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lundi, 10 septembre 2012

Neuvaine à saint Joseph

 

Eglise saint germain des prés - saint JOSEPH.JPG
Saint Joseph, église Saint-Germain-des-Prés
Crédits photographiques Jana Hobeika
 

 

Glorieux saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par le Cœur de Jésus-Christ.

Ô vous dont la puissance infinie s'étend à toutes nos nécessités et sait nous rendre possibles les choses les plus impossibles, ouvrez vos yeux de Père sur les intérêts de vos enfants.

Dans l'embarras et la peine qui nous pressent, nous recourons à vous avec confiance.

Daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de nos inquiétudes.

Faites que son heureuse issue tourne à la Gloire de Dieu et au bien de ses dévoués serviteurs.

Amen

 

00:16 Publié dans Foi, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : neuvaine, saint, joseph

dimanche, 09 septembre 2012

Où poser son séant pour faire plaisir à ses oreilles ?

Réponse 3 : au Théâtre des Champs Elysées 

 

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08:37 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, salle, champs, elysees

samedi, 08 septembre 2012

Où poser son séant pour faire plaisir à ses oreilles ?

Réponse 2 : au Théâtre du Châtelet

 

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Image du film "Le Concert"

 

07:32 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, salle, châtelet

vendredi, 07 septembre 2012

Où poser son séant pour faire plaisir à ses oreilles ?

 Réponse 1 : à la Salle Pleyel 

 

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09:19 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : salle, pleyel

jeudi, 06 septembre 2012

La sarkoïdose

- Mmmh, vous souffrez peut-être de sarkoïdose... peut-être même prenez-vous déjà le traitement sans le savoir...

- Mais qu'est-ce donc que la sarkoïdose ?

 

¤      ¤      ¤

 

A ne pas confondre avec la sarcoïdose* ou sarcoidosis - et nous citons, vite fait, plus ou moins bien fait, Wikipedia - laquelle "est une maladie inflammatoire systémique de cause inconnue, qui atteint préférentiellement les poumons, mais peut atteindre n'importe quel autre organe.

Généralement sans gravité, elle guérit spontanément sauf chez 20 % des malades, chez lesquels elle provoque des complications respiratoires menaçantes, ce qui justifie un diagnostic précoce et un suivi régulier."

Nous vous épargnons les images et souhaitons prompte guérison aux personnes qui en souffrent.

 

¤      ¤      ¤

 

La sarkoïdose quant à elle concerne tous les Français et amis de la France, et pour un bail, si nous osons dire.

Les signes avant-coureurs sont parus à la télévision à des heures de faible écoute, il y a quelques semaines, par la voix et l'image de l'acteur Gérard Depardieu et par celles du chanteur Enrico Macias. Certes, l'on peut avoir des opinions politiques et les dire haut et fort, l'on peut même soutenir un candidat dans les media... mais là, tout de même, cinq années à l'avance... cinq années... fichtre !

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Le premier déclarait de son visage archi bouffi, vestige malheureux d'une carrure de jeune déjanté aujourd'hui toute déformée, qu'il fallait se rendre compte que l'ex-président de la France avait fait tant de bonnes choses.

 

... à méditer...

 

Le second expliquait que l'on peut être de gauche et voter Sarkozy.

 

... continuez de méditer, je vous prie...

 

La presse écrite est aussi de la partie - elle aussi cinq années à l'avance -, voyez donc ces couvertures des plus sérieuses. 

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... allons, essayez de rester concentrés s'il vous plait, la définition définitive arrive ... 

 

Alors la sarkoïdose, ou sarkoïdoze, est à la fois la maladie et le traitement : la maladie qui dès à présent touche les habitants de la France en âge de lire et de comprendre le français. Elle peut induire des rougeurs et démangeaisons diverses, des aigreurs d'estomac, des maux de tête ou autres choses douloureuses ; et le traitement déjà prévu - selon la méthode de soigner le mal par le mal - est l'administration d'articles et communiqués en tous genres, dans la presse écrite, gratuite, payante, à la radio, la télévision et sur internet, bien sûr, nous y sommes.

Alors prenez bien votre traitement : ouvrez grands les yeux et les oreilles pour bien ingurgiter votre sarko-ï-dose quotidienne ! Le Bizougoud est de retour pour veiller à ce que la gentille infirmière Mediatine ou Medianette - on est sympa, on vous laisse choisir selon votre goût - vous l'administre coûte que coûte, bon gré mal gré ! C'est pour votre bien, les prochaine présidentielles n'en seront que moins pénibles.

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Le Bizougoud

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Mediatine                                     Medianette

 

Vu autrement, nous sommes au début du congé paterno-sabbatique le plus long de la post-histoire de France, puisqu'il se pourrait bien être, sauf imprévu, quinquennal.

Il semblerait en effet que le brave François Hollande, bonne vache bien amaigrie pour réussir son élection - en temps de vache maigre -, serve d'intérimaire au futé Sarkozy, vieux bison au cuir en cours de tannage par monts et par vaux. Mais c'est bien connu, quand on peut se payer le luxe de cinq années de vacances, autant le faire quand le navire essuie des bourrasques et que ça va mal. Et autant se faire remplacer par un individu que l'on aura pris soin de placer sur un siège éjectable.

Ejectable sera le siège selon que nos gentilles infirmières media seront parvenues à nous faire prendre notre traitement, pendant cinq longues années, jusques à la dernière goutte, tout-à-fait-bien-sa-ge-ment. 

 

* Et je remercie ma chère Laurie pour m'avoir mentionné le vocable médical.

mercredi, 05 septembre 2012

Misères au Jardin du Luxembourg - Eugène Cochet

Misère 2 : eine große misère

 

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Without a Dowry aka Sunday in the Luxembourg Gardens, James Tissot

 

Dans les années 1880, le jardin du Luxembourg hébergeait un curieux personnage : un vieillard barbu, hirsute et en guenille, qui serrait contre lui une grosse serviette de cuir bourrée de papiers. Eugène Cochet, ancien préfet de l'Eure que de mystérieux revers de fortune avaient conduit à cet état, vivait de la charité publique. Poète autoproclamé, inventeur du vers libre de vingt-quatre pieds, l'excentrique personnage clamait haut et fort son indignation de n'être point décoré.

Les étudiants du quartier Latin s'amusaient régulièrement à ses dépens, mais un dernier canular causa la perte de l'inoffensif monomane. [...]

 

> Pour connaître la suite de cette mésaventure  : http://urbantripparis.blogs-de-voyage.fr/archive/2010/03/...

 

mardi, 04 septembre 2012

Misères au Jardin du Luxembourg - Stéphane Zagdanski

Misère 1 : eine kleine misère

 

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Jardin du Luxembourg

 

 

Extrait de Miroir Amer, 1999, Stéphane Zagdanski, Coll. L'infini, Gallimard :

 

[...] au mois de mai, le jardin du Luxembourg est une résurrection. Le soleil vaporise son étincelante tiédeur à travers les branches hirsutes des marronniers, traverse les dossiers écaillés des chaises de métal vert, effleure les corps imperturbables des rugueuses reines blanches, inonde les parterres multicolores de fleurs hilares, orgueilleusement insensibles à la fadeur des propos qui se tiennent dans les fraîches entrailles d'ombre du mastodonte de pierre, le Sénat, à dix pas de leur vitalité splendide. Comme si les mots n'avaient été inventés que pour commenter leur sourire de soie, féliciter leur éclosion de coloris incoercibles, vanter leur gloire de crêpe, faire écho à l'éclat rayonnant de leur joie muette. Ce à quoi seuls parviennent, en réalité, les enfants éparpillés dont les cris cisaillent de part en part le large cadran horizontal du bassin, avec une insouciance similaire, une victoire spontanée et cruelle, comme celle des fleurs, comme celle de tous ceux à qui la mort n'a jamais tendu son miroir embué de cendre froide.

[...]

Je trébuche de deux pas en me levant de ma chaise. Pendant à peine une seconde le poids du métal a été aspiré par mon mouvement ascendant avant de se rabattre vers sa masse initiale avec une violence élastique, me rendant à ma légèreté, ou plutôt à cette gravité depuis si longtemps agglomérée à mon être que j'en ai oublié l'existence, de sorte que c'est cet oublié, rappelé à moi avec la brusquerie d'une saute de vent, qui me fait tituber comme s'il me frappait dans le dos à l'aide d'une fronde.

[...]

Je me relève doucement, et quelque chose arrive.

Tout s'accélère, ou plutôt tout réintègre son rythme, tandis que la masse d'aigreur molle et froide remonte de mon estomac à mes lèvres. Je m'écarte du bassin. Elie est déjà plus loin, en train de parler avec une petite fille devant un parterre. J'ai encore le temps, avant de tomber en avant, un bras appuyé sur le dossier d'un fauteuil de fer, de voir distinctement Claire, une cigarette aux lèvres, plongée dans son Gauguin, et d'avoir une dernière pensée pour la froide désapprobation des reines rigides, là-haut, en surplomb, comme les joyaux espacés d'une immense couronne.

Je vomis une longue coulée d'un jus d'orange avalé pourtant depuis plusieurs heures, puis une autre, pétillante et âcre, pénible et salvatrice. Je regarde la flaque visqueuse pailletée de pulpe sale, résidu écœurant d'une alchimie inachevée.

Je crache un dernier filament d'aigreur, toujours courbé en deux, attendant que ma nausée se dissipe avec la flaque constellée de grumeaux orange que le gravier gris absorbe.

[...]

   

miroir,amer,stéphane,zagdanskiSe procurer l'ouvrage :

Miroir Amer

Stéphane Zagdanski

1999

Coll. L'infini, Gallimard

147 pages

http://www.amazon.fr/Miroir-amer-Zagdanski/dp/2070754391/...

 

 

> A consulter également, Paroles des Jours, le très généreux site de Stéphane Zagdanski : http://parolesdesjours.free.fr/