vendredi, 04 avril 2014
Shot by the man on fire
http://www.youtube.com/watch?v=T5Xl0Qry-hA
http://www.youtube.com/watch?v=WK0ZQmtDNek
I was five and he was six
We rode on horses made of sticks
He wore black and I wore white
He would always win the fight
Bang-bang, he shot me down
Bang-bang, I hit the ground
Bang-bang, that awful sound
Bang-bang, my baby shot me down
Seasons came and changed the time
When I grew up I called him mine
He would always laugh and say
Remember we used to play
Bang-bang, I shot you down
Bang-bang, you hit the ground
Bang-bang, that awful sound
Bang-bang, I used to shoot you down
Music played and people sang
Just for me the church bells rang
Now he's gone I don't know why
Until this day, sometimes I cry
He didn't even say goodbye
He didn't take the time to lie
http://www.youtube.com/watch?v=3x2ABSAMVno
http://www.youtube.com/watch?v=ajA0sNkQJ_0
http://www.youtube.com/watch?v=ZxJrdCIejus
> Pour Un dialogue du film :
http://fichtre.hautetfort.com/archive/2012/05/08/kill-bil...
http://www.youtube.com/watch?v=OOGOMm2NkDg
http://www.youtube.com/watch?v=gh4AeGUEcAY
http://www.youtube.com/watch?v=tTbZVBdNIzw
http://www.youtube.com/watch?v=Chh3Gohm2tM
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Chanson, Gravure, Trivialités parisiennes, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 26 mars 2014
On Duty - Comportement du Consommateur
07:00 Publié dans Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 17 mars 2014
Considérations sur le rire - Gaspard Proust
Désabusé mais poëtique.
Ou poëtiquement désabusé.
http://www.elle.fr/Loisirs/Cinema/Dossiers/Gaspard-Proust-drolement-odieux-1852066
Cartésien désabusé + une petite sarkoïdose
http://www.youtube.com/watch?v=o71Jxk7d_D0&feature=player_embedded
Quelques mots sur les politicards
http://www.youtube.com/watch?v=913KiRX-_ec
Misogyne, mais sur scène
http://www.youtube.com/watch?v=6Y7RKo5AFOA&feature=player_embedded
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaspard_Proust
Petit-fils, par son père, d'une rescapée de Ravensbrück et d'un enrôlé de force dans l'armée allemande, il nait et grandit en Slovénie avant de s'installer, à cause du travail de son père, en Algérie où il vit 12 ans. Il y fréquente l'école primaire française d'Hydra. En 1994, à la suite des attentats qui secouent Alger, il quitte le pays en direction d'Aix-en-Provence où il finit sa terminale C dans une institution catholique. Il est réformé après dix jours dans l'armée de terre. Il est ensuite diplômé de HEC Lausanne et devient gestionnaire de fortunes en 2000. Il dit réaliser s'ennuyer à la suite d'un bonus conséquent perçu, ne voyant pas de finalité intéressante à ce travail qui n'est motivé que par l'argent. Il démissionne et s'installe dans les Alpes à Chamonix pour se faire plaisir et s'adonner à l'alpinisme. Il se met ensuite à l'écriture de textes humoristiques. Il débute sur scène en Suisse puis à Paris. Il adopte alors son nom de scène Proust qui déforme à peine son nom de naissance : « Je voulais être sûr qu'on le prononce bien ». En 2010, il remporte le Prix Raymond-Devos du Festival de Morges-sous-Rire pour son spectacle Enfin sur scène ?. Depuis 2010, il participe de temps en temps à l'émission de Laurent Ruquier, On va s'gêner sur Europe 1. Il tient une chronique hebdomadaire sur LePoint.fr : « L'espace délation de Gaspard Proust ». En septembre 2012, il remplace Stéphane Guillon dans l'émission Salut les Terriens !, le talk-show de Thierry Ardisson.
Le style de Proust est un humour cynique, noir et mordant. Le ton de sa voix souvent monocorde le fait comparer à Pierre Desproges.
Ancien banquier & HEC Lausanne
http://www.youtube.com/watch?v=QjTi3LfPig8&feature=player_embedded
A lire également :
http://www.lefigaro.fr/sortir-paris/2011/09/20/03013-20110920ARTFIG00498-le-petit-proust-illustre.php
Opéra. Une institution qui a été inventée pour permettre aux analphabètes ne sachant pas lire un livret de tout de même pouvoir suivre l'intrigue d'une œuvre. Détestant toutes les formes de théâtralité - dont la seule utilité est de permettre à une actrice de donner une forme socialement acceptable à son hystérie et à un comédien l'illusion qu'il comprend le texte qu'il est en train de dire -, vous ne m'y croiserez pas.
Philosophie. Généralement vue comme un moyen de rendre la vie « plus intense » ou « d'apprendre à mourir ». Pour le dernier point, c'est une évidence. Dans les services de soins palliatifs, les gens réclament plus volontiers le Tractatus logico-philosophicus, de Wittgenstein, qu'un rab de morphine. En ce qui concerne la possibilité « d'une vie plus intense », je dois avouer qu'essayer de vivre avec 700 euros par mois à Paris constitue une alternative intéressante pour éprouver de l'intense vertige vital.
Comique. Une personne qui pense que pour exister, il suffit de décrocher un rire chez l'autre. Donc des gens éminemment respectables puisque fondateurs d'une nouvelle école existentialiste : le « tu ris, donc je suis ». La seule chose qu'on peut leur reprocher, c'est la conscience de ce calcul, l'intérêt égoïste sous-entendu par le don de la blague. C'est pourquoi je ne ris jamais à mes propres blagues. Par chance, le fait de les voir arriver à des kilomètres m'aide beaucoup ; je suis rarement surpris. Et c'est aussi sans doute pour cela que je ris principalement à la bêtise du monde, parce qu'elle s'offre sans calcul préalable. On oublie trop souvent la vraie générosité des imbéciles.
Gauche. La gauche avant une élection me fait penser à une fille de joie avant une passe : ça promet toutes les outrances et ça finit en missionnaire.
Droite. La droite avant une élection me fait penser à une vierge après le premier rapport : voyant la médiocrité de sa prestation, pour ne pas se faire oublier, elle sombre dans l'outrance.
Place de Clichy. S'asseoir à la terrasse du Wepler, se souvenir du début du Voyage au bout de la nuit et rire.
Wilhelm Furtwängler. Le chef d'orchestre dont la permanente familiarité avec le sublime présente sur ses enregistrements m'évite d'aller perdre mon temps aux concerts classiques.
Chaussures. Domestiquer un cul de veau pour en faire un soulier à 1 000 euros, c'est peut-être une des synthèses les plus abouties entre la préhistoire et la civilisation moderne. Habiller un pied, c'est le début de l'histoire, c'est ce moment particulier où l'homme met une distance physique nécessaire entre son corps et la terre, séparant accessoirement par cet acte fondateur le cèpe de la mycose.
Les cabarets. Le temple du féminisme. Un lieu merveilleux où les femmes peuvent librement lever leurs cuisses pour balancer aux visages des premiers rangs les effluves de leur toboggan à mioches. Il n'y a rien de plus sensuel qu'une danseuse, excepté peut-être la palpation d'un ris de veau frais. Et la sensualité, c'est précieux. Parce que c'est pas un truc imitable. La sensualité, c'est pas un truc d'actrice.
La tour Saint-Jacques. Paris est si chargé d'histoire que chaque bout de pavé semble vouloir vous raconter ses petites turpitudes historiques. Je n'ai rien contre ce débordement de paroles muettes frustrées mais je déteste ce qui veut, sans me connaître, venir s'épancher sur mon épaule. Il y a des touristes pour ça. C'est pourquoi j'aime les monuments pudiques et discrets comme la tour Saint-Jacques. De loin, visible ; de près, elle se déroberait presque. De la verdure et un jardin d'enfants - qui est à l'amour ce qu'un fossé d'enceinte est aux châteaux forts - en dissimulent sa base. Ce mirage urbain est pourtant vissé au centre de la ville… Il suffit de lever un peu la tête pour apercevoir à son sommet une silhouette solitaire se détachant sur ce gouffre bleu que mes élans poétiques ne veulent pas appeler ciel. Cette figure impassible, ignorant superbement la ruche bruyante plus bas, laissant aux gargouilles le soin de répondre aux regards des passants, semble perdue dans un rêve dont l'objet n'est pas Paris. C'est le paradoxe des choses centrales ; vues de loin, elles sont un lieu d'arrivée, de près, elles invitent au départ. Accessoirement, cette tour est si indifférente à l'idée de se faire visiter que, contrairement à Notre-Dame, elle a fait l'impasse sur son hangar à fidèles, qu'elle possédait autrefois. C'était alors une église, ne l'oublions pas. Et c'est peut-être là sa modernité. Elle est, par l'absence d'un lieu d'accueil, l'église d'un siècle sans fidèles. Donc sans Dieu.
07:00 Publié dans Farce et attrape, Trivialités parisiennes, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaspard proust
mercredi, 12 mars 2014
1000
14:49 Publié dans Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 08 mars 2014
Dari Valko
¤ ¤ ¤ Mise en garde ¤ ¤ ¤
http://www.mobilevideotube.com/modules/x_movie/x_movie_vi...
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Une collection est lancée qui pourrait bien vous accrocher durablement.
A première vue, on fait dans l'originalité chez Les Éditions Létales en osant la couverture blanche et les petits prix au milieu des géants du noir. Et on ne se prive pas non plus graphiquement en faisant faire une pirouette au K de monsieur Valko. Le ton est donné.
Qui est donc Dari Valko ? A notre sens, il s'agit d'un personnage paradoxal et haut en couleurs. L'on pourrait dire en un mot qu'il décoiffe malgré sa boule à zéro. Mais laissons les jeux de mots bien pensés à l'auteur qui est particulièrement généreux en la matière, et on ne peut pas dire que rire soit déplaisant.
Aussi à aucun moment êtes-vous à l'abri d'inversions, de néologismes, de mots rares ou de calembours, le tout emballé dans un langage oral et argotique - et parsemé d'une ponctuation hors norme - qui affirment un terrain de jeu qui a été longtemps celui de San Antonio alias Frédéric Dard. Si ce dernier vous a manqué, voici donc son digne héritier : Dari Valko alias Ben Orton, héros-écrivain qui narre ses exploits à la première personne, tutoie et interpelle son lecteur à tout-va, et pourquoi pas.
Là où Dari se distingue, c'est par ses paradoxes. On note qu'il vient du froid, en atteste son regard bleu perçant ; pourtant il est sans attrait pour l'alcool ni aucune autre substance du genre ni d'un autre d'ailleurs. Profession garde du corps, ex-légionnaire ; pourtant il n'est armé que de ses muscles et son intelligence. Il va droit au but ; tout en improvisant avec les moyens du bord. Et derrière les pecs bat un coeur - comme il aime à le préciser.
Et lorsque Dari interpelle son lecteur, ce dernier n'est pas non plus à l'abri d'épisodes pédagogiques qui expliquent une expression, donnent des astuces de grand sportif et même une recette de cuisine... car oui, un héros moderne, ça n'est pas perdu quand ça entre dans la pièce que l'on nomme "cuisine".
Le premier volume situe le sujet dans le milieu politique et l'action démarre à la toute première phrase. Les présentations n'ont pas besoin d'être faites outre mesure ; on se laisse embarquer sans autre formalité que la quatrième de couverture. Le deuxième volume se déroule dans le monde du cinéma en collusion avec celui de la mafia. Et pour vous offrir un scoop en avant-première, le troisième volume - qui est en préparation - a lieu en partie entre les murs de l'éducation nationale et pour le reste en plein trafic humain.
Vous lirez à votre guise, l'auteur semble arrangeant, qui a tenu compte des contraintes des lecteurs post-modernes : alors vous dévorerez d'un trait pied-au-plancher, ou vous goûterez par courtes accélérations dans les transports, salles d'attente et autres endroits désagréables où il vous tiendra compagnie efficacement.
A consulter également :
L'éditeur : http://www.leseditionsletales.com/index.html
Un extrait écrit de Fais pas ta star : http://www.darivalkomobile.com/
Une lecture de Un doigt de politique : http://www.youtube.com/watch?v=t-WzCh9eMKw
Et déjà une légende urbaine :
http://www.dailymotion.com/video/x18iuyw_pamela-anderson-...
Se procurer l'ouvrage :
Un doigt de politique
Ben Orton
2013
Les Éditions Létales
135 pages
http://www.leseditionsletales.com/crbst_9.html
Se procurer l'ouvrage :
Fais pas ta star
Ben Orton
2013
Les Éditions Letales
150 pages
http://www.leseditionsletales.com/crbst_9.html
07:00 Publié dans Ecrits, littérature contemporaine, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dari valko, ben orton, san antonio
mercredi, 05 mars 2014
Happyyyy
07:00 Publié dans Les mots français, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 31 décembre 2013
Voeux
14:55 Publié dans Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0)