mercredi, 10 avril 2013
Messe en si - III - Bach
Notre Dame de Paris
Crédits photographiques Hermann Schurig
http://www.youtube.com/watch?v=DxUjrCkZp0E&feature=pl...
Se procurer l'ouvrage :
La pensée catholique de Jean-Sébastien Bach
Maxence Caron
2010
Via Romana
273 pages
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mardi, 09 avril 2013
Messe en si - II - Bach
"L'homme ne peut de lui-même s'élever à Dieu,
c'est Dieu qui vient donner à l'homme la possibilité de Le penser.
L'idée de Dieu est une idée divine en l'homme."
Notre Dame de Paris
Crédits photographiques Hermann Schurig
Le Kyrie (suite),
le Gloria
http://www.youtube.com/watch?v=yzmBk_JjGmk
Extrait de La pensée catholique de Jean-Sébastien Bach, Maxence Caron, 2010, Via Romana :
[...]
C'est ainsi que, dès les premières notes de l'oeuvre, dès le Kyrie, la communication de l'humanité et de la divinité se manifeste [...] sous la forme d'un appel à la Miséricorde au sein duquel sont incluses la connaissance par l'homme de sa misère et la science innée, pour que cette connaissance soit possible, de l'incomparable et infinie grandeur de Dieu qui la lui révèle. A cette double connaissance involvée s'ajoute la conscience qu'une infinité qui se donne ainsi à connaître le fait évidemment par sa propre initiative et agit par médiation, tendant un pont amoureux entre l'humanité et elle.
L'homme ne peut de lui-même s'élever à Dieu, c'est Dieu qui vient donner à l'homme la possibilité de Le penser. L'idée de Dieu est une idée divine en l'homme.
Affirmer que l'idée de Dieu est le phantasme d'un homme qui, ressentant sa propre imperfection, fabrique un être parfait dont il inventerait pouvoir se rapprocher un jour et ultimement sous l'impulsion divine, affirmer que l'idée de Dieu est le résultat de ce phantasme c'est oublier que l'idée d'imperfection que l'homme obtient immédiatement de soi-même n'est phénoménologiquement possible que si l'idée de perfection la précède de toute éternité - idée de perfection qui précède toutes nos pensées et que nous ne choisissons pas, idée de perfection à l'aune de laquelle nous mesurons tous nos jugements de bonheur et en fonction de l'image (déformée ou droite) de laquelle nous choisissons les actes dont les coutures parsèment la tunique de notre existence.
L'idée de Dieu nous vient de Dieu même, et l'acte par lequel Dieu franchit sa propre perfection, sa propre béatitude, pour venir à la rencontre de l'humanité, atteste l'amour du Seigneur pour sa créature. Lorsque retentit l'appel "Kyrie eleison !, Seigneur, aie pitié", se trouve déjà impliquée l'oeuvre de la médiation divine qui donne à l'homme de prononcer cette prière en sachant qu'il s'adresse à un Seigneur de Miséricorde, à un Dieu d'Amour.
[...]
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La pensée catholique de Jean-Sébastien Bach
Maxence Caron
2010
Via Romana
273 pages
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lundi, 08 avril 2013
Messe en si - I - Bach
Notre Dame de Paris
Crédits photographiques Hermann Schurig
Le Kyrie
http://www.youtube.com/watch?v=-vxxHsUjSP8
Extrait de "Le philosophe musicien", Anne Brassié,
http://maxencecaron.fr/2010/06/le-philosophe-musicien/
[...]
Ceux qui aiment Bach approfondiront cette admiration et ceux qui croyaient ne pas l’aimer en le traitant de machine à coudre ou d’esprit trop mathématique réaliseront combien Bach peut être charnel et mélodieux. Il fut d’ailleurs très attaqué par les fidèles luthériens pour son excès de faste et son excès de sensibilité qui, selon eux, ne convenaient pas à un temple. Ils liront de belles pages sur l’esthétique catholique qui n’est pas une esthétique de sécheresse. Quand on chante ad majorem Dei gloriam on ne compte pas ses notes avec petitesse. Ils comprendront pourquoi les chœurs se succèdent : ce sont les chœurs des anges et ceux des hommes. Ils comprendront pourquoi certaines notes sont si longues. "Bach aimait dire qu’il exigeait de ses chanteurs, par l’enchaînement de telles arias, que ces derniers prissent une respiration si profonde que leurs poumons fussent ainsi tout emplis de Dieu avant que de Le prononcer et Le louer… Le souffle au service de Celui qui le donne est en soi, dans sa forme même, une prière de louange envers celui qui rend possible que nous puissions avoir un souffle pour le louer".
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La pensée catholique de Jean-Sébastien Bach
Maxence Caron
2010
Via Romana
273 pages
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mercredi, 03 avril 2013
Un air de FEMille ? Oui. Un air de femme ? Non. De la Cicciolina aux femen, transsexuels et gender-benders - Jean Baudrillard
La Cicciolina Une femen
Extrait de La Transparence du Mal, 1990, Jean Baudrillard, Galilée (pp 28 à 32) :
[...]
Le corps sexué est livré aujourd'hui à une sorte de destin artificiel. Et ce destin artificiel, c'est la transsexualité. Transsexuel non pas au sens anatomique, mais au sens plus général de travesti, de jeu sur la commutation des signes du sexe, et, par opposition au jeu antérieur de la différence sexuelle, du jeu de l'indifférence sexuelle, indifférenciation des pôles sexuels et indifférence au sexe comme jouissance. Le sexuel est porté sur la jouissance (c'est le leitmotiv de la libération), le transsexuel est porté sur l'artifice, que ce soit celui de changer de sexe, ou le jeu des signes vestimentaires, morphologiques, gestuels, caractéristiques des travelos. Dans tous les cas, opération chirurgicale ou sémiurgique, signe ou organe, il s'agit de prothèses et, aujourd'hui où le destin des corps est de devenir prothèse, il est logique que le modèle de la sexualité devienne la transsexualité, et que celle-ci devienne partout le lieu de la séduction.
[...]
Voyez la Cicciolina. Y a-t-il plus merveilleuse incarnation du sexe, de l'innocence pornographique du sexe ? On l'a opposée à Madonna, vierge fruit de l'aérobic et d'une esthétique glaciale, dénuée de tout charme et de toute sensualité, androïde musclée et dont justement, pour cela, on a pu faire une idole de synthèse. Mais la Cicciolina n'est-elle pas, elle aussi, une transsexuelle ? Les longs cheveux platinés, les seins moulés à la louche, les formes idéales d'une poupée gonflable, l'érotisme lyophilisé de bande dessinée ou de science-fiction, et, surtout, l'exagération du discours sexuel (jamais pervers, jamais libertin), transgression totale clés en mains ; la femme idéale des téléphones roses, plus une idéologie érotique carnivore qu'aucune femme aujourd'hui n'assumerait - sauf précisément une transsexuelle, un travesti : eux seuls, on le sait, vivent des signes exagérés, des signes carnivores de la sexualité. L'ectoplasme charnel qu'est la Cicciolina rejoint ici la nitroglycérine artificielle de Madonna, ou le charme androgyne et frankensteinien de Michaël Jackson. Ce sont tous des mutants, des travelos, des êtres génétiquement baroques, dont le look érotique cache l'indétermination générique. Tous des "gender-benders", des transfuges du sexe.
Voyez Michaël Jackson. Michaël Jackson est un mutant solitaire, précurseur d'un métissage parfait parce que universel, la nouvelle race d'après les races. Les enfants d'aujourd'hui n'ont pas de blocage par rapport à une société métissée : elle est leur univers et Michaël Jackson préfigure ce qu'ils imaginent comme un avenir idéal. A quoi il faut ajouter que Michaël s'est fait refaire le visage, décrêper les cheveux, éclaircir la peau, bref qu'il s'est minutieusement construit : c'est ce qui en fait un enfant innocent et pur - l'androgyne artificiel de la fable, qui, mieux que le Christ, peut régner sur le monde et le réconcilier parce qu'il est mieux qu'un enfant-dieu : un enfant-prothèse, un embryon de toutes les formes rêvées de mutation qui nous délivreraient de la race et du sexe.
On pourrait parler aussi des travelos de l'esthétique, dont Andy Warhol serait la figure emblématique. Comme Michaël Jackson, Andy Warhol est une mutant solitaire, précurseur d'un métissage parfait et universel de l'art, d'une nouvelle esthétique d'après toutes les esthétiques. Comme Jackson, c'est un personnage parfaitement artificiel, lui aussi innocent et pur, un androgyne de la nouvelle génération, une sorte de prothèse mystique et de machine artificielle qui nous délivre par sa perfection à la fois du sexe et de l'esthétique. Quand Warhol dit : toutes les oeuvres sont belles, je n'ai pas à choisir, toutes les oeuvres contemporaines se valent - quand il dit : l'art est partout, donc il n'existe plus, tout le monde est génial, le monde tel qu'il est, dans sa banalité même, est génial, personne ne peut y croire. Mais en cela il décrit la configuration de l'esthétique moderne, qui est celle d'un agnosticisme radical.
Nous sommes tous des agnostiques, ou des travelos de l'art ou du sexe. Nous n'avons plus de conviction esthétique ni sexuelle, mais nous les professons toutes.
Le mythe de la libération sexuelle reste vivant sous bien des formes dans la réalité, mais, dans l'imaginaire, c'est le mythe transsexuel qui domine, avec ses variantes androgynes et hermaphrodites. Après l'orgie, le travesti. Après le désir, le rayonnement de tous les simulacres érotiques, pêle-mêle, et le kitsch transsexuel dans toute sa gloire. Pornographie postmoderne si on veut, où la sexualité se perd dans l'excès théâtral de son ambiguïté. [..]
Cette stratégie d'exorcisme du corps par les signes du sexe, d'exorcisme du désir par l'exagération de sa mise en scène, est bien plus efficace que celle de la bonne vieille répression par l'interdit. Mais au contraire de l'autre, on ne voit plus du tout à qui elle profite, car tout le monde la subit sans discrimination. Ce régime du travesti est devenu la base même de nos comportements, jusque dans notre recherche d'identité et de différence. Nous n'avons plus le temps de nous chercher une identité dans les archives, dans une mémoire, ni dans un projet ou un avenir. Il nous faut une mémoire instantanée, un branchement immédiat, une sorte d'identité publicitaire qui puisse se vérifier dans l'instant même. Ainsi, ce qui est recherché aujourd'hui n'est plus tellement la santé, qui est un état d'équilibre organique, mais un rayonnement éphémère, hygiénique et publicitaire du corps - beaucoup plus une performance qu'un état idéal. [...]
Comme il n'est plus possible de tirer argument de sa propre existence, il ne reste plus qu'à faire acte d'apparence sans se soucier d'être, ni même d'être regardé. Non pas : j'existe, je suis là, mais : je suis visible, je suis image - look, look ! [...] Le look n'est déjà plus de la mode, c'est une forme outrepassée de la mode. Ca ne se réclame même plus d'une logique de la distinction, ce n'est plus un jeu de différences, ça joue à la différence sans y croire. C'est de l'indifférence. Être soi devient une performance éphémère, sans lendemain, un maniérisme désenchanté dans un monde sans manières...
Rétrospectivement, ce triomphe du transsexuel et du travesti jette une étrange lumière sur la libération sexuelle des générations antérieures. Celle-ci, loin d'être, selon son propre discours, l'irruption d'une valeur érotique maximale du corps, avec assomption privilégiée du féminin et de la jouissance, n'aura peut-être été qu'une phase intermédiaire vers la confusion des genres. La révolution sexuelle n'aura peut-être été qu'une étape vers la transsexualité. [...]
Se procurer l'ouvrage :
La Transparence du Mal
Jean Baudrillard
1990
Galilée
179 pages
07:30 Publié dans Ecrits, littérature contemporaine, Politique & co, Réflexions, philosophie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cicciolina, femen, baudrillard, madonna, michael jackson
vendredi, 29 mars 2013
Un choc esthétique, des chocs esthétiques : la Vie
De chocs en plaisirs esthétiques,
vogue Le Galion Fichtre ©.
Ou la raison sociale de ma petite entreprise bénévole que vous honorez de votre présente visite :
*L*A*
*C*O*N*T*E*M*P*L*A*T*I*O*N*
*Q*U*O*T*I*D*I*E*N*N*E*
* * * Un choc esthétique * * *
La chute des anges rebelles, Rubens
Premières lignes de Microcéphalopolis, Maxence Caron, Via Romana, 2009 :
Nous sommes l'homme de la grande patience. Nous sommes l'homme de la dernière attente. Assistés par le Souffle, soutenus par le saint Afflux pneumatique, l'Esprit envoyé Dieu par le Dieu qui se fait agonie afin qu'une humanité seule éprise de se dissocier de la mort achemine sa misère en l'unique et miséricordieux giron qui l'exhaussera, portés par l'haleine de Trinité, nous respirons. Archiques et migraineuses, bouillantes de lumière contenue, nos têtes dardent les orages inchoatifs.
Se procurer l'ouvrage :
Microcéphalopolis
Maxence Caron
janvier 2009
Via Romana
121 pages
http://www.amazon.fr/Microc%C3%A9phalopolis-Maxence-Caron...
> Accédez au site officiel : www.maxencecaron.fr
* * * Des chocs esthétiques * * *
L'imprimerie, gravure d'après Jan van der Straet
> Accédez au site officiel : http://amicusveritatis.over-blog.com
* * * Et La Musique * * *
Pour une initiation :
Wagner, Tannhäuser "O Du mein holder Abendstern"
(O douce étoile feu du soir)
> A écouter à l'infini : 06_Piste_6 - LIED.mp3
> En scène : http://www.youtube.com/watch?v=P8VSMOsqdbE
> Version piano et partition : http://www.youtube.com/watch?v=x8DAP6TghDI
Femme à sa toilette, Degas
Pour préparer vos oreilles en profondeur et de manière irréversible à La Musique :
Bach, Messe en si
> Cliquez sur "Visionner sur YouTube" ou http://www.youtube.com/watch?v=r6ZErrGKb9c
Pour Elle :
Vivaldi, L'Estro Armonico
> A écouter à l'infini : 01_Piste_1 - VIVALDI.mp3
> Et : http://www.youtube.com/watch?v=BaXLvnpoYxY
> Avec partition : http://www.youtube.com/watch?v=1ai_ORCRCNk
> Et avec des musiciens devant nos yeux : http://www.youtube.com/watch?v=i2y6EFBZi0o
Violon d'Ingres, Man Ray
Par Lui :
Beethoven, Sonate Tempête
^
http://www.youtube.com/watch?v=LfjD-DQ5REk
http://www.youtube.com/watch?v=0Ak_7tTxZrk
Beethoven, Sonate Appassionata
09:49 Publié dans Beaux-Arts, Ecrits, Gravure, Littérature, Musique, Partitions, Peinture, Photographie, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maxence caron, microcéphalopolis, via romana, choc esthétique
jeudi, 28 mars 2013
L'aurore s'allume III - Victor Hugo, Turner
Le Grand Canal de Venise, William Turner
Ô Terre ! ô merveilles
Dont l'éclat joyeux
Emplit nos oreilles,
Eblouit nos yeux !
Bords où meurt la vague,
Bois qu'un souffle élague,
De l'horizon vague
Plis mystérieux !
Azur dont se voile
L'eau du gouffre amer,
Quand, laissant ma voile
Fuir au gré de l'air,
Penché sur la lame,
J'écoute avec l'âme
Cet épithalame
Que chante la mer !
Azur non moins tendre
Du ciel qui sourit
Quand, tâchant d'entendre
Je cherche, ô nature,
Ce que dit l'esprit,
La parole obscure
Que le vent murmure,
Que l'étoile écrit !
Création pure !
Etre universel !
Océan, ceinture
De tout sous le ciel !
Astres que fait naître
Le souffle du maître,
Fleurs où Dieu peut-être
Cueille quelque miel !
Ô champs ! ô feuillages !
Monde fraternel !
Clocher des villages
Humble et solennel !
Mont qui portes l'aire !
Aube fraîche et claire,
Sourire éphémère
De l'astre éternel !
N'êtes-vous qu'un livre,
Sans fin ni milieu,
Où chacun pour vivre
Cherche à lire un peu !
Phrase si profonde
Qu'en vain on la sonde !
L'oeil y voit un monde,
L'âme y trouve un Dieu !
Beau livre qu'achèvent
Les coeurs ingénus ;
Où les penseurs rêvent
Des sens inconnus ;
Où ceux que Dieu charge
D'un front vaste et large
Ecrivent en marge :
Nous sommes venus !
Saint livre où la voile
Qui flotte en tous lieux,
Saint livre où l'étoile
Qui rayonne aux yeux,
Ne trace, ô mystère !
Qu'un nom solitaire,
Qu'un nom sur la terre,
Qu'un nom dans les cieux !
Livre salutaire
Où le cour s'emplit !
Où tout sage austère
Travaille et pâlit !
Dont le sens rebelle
Parfois se révèle !
Pythagore épèle
Et Moïse lit !
> A consulter également : http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor...
Victor Hugo (1802-1885)
07:16 Publié dans Beaux-Arts, Ecrits, Peinture, Poësie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : victor hugo, william turner
mercredi, 27 mars 2013
L'aurore s'allume II - Victor Hugo, Turner
Tempête en mer, William Turner
Vérité profonde !
Granit éprouvé
Qu'au fond de toute onde
Mon ancre a trouvé !
De ce monde sombre,
Où passent dans l'ombre
Des songes sans nombre,
Plafond et pavé !
Vérité, beau fleuve
Que rien ne tarit !
Source où tout s'abreuve,
Tige où tout fleurit !
Lampe que Dieu pose
Près de toute cause !
Clarté que la chose
Envoie à l'esprit !
Arbre à rude écorce,
Chêne au vaste front,
Que selon sa force
L'homme ploie ou rompt,
D'où l'ombre s'épanche ;
Où chacun se penche,
L'un sur une branche,
L'autre sur le tronc !
Mont d'où tout ruisselle !
Gouffre où tout s'en va !
Sublime étincelle
Que fait Jéhova !
Rayon qu'on blasphème !
Oeil calme et suprême
Qu'au front de Dieu même
L'homme un jour creva !
> A consulter également : http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor...
Victor Hugo (1802-1885)
07:16 Publié dans Beaux-Arts, Ecrits, Peinture, Poësie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : victor hugo, william turner