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mercredi, 13 février 2013

Mercredi des Cendres - Je me lèverai

mercredi des cendres, église saint-sulpice
Eglise Saint-Sulpice
Crédits photographiques Jana Hobeika
  

Oui, je me lèverai,
Et j'irai vers mon Père.

Vers Toi, Seigneur, j'élève mon âme,
Je me confie en Toi, mon espoir.

Oui, je me lèverai,
Et j'irai vers mon Père.

Vois mon malheur, regarde ma peine.
Tous mes péchés, pardonne-les moi.

Oui, je me lèverai,
Et j'irai vers mon Père.

Mon coeur a dit : je cherche ta face;
Entends mon cri, pitié, réponds-moi.

Oui, je me lèverai,
Et j'irai vers mon Père.

Vers Toi, Seigneur, je crie et j'appelle.
Ne sois pas sourd, ô Toi, mon Rocher.

Oui, je me lèverai,
Et j'irai vers mon Père.

Ne ferme pas pour moi tes tendresses.
Que ton amour me garde à jamais.

Oui, je me lèverai,
Et j'irai vers mon Père.

Guéris mon coeur et guéris mon âme.
Car j'ai péché envers ton amour.

Oui, je me lèverai,
Et j'irai vers mon Père.

Pitié pour moi, ô Dieu de tendresse.
Purifie-moi de tous péchés.

Oui, je me lèverai,
Et j'irai vers mon Père.

Ô Dieu, tu sais toute ma folie.
Et mes péchés sont tous devant Toi.

Oui, je me lèverai,
Et j'irai vers mon Père.

Reviens vers nous malgré nos offenses.
Prends en pitié, Seigneur, tes enfants.

Oui, je me lèverai,
Et j'irai vers mon Père.

Rends-moi la joie de la délivrance.
Ouvre mes lèvres pour te chanter.

Oui, je me lèverai,
Et j'irai vers mon Père.

Heureux celui à qui Dieu pardonne
Toutes ses fautes, tous ses péchés.

Oui, je me lèverai,
Et j'irai vers mon Père.

dimanche, 10 février 2013

Etymologie - croire

 

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Extrait de l'article "Signification d' "avoir la foi" : ce que l'hébreu nous apprend", in La revue Passy Notre-Dame, numéro 517, décembre 2012, père Gabriel Würz :

 

"Avoir la foi" ou "croire", en hébreu, vient d'une racine (AMaN) qui évoque au sens strict la notion de support : ce qui soutient. Ainsi, c'est cette racine qui sera employée pour parler du soutien solide des bras du parent qui tient le petit enfant sans défense. C'est encore cette même racine qui sera utilisée pour désigner les piliers qui supportent les portes du sanctuaire du Seigneur (cf. 2 R 18,16). Le sens de base est donc celui d'une fermeté, d'une stabilité, d'un support stable. Le verbe "croire", "avoir la foi", est constitué, quant à lui, en utilisant cette racine au "hiphil" - mode causatif.

Cela implique que "croire en quelque chose", dans la logique de la langue hébraïque, c'est faire de ce quelque chose un support, un soutien, ce sur quoi on va prendre appui.

"Croire" n'est donc pas un sentiment de certitude qui serait éprouvé mais un acte de la volonté qui décide de faire de l'objet en question un appui. Cette décision n'est d'ailleurs pas forcément concomitante avec la sensation effective de l'appui (qui correspond à l'usage de la racine au "niphal" - mode passif). Le prophète Isaïe joue sur cette nuance et ce décalage lorsqu'il dit "Si vous ne croyez pas, vous ne serez pas établis" (Is 7,9) soit littéralement : "Si vous ne faites pas [de Dieu] un appui, vous ne serez pas en appui" (Lo TaAMiNou Ki Lo TéAMéNou).

L'acte de foi en Dieu n'est donc pas tant une certitude éprouvée de son appui qu'une décision très pratique de dépendre de lui, de sa Parole, d'en faire le socle de notre existence. La foi est une fidélité, une stabilité, une fermeté, dans cette décision d'appuyer et de réappuyer les actes de notre existence sur le Seigneur.

 

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Père Gabriel Würz

 

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> Pour davantage : http://fichtre.hautetfort.com/les-mots-francais.html

 

dimanche, 03 février 2013

Dans le même bain

saint esprit, colombe, baptême, christ, jean, baptiste
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Baptême du Seigneur, semaine du 13 au 19 janvier 2013 :

"Dans le même bain", Père Luc de Bellescize, paroisse Notre-Dame de Grâce de Passy 

 

Pourquoi le Christ, le Saint, l'homme pur de tout péché, a-t-il besoin d'entrer dans les eaux de la pénitence ? Laisse faire, dit Jésus à Jean Baptiste, car c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir toute justice (Mt 3, 15). La justice de Dieu, c'est d'entrer dans le même bain que les pécheurs. La plongée du Christ dans les eaux du Jourdain signifie sa volonté de descendre dans les profondeurs de la mort afin de nous ouvrir à la Vie éternelle : Voici que les cieux s'ouvrirent, il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et des cieux une voix disait : Celui-ci est mon Fils bien aimé, en lui j'ai mis tout mon amour (Mt 3, 16-17).

Le Christ a enraciné l'amour de Dieu aux entrailles de la terre. Il a ouvert à la terre les portes du Ciel. Nous aussi, par notre baptême, nous sommes entrés dans cette terre sainte où nous sommes devenus enfants de Dieu et temples de l'Esprit. Le baptême ne donne pas des "valeurs", il arrache à la mort et fait entrer dans la Vie. Tous, même ceux qui ont vécu le catéchuménat, nous avons reçu le baptême comme une grâce, un don purement gratuit. "Baptisés vous ne l'êtes pas par hasard, mais parce que c'est le choix de Dieu (...) c'est une grâce et une joie et il est très triste de la vivre comme une servitude" disait le cardinal Lustiger dans sa dernière homélie à Notre Dame, en février 2005.

De même qu'il nous a été donné de naître, il nous a été donné de renaître. Ce n'est pas nous qui avons planté l'arbre de notre vie, mais il nous appartient de le faire grandir, de choisir nos racines. De l'enracinement dépend la croissance. Nos racines ne sont pas seulement de chair et de sang, mais d'eau et d'Esprit. Nous vivons trop souvent, nous chrétiens d'Occident, dans la liberté factice de ne pas cultiver nos racines, croyants non pratiquants, non engagés, alors même que nous avons beaucoup reçu. Beaucoup ont scié la branche qui leur donnait un nom et un visage et ne font qu'errer dans une "insoutenable légèreté de l'être" selon le mot de Milan Kundera. Le regard de nos frères d'Orient martyrs se pose douloureusement sur notre Occident endormi. [...]   

 

baptême, christ, jean, baptiste, esprit saint, saint esprit

07:58 Publié dans Foi | Lien permanent | Commentaires (1)

dimanche, 27 janvier 2013

Plurielle - Benoît XVI

 

Extrait du discours de Benoît XVI, samedi 15 septembre 2012, au palais présidentiel de Baabda (Beyrouth, LIBAN), devant les autorités civiles et religieuses ; source La Croix, lundi 17 septembre 2012

 

[...] La spécificité du Moyen-Orient se trouve dans le mélange séculaire de composantes diverses. Certes, elles se sont combattues, hélas aussi !

Une société plurielle n'existe qu'à cause du respect réciproque, du désir de connaître l'autre et du dialogue continu. Ce dialogue entre les hommes n'est possible que dans la conscience qu'il existe des valeurs communes à toutes les grandes cultures, parce qu'elles sont enracinées dans la nature de la personne humaine.

Ces valeurs, qui sont comme un substrat, expriment les traits authentiques et caractéristiques de l'humanité. Elles appartiennent aux droits de tout être humain.

Dans l'affirmation de leur existence, les différentes religions apportent une contribution décisive. N'oublions pas que la liberté religieuse est le droit fondamental dont dépendent beaucoup d'autres. Professer et vivre librement sa religion sans mettre en danger sa vie et sa liberté doit être possible à quiconque. La perte ou l'affaiblissement de cette liberté prive la personne du droit sacré à une vie intègre sur le plan spirituel. La soi-disant tolérance n'élimine pas les discriminations, parfois elle les conforte même. Et sans l'ouverture au transcendant qui permet de trouver des réponses aux interrogations de son coeur sur le sens de la vie et sur la manière de vivre de façon morale, l'homme devient incapable d'agir selon la justice et de s'engager pour la paix.

La liberté religieuse a une dimension sociale et politique indispensable à la paix ! Elle promeut une coexistence et une vie harmonieuses par l'engagement commun au service de nobles causes et par la recherche de la vérité qui ne s'impose pas par la violence mais par "la force de la vérité elle-même" (Dignitatis humanae, 1), cette vérité qui est en Dieu.

Car la croyance vécue conduit invariablement à l'amour. La croyance authentique ne peut pas conduire à la mort. L'artisan de paix est humble et juste.

Les croyants ont donc aujourd'hui un rôle essentiel, celui de témoigner de la paix qui vient de Dieu et qui est un don fait à tous dans la vie personnelle, familiale, sociale, politique et économique (cf. Mt 5,9 ; He 12,14).

L'inaction des hommes de bien ne doit pas permettre au mal de triompher. Il est pire encore de ne rien faire.

 

 

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Joseph Ratzinger, le Pape Benoît XVI (né en 1927)


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dimanche, 20 janvier 2013

Le souffle créateur - Rm 8,15

 

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Eglise Saint-Sulpice 
Crédits photographiques Karim Hobeika

 

Rm 8,15

Vous n'avez pas reçu un esprit d'esclaves pour retomber dans la crainte ; vous avez reçu un esprit de fils adoptifs qui nous fait nous écrier : Abba ! Père ! L'esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu.

 

samedi, 19 janvier 2013

Le souffle créateur - Ez 37

 

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Eglise Saint-Sulpice 
Crédits photographiques Karim Hobeika

 

 

Ez 37,5-6

Voici que je vais faire entrer en vous l'esprit et vous vivrez. Je mettrai sur vous des nerfs, je ferai pousser sur vous de la chair, je tendrai sur vous de la peau, je vous donnerai un esprit et vous vivrez, et vous saurez que je suis le Seigneur. 

 

dimanche, 13 janvier 2013

La pierre - Is28, Dn2, Ps118, Mt21, Rm9, 1P2 - Titien

 

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Sisyphe, Titien

 

 

Is 28

Voici que je vais poser en Sion une pierre, une pierre de granit, pierre angulaire, précieuse, pierre de fondation bien assise : celui qui s'y fie ne sera pas ébranlé.

 

Dn 2

Tu regardais : soudain une pierre se détacha sans que main l'eût touchée, et vint frapper la statue, ses pieds de fer et d'argile, et les brisa. Alors se brisèrent, tout à la fois, fer et argile, bronze, argent et or, devenus semblables à la bale sur l'aire en été ; le vent les emporta sans laisser de traces. Et la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne qui remplit toute la terre.

 

Ps 118

La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la tête de l'angle ; c'est là l'oeuvre du Seigneur, ce fut merveille à nos yeux.

 

Mt 21

Jésus leur dit : "N'avez-vous jamais lu dans les Ecritures : La pierre qu'avaient rejetée les bâtisseurs c'est elle qui est devenue pierre de faîte ; c'est là l'oeuvre du Seigneur et elle est admirable à nos yeux ?

 

Rm 9

Israël, qui poursuivait une loi de justice, n'a pas atteint la Loi. Pourquoi ? Parce qu'au lieu de recourir à la foi ils comptaient sur les oeuvres. Ils ont buté contre la pierre d'achoppement, comme il est écrit : Voici que je pose en Sion une pierre d'achoppement et un rocher qui fait tomber ; mais qui croit en lui ne sera pas confondu.

 

1Pierre2

Approchez-vous de lui, la pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie, précieuse auprès de Dieu. Vous-mêmes, comme pierres vivantes, prêtez-vous à l'édification d'un édifice spirituel, pour un sacerdoce saint, en vue d'offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ.

Car il y a dans l'Ecriture : Voici que je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse, et ce lui qui se confie en elle ne sera pas confondu.

A vous donc, les croyants, l'honneur, mais pour les incrédules, celle-là est devenue la tête de l'angle, une pierre d'achoppement et un rocher qui fait tomber. Ils s'y heurtent parce qu'ils ne croient pas à la Parole ; c'est bien à cela qu'ils ont été destinés.