mercredi, 25 décembre 2013
Les anges dans nos campagnes - Rembrandt
Les anges dans nos campagnes
Ont entonné l'hymne des cieux,
Et l'écho de nos montagnes
Redit ce chant mélodieux :
Gloria in excelsis Deo !Gloria in excelsis Deo !
Il est né le roi céleste,
Le seul Très-Haut, le seul Seigneur.
En lui Dieu se manifeste
Et vous révèle un grand bonheur.
Gloria in excelsis Deo ! Gloria in excelsis Deo !
Il apporte à tout le monde
La Paix, ce bien si précieux.
Que sans tarder nos cœurs répondent
En accueillant le don des cieux.
Gloria in excelsis Deo ! Gloria in excelsis Deo !
Bien-aimé de Dieu son Père,
Il vient sauver Adam perdu.
Il fera de nous ses frères
Si son appel est entendu.
Gloria in excelsis Deo ! Gloria in excelsis Deo !
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L'origine de Jésus - Mt 1, 18-24 - De La Tour
L'Apparition de l'ange à saint Joseph, Georges de La Tour Saint Joseph, Georges de la Tour
dit aussi le Songe de Saint Joseph Au Musée du Louvre
Au Musée des Beaux-Arts de Nantes
Mt 1, 18-24
Voici quelle fut l'origine de Jésus-Christ.
Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret. Il avait formé ce projet, lorsque l'Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : "Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : "le Seigneur sauve"), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés."
Tout cela arriva pour que s'accomplit la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit : " Dieu-avec-nous".
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.
Saint Joseph, église Saint-Germain-des-Prés
Crédits photographiques Jana Hobeika
> A consulter également :
http://www.ndgrace-passy.com/editoriaux/editoriaux_10/edi...
http://fichtre.hautetfort.com/archive/2013/12/24/neuvaine...
http://fichtre.hautetfort.com/archive/2012/08/20/ou-trainer-ses-guetres-pour-faire-plaisir-a-ses-yeux.html
http://fichtre.hautetfort.com/archive/2012/08/28/ou-trainer-ses-guetres-pour-faire-plaisir-a-ses-yeux.html
http://fichtre.hautetfort.com/archive/2012/08/29/ou-trainer-ses-guetres-pour-faire-plaisir-a-ses-yeux.html
09:36 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 24 décembre 2013
Neuvaine à saint Joseph - De La Tour
L'Apparition de l'ange à saint Joseph, Georges de La Tour Saint Joseph, Georges de la Tour
dit aussi le Songe de Saine Joseph Au Musée du Louvre
Au Musée des Beaux-Arts de Nantes
Glorieux saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par le Cœur de Jésus-Christ.
Ô vous dont la puissance infinie s'étend à toutes nos nécessités et sait nous rendre possibles les choses les plus impossibles, ouvrez vos yeux de Père sur les intérêts de vos enfants.
Dans l'embarras et la peine qui nous pressent, nous recourons à vous avec confiance.
Daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de nos inquiétudes.
Faites que son heureuse issue tourne à la Gloire de Dieu et au bien de ses dévoués serviteurs.
Amen
Saint Joseph, église Saint-Germain-des-Prés
Crédits photographiques Jana Hobeika
> A consulter également :
http://www.ndgrace-passy.com/editoriaux/editoriaux_10/edi...
http://fichtre.hautetfort.com/archive/2012/08/20/ou-trainer-ses-guetres-pour-faire-plaisir-a-ses-yeux.html
http://fichtre.hautetfort.com/archive/2012/08/28/ou-trainer-ses-guetres-pour-faire-plaisir-a-ses-yeux.html
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08:30 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 23 décembre 2013
Voici que l'ange est apparu - Le Songe de saint Joseph - De La Tour
L'Apparition de l'ange à saint Joseph, Georges de La Tour
dit aussi le Songe de Saine Joseph
Au Musée des Beaux-Arts de Nantes
Voici que l'ange Gabriel, devant la Vierge est apparu,
De toi va naître un enfant Dieu,
Et tu l'appelleras Jésus.
De mon Seigneur j'ai tout reçu,
je l'ai servi jusqu'à ce jour,
Qu'il fasse en moi sa volonté,
je m'abadonne à son amour.
Voici que l'ange Gabriel, devant la Vierge est apparu,
De toi va naître un enfant Dieu,
Et tu l'appelleras Jésus.
Et Dieu se fit petit enfant
La Vierge lui donna son corps
Il connut toute notre vie,
Nos humbles joies et notre mort.
Voici que l'ange Gabriel, devant la Vierge est apparu,
De toi va naître un enfant Dieu,
Et son nom est Emmanuel.
> A consulter également :
http://www.ndgrace-passy.com/editoriaux/editoriaux_10/edi...
http://fichtre.hautetfort.com/archive/2012/06/15/neuvaine-saint-joseph.html
10:00 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 21 décembre 2013
Turner
Le pont des soupirs, Turner
Le môle, vu du bassin de Saint-Marc, Canaletto
Extrait de "Turner et ses idoles", pages Culture d'un quotidien, lundi 29 mars 2010 :
[...]
Le nom de Turner (1775-1851), immédiatement évocateur de toiles incandescentes, où flamboient, en fusions polychromes, des paysages de mer ou de montagne, de terres éthérées ou de ciels irréels, est déjà fort connu en nos contrées et très cher à beaucoup d'amateurs de paysages alpins ou de peinture "explosée", annonçant Monet et l'art non figuratif du XXe siècle.
Cependant, avant d'être ce précurseur indéniable, Turner fut l'un des derniers maîtres anciens, très nourri d'autres maîtres anciens (de Titien à Poussin ou Rembrandt à Claude Gellée, dit Le Lorrain, son préféré), autant qu'il était attentif à l'art anglais et européen de son temps.
Le Déluge, Turner
L'hiver ou le Déluge, Poussin
Formé, dès l'âge de 14 ans, aux préceptes de l'art et au métier dans les ateliers de la Royal Academy de Londres, Joseph Mallord William Turner concilia très tôt une conscience vive de l'importance de la tradition et la préservation de sa vision artistique personnelle. Celle-ci supposait une autonomie financière, dont Turner, fils de petites gens, ne disposait pas. L'époque n'était plus aux grands mécénats de l’Église, de l’État ou des princes, le jeune artiste compensa son éducation sommaire et son manque d'appuis sociaux par un travail effréné, qui lui valut la reconnaissance de la Royal Academy. Cette dernière était attachée à la méritocratie et relayée par une exploitation commerciale adéquate de son métier. "Il avait la passion de l'art (...) et il avait la passion beaucoup plus commune de l'argent", note un biographe.
Embarcation de saint Ursule, Le Lorrain
David Solkin, maître d’œuvre du catalogue de l'exposition*, précise : "La clé du succès économique de Turner résidait dans son empressement et sa capacité à produire un éventail étonnamment vaste de biens artistiques de grande qualité." Ces données "triviales", liées au marché artistique de l'époque età la furieuse concurrence qui y régnait, sont d'autant plus intéressantes qu'elles révèlent un Turner à multiples facettes. Immensément ambitieux et non moins attaché au perfectionnement de son métier, il est aussi curieux du travail des autres et pleure en découvrant le tableau d'un rival qu'il craint de ne pouvoir égaler ! Il aspirait à tutoyer les plus grands : il voudra par testament que son legs à la National Gallery permette à ses plus beaux tableaux d'être accrochés près de ceux du Lorrain...
[...] un paysage, loin d'être la seule représentation de la nature, est à la fois pensée et point de vue. Des Italiens classiques aux Flamands "quotidiens", des Français néoclassiques aux Suisses romantiques, Turner enjambe les frontières et les siècles, en quête de "sa" vision. Celle-ci tend à se dépouiller de toute "littérature" pour aller vers le chant pur de la couleur et des énergies formelles, mais tirer Turner vers "nous" est peut-être excessif. Le maître ancien était plein lui aussi d'une frémissante jeunesse, comme en témoignent ses merveilleuses aquarelles sans âge, et le pur voyant n'existerait pas sans la double patience de la pensée et de l'art.
* Exposition Tuner et ses idoles, au Grand Palais, Paris, 2010.
Catalogue Turner et ses peintres, éditeur RMN, 288 pages, 23 x 30,5cm, 195 illustrations.
Pécheurs en mer, Turner
> A consulter également :
http://rillon.blog.lemonde.fr/2010/03/17/turner-embrase-l...
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Peinture, Thèse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : turner, canaletto, poussin, le lorrain
dimanche, 01 décembre 2013
L'Avent
Sélection par Marc Kandalaft
¤ ¤ ¤
Crédits photographiques Marc Kandalaft
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Après retouche informatique de la lumière et des contrastes par Jana Hobeika
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Crédits photographiques William Eggleston
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11:07 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Peinture, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : avent, décembre, noël, marc kandalaft
lundi, 11 novembre 2013
Après l'orgie, la simulation par fractale - Jean Baudrillard (il y a plus de vingt ans)
Crédits photographiques Sylvia El Aarabi
Extrait de La Transparence du Mal, 1990, Jean Baudrillard, Galilée (pp 11 à 16) :
S'il fallait caractériser l'état actuel des choses, je dirais que c'est celui d'après l'orgie. L'orgie, c'est tout le moment explosif de la modernité, celui de la libération dans tous les domaines. Libération politique, libération sexuelle, libération des forces productives, libération des forces destructives, libération de la femme, de l'enfant, des pulsions inconscientes, libération de l'art. Assomption de tous les modèles de représentation, de tous les modèles d'anti-représentation. Ce fut une orgie totale, de réel, de rationnel, de sexuel, de critique et d'anti-critique, de croissance et de crise de croissance. Nous avons parcouru tous les chemins de la production et de la surproduction virtuelle d'objets, de signes, de messages, d'idéologies, de plaisirs. Aujourd'hui, tout est libéré, les jeux sont faits, et nous nous retrouvons collectivement devant la question cruciale : QUE FAIRE APRES L'ORGIE ?
Nous ne pouvons plus que simuler l'orgie et la libération, faire semblant d'aller dans le même sens en accélérant, mais en réalité nous accélérons dans le vide, parce que toutes les finalités de la libération sont déjà derrière nous et que ce par quoi nous sommes hantés, obsédés, c'est par cette anticipation de tous les résultats, par la disponibilité de tous les signes, de toutes les formes, de tous les désirs. Que faire alors ? C'est ça l'état de simulation, celui où nous ne pouvons que rejouer tous les scénarios parce qu'ils ont déjà eu lieu - réellement ou virtuellement. C'est celui de l'utopie réalisée, de toutes les utopies réalisées, où il faut paradoxalement continuer de vivre comme si elles ne l'étaient pas. Mais puisqu'elles le sont, et puisque nous ne pouvons plus garder l'espoir de les réaliser, il ne nous reste qu'à les hyper-réaliser dans une simulation indéfinie. Nous vivons dans la reproduction indéfinie d'idéaux, de fantasmes, d'images, de rêves qui sont désormais derrière nous, et qu'il nous faut cependant reproduire dans une sorte d'indifférence fatale.
Au fond partout la révolution a bien eu lieu, mais pas du tout comme on l'attendait. Partout ce qui a été libéré l'a été pour passer à la circulation pure, pour passer sur orbite. Avec quelque recul, on peut dire que l'aboutissement inéluctable de toute libération est de fomenter et d'alimenter les réseaux. Les choses libérées sont vouées à la commutation incessante, et donc à l'indétermination grandissante et au principe d'incertitude.
Rien (ni même Dieu) ne disparaît plus par la fin ou la mort, mais la prolifération, contamination, saturation et transparence, exténuation et extermination, par épidémie de simulation, transfert dans l'existence seconde de la simulation. Plus de mode fatal de disparition, mais un mode fractal de dispersion.
Signe astrologique du sagittaire, Yves Bady
Rien ne se réfléchit plus vraiment, ni en miroir, ni en abyme (qui n'est encore que le dédoublement à l'infini de la conscience). La logique de la dispersion virale des réseaux n'est plus celle de la valeur, ni donc de l'équivalence. Il n'y a plus de révolution, mais une circonvolution, une involution de la valeur. A la fois une compulsion centripète, et une excentricité de tous les systèmes, une métastase interne, une autovirulence fiévreuse qui les porte à exploser au-delà de leurs propres limites, à outrepasser leur propre logique, non dans la tautologie pure, mais dans une montée en puissance, dans une potentialisation fantastique où ils jouent leur propre perte.
[...] Après le stade naturel, le stade marchand, le stade structural, voici venu le stade fractal de la valeur. Au premier correspondait un référent naturel, et la valeur se développait en référence à un usage naturel du monde. Au second correspondait un équivalent général, et la valeur se développait en référence à une logique de la marchandise. Au troisième correspond un code, et la valeur s'y déploie en référence à un ensemble de modèles. Au quatrième stade, le stade fractal, ou encore le stade viral, ou encore le stade irradié de la valeur, il n'y a plus de référence du tout, la valeur irradie dans toutes les directions, dans tous les interstices, sans référence à quoi que ce soit, par pure contiguïté. A ce stade fractal, il n'y a plus d'équivalence, ni naturelle ni générale, il n'y a plus à proprement parler de loi de la valeur, il n'y a plus qu'une sorte d'épidémie de la valeur, de métastase générale de la valeur, de prolifération et de dispersion aléatoire. En toute rigueur, il ne faudrait plus parler de valeur, puisque cette sorte de démultiplication et de réaction de chaîne rend impossible toute évaluation. [...] Le bien n'est plus à la verticale du mal, rien ne se range plus en abscisses et en ordonnées. Chaque particule suit son propre mouvement, chaque valeur, ou fragment de valeur, brille un instant dans le ciel de la simulation, puis disparaît dans le vide, selon une ligne brisée qui ne rencontre qu'exceptionnellement celle des autres. C'est le schéma même du fractal, et c'est le schéma actuel de notre culture.
Quand les choses, les signes, les actions sont libérées de leur idée, de leur concept, de leur essence, de leur valeur, de leur référence, de leur origine et de leur fin, alors elles entrent dans une auto-reproduction à l'infini. Les choses continuent de fonctionner alors que l'idée en a depuis longtemps disparu. Elles continuent de fonctionner dans une indifférence totale à leur propre contenu. Et le paradoxe est qu'elles fonctionnent d'autant mieux.
Ainsi, l'idée de progrès a disparu, mais le progrès continue. L'idée de la richesse qui sous-tend la production a disparu, mais la production continue de plus belle. Elle accélère au contraire à mesure qu'elle devient indifférente à ses finalités d'origine. Du politique, on peut dire que l'idée en a disparu, mais que le jeu politique continue dans une indifférence secrète à son propre enjeu. [...] Toute chose qui perd son idée est comme l'homme qui a perdu son ombre - elle tombe dans un délire où elle se perd.
Signe astrologique de la vierge, Yves Bady
[...] Alors s'estompe en quelque sorte dans tous les domaines de la grande aventure de la sexualité, des êtres sexués - au profit du stade antérieur (?) des êtres immortels et asexués, de reproduisant comme des protozoaires, par simple division du Même et déclinaison du code. Les être technologiques actuels, les machines, les clones, les prothèses, tendent tous vers ce type de reproduction et tout doucement ils induisent le même processus chez les êtres dits humains et sexués. [...]
La possibilité de la métaphore s'évanouit dans tous les domaines. [...] Et notre mélancolie vient peut-être de là, car la métaphore était belle encore, esthétique, elle jouait de la différence et de l'illusion de la différence. [...]
Se procurer l'ouvrage :
La Transparence du Mal
Jean Baudrillard
1990
Galilée
179 pages
http://www.amazon.fr/transparence-du-mal-Jean-Baudrillard...
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Ecrits, littérature contemporaine, Peinture, Photographie, Politique & co, Réflexions, philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la transparence du mal, jean baudrillard