dimanche, 09 mars 2014
Mon Père
Mon Père, mon Père, je m'abandonne à toi ;
Fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses, je te remercie ;
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Car tu es mon Père, je m'abandonne à toi
Car tu es mon Père, je me confie en toi
Mon Père, mon Père, en toi je me confie ;
En tes mains je mets mon esprit,
Je te le donne, le coeur plein d'amour.
Je n'ai qu'un désir : t'appartenir.
Car tu es mon Père, je m'abandonne à toi
Car tu es mon Père, je me confie en toi
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 02 mars 2014
La mémoire de nos corps
Question de foi "A la résurrection, porterons-nous la mémoire de nos corps ?", in La revue Passy Notre-Dame, numéro 522, décembre 2013, Père Luc de Bellescize :
Dans le film du cinéaste danois Dreyer, Ordet, qui signifie "la parole", tournée en 1955, un jeune époux perd son épouse en couches et toute la maison entre dans le grand silence du deuil. Un des enfants arrête la pendule du salon. Le vieux père de famille répète comme un douloureux refrain la parole de Job : "Le Seigneur a donné, le Seigneur a ôté, que le Nom du Seigneur soi béni" (Job 1,21), puis il dit à son fils que l'âme de son épouse est vivante avec Dieu. Mais le fils répond ces mots si justes : "Mais son corps ? Jamais son corps." Comme elle est vraie cette parole.
Ce que nous aimons chez les êtres, c'est leur présence charnelle, leur manière d'apparaître, c'est le souffle fragile de leur vie, le vase d'argile de leur corps, de leur odeur, de leurs gestes, de leurs vêtements qui font le charme indéfinissable d'une personne où les "parfums, les couleurs et les sons se répondent", comme l'écrit Baudelaire.
"A la résurrection, on ne prend plus ni femme ni mari" (Mt 22,30), dit le Seigneur, mais cela ne signifie pas que l'on n'a jamais été marié. Il est juste de dire que dans la résurrection nous retrouverons ceux que nous avons aimés, ceux qui nous ont donné la vie, car notre foi repose non pas sur l'imagination inquiète des hommes, mais sur le corps véritable du Christ ressuscité qui dit à Thomas : "Avance ton doigt, et vois la marque des clous, avance ta main et mets-la dans mon côté, et ne sois plus incrédule, sois croyant" (Jn 20,31).
Le corps du Christ résiste aux mains de l'apôtre et son doute se dissout dans la solidité du réel.
Nous sommes les héritiers de sa résurrection. Le Christ n'est plus soumis à la puissance de la mort, et en ce sens il est autre, mais en même temps il est bien le même, et il porte en son corps la mémoire de sa vie, la marque de son amour, les signes de sa victoire.
Nos corps ressuscités porteront pour toujours la mémoire de la charité, car tout passe et tout casse, mais la charité ne passera jamais.
Les blanchisseuses, Edgar Degas
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 23 février 2014
Comme je vous ai aimés. Mes disciples. Vous croirez.
Vitrail à Saint-François, intérieur et extérieur, Lausanne
Crédits photographiques Jana Hobeika
Jn 13, 31-35
Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti, Jésus déclara : "Maintenant le Fils de l'homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu en retour lui donnera sa propre gloire et il la lui donnera bientôt.
Mes petits enfants, je suis encore avec vous, mais pour peu de temps. Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."
Vitrail à Saint-François, intérieur et extérieur, Lausanne
Crédits photographiques Jana Hobeika
Jn 14, 15-29
A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : "Si vous m'aimez, vous resterez fidèles à mes commandements. Moi, je prierai le Père, il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l'Esprit de vérité.
Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. Celui qui ne m'aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n'est pas de moi : elle est du Père, qui m'a envoyé. Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ; mais le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."
C'est la paix que je vous laisse, c'est ma paix que je vous donne ; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : "Je m'en vais, et je reviens vers vous." Si vous m'aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu'elles n'arrivent ; ainsi, lorsqu'elles arriveront, vous croirez."
07:00 Publié dans Foi | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 16 février 2014
Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup
Becharreh, crédits photographiques Youssef Nour
Lc 9, 18-24
Un jour, Jésus priait à l'écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : "Pour la foule, qui suis-je ?" Ils répondirent : "Jean Baptiste ; pour d'autres, Elie ; pour d'autres, un prophète d'autrefois qui serait ressuscité."
Jésus leur dit : "Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ?" Pierre prit la parole et répondit : "Le Messie de Dieu". Et Jésus leur défendit vivement de le révéler à personne, en expliquant : "Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les Anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite."
Jésus disait à la foule : "Celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera."
A lire également : tout l'évangile
et http://har22201.blogspot.fr/2012/10/saint-luc.html
07:00 Publié dans Foi | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 09 février 2014
Ta foi t'a sauvée
Crédits photographiques Mickael Roussel
Lc 7, 36-8, 3
Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvraient de baisers et y versait le parfum. En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : "Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est : une pécheresse." Jésus prit la parole : "Simon, j'ai quelque chose à te dire. - Parle, Maître." Jésus reprit : "Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devant cinq cents pièces d'argent, l'autre cinquante. Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera davantage ? Simon répondit : "C'est celui à qui il a remis davantage, il me semble. - Tu as raison" lui dit Jésus.
Crédits photographiques Jana Hobeika
Il se tourna vers la femme, en disant à Simon : "Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n'a pas cessé d'embrasser mes pieds. Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m'a versé un parfum précieux sur les pieds. Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c'est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d'amour."
Puis il s'adressa à la femme : "Tes péchés sont pardonnés."
Les invités se dirent : "Qui est cet homme, qui va jusqu'à pardonner les péchés ?"
Jésus dit alors à la femme : "Ta foi t'a sauvée. Va en paix !"
Crédits photographiques Elie Emile Hobeika
Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du Règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient, ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons), Jeanne, femme de Kouza, l'intendant d'Hérode, Suzanne, et beaucoup d'autres, qui les aidaient de leurs ressources.
A lire également : tout l'évangile
et http://har22201.blogspot.fr/2012/10/saint-luc.html
07:00 Publié dans Foi | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 02 février 2014
Magnanime
Crédits photographies Elie Emile Hobeika
23ème dimanche du Temps ordinaire, semaine du 8 au 14 septembre 2013 :
"Un cœur magnanime", Père Antoine Louis de Laigue, paroisse Notre-Dame de Grâce de Passy
[...] Nous savons [...] qu'il existe une fausse humilité, celle qui consiste à se dévaloriser ou à considérer que pour affirmer l'excellence de Dieu, il faudrait dépouiller l'homme de toute qualité, de toute grandeur. C'est une forme d'insulte au Créateur !
C'est pourquoi on peut avantageusement associer à l'humilité la magnanimité, la qualité d'une âme, d'un cœur large, ample. Sous la plume du P. Jean-Louis Bruguès, j'ai trouvé un résumé de la manière dont saint Thomas d'Acquin dépeint le magnanime. Après tout, c'est là un idéal qui n'est point inaccessible tout à fait, surtout avec la grâce du Seigneur, et nous pouvons former le désir de nous en approcher par tel ou tel trait. Le Magnanime par excellence est le Seigneur Jésus.
Le magnanime a grand cœur, il lui est désagréable de recevoir sans pouvoir rendre davantage. Le magnanime ne paraît jamais surchargé : il ne manque jamais d'accomplir les tâches qui l'attendent, mais il préfère réserver ses forces aux grandes entreprises. Il n'aime guère la familiarité et ne peut souffrir la bassesse d'âme, qui se répand en flatteries et en affectations ; il est à l'aide avec tout le monde, se mettant à la portée de ceux avec lesquels il s'entretient. Il est désintéressé : il recherche en tout l'idéal du bien, non son propre avantage. Le magnanime refuse de s'attribuer des défauts inexistants, car il connaît sa valeur réelle : il sait qu'il est capable de grandes choses ; mais il sait aussi qu'il doit tout à Dieu, il n'accepte que pour Dieu l'honneur que les autres rendent à son mérite. On l'aura compris, il est en même temps un humble.
[...]
07:04 Publié dans Foi | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 26 janvier 2014
Psaume 31
Crédits photographiques Elie Emile Hobeika
Psaume 31
Heureux l'homme dont la faute est enlevée
et le péché remis !
Heureux l'homme dont le Seigneur ne retient pas l'offense,
dont l'esprit est sans faute.
Je t'ai fait connaître ma faute,
je n'ai pas caché mes torts.
J'ai dit : "Je rendrai grâce au Seigneur
en confessant mes péchés."
Et toi, tu as enlevé l'offense de ma faute.
Tu es un refuge pour moi,
mon abri dans la détresse,
de chants de délivrance tu m'as entouré.
L'amour du Seigneur entourera
ceux qui comptent sur lui.
Que le Seigneur voit votre joie, hommes justes !
Hommes droits, chantez votre allégresse !
07:00 Publié dans Foi, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)