dimanche, 07 décembre 2014
Quatre Nocturnes - Mozart
Luci care, luci belle
Luci care, luci belle Yeux adorés, beaux yeux,
Cari lumi amate stelle Chers yeux, étoiles adorées,
Date calma a questo core. Donnez le repos à ce cœur.
Se per voi sospiro e moro Si pour vous je soupire et je meurs,
Idol mio, mio bel tesoro Ô mon idole, mon beau trésor,
Forza e solo del Dio d’amore. Ce n’est que grâce à la force du dieu d’amour.
Chœur https://www.youtube.com/watch?v=xi0gxMWC6X0
Due pille amabili
Due pupille amabili Deux adorables yeux,
M’han piegeto il core Ont fait céder mon cœur
E se pieta non chiedo Et si je ne demande pas grâce
A quelle luci belle A ces belles flammes,
Per quelle, si per quelle Par elles, oui par elles,
Io moriro d’amore. Je mourrai d’amour.
Chœur
https://www.youtube.com/watch?v=wOmXrl_gUis
Transcription piano à trois voixhttps://www.youtube.com/results?search_query=mozart+due+pupille+score
Piu non si trovano
Più non si trovano On ne trouve plus,
Fra mille amanti Parmi mille amantes
Sol due bell’anime, Même deux belles âmes,
Che sian costanti, Qui soient fidèles
E tutti parlano de fedeltà ! Et toutes parlent de fidélité !
E il reo costume Et l’usage coupable
Tanto s’avanza Qui a cours maintenant
Che la costanza Est que la fidélité,
Di chi ben ama De celui qui sait bien aimer,
Ormai si chiama semplicità. A présent s’appelle, naïveté.
Chœur et partitionhttps://www.youtube.com/watch?v=X3bbQe8H2ac&list=PL5tprhG0JRHwIYq-wNd_TKNNBAK4dP-CO
3 voixhttps://www.youtube.com/watch?v=muyLkOqRSLs
Altohttps://www.youtube.com/watch?v=TtoArBsYjos
Ecco quel fiero instante
Ecco quel fiero istante, Voilà cet instant cruel,
Nice, mia Nice, addio, Nice, ma belle Nice, adieu,
Come vivró, ben mio, Comment vivrais-je, ma bien-aimée
Così lontan da te ? Ainsi, loin de toi ?
Io vivrò sempre in pene, Je vivrai toujours dans la peine,
Io non avrò più bene Je n’aurai plus de biens
E tu, chi sa se mai Et toi, qui sait si jamais
Ti soverrai di me ! Tu ne te souviendras de moi ?
Chœur lent et chandelier
https://www.youtube.com/watch?v=lfVAbehxCI4
> Traduction fournie par, et pour les pupitres isolés :
http://corpsyphonie.free.fr/wiki/pmwiki/Chant/Six-nocturn...
16:03 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mozart, nocturnes
dimanche, 21 septembre 2014
Sonate en ut mineur de Mozart K300d - Arrau, Barenboim, Richter
Composée en 1785
Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Piano_Sonata_No._8_%28Mozart...
The A minor sonata is the first of only two Mozart piano sonatas in a minor key (the other being No. 14 in C minor, K. 300d). It was written in one of the most tragic times of his life: his mother had just died, and his father blamed him for his wife's death. Mozart was devastated, and poured his constant torment into his sonata, one of the darkest. The last movement in particular has an obsessive, haunted quality about it, heightened near the end by the interruption of the relentless drive to the conclusion by repeated and chilling quiet falling passages.
https://www.youtube.com/watch?v=qaVQ3wZK3cE
https://www.youtube.com/watch?v=qK1lRiVHEvs
https://www.youtube.com/watch?v=l4ZG0RsIQNA
https://www.youtube.com/watch?v=3yPOxeRw3kY
07:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : caron, mozart, sonate, k547
mercredi, 09 juillet 2014
L'enfant de l'art - Mozart
"L'enfant de l'art", Florence Badol-Bertrand, in "Cité musiques, la revue de la Cité de la musique", n°73, janvier-juillet 2014
Il était une fois un petit garçon. Deuxième rescapé d'une fratrie de sept, il s'était cramponné à la vie à la suite de sa sœur aînée de cinq ans, Nannerl. Tous deux grandissaient dans un foyer aimant, animé par la joie de vivre de la mère et la musique de Leopold, le père. Lorsqu'elle eut 8 ans, le père commença à enseigner le clavecin à sa fille. Nannerl s'amusait tant à jouer que son frère ne cessait de rêver du moment où il apprendrait à son tour. Peu après, Leopold notait : "Ce menuet a été appris par mon fils un jour avant sa cinquième année".
A partir de 1763, ils sillonnèrent l'Europe trois ans durant, apportant leur radieuse lumière aux têtes couronnées avides d'émerveillement. Entretemps, le petit garçon avait commencé à composer pour clavier sans tarder à s'atteler à de plus vastes dimensions avec sa Première Symphonie écrite à Londres en 1764. Méticuleux, il avait demandé à sa sœur "de lui rappeler de donner quelque chose de beau aux cors". Et les cors jouent dans l'Andante une succession de quatre notes qu'il reprit symboliquement plus tard dans un Credo et dans sa dernière symphonie emplie de lumière.
Pour se faire la main en composition, il prenait une sonate et la transformait en concerto en répartissant les différentes lignes entre un clavier et un petit orchestre. Ainsi fut élaboré son Premier Concerto pour piano de 1767 à partir de sonates de Raupach et Honauer. Dans le même geste, il se constituait un répertoire qu'il joua longtemps en tournées.
Enfin, il partageait la musique de chambre avec son père et sa sœur dans différentes combinaisons de clavier et violon. Il adorait y glisser des effets pour s'amuser, tel ce rondeau dans lequel il faut être parfaitement exact pour croiser les mains, sans quoi on se heurte au risque d'en mourir de rire.
A Salzbourg, il faisait la fierté de ses compatriotes qui le sollicitèrent à leur tout. C'est ainsi qu'on lui commanda la cantate dramatique Apollo et Hyacinthus. Quelle bonne manière d'expérimenter les voix, la scène et ses conventions... de quoi s'aguerrir pour affronter la patrie de l'opéra !
14 et demi et on lui transmet le livret de Mitridate pour les représentations milanaises de Noël 1770 ! Un succès extraordinaire qui vaut au Maestrino la commande de Lucio Silla pour 1772. Les découvertes et rencontres italiennes ont aiguisé son sens critique. Il a entendu divas et castrats, compris ce qu'ils attendent, ce qui fera mouche ou ce qui est passé de mode. Aussi travaille-t-il les récitatifs "à s'en faire mal aux mains" en ajustant les airs aux qualités de chaque chanteur "pour bien mesurer l'habit au corps". Si le cahier des charges de l'opera seria est parfaitement respecté, certains passages s'en démarquent déjà : des cavatines pour changer des sempiternels arie da capo, le duo d'amour du premier acte...
C'est au retour du deuxième séjour italien, le 16 décembre 1771, que la vie bascule. Le bienveillant archevêque Schrattenbach meurt le jour même et avec lui la liberté de courir le monde. La Salzbach devient une frontière contrôlée par le nouvel élu et peu tolérant Colloredo. Divertimenti et messes constituent la tâche essentielle tandis qu'Amadeus renonce aux genres qui lui tiennent à cœur : symphonie, concerto pour piano, opéra... Le bouquet des cinq concerti pour violon composé dans la seule année 1775 est représentatif des goûts du prélat : les mouvements rapides dans l'exubérance italienne, les lents de type aria di amore, ou ariette française, les finale en rondeau à la française aux refrains pastoraux. Mais l'adolescent tord plus d'une fois le cou aux principes : une turquerie véhémente, des à-coups tragiques, l'infini cantabile étouffé par les sourdines... Sous sa plume, le style galant recrée une sensation qui prend source dans l'enfance : celle du jeu ignorant les limites. L'espace circonscrit de la partition permet d'en redécouvrir la saveur dans un temps dont le recul - ses 19 ans - lui a déjà révélé la fugacité.
Mais l'expression tragique éclate. Début 1777, la pianiste française Jeunehomme lui donne l'occasion d'exprimer la douleur profonde dans le mouvement lent du Neuvième Concerto. La perspective d'un séjour parisien alors avivée, il compose son Concerto pour hautbois, instrument implicitement lié à la culture française. En outre, il choisit pour rondo la mélodie de sa Sonate à quatre mains de Londres qui ne peut que lui rappeler les souvenirs de l'enfance pérégrine et qu'il associe par la suite à l'idée de liberté : air de Blonde prisonnière du sérail, finale de la Gran Partita d'une incroyable liberté stylistique, Pamina et Papageno faussant compagnie à Monostatos. Le message set donc clair. D'ailleurs, en septembre, la coupe est pleine. L'archevêque ayant refusé les congés, Leopold consent à laisser partir son fils avec sa mère. L'étape de Mannheim est capitale : il tombe amoureux de la cantatrice Alyosa Weber, découvre l'orchestre le plus avant-gardiste et fraternise avec les vents, dont Wendling, flûte-solo, qui lui fait obtenir la commande d'un flûtiste amateur. Un peu moins motivante que si elle avait été pour lui, elle comprend le Premier Concerto en sol. Rien ne saurait alors altérer sa légèreté :
"M. Wendling sera fâché
Que je n'aie presque rien écrit
Mais en passant le Rhin
Je rentrerai c'est certain
Et j'écrirai quatre Quartetti
Pour ne pas être coquin
Le Concerto me le réserve pour Paris
Là le gribouille d'un coup"
Mais à Paris, le coup fatal est porté. La mort de sa mère, dont Leopold lui attribue la responsabilité, le propulse dans la sphère adulte, un boulet à tirer pour l'éternité.
07:00 Publié dans Musique, Portraits de personnalités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mozart
mardi, 08 juillet 2014
L'esprit mozartien des quatuors à cordes
"De l'esprit mozartien", Bernard Fournier, in "Cité musiques, la revue de la Cité de la musique", n°73, janvier-juillet 2014
En dehors de leur qualité artistique exceptionnelle, les quatuors de Mozart représentent une expérience spirituelle capitale. Ils montrent l'itinéraire d'un génie dont les perspectives esthétiques évoluent radicalement, mais aussi d'un homme ne proie au succès facile, puis au doute et aux difficultés, d'un homme aux sentiments ambivalents. Derrière l'élégance et la légèreté, derrière l'alacrité apparente, se révèle quelque chose qui procède de l'angoisse, du désarroi, voire du désespoir. Si ces œuvres reflètent la transformation d'une écriture et d'un style, elles participent aussi à l'approfondissement d'un genre comme moyen d'expression privilégié du moi. Dans ses quatuors, Mozart se focalise de plus en plus sur "l'inexprimable, en tant qu'inexprimable" (Simone Weil, La Pesanteur et la Grâce), à une époque où, précisément, s'opère une mutation des objectifs de la musique instrumentale qui s'éloigne d'une simple imitation de la nature.
Deux ans après un délicieux quatuor composé à 14 ans, les Quatuors "milanais", tout en s'inspirant des modèles italiens, trouvent à la fois un ton et un style personnels : beauté des thèmes souvent empreints d'un lyrisme ou d'un charme caractéristiques de cpmpositeur, traitement du motif via le dialogue instrumental.
Ebloui par la découverte des Quatuors opus 20 de Haydn, Mozart écrit ses Quatuors "viennois", œuvres parfois austères, où il cherche ici à concilier son désir d'expression personnelle et la nécessité qu'il s'impose de suivre un modèle contraignant et étranger à sa sensibilité.
Après le choc des Quatuors opus 33 de Haydn, Mozart prend quatre ans pour écrire six quatuors qu'il dédie à son aîné devenu ami. "Fruits d'un long et laborieux effort", ces chefs-d’œuvre absolus, où le style sérieux voire dramatisant intègre avec naturel des tendances ludiques et populaires, traduisent une pensée musicale complexe. A travers la transparence de l'écriture percent des signes multiples mais discrets et disséminés grâce auxquels s'exprime l'angoisse de la condition humaine, portée par cette douloureuse palpitation de l'âme et qui, avant ces quatuors, n'avait jamais encore trouvé à se manifester avec autant de résonance profonde.
Astre isolé, le Quatuor K. 499 se révèle un des plus parfaits du compositeur dont l'esthétique ambivalent s'exprime ici de manière moins voilée, mêlant charme et rudesse, abandon pré-schubertien et inquiétude. Opus inachevé, les Quatuors "prussiens" sont teintés d'amertume. Parfois sombres et même âpres, les deux derniers sont parcourus de notations étranges, grinçantes, voire grimaçantes, Mozart connaissant ici une sorte de période "expressionniste" mais tempérée par les canons du classicisme.
Avec ses dix derniers quatuors, Mozart a atteint les plus hauts sommets du genre, la transparence de l'écriture et la pudeur du style se conjuguant avec l'expression la plus intime du trouble de l'âme.
07:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mozart, haydn
dimanche, 23 mars 2014
Requiem - Mozart, Karajan, Solti
Karajan
http://www.youtube.com/watch?v=78KtEjdAszw
06:13 Requiem
16:18 Dies irae 18:24 Tuba mirum
21:31 Rex tremendae 23:36 Recordare
28:41 Confutatis
31:02 Lacrymosa
45:00 Domine Jesu 48:52 Hostias 54:38 Sanctus 56:10 Benedictus 1:09:36 Agnus Dei
http://www.youtube.com/watch?v=x2XcmaiaqAY
http://fr.wikipedia.org/wiki/Requiem_de_Mozart
http://caillard-edition.com/Boutique/Scores/571/MOZART-Re...)
Texte latin et allemand : http://12koerbe.de/apokalypse/requiem.htm
Introitus
requiem aeternam dona eis Domine
et lux perpetua luceat eis
te decet hymnus Deus in Sion
et tibi reddetur votum in Jerusalem
exaudi orationem meam
ad te omnis caro veniet
und das ewige Licht leuchte ihnen!
Dir gebührt ein Loblied, Gott, auf dem Zion,
und dir erfülle man sein Gelübde in Jerusalem;
erhöre mein Gebet!
Zu dir wird alles Fleisch kommen.
Kyrie
Kyrie eleison
Christe eleison
Kyrie eleison
Herr erbarme dich,
Christus erbarme dich,
Herr erbarme dich
dies irae dies illa
solvet saeclum in favilla
teste David cum Sibylla
Tag des Zornes, jener Tag
löst die Welt(-Zeit) in Glut(-Asche) auf
gemäß dem Zeugnis Davids und der Sibylla.
quantus tremor est futurus
quando iudex est venturus
cuncta stricte discussurus
Welch ein Zittern wird dann sein,
wenn der Richter kommen wird,
der alles streng diskutieren wird!
tuba mirum spargens sonum
per sepulchra regionum
coget omnes ante thronum
Eine Posaune, erstaunlichen Klang verbreitend
über die Gräber der Weltgegenden,
wird alle vor den Thron zwingen.
mors stupebit et natura
cum resurget creatura
iudicanti responsura
Der Tod wird staunen und die Natur,
wenn die Kreatur aufersteht
um dem Richtenden Antwort zu geben.
liber scriptus proferetur
in quo totum continetur
unde mundus iudicetur
Ein geschriebenes Buch wird vorgebracht werden,
in dem alles enthalten ist,
aufgrund dessen die Welt beurteilt wird.
iudex ergo cum sedebit
quicquid latet apparebit
nil inultum remanebit
Sobald der Richter sich hinsetzen wird
wird alles, was verborgen ist, offenbar werden,
nichts wird unvergolten zurückbleiben.
quid sum miser tunc dicturus
quem patronum rogaturus
cum vix iustus sit securus
Was werde ich Armer dann sagen,
wen bitten, mein Patron zu sein,
da kaum ein Gerechter sicher sein wird?
rex tremende maiestatis
qui salvandos salvas gratis
salva me fons pietatis
König von solcher Majestät, daß wir erzittern,
der du die zu Erlösenden ohne Gegenleistung erlöst,
erlöse mich, Quell der Frömmigkeit!
recordare Iesu pie
quod sum causa tuae viae
ne me perdas illa die
Beherzige, frommer Jesus,
da ich doch Ursache deines Weges bin:
mich an jenem Tag nicht zugrunde zu richten!
quaerens me sedisti lassus
redemisti crucem passus
tantus labor non sit cassus
Mich suchend hast du dich ermüdet hingesetzt,
du hast mich freigekauft, das Kreuz erleidend,
solch eine Mühsal soll nicht vergebens sein.
iuste iudex ultionis
donum fac remissionis
ante diem rationis
Gerechter Richter der Vergeltung,
mache mir ein Geschenk der Vergebung
vor dem Abrechnungstag.
ingemisco tamquam reus
culpa rubet vultus meus
supplicanti parce Deus
Ich seufze wie ein Angeklagter,
Schuld rötet mein Gesicht,
gewähre dem Bittenden Schonung, Gott!
qui Mariam absolvisti
et latronem exaudisti
mihi quoque spem dedisti
Der du Maria entsündigt
und den Räuber erhört hast,
auch mir hast du Hoffnung gegeben.
preces meae non sunt dignae
sed tu bonus fac benigne
ne perenni cremer igne
Meine Bitten sind nicht würdig,
aber du, der Gute, erweise dich gütig,
daß ich nicht im immerwährenden Feuer brenne.
inter oves locum praesta
et ab haedis me sequestra
statuens in parte dextra
Unter den Schafen gewähre mir einen Platz
und von den Böcken scheide mich,
indem du mich auf der rechten Seite aufstellst
confutatis maledictis
flammis acribus addictis
voca me cum benedictis
Wenn die Überführten verflucht sind
und den scharfen Flammen zugesprochen,
rufe mich mit den Gesegneten
oro supplex et acclinis
cor contritum quasi cinis
gere curam mei finis
Ich bitte dich kniend und tief geneigt,
das Herz aufgerieben wie Asche,
trage Sorge für mein Ende
lacrimosa dies illa
qua resurget ex favilla
Tränenreich, jener Tag,
an dem aus der Glut(-Asche) aufersteht
iudicandus homo reus
huic ergo parce Deus
der Mensch, der als Angeklagter zu verurteilen ist:
Diesem gewähre also Schonung, Gott
pie Jesu Domine
dona eis requiem
Frommer Herr Jesus
schenke ihnen Ruhe
Amen
Recordare
quid sum miser tunc dicturus ?
Was werde ich Armer dann sagen ?
rex tremende maiestatis
König von solcher Majestät, daß wir erzittern
recordare Iesu pie
beherzige, frommer Jesus
Confutatis & Oro supplex
confutatis maledictis
flammis acribus addictis
Wenn die Überführten verflucht sind
und den scharfen Flammen zugesprochen
voca me cum benedictis
rufe mich mit den Gesegneten
oro supplex et acclinis
cor contritum quasi cinis
gere curam mei finis
Ich bitte dich kniend und tief geneigt
das Herz aufgerieben wie Asche
trage Sorge um mein Ende
Offertorium
Domine Jesu Christe
rex gloriae
libera animas omnium fidelium defunctorum
de poenis inferni
et de profundo lacu
Herr Jesus Christus,
König der Ehre,
befreie die Seelen aller gläubigen Verstorbenen
von den Strafen der Hölle
und dem abgründigen See;
libera eas de ore leonis
ne absorbeat eas tartarus
ne cadant in obscurum
befreie sie aus dem Maul des Löwen,
damit sie die Unterwelt nicht verschlinge,
damit sie nicht in die Finsternis hinabsinken
sed signifer sanctus Michael
repraesentet eas in lucem sanctam
Aber der Bannerträger, der heilige Michael,
soll sie ins heilige Licht hinein vergegenwärtigen,
quam olim Abrahae promisisti
et semini eius
wie du es einst dem Abraham versprochen hast
und seinem Samen
hostias et preces tibi Domine laudis offerimus
tu suscipe pro animabus illis
quarum hodie memoriam facimus
fac eas Domine de morte transire ad vitam
Opfer und Bitten bringen wir dir, Herr des Lobes, dar;
du nimm sie an für jene Seelen,
deren Gedächtnis wir heute pflegen:
mach, Herr, daß sie vom Tod zum Leben übergehen,
quam olim Abrahae promisisti
et semini eius
wie du es einst dem Abraham versprochen hast
und seinem Samen
sanctus sanctus sanctus
Dominus Deus Sabaoth
pleni sunt coeli et terra gloria tua
osanna in excelsis
Heilig heilig heilig
Herr, Gott der Heerscharen
Erfüllt sind Himmel und Erde von deinem Glanz
Hosianna (Hilf doch!) in den erhabenen (Himmeln)
benedictus qui venit in nomine Domini
osanna in excelsis
Gesegnet, der da kommt im Namen des Herrn
Hosianna (Hilf doch!) in den erhabenen (Himmeln)!
agnus Dei
qui tollis peccata mundi
dona eis requiem
Lamm Gottes,
das du hinwegnimmst die Sünden der Welt,
schenke ihnen Ruhe,
agnus Dei
qui tollis peccata mundi
dona eis requiem
Lamm Gottes,
das du hinwegnimmst die Sünden der Welt,
schenke ihnen Ruhe,
agnus Dei
qui tollis peccata mundi
dona eis requiem
sempiternam
Lamm Gottes,
das du hinwegnimmst die Sünden der Welt,
schenke ihnen Ruhe,
ewige!
lux aeterna luceat eis Domine
cum sanctis tuis in aeternum
quia pius es
Ewiges Licht leuchte ihnen, Herr,
mit deinen Heiligen in Ewigkeit,
denn du bist fromm!
requiem aeternam dona eis Domine
et lux perpetua luceat eis
cum sanctis tuis in aeternum
quia pius es
Ewige Ruhe schenke ihnen, Herr,
und immerwährendes Licht leuchte ihnen
mit deinen Heiligen in Ewigkeit,
denn du bist fromm!
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mardi, 06 août 2013
Jeunehomme - concerto N°9 - Mozart
Remerciements à Adrien VdMtx
pour m'avoir incitée à écouter ce concerto.
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Idylle, Klimt
Enregistrement de 1949
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
Orchestre de Salzburg en 1994
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
Avec la partition
http://www.youtube.com/watch?v=HXIZUz5mD18&feature=pl...
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=> Transcription pour piano de l'Andantino :
source http://imslp.org/wiki/Main_Page
IMSLP35238-PMLP79206-Mozart_Busoni_BVB84_Andantino_Concer...
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Musique, Partitions, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mozart, klimt, concerto, jeune homme
mardi, 28 mai 2013
Préparez vos mouchoirs - Blier, Depardieu, Dewaere, Serrault, Carole Laure, Mozart
Film : Préparez vos mouchoirs (1978, durée 1h45)
Réalisateur : Bertrand Blier
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