerais bien bosser dans un bureau, moi. Tu veux réapprovisionner les distributeurs automatiques à ma place ?
Truman : Non merci.
Marlon : C'est passionnant.
Truman : T'as jamais eu envie de tailler la route ?
Marlon : Pour aller où ?
Truman : Aux Fidji.
Marlon : C'est où, les Fidji ? Au large de la Floride ?
Truman : Regarde. Nous on est là. Et à l'autre bout de la terre, les Fidjiiiii. C'est-à-dire que si tu vas plus loin tu reviens vers le point d'où tu es parti. Est-ce que tu te rends compte qu'il y a des îles dans les Fidji sur lesquelles aucun être humain n'a encore posé le pied ?
Marlon : Et alors ? Tu pars quand ?
Truman : C'est là que ça se complique.
Marlon : Ah oui.
Truman : Il faut de l'argent et du temps. C'est ça le truc. Il suffit pas de vouloir.
Marlon : Ouais.
Truman : Mais je le ferai, t'inquiète pas pour ça. Le bonheur attend au coin de la rue.
Meryl : Tu es trempé.
Truman : J'ai bien réfléchi. On dispose de huit cent dollars, là, tout de suite !
Meryl : A chaque fois que tu vois Marlon, tu rentres dans des états...
Truman : On peut bourlinguer pendant au moins un an avec ça !
Meryl : Mais qu'est-ce qu'on fera ensuite, Truman ? On se retrouvera au même point qu'il y a cinq ans. Tu parles comme un adolescent.
Truman : C'est possible, j'ai l'impression d'être un adolescent.
Meryl : Tu sais très bien qu'on a des remboursements en cours, on a une voiture à payer, on ne peut pas faire une croix sur les réalités financières, on a des obligations !
Truman : Je te parle d'aventure !
Meryl : Je pensais qu'on était décidés à faire un enfant. Ca ne te suffit pas comme aventure ?
Truman : Rien ne presse. J'ai envie d'aller voir ailleurs, de découvrir le monde, de l'explorer !
Meryl : Tu veux être explorateur, c'est ça ? Ca te passera. On a tous des lubies de temps en temps. Enlève ces vêtements tout trempés et viens te coucher.
Un téléspectateur : C'est énervant, on voit jamais rien. Ils tournent la caméra et ils balancent la musique.
Truman : Lauren, c'est ça ? C'est sur... (indiquant son badge)
Lauren : Lauren, oui, c'est ça.
Truman : Truman Burbank.
Lauren : Je sais. Ecoute, j'ai pas le droit de t'adresser la parole.
Truman : Ah, bon, benh, je dois dire que je comprends, je suis assez dangereux comme garçon.
Lauren : Je suis désolée. Ca ne dépend pas de moi.
Truman : On t'a mise en garde ? T'as un copain peut-être, c'est ça ?
Lauren : Non.
Truman : Si.
Lauren : C'est pas ça.
Truman : Si, alors c'est à cause de Meryl, la folle avec qui j'étais en train de parler ? Mais on n'est pas... c'est pas ce que tu crois. C'est seulement une bonne copine.
Lauren : C'est autre chose.
Truman : Je suis pas ton genre. Je t'ennuie.
Lauren : Non.
Truman, lisant : "Comment cela va-t-il finir". C'est justement ce que j'aimerais savoir.
[...]
Truman : On est à la veille des examens.
Lauren : Oui, je sais. Si on veut que ça se réalise, c'est maintenant ou jamais. Tu comprends ? Qu'est-ce que tu décides ?
¤ ¤ ¤
Lauren : On a très peu de temps. Ils arriveront d'ici quelques minutes.
Truman : Qui ça ?
Lauren : J'ai pas le droit de te parler, je te l'ai dit.
Truman : Alors ne dis rien.
A la radio : ... Que ça ne vous empêche pas de boucler votre ceinture en écoutant votre émission préférée, et rappelez-vous qu'un bon conduc-cond-con-con-ccccc.... conducteur prudent-prud-prud-pru-pru-prudent... zzzzzz.... iiiiiiiii.... rrrrrrrr.... il roule vers l'ouest, sur le boulevard. Les figurants sont prêts ? Il sera sur vous d'ici une minute trente. Ne laissez rien traîner.
Truman : Peut-être que je suis manipulé. Tu t'es déjà demandé, toi, si ta vie n'avait pas un but qui t'échappait ?
Marlon : Non.
Truman : Quand tu transportais des poulets pour Kayser, jusqu'où es-tu allé le plus loin d'ici ?
Marlon : Je suis allé partout. J'ai rien vu de mieux que cette île. Regarde ce coucher de soleil. C'est pas magnifique ?
Truman : Oui.
Marlon : C'est le grand manitou. Il a un sacré coup de pinceau.
Truman : Oui.
L'agent de voyage : Que puis-je pour vous ?
Truman : Je voudrais un billet pour les îles Fidji.
L'agent de voyage : Vous voulez partir à quelle date ?
Truman : Ce soir.
L'ordinateur : bip... bip...
L'agent de voyage : Je suis désolée, il n'y a plus de place de libre d'ici un mois.
Truman : Un mois !??
L'agent de voyage : C'est la pleine saison. Je vous réserve une place ?
Truman : Tant pis. Je prendrai d'autres dispositions.
08:03 Publié dans Films étrangers, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : truman, show, jim, carrey