lundi, 13 mai 2013
The-blue-pipe - I - and she is soon to be mine - Baudelaire, Apollinaire, Courbet
Baudelaire, pipe à la bouche, par Courbet
La pipe, Baudelaire
Je suis la pipe d'un auteur ;
On voit, à contempler ma mine
D'Abyssinienne ou de Cafrine,
Que mon maître est un grand fumeur.
Quand il est comblé de douleur,
Je fume comme la chaumine
Où se prépare la cuisine
Pour le retour du laboureur.
J'enlace et je berce son âme
Dans le réseau mobile et bleu
Qui monte de ma bouche en feu,
Et je roule un puissant dictame
Qui charme son cœur et guérit
De ses fatigues son esprit.
Apollinaire (1880-1918)
Cors de chasse, Apollinaire
Notre histoire est noble et tragique
Comme le masque d’un tyran
Nul drame hasardeux ou magique
Aucun détail indifférent
Ne rend notre amour pathétique
Et Thomas de Quincey buvant
L’opium poison doux et chaste
À sa pauvre Anne allait rêvant
Passons passons puisque tout passe
Je me retournerai souvent
Les souvenirs sont cors de chasse
Dont meurt le bruit parmi le vent
> Pour une analyse du texte : http://odautrey.free.fr/corsdechasse.htm
> Pour quelques mots sur Apollinaire : http://www.maulpoix.net/Apollinaire.htm
L'homme à la pipe, autoportrait, Courbet
Celles-ci sont des pipes de lecture
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Ecrits, Peinture, Poësie, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pipe, tabac, fumer, baudelaire, apollinaire, courbet
mardi, 23 avril 2013
Rendez-vous à Venise, ou à jamais - Stromae
Vérone, Crédits photographiques Ian Webb
Magdalena Bay, François Auguste Biard
La dame bleue, Camille Corot
http://www.youtube.com/watch?v=CAMWdvo71ls
Vous les hommes vous êtes tous les mêmes, Macho mais cheap,
Bande de mauviettes infidèles, Si prévisibles,
Non je ne suis pas certaine Que tu le mérites,
Vous avez de la chance qu'on vous aime, Dis-moi merci.
Cette fois c'était la dernière, Tu peux croire que c'est qu'une crise,
Mate une dernière fois mon derrière, Il est à côté de mes valises,
Tu diras au revoir à ta mère, Elle qui t'idéalise,
Tu ne vois même pas tout ce que tu perds, Avec une autre, ce serait pire.
Quoi, toi aussi tu veux finir maintenant ? C'est le monde à l'envers,
Moi je le disais pour te faire réagir seulement, Toi t'y pensais.
- MOCHE OU BELLE - BETE OU BELLE - BELLE OU MOI - MOI OU ELLE -
C'EST JAMAIS BON... C'EST JAMAIS BON... C'EST JAMAIS BON.
http://www.youtube.com/watch?v=zeHWMnHrH3s
13:33 Publié dans Beaux-Arts, Peinture, Photographie, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 20 avril 2013
Et puis seulement quand c'est fini, alors on danse - Stromae
Qui dit études dit travail,
Qui dit taf te dit des thunes,
Qui dit argent dit dépenses
Et qui dit crédits dit créances,
Qui dit dettes te dit huissier
Et, lui, dit assis dans la merde,
Qui dit amour dit les gosses,
Dit toujours et dit divorce,
Qui dit proches te dit deuil
Car les problèmes ne viennent pas seuls.
Qui dit crise te dit monde,
Dit famine et dit tiers-monde,
Qui dit fatigue dit réveil
encore sourd de la veille.
ALORS ON SORT POUR OUBLIER TOUS LES PROBLEMES ALORS ON DANSE.
Vitrine boulevard Haussmann, 2012
Et là tu te dis que c'est fini
Car pire que ça ce serait la mort.
Quand tu crois enfin que tu t'en sors,
Quand y'en a plus, hé benh y'en a encore.
Est-ce la zique ou les problèmes,
les problèmes ou bien la musique.
Ca te prend les tripes,
Ca te prend la tête,
Et puis tu pries
Pour que ça s'arrête.
Mais c'est ton corps,
C'est pas le ciel,
Alors tu te bouches plus les oreilles.
Et là tu cries
Encore plus fort
Et ca persiste
Alors on chante.
ET PUIS SEULEMENT QUAND C'EST FINI ALORS ON DANSE.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
04:33 Publié dans Thèse, Trivialités parisiennes, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 19 avril 2013
Ces jeux absurdes, mots doux, insultes, coups et caetera et caetera - Stromae
¤ ¤ ¤
Bijoux-bisous et le tralala,
Mots doux et coups bas,
Insultes, coups et caetera et caetera
Et même en changeant d'avis,
Même en sachant qu'on a tort,
On ne changera pas la vie
Donc comme tout le monde, je vais en souffrir, jusqu'à la mort.
IMAGINE-MOI DANS MES VIEUX JEANS
Vitrine boulevard Haussmann, 2012
Un jour je L'ai vUe, j'ai tout de sUite sU que...
Qu'on aLLait devoir faire ces jeux absUrdeux,
Bijoux-bisous et le traLaLa,
Mots doux et coups bas,
InsULtes, coups et caetera et caetera,
Non pas les miens mais les siens, oui.
Notre enfant deviendra aussi le sien ensuite.
Enfin c'est le juge qui insistera, j'imagine.
Imagine-moi, télé sous le bras
Et mes jeans sales et puis tout ça...
Je l'aime à mort mais pour la vie,
On se dira oui, à la vie, à la mort,
Et même en changeant d'avis,
Même en sachant qu'on a tort,
On ne changera pas la vie
Donc comme tout le monde, je vais en souffrir, jusqu'à la mort.
Je voudrais être son ombre
Mais je La déteste,
Même au bout du monde,
Hé bien qu'eLLe y reste.
Oui, je L'aimais teLLement
Que je L'aime encor.
Je n'aurai pas Le choix, non,
Jusqu'à La mort.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...
Un jour, je la reverrai, je le saurai tout de suite,
Que ce sera reparti pour un tour de piste,
Un môme de plus, un nouveau juge,
Et puis leurs odeurs de pisse,
Ça deviendra juste une fois de plus répétitif.
Imagine-moi dans mes vieux jeans
Mais cette fois-Là sans domiciLe,
Le moraL bas, en haut d'un pont, d'une faLaise ou d'un buiLding,
J'aurai L'air d'un con quand je sauterai dans Le vide.
Je l'aime à mort, je l'aime à mort,
Je l'aime à mort, je l'aime à mort, je l'aime à mort !
Je l'aime à mort, oui, je l'aime à mort, je l'aime à mort,
Je l'aime à mort, je l'aime à mort, je l'aime à mort.
09:13 Publié dans Trivialités parisiennes, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : masque, venitien, venise
mardi, 16 avril 2013
"The-red-pen" is back on duty and she is redder than ever
12:00 Publié dans Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 11 avril 2013
"The-red-pen" again : en rodage cadeau, fuscia
15:00 Publié dans Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 02 avril 2013
Humblement
Humblement dans le silence de mon coeur,
je me donne à Toi, mon Seigneur.
Par Ton amour, fais-moi demeurer
humble et petit devant Toi.
Humblement dans le silence de mon coeur,
je me donne à Toi, mon Seigneur.
Enseigne-moi Ta sagesse,
ô Dieu, viens habiter mon silence.
Humblement dans le silence de mon coeur,
je me donne à Toi, mon Seigneur.
Entre Tes mains, je remets ma vie,
ma volonté, tout mon être.
Humblement dans le silence de mon coeur,
je me donne à Toi, mon Seigneur.
Je porte en moi ce besoin d'amour,
de me donner, de me livrer sans retour.
Humblement dans le silence de mon coeur,
je me donne à Toi, mon Seigneur.
Vierge Marie, garde mon chemin
dans l'abandon, la confiance de l'amour.
Humblement dans le silence de mon coeur,
je me donne à Toi, mon Seigneur.
Jana Hobeika
Crédits photographiques Youcef Hamdi
07:01 Publié dans Foi, Photographie, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0)