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dimanche, 15 juillet 2012

Considérations sur la sainteté - Mère Teresa

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Mère Theresa (1910-1997)

 

"Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait." (Matthieu 5, 48)

La sainteté n'est pas un luxe de quelques-uns, mais un simple devoir pour vous et moi, aussi soyons saints comme l'est notre Père céleste. Saint Thomas dit : "La sainteté, ce n'est rien d'autre qu'une ferme résolution" - acte héroïque d'une âme qui s'abandonne à Dieu.

Nos progrès en sainteté dépendent de Dieu et de nous-mêmes - de la grâce de Dieu et de notre volonté d'être saints. Notre détermination à atteindre la sainteté doit vraiment impliquer notre vie. "Je serai saint" signifie : je me dépouillerai de tout ce qui n'est pas Dieu ; j'arracherai mon cœur à toutes les choses créées ; je vivrai dans la pauvreté et le détachement ; je renoncerai à ma volonté, à mes inclinaisons, à mes fantaisies et à mes rêves, et je me ferai l'esclave consentant de la volonté de Dieu...

Donnez-vous entièrement à Dieu. Il se servira de vous pour accomplir de grandes choses à condition que vous croyiez beaucoup plus à son amour qu'à votre propre faiblesse.

Saint Augustin a dit : "Commencez par vous remplir et ensuite seulement vous pourrez vous donner aux autres." Si nous voulons vraiment que Dieu nous remplisse, nous devrons nous vider, par humilité, de tout ce qui en nous est égoïsme.

Nous ne devons pas essayer de contrôler les actions de Dieu. Nous ne devons pas compter les étapes du voyage qu'il veut nous faire entreprendre. Ni désirer avoir une claire perception de notre avance sur la route, savoir où nous sommes exactement sur le chemin de la sainteté. Je lui demande de faire de moi une sainte mais je dois lui laisser le choix de cette sainteté, et plus encore des voies qui y mènent.

Assuez-vous que vous laissez la grâce de Dieu agir en vous en acceptant tout ce qu'il vous donne, et en lui donnant tout ce qu'il vous demande. La vraie sainteté consiste à accomplir la volonté de Dieu avec le sourire.

 

samedi, 14 juillet 2012

Etymologie - Pique-nique

 

pique,nique
Source : Direct Matin, vendredi 13 juillet 2012

 

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> Pour davantage : http://fichtre.hautetfort.com/les-mots-francais.html

 

09:11 Publié dans Les mots français | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pique, nique

vendredi, 13 juillet 2012

Slumdog Millionnaire

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Film : Slumdog Millonnaire (2008, durée 2h)

Réalisateur : Danny Boyle, Co-réalisatrice : Loveleen Tandan

Jamal Malik gagnant du jeu télévisé (Dev Patel), Latika son amie (Freida Pinto), Salim son frère (Madhur Mittal), Prem Kumar le présentateur du jeu (Anil Kapoor), l'agent de sécurité (Imran Hasnee)

 

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Jamal Malik utilise son dernier joker, l'appel à un ami, pour résoudre la question finale.

 

Jamal Malik : C'est vraiment toi ?

Latika : Oui.

Prem Kumar : La question, Jamal, dépêchez-vous.

Jamal Malik : Dans le chef d'oeuvre d'Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, deux des mousquetaires se nomment Atos et Portos, comment s'appelle le troisième mousquetaire ? Est-ce que c'est A/Aramis, B/Le Cardinal de Richelieu, C/Dartagnan ou D/Planchet ?

Prem Kumar : Vous n'avez plus que quinze secondes.

Jamal Malik : Où est-ce que tu es ?

Latika : T'inquiète pas, je suis en sécurité.

Prem Kumar : Dix secondes. Latika, qu'en pensez-vous ?

Latika : J'en sais rien du tout. J'lai jamais su. Jamal, ...

Prem Kumar : Là, vous êtes vraiment tout seul. Quel est votre dernier mot pour vingt millions de roupies ?

Jamal Malik : ... A.

Prem Kumar : Et pourquoi "A" ?

Jamal Malik : Parce que. Parce que, c'est tout.

Prem Kumar : C'est votre dernier mot ?

Jamal Malik : Oui, c'est mon dernier mot, A, Aramis.

Prem Kumar : Réponse A, ordinateur, valider...  Jamal Malik, employé dans un centre d'appels de Mumbaï, porteur de thé, pour la somme de vingt millions de roupies, vous deviez nous dire qui était le troisième mousquetaire dans le roman d'Alexandre Dumas, vous avez répondu A, Aramis. Eh bien, il faut que je vous dise une chose : votre réponse est exacte !!

 

Le public sur le plateau et la foule dans les rues sont en liesse.

  

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jeudi, 12 juillet 2012

OSS 117 Le Caire nid d'espions - Michel Hazanavicius, Jean Dujardin, Bérénice Bejo

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Film : OSS 117 Le Caire nid d'espions (2006, durée 1h39)

Réalisateur : Michel Hazanavicius

Hubert Bonisseur de La Bath alias OSS 117 alias Lucien Bramard (Jean Dujardin), Jack Jefferson alias OSS 283 (Philippe Lefebvre), Armand Lesignac leur supérieur (Claude Brosset), Gilbert Plantieux ambassadeur de France au Caire (Eric Prat), Slimane l'homme à tout faire de la SCEP (Abdallah Moundy)

Larmina El Akmar Betouche (Bénérince Bejo), la princesse Al Tarouk (Aure Atika)

Ieveni Setine l'éleveur de moutons russe (Constantin Alexandrov), Nigel Gardenborough le dirigeant de la filière agneau anglais (Laurent Bateau), Raymond Pelletier le dirigeant belge de la filière poulet SBEEP (François Damiens), Gerhard Moeller le dirigeant allemand de la filière boeuf SEEB (Richard Sammel) 

 

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Princesse Al Tarouk : Chien !

OSS 117 : Commençons tranquillement, voulez-vous, avant de corser les choses.

Princesse Al Tarouk : Traître ! Je t'ai percé à jour.

OSS 117 : Tiens donc ?

Prncesse Al Tarouk : Tu travailles pour les services secrets franaçais, tu as OSS 117. Tu as un numéro coimme ces vaches que l'on conduit à l'abattoir.

OSS 117 : A votre service. Moi aussi, je sais qui vous êtes. Vous n'êtes pas Jamlila Naroubi, journaliste libanaise en poste à Rome, mais la princesse Al Tarouk, la nièce du souverain d'Egypte Farouk.

Princesse Al Tarouk : Je suis bien la nièce de Farouk, mais il n'est plus roi d'Egypte. Il a été exilé il y a trois ans par cet infâma Nasser. Qu'il meurt dans d'affreuses souffrances, ce chien !

OSS 117 : Vous êtes bien grossière pour une femme dont le tonton est pharaon.

Princesse Al Tarouk : Mon oncle est roi, les pharaons régnaient il y a quatre mille ans.

OSS 117 : Je le sais, ça. Quoi qu'il en soit, princesse, vous avez quelque chose là dont j'ai un grand besoin.

Princesse Al Tarouk : Porc ! Tu paieras pour ta traîtrise.

OSS 117 : On verra cela.

Princesse Al Tarouk : Avant de partir, sale espion, fais-moi l'amour.

OSS 117 : Je ne crois pas, non.

Princesse Al Tarouk : Pourquoi ?

OSS 117 : Pas envie. Je n'ai pas aimé le truc sur les vaches.

Princesse Al Tarouk : D'accord, je le retire.

OSS 117 : Merci.

Princesse Al Tarouk : Non, attachée.

OSS 117 : Baillonnée ?

Princesse Al Tarouk : Oui... %µ¨-£%µ¨£.... %µ¨-£%µ¨£.... %µ¨-£%µ¨£...

 

Il lui retire le foulard avec lequel il l'a baillonnée.

 

Princesse Al Tarouk : Vient, crotale.

OSS 117 : Oui, mais dépêchons-nous, je n'ai que quelques heures.

 

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Larmina : Cigarette ?

OSS 117 : Non, merci, je ne fume pas. Je n'arrive pas à aimer cela.

Larmina : Quel dommage, pourtant fumer détend. Surtout dans votre travail.

OSS 117 : Je sais, j'enrage. Ne pas fumer me tue. Je vais réessayer, je vous le promets... Jolie voiture. Dommage qu'elle soit si sale.

Larmina : Il y a beaucoup de poussière dans notre pays.

OSS 117 : C'est le moins qu'on puisse dire ! Que je te trimballe des poules, que je te trimballe des pastèques... Ceci dit, c'est sympathique au fond.

Larmina : Sympathique ? Sympathique ? L'Egypte a regné sur le monde pendant plus de deux mille ans. Nous avons inventé l'astronomie, les mathématiques, nos architectes ont construit des sanctaires dont les archéologues s'échinent encore à découvrir l'entrée, monseur le Bonisseur de La Bath ! 

OSS 117 : Bramard, Lucien Bramard.

 

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OSS 117 : C'est somptueux. J'aime les panorama. Celui-ci est magnifique. C'est là que l'on voit la grandeur de votre civilisation. Construire pareil ouvrage il y a quatre mille an, il fallait être visionnaire.

Larmina : Ce canal a été construit il y a seulement quatre-vingt-six ans.

OSS 117 : Ah bon ? En tout cas, quelle fierté pour votre pays.

Larmina : Le canal a un statut international, la compagnie qui le gère est à majorité anglaise. Rien de tout cela n'est égyptien, à part les cadavres des ouvriers qui se sont échinés à le creuser.

OSS 117 : Que se passe-t-il ?

Larmina : Mon père est mort ici.

OSS 117 : Il a participé à la construction du canal ?

Larmina : Non. Il a joué au jokari avec un ami, l'élastic s'est distendu, la balle est partie, il l'a suivie, emporté par les flots. C'était un saint homme.

OSS 117 : L'Egypte est décidément bien meurtrie.

 

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Larmina : Monsieur Jefferson avait découvert qu'un stock d'armes avait été dérobé. Il avait rendez-vous avec un informateur à Ismaéla il y a un mois. Il n'est jamais revenu depuis.

OSS 117 : Curieux.

Larmina : N'est-ce pas.

OSS 117 : Oui, curieux. Vous voyez l'automobile derrière moi ?

Larmina : Oui.

OSS 117 : Ca fait un petit moment que je l'observe.

Larmina : Hé bien ?

OSS 117 : Hé bien, elle est absolument impeccable ! C'est quand même bien mieux une voiture propre, non ? A l'occasion, je vous mettrais un petit coup de polish.

 

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Slimane : Bienvenue à la SCEP, sidi.

OSS 117 : Qu'est-ce que c'est ?

Larmina : La SCEP, la société cairote d'élevage de poulets. Monsieur Jefferson était éleveur de poulets, donc vous aussi maintenant.

OSS 117 : Ah. Très bien.

Slimane : Quatre-cent-cinquante poules, cent-dix coqs, cent-cinquante poulets, c'est ça la SCEP, sidi.

OSS 117 : Et quelle est cette curieuse odeur ?

Slimane : C'est le poulet, sidi.

OSS 117 : Et ce bruit ?

Slimane : C'est aussi le poulet, sidi.

Larmina : Ils font ça quand on allume, ils s'arrêtent quand on éteint.

OSS 117 : Ah. Oui, en effet. C'est cocasse.

 

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Larmina : Lucien, il y a une réception ce soir à l'ambassade de Grande-Bretagne.

OSS 117 : Ah, à la bonne heure. Ce sera l'occasion de porter mon smocking en alpaga.

Larmina : Oui, si vous voulez. Enfin, ce sera surtout l'occasion de rencontrer le gratin cairote.

OSS 117 : Et non pas le gratin de pommes de terre... Non parce que ça ressemble à carotte, cairote, le légume... parce que vous avez dit gratin, gratin de pommes de terre... gratin de pommes de terre, c'est une astuce.

Larmina : Je passerai vous prendre à dix-neuf heures.

OSS 117 : Oui ! très bien !

 

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OSS 117 : Maintenant, princesse, dites-moi pourquoi vous tenez tant à cette enveloppe.

Princesse Al Tarouk : Je n'te dirai rien, fennec !

OSS 117 : Comme vous voudrez.

Princesse Al Tarouk : Je n'te dirai rien !

OSS 117 : Hé bien comme ça nous sommes quitte puisque de mon côté je ne vous ferai pas l'amour. Alors bien sûr, je pourrais me servir de cet outil. Ceci est un pistolet. Par le passé, il a su faire parler beaucoup de monde, hommes comme femmes d'ailleurs. Il se charge et se décharge comme ceci, chargé, déchargé, chargé, déchargé, chargé, déchargé. C'est une arme fiable, ferme, mais qui a un coefficient de pénétration de...

Princesse Al Tarouk : Safi, je ne sais pas d'où vient cette enveloppe ni ce qu'il y a dedans. Je sais juste qu'un inconnu m'a demandé de la transmettre à mon oncle, le roi Farouk.

OSS 117 : Merci.

 

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OS 117 : Vous étiez belle, cet après-midi, Larmina. Vous êtes encore plus belle ce soir. J'ai hâte d'être demain.

Larmina : Je vous conduis ?

OS 117 : Je ne peux rien refuser à une brune aux yeux marrons.

Larmina : Et si j'étais blonde aux yeux bleus ?

OS 117 : Ce serait pareil, vous êtes exactement mon type de femme.

Larmina : Et si j'étais myope et naine.

OS 117 : Je ne vous laisserais pas conduire, c'est absurde.

 

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OSS 117 : Un philosophe a dit un jour, le mystère des pyramides, c'est le mystère de la conscience  dans laquelle on n'entre pas.

Ieveni Setine : Les pharaons se faisaient enterrer avec leurs serviteurs.

Raymond Pelletier : Lorsque l'on meurt, souvent l'on voudrait que tout s'arrête avec soi.

OSS 117 : Mais, c'est le cycle même de la vie. Lorsque quelqu'un ou quelque chose meurt, quelqu'un ou quelque chose naît ailleurs.

Gerhard Moeller : Nous tentons d'oublier que nous sommes que nous sommes des animaux, la nature nous le rappelle, parfois cruellement.

 

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OSS 117 : Bonjour Larmina.

Larmina : Bien dormi ?

OSS 117 : Oui, très bien, merci. J'ai fait un rêve merveilleux. J'ai rêvé qu'une femme sublime aux yeux marrons m'apportait mon petit déjeuner au lit.

Larmina : Vous dites ça à toutes les femmes.

OSS 117 : Non, seulement aux femmes sublimes aux marrons, qui m'apportent mon petit déjeuner au lit. 

 

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OSS 117 : Larmina ?

Larmina : Te voilà fait comme un rat, OSS 117.

OSS 117 : Comment avez-vous pu me trahir ainsi ? Je n'aurais jamais dû vous faire confiance. On ne devrait jamais faire confiance à une femme d'ailleurs ! Moi qui pensais même vous... laisser faire l'amour avec moi. Nous voilà bien lotis.

Larmina : Faire l'amour avec toi ? Toi qui a voulu faire taire un Muezzin parce qu'il t'empêchait de dormir ? Je préférerais forniquer avec un porc un vendredi de Ramadan ! Speuh ! 

 

mercredi, 11 juillet 2012

Hot Shots 2

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Film : Hot Shots 2 (1993, durée 1h29)

Réalisateur : Jim Abrahams

Topper Harley (Charlie Sheen), Ramada (Valeria Golino), Michelle Rodham Huddleston (Branda Bakke), l'amiral Tug Benson (Lloyd Bridges), Colonel Denton Walters (Richar Crenna), Harbinger (Migul Ferrer), Dexter Haman (Rowan Atkinson), Gray Edwards (Mitchell Ryan)

 

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Le colonel : Topper.

Topper : Colonel.

Le colonel : Vous tenez la forme.

Topper : Vous aussi.

Le colonel : Si vous me disiez ce que vous faites ici ?

Topper : Eh bien, ils m'ont accueilli, je répare, je bricole, je vis pénard, dans le calme. On a fait voeu de silence.

Le colonel : Et ce combat de boxe thaïlandaise que j'ai vu hier ?

Topper : Oh, c'est juste pour mon argent de poche, et pour satisfaire mes vieilles envies de tuer les bridés. Ces deux-là, qui c'est ?

Le colonel : Elle, elle est de la CIA. Le type, c'est un figurant.

Topper : Pourquoi elle est là ?

Le colonel : Elle coiffe nos missions top secret au Moyen-Orient. Elle bosse sous les ordres du Président Benson.

Topper : Colonel, ces bonzes ont fait voeu de célibat éternel. Tout comme leur père et leur grand-père avant eux. Ils n'ont pas vu de femme de leur existence.

Le colonel : Mademoiselle ? Je vous présente Michelle Huddleston. Tupper Harley.

Michelle : Bonjour. Pas facile de vous trouver.

Topper : Pourquoi, vous me cherchiez ?

Le colonel : Je citerai le colonel, "les vrais hommes, c'est dur à trouver". Savez-vous seulement ce qui s'est passé les derniers jours de la guerre du Golfe ? Une douzaine d'hommes ont été capturés dans le désert. Depuis, à deux reprises, on a envoyé des équipes pour les libérer. Ces deux missions ont échoué, et maintenant il faut sauver les hommes qui voulaient sauver les hommes qui voulaient sauver nos hommes. Mon job est d'empêcher un nouvel échec.

 

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Le colonel : Quand chasserez-vous Ramada de vos pensées ?

Topper : Pourquoi est-ce que vous parlez d'elle ?

Le colonel : Vous dites que votre guerre est finie, oui, peut-être la guerre extérieure, pas celle à l'intérieur de votre crâne. Vous vous êtes enfui pour endormir votre chagrin. Mais ça ne vous sert à rien, parce que où que vous vous cachiez, la nostalgie vous poursuit.

Topper : Vous avez fait toute cette route pour me psychanalyser ? Merci, colonel.

Le colonel : Vous avez souffert quand cette femme vous a quitté, mais c'est devenu une excuse pour fuire votre vrai destin.

Topper : Tout ça est fini depuis longtemps. J'ai tiré l'échelle.

 

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Le terroriste qui torture sans résultat : Je vois que tu as appris à souffrir.

Sa victime : J'ai été marié. Deux fois.

 

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Ramada : Je sais que c'est pas facile pour toi.

Topper : Ah, tu le sais ? Tu sais l'effet que ça fait d'avoir le cœur cisaillé en rondelles qu'on met au congélateur ? De se croire un type en or et de découvrir qu'on a été plaqué ?

 

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Dexter : Allez-y, tuez-moi, je n'avouerai rien ! Tu es une fiente ! Et moi je n'ai pas peur, face de fiente !

Topper : Dexter, je viens pour vous sortir d'ici.

Dexter : Vous êtes américain ?

Topper : Oui, je viens d'Amérique. Venez.

Dexter : Mon vieux, je suis épris de liberté autant que vous, mais je déteste qu'on me commande.

Topper : Il faut venir avec moi.

Dexter : Hélas, je ne peux marcher, ils ont noué mes deux lacets ensemble.

 

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Ramada : Qu'est-ce que je t'avais fait pour que tu veuilles te venger de moi ?

Michelle : Oh Ramada, tu étais donc aveugle à ce point ? Tu as toujours été trop parfaite pour me remarquer, sainte-nitouche infecte ! Tu étais trop égoïste pour te soucier des sentiments de celle qui partageait ta chambre, cette fabuleuse soirée. Cette incroyable ivresse des sens.

Ramada : Cette soirée était si importante pour toi ?

Michelle : Je m'en souviens comme si c'était hier. L'extase de ces jeux tellement précis. La joie de partager cette douceur. Ces dangers exquis. Cette intimité.

Ramada : Je n'oublierai jamais ces éclairs dans tes yeux. Les sillons de sueur glissant le long de ta poitrine. Et puis tu m'as ligoté les chevilles, serré, si serré ! Et ce n'était pas normal. Ce n'était pas naturel. La bataille à la poutre, c'est trop dangereux, ce sport.

 

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Ramada : J'ai réfléchi, je veux rester avec toi.

Topper : Pas question. L'hélico t'attend, pars avec Dexter, c'est mieux pour toi.

Ramada : Pourquoi ? Je croyais que tu m'aimais.

Topper : C'est vrai que je t'aime, oui. J'ai tout fait pour t'oublier, mais quoi que je fasse, ton visage reste sur le bout de ma langue.

Ramada : Alors laisse-moi rester avec toi.

Topper : Ramada, je veux vivre avec toi, je veux tout te donner, je veux connaître tes parents et jouer avec ton chien.

Ramada : Oh, mes parents sont morts, Topper, mon chien les a mangés.

Topper : Quel malheur. Ouais, mais toi tu appartiens à Dexter. Tu es l'inspiratrice unique de sa vie, tu fais partie de lui. C'est pas de la noblesse d'âme, mais est-ce que tu sais ce qui nous arriverait si tu restais avec moi ?

Ramada : Oui, bien sûr que oui. Le sexe, fort, furieux, passionné, une avalanche sexuelle. Je te caresserais comme tu n'as jamais été caressé, je te donnerais du plaisir à hurler soir et matin, partout et àtout-va. Sans cesse, jusqu'à ce que tu me demandes grâce.

Topper : Les pales du rotor tournent. Il faut que tu te sauves.

Ramada : Oh, mon amour, Dieu te protège.

Dexter : Une petite seconde, je veux prendre une photo de vous deux pour ma conférence de presse. Vous n'êtes pas dans le cadre, rapprochez-vous. Plus près, ne soyez pas timides, mettez votre bras sur son épaule. On y est presque. Ce sera une poto supere. Vous êtes beaux comme ça tous les deux. C'est drôle, en d'autres circonstances, je dirais que vous êtes faits l'un pour l'autre. C'est la vie. Dites "cheese". Non, non, ne bougez pas comme ça, ne tournez pas tant...

 

Dexter chute.

 

Topper : C'était un petit pisseux.

Ramadam : Je serais moins indulgente.

  

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mardi, 10 juillet 2012

Hot Shots 1

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Film : Hot Shots 1 (1991, durée 1h24)

Réalisateur : Jim Abrahams

Topper Harley (Charlie Sheen), Ramada (Valeria Golino), Kent Gregory (Cary Elwes), l'amiral Tug Benson (Lloyd Bridges), Lieutenant Commandant Block (Kevin Dunn), Richard Pfaffenbach "fausse couche" (Jon Cryer), Pete Thompson "pas de bol" (William O'Leary), Kowalski (Kristy Swanson)

 

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> Pour tester préalablement vos conaissances :

http://www.rottentomatoes.com/quiz/hot-shots-les-replique...

http://www.quizz.biz/quizz-188152.html 

 

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LC Block : Amiral, c'est une joie de vous revoir. Ca faisait une paie.

Amiral Benson : Soyons exacts, disons une solde.

LC Block : J'étais impatient.

Amiral Benson : Un patient. Vous êtes malade mais je suis pas médecin major, moi. De quoi souffrez-vous ?

LC Block : Non, non, impatient de commencer.

Amiral Benson : Je file, ça ira, vous guérirez.

 

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Topper : C'est toute ta famille ?

Pas de bol : Oui, le chien, la femme, les gosses. T'as des photos de ta famille ? J'adore comparer.

Topper : Ma seule photo de famille, c'est moi.

Pas de bol : Mais on a tous besoin d'une famille, de gens à aimer.

Topper : J'ai jamais trouvé le tems pour ça, ça ramollit la tête, il y a d'autres chose que l'amour. J'ai mieux, j'ai le ciel, l'odeur du kérosène, ma moto.

Pas de bol : Solitaire.

Topper : Non, Kawazaki.

 

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Kent : A ta place, je ferais attention.

Topper : J'crois qu'on s'connaît pas.

Kent : Kent Gregory. Désolé, j'ai pas envie de serrer la main d'un rigolo dont le père a causé la mort d'un mec qui m'était très précieux. Oui, Dominic Mailman, tu vois ?

Topper : Tu veux dire...

Kent : Oui, Mailman était mon père, figure-toi, ce qui fait que j'étais son fils.

 

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Topper : Oh ces jambes, ce qu'elles sont longues.

Ramada : Oui, je les ai fait rallonger. Elles vont jusqu'à terre à présent.

Topper : Waw. Je suis content de vous revoir. Il m'a épaté votre numéro avec cet étalon. En vous regardant l'exécuter à coups de talons, tirer à mort sur les rennes pour qu'il obéisse, je fantasmais que c'était moi votre cheval. Quand j'aurai vu mon psy, on pourrait peut-être aller faire un petit gallop dans les prés, non ? 

Ramada : Lieutenant, c'est moi, la psy.

Topper : Vous êtes psychiâtre ?

Ramada : D'après ce diplôme, oui.

Topper : J'ai jamais vu de psychiâtre de ma vie. Vous me ferez pas mal ?

Ramada : Lieutenant Harley, j'ai parcouru votre dossier. Je vois que l'armée vous a radié il y a quinze mois à la suite d'une grave insubordination. Vous avez désobéi aux ordres et il en est résulté la perte d'un chasseur de trente millions de dollars.

Topper : Euh oui, c'est exact. Mais je rembourse, je verse dix dollars par semaine et mon assurance va sans doute prendre en charge la franchise.

Ramada : Il semblerait que votre père ait eu un accident similaire il y a vingt ans.

Topper : Ce qui veut dire ?

Ramada : Le lieutenant Buzz Harley, trois citations, médaille du mérite militaire, et soudain cet incident, la mort de Dominic Mailman. Ensuite, en 1971, suppression de sa carte visa. En 1975, je lis toujours, un homme au cœur brisé s'est pendu alors qu'il était gardien de nuit dans un photomaton. Euh... à quel point cela vous affecte-t-il ?

Topper, après que son cœur ait explosé : Moi, euh... tout ça, j'y pense plus, c'est le passé. Il y a de ça tellement longtemps. Vous m'excusez, il faut que j'aille graisser mon fusil ?

Ramada : Lieutenant, vous devriez peut-être voir un psychiâtre de façon plus régulière.

Topper : J'attendais que vous me le demandiez.

Ramada : Professionnellement j'entends.

 

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Amiral Benson : Messieurs, asseyez-vous. Peut-être vous étonnez-vous de la coupe de mon pantalon, mais c'est le tissu qui est venu à manquer, il y en avait juste assez pour aller au genou, alors me faites pas chier. Bien, en vous voyant tous ici devant moi, jeunes gens, je me dis que je donnerais ma chemise pour avoir vingt ans de moins, et être une femme. Messieurs, j'ai moi-même à mon tableau quatre-vingt-seize missions et j'ai été descendu chaque fois. Quand j'y pense, en fait, j'ai jamais atterri avec mon avion. Les gars, vous êtes appelés à piloter les plus beaux fleurons de notre arsenal aéronautique, l'Oscar E.W. 58-84, notre nouveau bombardier phalloïde et tactique. La conception futuriste de ses ailes en fait un appareil élégant et facile à manoeuvrer. Son équipement haut de gamme allie confort, sécurité et armement sophistiqué, avec une garantie d'un an, pièces et main d'oeuvre. Idéal pour la vitesse et les acrobaties, il est doté en série du système de radar 28-32 de chez Pauline Rubinstein.

 

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Paroles de la chanson : Someday he'll come along, the man I love. And he'll be big and strong, the man I love. And when he comes my way, I'll do my best to make him stay. He'll look at me and smile, I'll understand. And in a little while, he'll take my hand. And though it seems absurd, I know we both won't say a word.  Maybe I shall meet him someday, maybe Monday, maybe now. Still I'm sure to meet him one day, maybe Tuesday will be my good news day. We'll build a little home, just meant for two, from which I'll never run [...]. And so what else I've got, I'm dreaming of the man I love. One day he'll come along, he'll be big and strong. And when he comes my way, I'll do my best to make him stay. And so what else I've got, I'm dreaming of the man I love.

 

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Kent : Voilà le héro de l'aviation marine.

Topper : Kent, tu as les narines qui papillottent.

Kent : Ta façon de voler, c'est de la frime criminelle. Si y'avait pas une dame ici, j'te découperais comme une dinde de Noël.

Topper : Oui ? Et pousse pas trop ou tu te réveilleras un mort dans ton sommeil.

 

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Kent : Tu as pensé à ma proposition ? Vivre loin de tout, une petite maison, friteuse, un lave-linge tout neuf.

Ramada : Kent, tu as tout ce qu'une femme peut demander au bon Dieu, mais c'est trop tôt pour que je songe au mariage. Attends.

Kent : Bon, allez, je vais rentrer à la base. Demain je pilote en vol. J'ai les yeux bouffis moi si je ne dors pas huit heures au moins.

 

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Ramada : Voilà, c'est ici. 

Topper : Ca a l'air mignon.

Ramada : Assez, oui. Le seul problème, c'est que j'ai une logeuse trop curieuse. Bon, alors, je vous dis bonne nuit.

Topper : Non, ne partez pas.

Ramada : Je n'en ai aucune envie. Je ne veux pas être seule. Et puis je peux y aller toute la nuit comme une bête.

Topper : Oui, mais votre logeuse ?

Ramada : Vous vous la ferez dans la foulée.

 

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Pas de bol : Fausse couche, pourquoi tu n'es pas en tenue de vol ? Dépêche-toi, on décolle, mon gars. 

Fausse couche : J'ai été viré de l'escadrille. Je peux pas rester ici, on m'a interdit de vol. J'suis foutu, Pas de bol.

Pas de bol : Pourquoi ? Explique.

Fausse couche : Je vois rien ! Je suis strabique divergent.

Pas de bol : Est-ce que ça pourrait pas se soigner ?

Fausse couche : Oui, en réalisant une inversion de cornées, on appelle ça une multi-ophtal-pupilloptomie. Mais l'ennui, si on veut pas bousiller les circuits, c'est qu'il faut passer à travers le rectum. Et il est pas question qu'un homme passe par là.

 

¤     ¤     ¤

 

Mary : Pas de bol !

Pas de bol : Marie ! Tu viens pour m'admirer ?

Mary : On a eu une explosion au centre nucléaire alors on m'a donné la journée libre.

Pas de bol : Ah ils sont chics.

Mary : Oh, j'ai une bonne nouvelle ! Ca y est, on a le crédit pour notre petite maison.

Pas de bol : Magnifique, alors on emménage quand ?

Mary : Lundi. Les gosses ont déjà commencé à gratter l'amiante cancérigène sur les tuyaux.

Pas de bol : Oh, c'est épatant ! Chérie, notre vie est vraiment sous un bon signe. Tu es mon porte-bonheur.

Mary : Oh, tu dois signer les papiers de ton assurance vie.

Pas de bol : Bien sûr.

Mary, laissant échapper son miroir de poche qui se brise au sol : Oh, oh, mon miroir...

Pas de bol, dont le stylo n'écrit pas : Ah...

Mary : Attends, j'ai mon stylo.

Pas de bol : Non, laisse, je la signerai en rentrant ce soir.

Mary: Bien sûr, rien ne presse.

Pas de bol : Chérie, tu sais, tous nos pépins avec les préliminaires ? Je crois savoir comment ça peut se régler.

Mary : Dis-moi !

Pas de bol : Non, ce soir, vilaine gourmande ! Sois un peu patiente, on va se régaler. Je te parlerai de mon enquête sur l'assassinat de John Kennedy.

Mary : Oh, tu as trouvé la piste du vrai meurtrier ?

Pas de bol : Oui, j'ai la preuve ici dans ma poche. Ca fera l'effet d'une bombe. J'vais faire tomber des têtes.

Mary : Veux-tu que je mette tout ça sous clé ?

Pas de bol : Non, sur moi c'est plus sûr encore. A bord d'un jet, je ne crains guère les voleurs.

Mary : Je t'aime tant. Je vis dans un tel paradis, Pas de bol, que ça ne changera jamais.

 

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Topper : Madame Thompson, je sais que vous m'en voulez mais, si ça peut vous aider, alors voilà, j'ai pas mal économisé depuis ces dix dernières années. C'est pas grand chose, six cent dollars, j'aurais voulu faire plus.

Mary : Mais, Topper, c'est si gentil. Avec ça et les trois millions de dollars que j'ai eu la chance de gagner au loto, j'ai de quoi régler le plus urgent. Il restera juste assez... pour aller en croisière.

 

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- Ca arrive du Pentagone à l'instant. On vient de le décoder.

Amiral Benson : Ah, tenez, lisez-le moi, on m'a refait les yeux en céramique, un bazooka fou à Little Big Horn, peut-être Okinawa... la bagarre où y'avait pas d'Indiens.

- C'est l'ordre d'attaque. C'est demain matin à six heures juste.

Amiral Benson : Excellent. Faites-moi réveiller à, disons, six heures et demi.

 

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Amiral Benson : Asseyez-vous. Messieurs, nous avons déjà assez longtemps rongé notre frein. C'est fini. Dans exactement cinq heures et dix-sept minutes, nous attaquons le Capitole.

LC Block : Vous voulez dire la capitale, je crois.

Amiral Benson : Hein ? La capitale ? Ah bah je dois changer mon plan, mais j'ai l'habitude. Voilà, votre mission, détruire l'usine d'armes atomiques de Falafel City. Elle doit être inaugurée ce soir et elle a un système de défense très sophistiqué. Alors, si vous n'arrivez pas à atteindre votre objectif, vos cibles secondaires sont ici et là, l'école d'harmonica et l'usine de bonbons. Bonne chance, messieurs.

 

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LC Block : Qu'est-ce qui vous turlupine, Harley ? 

Tupper : J'espère me tromper, je vous jure.

LC Block : A quel propos, Tupper ?

Tupper : Un boxer se braquerait si on entraîner s'arrangeait pour qu'il perde.

LC Block : Si vous vous expliquiez mieux ?

Tupper : Mon oncle m'a appris que ne pas jouer pour gagner, c'est comme coucher avec sa sœur. C'est peut-être un coup somptueux avec des cadeaux plein le corsage, mais c'est illégal.

LC Block : Nom de Dieu, je ne vous suis pas.

Tupper : Et en plus on risque de faire des gosses malsains, qui naissent édentés avec du poil partout, et de la mousse dans les oreilles, mais rien pour pisser.

LC Block : Maintenant, ça suffit.

Tupper : Moi, je n'aime pas finasser. On est dans le même camp, j'espère. 

 

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Tupper : Ramada.

Ramada : Autrefois peut-être. Le nom qu'on me donne, c'est Wawatukina.

Tupper : Qu'est-ce que ça veut dire ?

Ramada : Cuit avec son ventre.

 

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> Et maintenant, vous devriez faire un peu mieux  :

http://www.rottentomatoes.com/quiz/hot-shots-les-replique...

http://www.quizz.biz/quizz-188152.html 

 

lundi, 09 juillet 2012

Gallimard prend du poids

Revue de presse du jeudi 28 juin 2012, source Le Monde et Les Echos

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