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vendredi, 11 avril 2014

99 F - Beigbeder

 

Frédéric Beigbeder, jan kounen, 99F

 

Film : 99 F (2007, durée 1h40)

Réalisateur : Jean Kounen

D'après le roman de Frédéric Beigbeder

Octave Parango (Jean Dujardin), son binôme Charlie (Jocelyn Quivrin), leur commercial Jean-François Marolles (Patrick Mille), leur chef Marc Maronnier (Antoine Basler), le réalisateur qui s'écrase Giovanni Di Toro (Fosco Perinti), la TV prod célibataire sous prozac Fabienne (Cendrine Orcier), Steven (Dan Herzberg), le dealer (Arsène Mosca), un paysagiste (Pascal Rocher)

Le client yaourthier annonceur Alfred Duler (Nicolas Marié),Jean-Christian Gagnant (Dominique Bettenfeld)

Sophie (Vahina Giocante), la call girl avec qui Octave ne couche pas Tamara (Elisa Tovati)

Badman et l'hôtesse de l'air dans l'avion, et aussi ici et là (Frédéric Beigbeder), Pydjhaman (Jan Kounen)

 

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Octave en voix off : Lui, le nouvel ami d'octave, c'est Pydjhaman. [...] A l'agence, sur Starlight, tout se passe comme prévu. Le TGV de la médiocrité n'a pas pris une minute de retard. Il a même plutôt pris de l'avance. Mise en page de la bouse ; présentage chez Madone ; appréciage à 200 % ; achetage d'encore plus d'espace de diffusion ; congratulage ; traitage de génie.

Octave : Et euh Sophie, vous avez des nouvelles ?

 

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Octave en voix off : Tout est provisoire. L'amour, l'art, la planète terre. Vous, moi. Surtout moi.

 

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> Pour d'autres extraits de dialogues :
   http://fr.wikiquote.org/wiki/99_francs

mercredi, 19 mars 2014

Ta banque

 

La banque vue par les banquiers

 

A la fin de la troisième minute, précisément à 3'52''

Source : Les Guignols de l'info, Canal+, le lundi 17 mars 2014
http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid1784-c-les-gu...
 
 
 
 

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Source : Lien sponsorisé, Facebook, le mercredi 26 février 2014

 
 

dimanche, 22 décembre 2013

La vie aux champs - Victor Hugo

le salon chinois, maison de victor hugo Paris
Le salon chinois, maison de Victor Hugo, Paris

 

 

Le soir, à la campagne, on sort, on se promène,
Le pauvre dans son champ, le riche en son domaine ;
Moi, je vais devant moi ; le poète en tout lieu
Se sent chez lui, sentant qu'il est partout chez Dieu.
Je vais volontiers seul. Je médite ou j'écoute.
Pourtant, si quelqu'un veut m'accompagner en route,
J'accepte. Chacun a quelque chose en l'esprit ;
Et tout homme est un livre où Dieu lui-même écrit.
Chaque fois qu'en mes mains un de ces livres tombe,
Volume où vit une âme et que scelle la tombe,
J'y lis.

Chaque soir donc, je m'en vais, j'ai congé,
Je sors. J'entre en passant chez des amis que j'ai.
On prend le frais, au fond du jardin, en famille.
Le serein mouille un peu les bancs sous la charmille ;
N'importe : je m'assieds, et je ne sais pourquoi
Tous les petits enfants viennent autour de moi.
Dès que je suis assis, les voilà tous qui viennent.
C'est qu'ils savent que j'ai leurs goûts; ils se souviennent
Que j'aime comme eux l'air, les fleurs, les papillons
Et les bêtes qu'on voit courir dans les sillons.
Ils savent que je suis un homme qui les aime,
Un être auprès duquel on peut jouer, et même
Crier, faire du bruit, parler à haute voix;
Que je riais comme eux et plus qu'eux autrefois,
Et qu'aujourd'hui, sitôt qu'à leurs ébats j'assiste,
Je leur souris encor, bien que je sois plus triste ;
Ils disent, doux amis, que je ne sais jamais
Me fâcher ; qu'on s'amuse avec moi ; que je fais
Des choses en carton, des dessins à la plume ;
Que je raconte, à l'heure où la lampe s'allume,
Oh! des contes charmants qui vous font peur la nuit ;
Et qu'enfin je suis doux, pas fier et fort instruit.

Aussi, dès qu'on m'a vu : «Le voilà !» tous accourent.
Ils quittent jeux, cerceaux et balles; ils m'entourent
Avec leurs beaux grands yeux d'enfants,sans peur,sans fiel,

Qui semblent toujours bleus, tant on y voit le ciel !

Les petits -- quand on est petit, on est très-brave --
Grimpent sur mes genoux; les grands ont un air grave ;
Ils m'apportent des nids de merles qu'ils ont pris,
Des albums, des crayons qui viennent de Paris ;
On me consulte, on a cent choses à me dire,
On parle, on cause, on rit surtout ; -- j'aime le rire,
Non le rire ironique aux sarcasmes moqueurs,
Mais le doux rire honnête ouvrant bouches et coeurs,
Qui montre en même temps des âmes et des perles.

J'admire les crayons, l'album, les nids de merles ;
Et quelquefois on dit quand j'ai bien admiré :
«Il est du même avis que monsieur le curé.»
Puis, lorsqu'ils ont jasé tous ensemble à leur aise,
Ils font soudain, les grands s'appuyant sur ma chaise,
Et les petits toujours groupés sur mes genoux,
Un silence, et cela veut dire : «Parle-nous.»

Je leur parle de tout. Mes discours en eux sèment
Ou l'idée ou le fait. Comme ils m'aiment, ils aiment
Tout ce que je leur dis. Je leur montre du doigt
Le ciel, Dieu qui s'y cache, et l'astre qu'on y voit.
Tout, jusqu'à leur regard, m'écoute. Je dis comme
Il faut penser, rêver, chercher. Dieu bénit l'homme,
Non pour avoir trouvé, mais pour avoir cherché.
Je dis : Donnez l'aumône au pauvre humble et penché ;
Recevez doucement la leçon ou le blâme.
Donner et recevoir, c'est faire vivre l'âme !
Je leur conte la vie, et que, dans nos douleurs,
Il faut que la bonté soit au fond de nos pleurs,
Et que, dans nos bonheurs, et que, dans nos délires,
Il faut que la bonté soit au fond de nos rires ;
Qu'être bon, c'est bien vivre, et que l'adversité
Peut tout chasser d'une âme, excepté la bonté ;
Et qu'ainsi les méchants, dans leur haine profonde,
Ont tort d'accuser Dieu. Grand Dieu! nul homme au monde
N'a droit, en choisissant sa route, en y marchant,
De dire que c'est toi qui l'as rendu méchant ;
Car le méchant, Seigneur, ne t'est pas nécessaire !

Je leur raconte aussi l'histoire ; la misère
Du peuple juif, maudit qu'il faut enfin bénir ;
La Grèce, rayonnant jusque dans l'avenir ;
Rome ; l'antique Égypte et ses plaines sans ombre,
Et tout ce qu'on y voit de sinistre et de sombre.
Lieux effrayants ! tout meurt; le bruit humain finit.
Tous ces démons taillés dans des blocs de granit,
Olympe monstrueux des époques obscures,
Les Sphinx, les Anubis, les Ammons, les Mercures,
Sont assis au désert depuis quatre mille ans ;
Autour d'eux le vent souffle, et les sables brûlants
Montent comme une mer d'où sort leur tête énorme ;
La pierre mutilée a gardé quelque forme
De statue ou de spectre, et rappelle d'abord
Les plis que fait un drap sur la face d'un mort ;
On y distingue encor le front, le nez, la bouche,
Les yeux, je ne sais quoi d'horrible et de farouche
Qui regarde et qui vit, masque vague et hideux.
Le voyageur de nuit, qui passe à côté d'eux,
S'épouvante, et croit voir, aux lueurs des étoiles,
Des géants enchaînés et muets sous des voiles.

 

A consulter également : http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor...

 

 

tondeuse,barbeVictor Hugo (1802-1885)

samedi, 21 décembre 2013

Turner

 

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Le pont des soupirs, Turner

 

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Le môle, vu du bassin de Saint-Marc, Canaletto

 

 

Extrait de "Turner et ses idoles", pages Culture d'un quotidien, lundi 29 mars 2010 :

[...]

Le nom de Turner (1775-1851), immédiatement évocateur de toiles incandescentes, où flamboient, en fusions polychromes, des paysages de mer ou de montagne, de terres éthérées ou de ciels irréels, est déjà fort connu en nos contrées et très cher à beaucoup d'amateurs de paysages alpins ou de peinture "explosée", annonçant Monet et l'art non figuratif du XXe siècle.

Cependant, avant d'être ce précurseur indéniable, Turner fut l'un des derniers maîtres anciens, très nourri d'autres maîtres anciens (de Titien à Poussin ou Rembrandt à Claude Gellée, dit Le Lorrain, son préféré), autant qu'il était attentif à l'art anglais et européen de son temps.

 

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Le Déluge, Turner

 

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L'hiver ou le Déluge, Poussin

 

Formé, dès l'âge de 14 ans, aux préceptes de l'art et au métier dans les ateliers de la Royal Academy de Londres, Joseph Mallord William Turner concilia très tôt une conscience vive de l'importance de la tradition et la préservation de sa vision artistique personnelle. Celle-ci supposait une autonomie financière, dont Turner, fils de petites gens, ne disposait pas. L'époque n'était plus aux grands mécénats de l’Église, de l’État ou des princes, le jeune artiste compensa son éducation sommaire et son manque d'appuis sociaux par un travail effréné, qui lui valut la reconnaissance de la Royal Academy. Cette dernière était attachée à la méritocratie et relayée par une exploitation commerciale adéquate de son métier. "Il avait la passion de l'art (...) et il avait la passion beaucoup plus commune de l'argent", note un biographe.

 

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Embarcation de saint Ursule, Le Lorrain

 

David Solkin, maître d’œuvre du catalogue de l'exposition*, précise : "La clé du succès économique de Turner résidait dans son empressement et sa capacité à produire un éventail étonnamment vaste de biens artistiques de grande qualité." Ces données "triviales", liées au marché artistique de l'époque età la furieuse concurrence qui y régnait, sont d'autant plus intéressantes qu'elles révèlent un Turner à multiples facettes. Immensément ambitieux et non moins attaché au perfectionnement de son métier, il est aussi curieux du travail des autres et pleure en découvrant le tableau d'un rival qu'il craint de ne pouvoir égaler ! Il aspirait à tutoyer les plus grands : il voudra par testament que son legs à la National Gallery permette à ses plus beaux tableaux d'être accrochés près de ceux du Lorrain...

[...] un paysage, loin d'être la seule représentation de la nature, est à la fois pensée et point de vue. Des Italiens classiques aux Flamands "quotidiens", des Français néoclassiques aux Suisses romantiques, Turner enjambe les frontières et les siècles, en quête de "sa" vision. Celle-ci tend à se dépouiller de toute "littérature" pour aller vers le chant pur de la couleur et des énergies formelles, mais tirer Turner vers "nous" est peut-être excessif. Le maître ancien était plein lui aussi d'une frémissante jeunesse, comme en témoignent ses merveilleuses aquarelles sans âge, et le pur voyant n'existerait pas sans la double patience de la pensée et de l'art.

 

* Exposition Tuner et ses idoles, au Grand Palais, Paris, 2010.
  Catalogue Turner et ses peintres, éditeur RMN, 288 pages, 23 x 30,5cm, 195 illustrations.

 

 

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Pécheurs en mer, Turner

 

 

> A consulter également :
http://rillon.blog.lemonde.fr/2010/03/17/turner-embrase-l...

vendredi, 29 novembre 2013

Pendant ce temps, en Catalogne, une banque...

 

Pendant ce temps, en Catalogne, une banque...

... emprunte un ton à Beethov pour causer argent !

 

 


http://www.amazingoasis.org/2013/11/best-coin-ever-spent....

 

samedi, 23 novembre 2013

La banquière - Romy Schneider, Marie-France Pisier, Claude Brasseur, Jean-Claude Brialy, Jean Carmet, Jean-Louis Trintignant, Daniel Auteuil, Thierry Lhermitte

 

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Film : La banquière (1980, durée 2h05)

Réalisateur : Francis Girod

Emma Eckhert (Romy Schneider), Colette Lecoudray (Marie-France Pisier), Largué (Claude Brasseur), Paul Cisterne (Jean-Claude Brialy), Duvernet (Jean Carmet), Horace Vannister (Jean-Louis Trintignant), Moïse Nathanson (Jacques Fabbri), Rémy Lecoudray (Daniel Mesguich), Camille Sowcroft (Noëlle Châtelet), Duclaux (Daniel Auteuil), Devoluy (Thierry Lhermitte), sir Charles (Alan Adair), Préfaille (Yves Brainville)

Synopsis : Emma Eckhert, issue d'un milieu modeste, réussit, durant l'entre-deux-guerres, une fulgurante ascension et se trouve à la tête d'une banque et d'un journal financier spécialisé dans l'épargne populaire. Elle sera victime d'une machination politico-financière.

http://www.programme-tv.net/cinema/185873-la-banquiere/ca...

 

Le film intégral :


http://www.youtube.com/watch?v=Un7DUxOxSE4

 

 

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Préfaille : Belle... madame... Eckhert,... pour... tant... d'efforts généreux, en faveur de... la... défense du franc... Raymond Préfaille. Je... je n'ai pas mis de guillemets à la défense du franc.

Emma Eckhert : J'ai vu. Monsieur le président, vous êtes un homme merveilleux.

Préfaille : Hhhhon-hhh.

 

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Emma Eckhert : Moi j'te veux ici. Ta femme ? ... Y'a des tas d'hommes qui aiment leur femme ou une maîtresse.

Rémy Lecoudray : Des tas.

Emma Eckhert : Mais pas une gouine.

Rémy Lecoudray : Si tu veux.

Emma Eckhert : Ils ne se font pas entretenir par une gouine, c'est ça ?

Rémy Lecoudray : Si tu veux.

Emma Eckhert : Petit con.

Rémy Lecoudray : Alors écoute-moi bien. J'ai fait des conférences parce que ça m'amusait, et parce que j'avais besoin d'argent, mais je ne serai jamais ton employé. Le reste : quand tu voudras, où tu voudras. Mais ne compte pas sur moi pour devenir un fonctionnaire de madame Eckhert. Tu m'excuseras mais je crois que je vaux un peu mieux que ça. C'est clair ?

Emma Eckhert : Tu vaux combien ? Tu demandes combien par mois ?

Rémy Lecoudray : Et voilà, c'est ça. Tu ne comprends donc pas que c'est contre ça que je me bats ? Votre pourriture d'argent.

Emma Eckhert : Faut toujours qu'il se batte, lui. Dis-donc, l'ancien combattant, on t'a jamais dit que t'étais un pauvre type ?

Rémy Lecoudray : Si, toi. Mais je ne l'ai pas cru.

 

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Vannister : Patience, dans trois mois la gauche aura vidé les caisses. Monsieur Préfaille. Et un matin, drrrr, "Allô ? Monsieur Vannister ?". Monsieur Vannister renfloue, parce que monsieur Vannister est bon. Mais il tire, monsieur Vannister, parce que monsieur Vannister en a marre de cette poule - de cette poule d'eau sur sa rivière !

Duclaux : Je peux, vous permettez ? Euh, non.

Vannister : Duclaux... Et si je vous reprenais à mon service ?

Duclaux : A quelles conditions, monsieur ?

Vannister : Douze mille.

Duclaux : Hhhh. Alors je peux ?

Vannister : Oui. Duclaux, je vous crois un peu vénal.

Duclaux : Oui, monsieur. 

 

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Rémy Lecoudray : Tout de suite ?

Emma Eckhert : Tout de suite.

 

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Emma Eckhert : Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime... Oui, je t'aime.

 

Le téléphone sonne.

 

Rémy Lecoudray : Allô ? Allô ! Allô ? Allô-allô ? Allô...

Emma Eckhert : Ma pourriture d'argent, c'est pas si mal, non ?

Rémy Lecoudray : Je n'sais pas, moi j'suis payé que pour les conférences.

Emma Eckhert : Salaud, salaud... La pourriture d'argent qui a permis à la mère Eckhert d'offrir la défense de l'Europe à son petit Lecoudray, t'as rien contre ?

Rémy Lecoudray : Je n'sais pas. Faut voir.

Emma Eckhert : Et la pourriture d'argent qui t'achètera un poste de député ?

Rémy Lecoudray : Ca s'achète ?

Emma Eckhert : Benh tiens !? Je n'ai que toi. Mon vieux, j'te pousserai comme une action.

Rémy Lecoudray : Tu n'as que moi ?

 

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jeudi, 31 octobre 2013

Quand les sous sont gros

 

20130523-2332 - Antoine Peillon ces 600 mds qui manquent à la France.jpg
Antoine Peillon sur France 2 le 25 mai 20123

 

Extrait de Ces 600 milliards qui manquent à la France, Antoine Peillon, Seuil, 2012 :

 

[...] Le 12 mai 2011, l'ex-épouse d'Hubert Martigny, Carla Maria Tarditi, a déposé plainte contre X, avec constitution de partie civile, pour faux et usage de faux, abus de bien social, complicité et recel, blanchiment d'argent et fraude fiscale... Cette démarche vise ouvertement l'ancien époux lui-même, selon les déclarations de maître Claude Dumont-Beghi, l'avocate de la plaignant, qui dénonçait, fin mai 2011, une "stratégie confuse, voire opaque de M. Martigny en ce qui concerne l'aspect pécuniaire de toutes ces opérations, de l'origine des fonds, les flux financiers utilisés et l'implication active ou passive du pouvoir politique.

Ces derniers propos sont lourds de menace, on le comprend bien. Mais de quoi s'agit-il précisément ? Le cofondateur d'Altran, par ailleurs adhérent de l'UMP, est en réalité soupçonné d'importantes manipulations financières dans le cadre de l'achat, puis de la location et enfin de la revente de la célèbre salle Pleyel, une des grandes scènes parisiennes de concert, le tout entre 2004 et 2009. En 1998, le Crédit lyonnais lui avait vendu celle-ci pour 10 millions d'eurs. Hubert Martigny en confie alors la direction artistique et la gérance à son épouse, Carla Maria Tarditi, chef d'orchestre. Le 8 novembre 2004, avec l'aval du ministre de la Culture de l'époque, Renaud Donnedieu de Vabres, et aussi avec celui de l'Economie et des Finances, Nicolas Sarkozy, la Cité de la Musique singe un bail de location-vente de la salle pour cinquante ans, à raison de 1,5 million d'euros de loyer annuel, au terme duquel l'ensemble Pleyel devait devenir propriété de l'Etat, en 2054 donc, pour un dernier euro symbolique. La "bonne affaire" (une plus-value de 65 millions d'euros brut) intrigue certains, dont un fonctionnaire du service des Domaines, du ministère de l'Economie et des Finances, qui dénonce, plus tard, "un passage en force du cabinet Sarkozy", alors qu'il apparaît que Christian Ciganer, fère de Cécilia Sarkozy, s'était "occupe de l'ingénierie financière du projet*".

Finalement, à la demande d'Hubert Martigny, l'Etat procède en avril 2009 à un rachat anticipé de Pleyel, pour un montant de 60,5 millions d'euros ! Le ministre du Budget de l'époque, Eric Woerth, par ailleurs trésorier de l'UMP jusqu'en juillet 2010, n'y voit aucun inconvénient... En revanche, l'ex-épouse d'Hubert Martigny jette, de son côté, le doute sur la régularité des montages et des flux financiers successifs dont elle a été en partie le témoin lors de l'achat, de la location et de la vente finale de la salle de spectacle, montages et flux qui auraient permis, selon elle, l' "évasion du patrimoine d'Hubert Martigny" dans des paradis fiscaux et vers des sociétés domicilées à l'étranger et qui s'apparenteraient à des "techniques de blanchiment d'argent". [...]

"[...] La souris [le curseur sur l'écran, en fait] de mon ordinateur bouge seule, sans que je la touche, et ce depuis fin 2008. Mon ordinateur est suivi, cela ne fait aucun doute. Une personne de l'équipe informatique de Paris m'avait dit ne pas avoir la main sur mon PC ; le disque dur de celui-ci est bizarrement aussi tombé en panne, irréparable, juste après mon courrier de décembre 2008 au président d'UBS France [où Guimel dénonçait les pressions dont il était l'objet]."

[...]

C'était, jusqu'en 2007, la mission prestigieuse de Stéphanie G., m'explique Guimel : organiser, chaque année, la centaine d'événements mondains, culturels et sportifs qui réunissaient de façon festive les centaines de clients ou futurs clients français d'UBS avec leurs chargés d'affaires français... ou suisses. [...]

Je n'ai pas besoin d'être devin pour savoir quelles autres questions ont été posées ces deux jours-là à Eric Woerth. Une première série d'interrogations l'ont sans doute confronté aux liens particulièrement étroits qui le liaient à Liliane Bettencourt et à ses plus proches conseillers. Comment a-t-il pu aussi justifier l'embauche, à sa demande, de sa femme Florence par Patrice de Maistre, fin 2007, en tant que directrice des investissements de Clymène, la société de gestion des avoirs de Liliane Bettencourt ? En effet, le 29 octobre 2009, l'omniprésent Patrice de Maistre expliquait ainsi à Liliane Bettencourt qui était Eric Woerth : "C'est le mari de Mme Woerth, que vous employez, qui est une de mes collaboratrices... (...) Lui est très sympathique et c'est notre ministre du Budget. (...) Il est très sympathique et en plus c'est lui qui s'occupe de vos impôts, donc je trouve que ce n'était pas idiot [d'embaucher son épouse]." Réciproquement, le 23 avril 2010, dans un contexte devenu délicat, Patrice de Maistre expliquait à l'héritière L'Oréal, à propos de Florence Woerth : "Je me suis trompé quand je l'ai engagée. [...] J'avoue que quand je l'ai fait, son mari était ministre des Finances [du Budget], il m'a demandé de le faire."

[...]

 

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* Jacques Follorou, "Questions sur le rôle d'un beau-frère de M. Sarkozy dans la vente de Pleyel", dans Le Monde date du 31 mars 2007.

 

 

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Ces 600 milliards qui manquent à la France

Antoine Peillon

mars 2012

Seuil

212 pages

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