mercredi, 11 juillet 2012
Hot Shots 2
Film : Hot Shots 2 (1993, durée 1h29)
Réalisateur : Jim Abrahams
Topper Harley (Charlie Sheen), Ramada (Valeria Golino), Michelle Rodham Huddleston (Branda Bakke), l'amiral Tug Benson (Lloyd Bridges), Colonel Denton Walters (Richar Crenna), Harbinger (Migul Ferrer), Dexter Haman (Rowan Atkinson), Gray Edwards (Mitchell Ryan)
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Le colonel : Topper.
Topper : Colonel.
Le colonel : Vous tenez la forme.
Topper : Vous aussi.
Le colonel : Si vous me disiez ce que vous faites ici ?
Topper : Eh bien, ils m'ont accueilli, je répare, je bricole, je vis pénard, dans le calme. On a fait voeu de silence.
Le colonel : Et ce combat de boxe thaïlandaise que j'ai vu hier ?
Topper : Oh, c'est juste pour mon argent de poche, et pour satisfaire mes vieilles envies de tuer les bridés. Ces deux-là, qui c'est ?
Le colonel : Elle, elle est de la CIA. Le type, c'est un figurant.
Topper : Pourquoi elle est là ?
Le colonel : Elle coiffe nos missions top secret au Moyen-Orient. Elle bosse sous les ordres du Président Benson.
Topper : Colonel, ces bonzes ont fait voeu de célibat éternel. Tout comme leur père et leur grand-père avant eux. Ils n'ont pas vu de femme de leur existence.
Le colonel : Mademoiselle ? Je vous présente Michelle Huddleston. Tupper Harley.
Michelle : Bonjour. Pas facile de vous trouver.
Topper : Pourquoi, vous me cherchiez ?
Le colonel : Je citerai le colonel, "les vrais hommes, c'est dur à trouver". Savez-vous seulement ce qui s'est passé les derniers jours de la guerre du Golfe ? Une douzaine d'hommes ont été capturés dans le désert. Depuis, à deux reprises, on a envoyé des équipes pour les libérer. Ces deux missions ont échoué, et maintenant il faut sauver les hommes qui voulaient sauver les hommes qui voulaient sauver nos hommes. Mon job est d'empêcher un nouvel échec.
Le colonel : Quand chasserez-vous Ramada de vos pensées ?
Topper : Pourquoi est-ce que vous parlez d'elle ?
Le colonel : Vous dites que votre guerre est finie, oui, peut-être la guerre extérieure, pas celle à l'intérieur de votre crâne. Vous vous êtes enfui pour endormir votre chagrin. Mais ça ne vous sert à rien, parce que où que vous vous cachiez, la nostalgie vous poursuit.
Topper : Vous avez fait toute cette route pour me psychanalyser ? Merci, colonel.
Le colonel : Vous avez souffert quand cette femme vous a quitté, mais c'est devenu une excuse pour fuire votre vrai destin.
Topper : Tout ça est fini depuis longtemps. J'ai tiré l'échelle.
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Le terroriste qui torture sans résultat : Je vois que tu as appris à souffrir.
Sa victime : J'ai été marié. Deux fois.
Ramada : Je sais que c'est pas facile pour toi.
Topper : Ah, tu le sais ? Tu sais l'effet que ça fait d'avoir le cœur cisaillé en rondelles qu'on met au congélateur ? De se croire un type en or et de découvrir qu'on a été plaqué ?
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Dexter : Allez-y, tuez-moi, je n'avouerai rien ! Tu es une fiente ! Et moi je n'ai pas peur, face de fiente !
Topper : Dexter, je viens pour vous sortir d'ici.
Dexter : Vous êtes américain ?
Topper : Oui, je viens d'Amérique. Venez.
Dexter : Mon vieux, je suis épris de liberté autant que vous, mais je déteste qu'on me commande.
Topper : Il faut venir avec moi.
Dexter : Hélas, je ne peux marcher, ils ont noué mes deux lacets ensemble.
Ramada : Qu'est-ce que je t'avais fait pour que tu veuilles te venger de moi ?
Michelle : Oh Ramada, tu étais donc aveugle à ce point ? Tu as toujours été trop parfaite pour me remarquer, sainte-nitouche infecte ! Tu étais trop égoïste pour te soucier des sentiments de celle qui partageait ta chambre, cette fabuleuse soirée. Cette incroyable ivresse des sens.
Ramada : Cette soirée était si importante pour toi ?
Michelle : Je m'en souviens comme si c'était hier. L'extase de ces jeux tellement précis. La joie de partager cette douceur. Ces dangers exquis. Cette intimité.
Ramada : Je n'oublierai jamais ces éclairs dans tes yeux. Les sillons de sueur glissant le long de ta poitrine. Et puis tu m'as ligoté les chevilles, serré, si serré ! Et ce n'était pas normal. Ce n'était pas naturel. La bataille à la poutre, c'est trop dangereux, ce sport.
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Ramada : J'ai réfléchi, je veux rester avec toi.
Topper : Pas question. L'hélico t'attend, pars avec Dexter, c'est mieux pour toi.
Ramada : Pourquoi ? Je croyais que tu m'aimais.
Topper : C'est vrai que je t'aime, oui. J'ai tout fait pour t'oublier, mais quoi que je fasse, ton visage reste sur le bout de ma langue.
Ramada : Alors laisse-moi rester avec toi.
Topper : Ramada, je veux vivre avec toi, je veux tout te donner, je veux connaître tes parents et jouer avec ton chien.
Ramada : Oh, mes parents sont morts, Topper, mon chien les a mangés.
Topper : Quel malheur. Ouais, mais toi tu appartiens à Dexter. Tu es l'inspiratrice unique de sa vie, tu fais partie de lui. C'est pas de la noblesse d'âme, mais est-ce que tu sais ce qui nous arriverait si tu restais avec moi ?
Ramada : Oui, bien sûr que oui. Le sexe, fort, furieux, passionné, une avalanche sexuelle. Je te caresserais comme tu n'as jamais été caressé, je te donnerais du plaisir à hurler soir et matin, partout et àtout-va. Sans cesse, jusqu'à ce que tu me demandes grâce.
Topper : Les pales du rotor tournent. Il faut que tu te sauves.
Ramada : Oh, mon amour, Dieu te protège.
Dexter : Une petite seconde, je veux prendre une photo de vous deux pour ma conférence de presse. Vous n'êtes pas dans le cadre, rapprochez-vous. Plus près, ne soyez pas timides, mettez votre bras sur son épaule. On y est presque. Ce sera une poto supere. Vous êtes beaux comme ça tous les deux. C'est drôle, en d'autres circonstances, je dirais que vous êtes faits l'un pour l'autre. C'est la vie. Dites "cheese". Non, non, ne bougez pas comme ça, ne tournez pas tant...
Dexter chute.
Topper : C'était un petit pisseux.
Ramadam : Je serais moins indulgente.
08:31 Publié dans Films étrangers, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hot, shots, charlie, sheen, valeria, golino, rowan, atkinson