lundi, 02 septembre 2013
Pou mouah
08:00 Publié dans Farce et attrape, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0)
Octosyllabes à la mer
Crédits photographiques Elie Emile Hobeika
Paris, le 2 septembre 2013
Et puis cette catin, la peine,
En tous domaines reste reine.
Si je pusse en faire commerce,
Tiens, et si elle eût cours en bourse,
Au lieu de me trouver rompue,
J'eus sic tant et plus de richesses,
Plus loin que ne porte la vue.
Attendons lors en patience
Ladite inespérée prouesse.
Jana Hobeika
Jana Hobeika, Crédits photographiques Youssef Hamdi
07:30 Publié dans Photographie, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0)
Collection d'orgues - augmentée
Crédits photographiques Jana Hobeika
Eglise Saint-Germain-des-Prés
Crédits photographiques Jana Hobeika
Eglise Saint-Sulpice
Crédits photographiques Jana Hobeika
Basilique du Sacré-Coeur, Montmartre
Crédits photographiques Jana Hobeika
La Madeleine
Crédits photographiques Jana Hobeika
Notre Dame de Paris
Crédits photographiques Jana Hobeika
Saint-Eustache
Crédits photographiques Jana Hobeika
Saint-François, Lausanne, Suisse
Crédits photographiques Jana Hobeika
07:00 Publié dans Foi, Photographie, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : orgues, paris, notre dame, saint sulpice, madeleine, sacre coeur, montmartre, saint germain des prés, saint eustache
dimanche, 01 septembre 2013
Saint Claude La Colombière
Saint Claude La Colombière (1641-1682)
Extrait de la Lettre 96, Saint Claude La Colombière
Je vous ai gravement offensé, ô mon aimable Rédempteur ; mais ce serait bien encore pis, si je vous faisais cet horrible outrage de penser que vous n'êtes pas assez bon pour me pardonner. C'est en vain que votre ennemi et le mien me tend tous les jours de nouveaux pièges : il me fera tout perdre plutôt que l'espérance que j'ai en votre miséricorde.
Quand je serai retombé cent fois et que mes crimes seraient cent fois plus horribles qu'ils ne sont, j'espérerais encore en vous.
> A consulter également :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_La_Colombi%C3%A8re
http://www.piercedhearts.org/theology_heart/life_saints/c...
07:00 Publié dans Foi, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saint claude la colombiere
samedi, 31 août 2013
Graphie d'écrivain - Barbey d'Aurevilly
Remerciements à Romain Debluë
pour sa correspondance éclairante.
¤ ¤ ¤
... Il écrit en rouge, en rouge sang bien sûr, et il laisse trainer sa plume sur les tiges inférieures, comme s'il creusait la profondeur des caractères, avec autorité et dans tous les sens du terme...
... Barbey appuie effectivement sur sa plume qui m'a l'air fatiguée, râpeuse et taillée très épaisse, ce qui est peut-être volontaire de sa part...
... effectivement, la plume de Barbey semble râpeuse : elle est un bistouri qui, au sens propre, taille dans la feuille, lacère la page et en tire le sang dont ses romans et nouvelles s'abreuveront par la suite...
Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889)
Graphein, en grec, signifie originellement : égratigner, écorcher ; de là, il est devenu synonyme d'égratignures signifiantes faites sur divers supports, c'est-à-dire synonyme de "graver", mais au sens le plus large possible, donc au sens d'écrire. Et de dessiner, aussi, puisque le dessin et l'écriture peuvent être, tous deux, signifiants comme nous le rappelle la calligraphie chinoise, par exemple. Plus tardivement, il a pris le sens de "rédiger, composer en prose".
Naturellement, l'étymologie la plus lointaine convient à merveille à l'écriture de Barbey, qui est une véritable écorchure de la page blanche.
Pour les autres, je pense que le sens courant soit tout à fait approprié, car parler de calligraphie serait sans doute excessif, surtout si vous comptez ajouter aux illustres précédents quelques petits cancres tels que Sartre !
(Romain Debluë, 2012)
Document photographié
en vitrine de la librairie "Autographes"
rue Bonaparte
dans le VIème arrondissement de Paris.
*
> Pour davantage : http://fichtre.hautetfort.com/les-mots-francais.html
07:00 Publié dans Ecrits, Graphie, Les mots français, Portraits de personnalités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : barbey, aurevilly, barbey d'aurevilly, alfred de musset, librairie, autographe, rue napoléon, romain deblue
vendredi, 30 août 2013
Graphie d'écrivain - Alfred de Musset
Remerciements à Romain Debluë
pour sa correspondance éclairante.
¤ ¤ ¤
... Musset a une écriture de fillette, très fine, timide, qui semble survoler la page comme si elle n'osait pas s'y incruster de peur de violer l'intégrité physique du papier...
... je ne sais pas, je la trouve banale, normale, déjà vue... selon nos standards actuels où effectivement la masculinité se perd... La signature, oui, a quelque chose de féminin...
Alfred de Musset (1810-1857)
"Alfred de Musset, féminin sans doctrine, aurait pu exister dans tous les temps et n'eût jamais été qu'un paresseux à effusions gracieuses."
(Baudelaire)
"Ah ! voilà bien mes couillons de l'école de Lamartine !
Tas de canailles sans vergogne ni entrailles.
Leur poésie est une bavachure d'eau sucrée. Sacré nom de Dieu ! j'écume !
- Je les crois bien ! quand ils me disent qu'ils n'aiment pas l'antique ni les anciens.
Mais ceux qui ont sucé le lait de la louve (j'entends le suc des vieux)
ont un autre sang dans la veine.
- Et ils considèrent comme des fleurs blanches de l'esprit
toutes ces mièvreries pudibondes, où toute naïveté doit périr."
(Flaubert, 20 avril 1853)
Document photographié
en vitrine de la librairie "Autographes"
rue Bonaparte
dans le VIème arrondissement de Paris.
07:00 Publié dans Ecrits, Graphie, Portraits de personnalités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alfred, musset, alfred de musset, librairie, autographe, rue napoléon
jeudi, 29 août 2013
Graphie d'écrivain - Châteaubriand
Remerciements à Romain Debluë.
¤ ¤ ¤
François-René de Chateaubriand (1768-1848)
"C'est la beauté de René, qu'il lui arrive d'écrire comme Chateaubriand.
Il a inventé la grande phrase de la prose poétique, avec ses résonances d'émotion et ses échos pour tous les sens ; la période pleine d'image et de parfums, où les objets de la nature ont trouvé le modelé et la ligne ; où les pensées, rendues sensibles, ont, comme de formes vivantes, leur nombre, leur harmonie et leur couleur."
"Portraits et préférences, p.40, 1991 - posthume, Suarès, Gallimard)
Document photographié
en vitrine de la librairie "Autographes"
rue Bonaparte
dans le VIème arrondissement de Paris.
07:03 Publié dans Ecrits, Graphie, Portraits de personnalités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chateaubriand, librairie, autographe, rue napoléon