lundi, 07 mai 2012
La maison du docteur Edwardes - Hitchcock, Ingrid Bergman, Gregory Peck
Film : La maison du docteur Edwardes / Spellbound (1945, durée 1h50)
Réalisateur : Alfred Hitchcock
Le docteur Alexander Brulov (Michael Chekhov), le docteur Constance Petersen (Ingrid Bergman), John Ballantine / le docteur Anthony Edwardes / John Brown (Gregory Peck)
Academy Award de la meilleure musique ; nombreuses autres nominations (meilleur second rôle pour Michael Chekhov), N&B, effets spéciaux, etc.
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Le docteur Brulov au docteur Petersen : La cervelle d'une femme qui aime est ramenée au niveau intellectuel le plus bas.
09:09 Publié dans Films historiques, littéraires, N&B, biopics, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edwardes, hitchcock, ingrid, bergman, gregory, peck, chekhov, brulov, peterson, ballantine, brown
dimanche, 06 mai 2012
Une femme à sa fenêtre
Film : Une femme à sa fenêtre (1976, durée 1h50)
Réalisateur : Pierre Granier-Deferre
D'après le roman de Pierre Drieu La Rochelle
Margot Santorini (Romy Schneider), Raoul Malfosse (Philippe Noiret), Michel Boutros (Victor Lanoux)
César de la meilleure actrice pour Romy Schneider et du meilleur montage pour Jean Ravel.
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Margot Santorini : On ne peut rien contre la passion d'un homme pour sa légende de séducteur.
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Michel Boutros : Je ne veux pas aimer ce qui n'est plus, ce qui est irrémédiablement perdu pour moi.
09:52 Publié dans Films historiques, littéraires, N&B, biopics, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : granier, deferre, romy, schneider, noiret, lanoux, boutros, santorini, malfosse, drieu, la rochelle, ravel
samedi, 05 mai 2012
A moi seule
Film : A moi seule (avril 2012, durée 1h31)
Réalisateur : Frédéric Videau
Musique : Florent Marchet
Dialogue entre Gaëlle (Agathe Bonitzer), jeune fille retenue en captivité pendant huit années et Vincent (Reda Kateb), son ravisseur
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Gaëlle : Tu pleures
Vincent : Non
Gaëlle : Tu t'es essuyé la joue
Vincent : Non
Gaëlle : Tu pleures
Vincent : On va faire un tour, ça nous fera du bien.
Gaëlle : Excuse-moi pour les baffes tout à l'heure.
Vincent : Ca t'a fait du bien au moins, ça t'a soulagée ?
Gaëlle : Un peu
Vincent : Tant mieux
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Avant cette scène, Vincent, de retour de son travail, annonce à Gaëlle que ses horaires vont devenir plus irréguliers pour cause d'annualisation du temps de travail. Elle le gifle deux fois.
14:25 Publié dans Films français, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : videau, marchet, natasha, kampush, bonitzer, kateb
dimanche, 29 avril 2012
Je vous ai choisis
Eglise Notre Dame d'Auteuil
Crédits photographiques Jana Hobeika
Je vous ai choisis, je vous ai établis
Pour que vous alliez et viviez de ma vie.
Demeurez en moi, vous porterez du fruit ;
Je fais de vous mes frères et mes amis.
Contemplez mes mains et mon cœur transpercés ;
Accueillez la vie que l’Amour veut donner.
Ayez foi en moi, je suis ressuscité,
Et bientôt dans la gloire, vous me verrez.
Recevez l’Esprit de puissance et de paix ;
Soyez mes témoins, pour vous j’ai tout donné.
Perdez votre vie, livrez-vous sans compter ;
Vous serez mes disciples, mes bien-aimés !
Consolez mon peuple ; je suis son berger.
Donnez-lui la joie dont je vous ai comblés.
Ayez pour vos frères la tendresse du Père,
Demeurez près de moi, alors vous vivrez !
13:09 Publié dans Foi, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 24 avril 2012
Au mois de mai, fais ce qui te plaît
Pour le mois de mai, le Français, il voudrait faire ce qui lui plaît, comme dit le dicton.
Le Français, il voudrait bien sortir de la crise, et pas comme la Grèce.
Le Français, il voudrait bien être dorloté dans les bras du bisounours qui s'appelle "Grosnon", c'est le bisounours bleu, avec un nuage de pluie, celui qui irait bien pour traverser la crise sans prendre trop de bourrasques, il est tout de même frileux le Français.
Le Français, il voudrait quand même un chef d'Etat qui sache parler, qu'on puisse mettre dans un avion, qui ait des piles duracel sous le capot, et là, le Français, il doit bien reconnaître qu'il ne connaît que l'actuel, sa myopie l'empêche d'en envisager un autre.
Arianne Massenet, animatrice-journaliste sur Canal plus, hier, nous a mitraillés d'une kyrielle de lapsus qu'elle a nommés "François Sarkozy". Eh bien, cela donnerait, pour faire plaisir au Français et pour qu'il puisse garder sa momie bien au chaud tout contre son cœur, cela donnerait :
le Bizougoud
15:55 Publié dans Politique & co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, élection, bisounours, iznogoud, français, sarkozy, hollande, massenet, canal, mai
samedi, 21 avril 2012
Flashback ou déjà vu ?
La droite a perdu, à qui la faute ?
Extrait de "La droite a perdu, à qui la faute", chronique du 17 mars 2008 in On m'a demandé de vous calmer, Stéphane Guillon, 2009
La droite a perdu, à qui la faute ? Certainement pas à Rachida Dati, qui, cette semaine, dans Match, nous a montré intégralement sa cuisse droite. "Votez pour moi, vous verrez la gauche !" Rachida, une vraie brune, ça tombe bien, les hommages aux poilus se succèdent.
La droite a perdu. Ce n'est pas non plus la faute à Carla Sarkozy qui, elle aussi s'exhibe dans Match. Un reportage qui pourrait s'appeler : "Barbie à l'Elysée". Plusieurs tableaux : Barbie dans son bureau. Barbie prépare un dîner pour Shimon Peres. Barbie choisit des vins à plusieurs milliers d'euros la bouteille : Petrus 49. Un message fort destiné à nos amies caissières.
Problème de CP : partant du principe qu'une caissière obtient en trois semaines de grève 30 centimes d'euros supplémentaires par Ticket-Restaurant, combien de centaines d'années de grève lui faudrait-il pour s'offrir un verre de Petrus ?
Marie-Antoinette faisant découvrir au petit peuple de France les somptueuses caves de son mari. Il y a des têtes qui sont tombées pour moins que ça. Ce serait d'ailleurs une scène magnifique : Carla montant à l'échafaud place de la Concorde... sur une musique de Mireille Mathieu. Ca lui rappellerait les podiums. Suivrait Rachida Dati, de plus en plus mince, facile à décapiter. Et pour une fois habillée très sobrement : aucun créateur n'a voulu prêter de fringues, à cause des taches. Et puis, pour enflammer la foule, on finirait par les "Ceaucescu de Levallois-Perret", Isabelle et Patrick Balkany. Dans le rôle du bourreau, je vois bien Karl Lagerfeld : un look de croque-mort, un physique qui effraie les vautours... De plus, il connaît parfaitement l'encolure de Carla. Excusez-moi, la droite a perdu et je pense déjà à décapiter tout le monde, patientons un peu !
Et puis, rassurez-vous, tout ça n'arrivera pas, fini la présidence bling-bling, d'après Aujourd'hui en France, le Président veut prendre de la hauteur. Un souhait louable car, vu sa taille, ça lui réclame deux fois plus d'efforts. D'après ses conseillers, la métamorphose a déjà commencé. L'un d'eux affirme à l'AFP : "Depuis quelques semaines, Nicolas a ouvert une nouvelle séquence faite d'élégance et de discrétion." C'est vrai, hormis l'étalage de Petrus et Rachida Dati qui se croit au Moulin-Rouge, il y a un progrès.
A moins que ce ne soit une nouvelle directive du Président à ses troupes : "Les gars, soyez hyper-vulgaires, ça me rend plus classe !"
* à propos des élections municipales françaises de 2008
Se prpocurer l'ouvrage :
On m'a demandé de vous calmer
Stéphane Guillon
2009 ou 2010
Ed. Stock/France Inter ou Points humour
332 ou 328 pages
http://www.amazon.fr/gp/product/2757818589/ref=pd_lpo_k2_...
14:09 Publié dans Politique & co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élection, politique, guillon, droite, gauche
mercredi, 18 avril 2012
Collage-souvenir : "notre séjour en politique", France, 2012
A vous, dont la mémoire sélective pourrait un jour prochain oublier, dans l'idée d'un ersatz de musée des horreurs télévisuelles et internautiques de l'an deux mille douze, voici un modeste collage-souvenir, témoignage du point bas où nous sommes tombés ces derniers jours précédant les élections présidentielles.
Pour rappel, tout de même, "politique", cf le Dictionnaire de l'Académie Française, neuvième édition :
XIVe siècle. Emprunté, par l'intermédiaire du latin politicus, « relatif au gouvernement », du grec politikos, « qui concerne les citoyens, l'État », lui-même dérivé de polis, « cité ».
1. Anciennt. Relatif à la vie collective d'une communauté d'hommes vivant sous les mêmes lois. (...)
2. Qui a trait à l'art de gouverner un État, aux différentes manières de concevoir son organisation, son fonctionnement et ses relations avec les autres États. (...)
3. Qui concerne plus particulièrement les droits et les devoirs du citoyen d'un État. Les droits politiques, en vertu desquels un citoyen peut participer au fonctionnement des pouvoirs publics, et peut notamment voter pour des représentants élus, ou se porter candidat aux fonctions électives. (...)
4. Qui concerne les affaires publiques d'un gouvernement, d'un État, d'un pays. (...)
5. Par ext., parfois péj. Qui, dans les affaires privées, se montre habile et prudent. (...)
En images uniquement,
En l'absence de commentaires et de légendes,
En non-hommage à ceux qui ne feront fort heureusement pas légende pour ce qui suit.
17:00 Publié dans Politique & co | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, canal, rebus, changement