dimanche, 20 juillet 2014
Psaume 26
Crédits photographiques Jana Hobeika
Psaume 26
Le Seigneur est ma lumière et mon salut,
de qui aurai-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie,
devant qui tremblerai-je ?
J'ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie
Ecoute, Seigneur, je t'appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m'a redit ta parole :
"Cherchez ma face".
07:00 Publié dans Foi, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 13 juillet 2014
Pape François
07:02 Publié dans Foi | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 06 juillet 2014
Jean d'Ormesson II
*
* *
Réconcilier la culture littéraire et la culture scientifique
Le présent change tout le temps mais c'est toujours le présent
Ne meurent que ceux qui ont vécu
J'ai aimé tout ça. Parce que c'était passager
* *
*
Sources : http://www.saintmartin89.free.fr/hier/appd.htm
http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/jean-dormesson
A propos de "l'habit vert" :
http://www.meselegances.com/2010/02/13/lacademie-les-acad...
http://ecolesfm.over-blog.com/article-jean-d-ormesson-jui...
Le titres est un vers d'Aragon, qui est très beau, "C'est une chose étrange à la fin que le monde, un jour je m'en irai sans avoir tout dit". Et tout est dans "à la fin". A la fin.
Parce que le monde nous est donné comme une espèce d'évidence. On n'y réfléchit pas tous les jours. Vous vous occupez de ne pas rater le train, de faire ce que vous avez à faire, vous vous occupez de vos enfants, de gagner de l'argent, de cultiver vos amours,... Mais le monde, vous vous en occupez pas beaucoup. Et à la fin. A la fin, c'est très étrange.
Vous vous émerveillez de tout, Jean d'Ormesson. Vous vous émerveillez d'être là. Vous dites "Je suis là, rien que ça, c'est extraordinaire".
C'est la clé du livre : c'est l'étonnement d'être là. C'est un sentiment que j'ai éprouvé, vous savez, très très tôt. Je m'en rappelle comme enfant, je m'arrêtais quelques fois de jouer, avec des petits amis, et je me disais "Qu'est-ce que je fais là ?" Et ça me prend très très souvent. A l'Académie, ça me prend très très souvent. "Qu'est-ce que je fais là ?"
Mais ça vous a pris un jour après une belle baignade. Vous vous êtes assis au bord de l'eau, et là vous vous êtes dit "Qu'est-ce que je fais là ?" Vous avez eu envie de ce livre.
Oui, vous savez, ce livre, je l'ai vraiment porté en moi des années et des années. C'est pas parce que maintenant je suis vieux que je m'occupe de Dieu et de la mort. Ça m'a toujours fasciné. Un de mes premiers livres s'appelait Au plaisir de Dieu, j'ai écrit un livre qui s'appelait Dieu, sa vie, son œuvre, j'ai écrit La création du monde. Cet étonnement devant le monde m'a toujours fasciné.
Vous avez l'impression aujourd'hui de savoir davantage ?
De savoir davantage, peut-être pas. Mais peut-être de me poser des questions, qui sont évidentes : d'où venons-nous ? D'où venons-nous ? Nous savons maintenant d'où nous venons. Vous savez, Aristote ne le savait pas. Aristote pensait que l'univers était éternel. Nous savons maintenant que l'univers a un début. Le big bang n'est pas une certitude, n'est-ce pas, mais c'est l'hypothèse qui est acceptée par l'immense majorité des savants. Mais le big bang ne règle pas tout. Qu'est-ce qui avait avant le big bang ?
Vous vous posez de drôles de questions.
Oui. Je ne vais pas vous dire que j'apporte les réponses. Je ne vous dirai pas ce qu'il y avait avant le big bang. Et je ne vous dirai pas ce qu'il y a après notre mort. Mais peut-être la façon de poser les questions est déjà une espèce d'apaisement.
Oui, alors, évidemment, il y a les philosophes, il y a tous ceux qui ont cherché, à travers la littérature, à travers la philosophie, mais aussi les scientifiques, et quelque part aussi ils sont des poètes.
Vous avez tout à fait raison. J'ai essayé de réconcilier, dans ce livre - qui est très facile à lire, je crois qu'un enfant de dix ans peut lire ce livre -, j'ai essayé de réconcilier la culture littéraire et la culture scientifique. Les littéraires ne savent presque rien de la science. Moi je ne savais presque rien. J'ai un peu travaillé. Et les scientifiques connaissent mal la littérature. Alors que les deux choses sont mêlées. Homère et Platon sont inséparables de Pythagore et d'Euclide. Et je dirais que dans cet extraordinaire vingtième siècle, il y a eu bien sûr Gide, Joyce, Proust, Hemingway, mais il y a eu aussi Hemingway - euh - Einstein, Bore, Freulinger, qui sont des gens..., Heisenberg, qui sont des gens qui ont changé notre monde, changé le monde. Et alors, évidemment, à l'étonnement, à l'étonnement se mêle pour moi quelque chose d'un peu vieillot, d'un peu ringard peut-être.
Oh, assumez alors.
Que j'assume, que j'assume. Vous voyez bien que dans le monde où nous vivons, l'ironie règne, la dérision règne, on ne croit plus à grand chose. Et moi je nourris beaucoup d'admiration. D'admiration pour les hommes, pour les œuvres,... pour la vie ! Pour le fait que le soleil se lève, que la nuit arrive, tout ça me paraît des choses extraordinaires. Que nous acceptons, comme ça, comme si c'était tout à fait naturel. C'est stupéfiant. Et c'est pour ça que j'ai appelé le livre - on me l'a reproché -, que j'ai appelé le livre "roman". Parce qu'il semble que cette extraordinaire aventure du monde, de la vie et, au-delà de la vie, de l'univers, est un extraordinaire roman.
Il y a beaucoup de choses évidemment dans ce..., vous vous interrogez, évidemment sur Dieu, sur la vie, l'émerveillement de toute chose, le présent. A un moment, vous dites "le présent est comme une prison de verre".
Oui, le présent est quelque chose d'extraordinaire. Tous les hommes, depuis qu'ils existent, ont vécu dans le présent. Ils ont vécu dans un éternel présent, qui n'a jamais été le même ! N'est-ce pas, le présent change tout le temps mais c'est toujours le présent. Et il y a cette chose extraordinaire qu'est le passé. Où est le passé ? où est-il ? Est-ce qu'il a complètement disparu ? Ou est-ce qu'il est quelque part ? Vous savez, c'est quand même... Ce livre, il n'est pas un livre religieux.
Mais vous interrogez "Qui est Dieu". Vous dites "Dieu est le temps. Et le temps est les hommes".
Je crois que le temps, ce temps, ce temps extraordinaire, d'où nous sortirons, ce temps est quelque chose d'incroyablement compliqué. L'avenir, où est l'avenir ? On ne sait pas. Mais il arrive. Et, vous savez, saint Augustin, il y a deux millénaires et demi, disait "Si tu ne me demandes pas ce qu'est le temps, je sais ce que c'est. Dès que tu me demandes ce qu'est le temps, je ne sais plus ce que c'est". Et Hawkin - Hawkin, vous savez, c'est cet astronome qui est entièrement paralysé, qui ne peut bouger qu'un doigt, et qui communique par ordinateur -, Hawkin dit "Il est impossible de dire de quoi est composé le temps". Il me semble qu'il y a, dans le temps, quelque chose du mystère divin.
Et derrière tout ça, il y a la vie. Parce que vous l'aimez tant !
Oui, je l'aime beaucoup.
Et vous aimez tellement la vie que vous n'avez pas peur de la mort.
Non. Pas du tout. La mort fait partie de la vie. Vous savez, ne meurent que ceux qui ont vécu. C'est une chance merveilleuse de mourir. Ça prouve que vous avez vécu. Moi qui ait tant aimé la vie, j'ai beaucoup aimé la vie, j'ai eu beaucoup de chance, vous savez, dans la vie, et si on me proposait de recommencer, je crois que je refuserais.
Ah bon ?
Ah oui, je refuserais.
Vous refuseriez les descentes en ski que vous aimez tant, les baignades en Grèce ?
J'ai aimé tout ça. Parce que c'était passager. Et si je ne mourais pas, ce serait atroce. Je pense qu'il n'y a pas pire punition que le juge ferrant qui n'arrive pas à mourir. L'immortalité, c'est une horreur, une horreur ! Grâce à Dieu, nous mourrons.
C'est une chose étrange à la fin que le monde
Jean D'Ormesson
2010 puis 2011
Robert Laffont puis Pocket
282 pages
http://www.amazon.fr/Cest-une-chose-%C3%A9trange-monde/dp...
hhttp://www.amazon.fr/Cest-chose-%C3%A9trange-monde-Ormes...
07:00 Publié dans Ecrits, Foi, littérature contemporaine, Portraits de personnalités, Réflexions, philosophie, Thèse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean d'ormesson, c'est une chose étrange à la fin
dimanche, 29 juin 2014
Saints Pierre et Paul
http://www.centerblog.net/religion/80486-6584190-evangile...
http://rouen.catholique.fr/spip.php?article1683
http://alinefabienliban.wordpress.com/2008/10/23/notre-dame-du-liban/
http://arthistoriansblog.wordpress.com/2013/05/12/notre-d...
http://craigduff.wordpress.com/2008/01/16/sunset-at-harissa/
http://demaville.wordpress.com/2012/05/29/rumeur-de-la-vente-quoi-de-la-montagne-en-dessous-de-keserwan/
19:13 Publié dans Foi | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saint pierre, saint paul
dimanche, 22 juin 2014
Jean d'Ormesson I
*
* *
Le Dieu des chrétiens est le seul qui s'incarne par amour
L'amour est la grande nouveauté du christianisme
Nous vivons dans une parenthèse miraculeuse, qui a un commencement et aura une fin
La science et la foi ne sont pas du tout incompatibles
Le mal est indissociable de la conscience du mal
Il procède de l'homme, de sa responsabilité, c'est-à-dire de la liberté de faire le mal
* *
*
Sources : http://www.saintmartin89.free.fr/hier/appd.htm
http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/jean-dormesson
A propos de "l'habit vert" :
http://www.meselegances.com/2010/02/13/lacademie-les-acad...
"Croire en Dieu, on aurait tort de s'en priver...", entretien de Jean d'Ormesson (académicien) par Etienne de Montety - edemontety@lefigaro.fr -, Le Figaro, fascicule Le Figaro et vous, jeudi 12 juin 2014
En 1980, Jean d'Ormesson écrivait Dieu, sa vie, son œuvre. En 2014, son panthéisme joyeux s'est transformé en action de grâces. Il publie Comme un chant d'espérance : un court livre où l'écrivain fait part de son émerveillement et de sa stupéfaction face au mystère de l'univers. Il le fait avec brio, comme à son habitude. Commencé comme un court traité de cosmologie, le livre tourne vite à la quête de Dieu. Ce Dieu-là n'est pas celui qui régnait en maître chez ses grands-parents à Saint-Fargeau, il y a cent ans ; c'est une Personne plus insaisissable et plus riche à la fois : l'auteur des beautés de la Création, et celui qui donne la vie et la joie. Et ce Dieu, Jean d'Ormesson l'avoue, l'émeut chaque jour davantage.
A quand remonte votre intérêt pour Dieu ?
Mon livre traite de Dieu, non pas parce que je vieillis, mais parce que ce sujet m'intéresse depuis longtemps. J'ai été élevé dans la religion catholique. Généralement, quand les gens disent ça, c'est pour mieux s'en démarquer. Ce n'est pas mon propos. Je ne suis jamais allé au catéchisme, hormis quelques mois au cours Bossuet, c'est ma mère qui m'a transmis la foi. Enfant, j'ai lu et relu l'Histoire sainte. Je revois mon père, qui était un catholique de gauche, me disant : est-ce bien vrai, tout ça ? Sa remarque m'ouvrit un abîme de perplexité. Je n'ai jamais été très pieux, mais face au mystères de l'existence, j'ai toujours manifesté un sentiment d'étonnement. Je suis étonné d'être en vie, je n'en reviens pas que le soleil se lève le matin ; je suis stupéfait d'écouter l'andante du Concerto 21 de Mozart. L'éternité, le temps, l'histoire me remplissent d'étonnement.
Avez-vous conservé ma foi de votre enfance ?
A trente ans, j'étais toujours dans le même état d'esprit, mais toujours aussi peu pieux : je célébrais Dieu dans sa création. Si j'étais né aztèque, je crois que j'aurais été un adorateur du Soleil. Je trouvais des raisons de croire en découvrant la lumière du matin sur la Méditerranée, dans les calanques de Porto, en Corse, mais aussi en séjournant à Palmyre, à Rome, à Venise, à Damas, devant la mosquée des Omeyyades. Face au mystère de la création, il m'a toujours paru impossible de s'en tenir aux certitudes. Mes doutes m'embarrassaient, me paralysaient jusqu'à ce que j'apprenne que les plus grands saints ont douté. Ainsi Mère Teresa elle-même a connu des périodes de doutes profonds. Léon Bloy a raison : il n'y a qu'une tristesse, c'est de ne pas être un saint. Mais un saint n'est pas un être parfait !
Pas pieux, donc, mais croyant...
Je n'accorde pas une grande importance à l'astrologie, mais je note que je suis Gémeaux, signe de la dualité. Je suis gaulliste et européen, de droite mais assez à l'aise avec des hommes de gauche comme Mitterrand et Mélenchon. Et je suis catholique et agnostique. Songez que lorsque j'assiste à une messe, je suis volontiers un peu ironique. Mais je ne supporte pas qu'on critique la foi catholique devant moi. De nombreux auteurs me confortent dans cette position ambivalente. Il y a une histoire célèbre chez les juifs, ce sont deux rabbins qui se disent : "L'important c'est Dieu, qu'il existe ou non." Un Père de l'Eglise dit par ailleurs : ma foi est la forme de mon espérance. C'est exactement mon cas.
Alors à quoi croyez-vous précisément ?
Ce qui ne laisse pas de m'étonner et de m'émerveiller, c'est l'Incarnation : Dieu s'est fait homme. Je sais bien, avec Renan, que dans de nombreuses religions anciennes, les dieux prennent forme humaine : Zeus prit les traits d'Amphitryon pour séduire Alcmène. Mais le Dieu des chrétiens est le seul qui s'incarne par amour. L'amour est la grande nouveauté du christianisme qu'on retrouve dans d'innombrables propos du Christ : "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés", etc. Les chrétiens le savent : quand il font le bien, c'est à l'imitation de Dieu mais je suis rempli d'admiration pour les non-chrétiens qui font eux aussi le bien.
Votre livre montre cependant que votre approche de Dieu procède plutôt de la science que la foi
Le XXe siècle a été un siècle horrible à cause des guerres et des massacres. Et un siècle magnifique à cause de la science. On y fait des découvertes exceptionnelles notamment concernant les origines de l'Univers, de Planck à Hubble. La réflexion sur l'univers est proprement saisissante : nous vivons sur une scène, coincés entre le mur de Planck qui donne le départ de l'Univers et celui de la mort. Nous vivons dans une parenthèse miraculeuse, qui a un commencement et aura une fin.
Tous ces scientifiques nous éclairent sur la façon dont a pu se construire l'Univers. Mais pourquoi tout ceci a-t-il été créé ?
Ça relève de la foi. "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? demandait Leibnitz. Or la nécessité de l'Univers n'est pas nécessaire. D'ailleurs, la science et la foi ne sont pas du tout incompatibles. Il est loin, le temps où Bertrand Russel pouvait, après une longue discussion sur l'existence de Dieu, couper court en disant : "Vous ne m'avez pas donné assez de preuves..." Croire en Dieu, c'est beaucoup plus simple que de ne pas y croire, et c'est beaucoup plus encourageant. On aurait tort de s'en priver !
Il y a le mal qui est un mystère et un scandale, qui peut faire douter de Dieu.
Oui, mais le mal est arrivé avec l'homme et avec la pensée. Avant l'homme, le mal n'existe pas. Il y a la souffrance, mais pas le mal. Le mal est l'apanage de l'homme. Car le mal est indissociable de la conscience du mal. Il procède de l'homme, de sa responsabilité, c'est-à-dire de la liberté de faire le mal. Le mal est le prix de notre liberté. Dieu n'est pour rien là-dedans.
Et l'Eglise catholique dans tout ça, comment la trouvez-vous ?
Les ricaneurs sont nombreux qui cirent Loisy : "Jésus annonçait le royaume, mais c'est l'Eglise qui est venue"... Or la succession de trois papes, Jean-Paul II, Benoît XVI et François, chacun illustrant à sa manière les trois vertus thoélogales, l'espérance, la foi et la charité, montre la caractère durablement exceptionnel de l'Eglise catholique, et ce depuis deux mille ans. Je mourrai dans son sein si elle veut de moi et j'aimerais bien avoir un prêtre à mes côtés.
Comme un chant d'espérance
Jean D'Ormesson
2014
Editions Héloïse d'Ormesson
160 pages
http://www.amazon.fr/Comme-chant-desp%C3%A9rance-Jean-Orm...
Dieu, sa vie, son oeuvre
Jean D'Ormesson
1980, 1981
Gallimard, blanche
496 puis 504 pages
http://www.amazon.fr/Dieu-Sa-vie-son-oeuvre/dp/B0000EFJI0
http://www.amazon.fr/Dieu-sa-vie-son-oeuvre/dp/2070238865/
07:00 Publié dans Ecrits, Foi, littérature contemporaine, Portraits de personnalités, Réflexions, philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean d'ormesson, heloise d'ormesson, comme un chant d'espérance
dimanche, 15 juin 2014
En marchant vers Toi
Le dernier repas de Jésus, William Blake
En marchant vers Toi, Seigneur
Notre cœur est plein de joie
Ta lumière nous conduit
Vers le Père dans l'Esprit
Au royaume de la vie.
Par ce pain que nous mangeons
Pain des pauvres, pain des forts
Tu restaures notre corps
Tu apaises notre faim
Jusqu'au jour de Ton retour
En marchant vers Toi, Seigneur
Notre cœur est plein de joie
Ta lumière nous conduit
Vers le Père dans l'Esprit
Au royaume de la vie.
Par ce pain que nous mangeons
Pain des anges, pain du Ciel
Tu nourris nos corps mortels
Tu nous ouvres le banquet
Qui n'aura jamais de fin
En marchant vers Toi, Seigneur
Notre cœur est plein de joie
Ta lumière nous conduit
Vers le Père dans l'Esprit
Au royaume de la vie.
Par ce vin que nous buvons
Joie de l'homme, joie de Dieu
Ton alliance est révélée
Au royaume des vivants
Nous boirons le vin nouvea
En marchant vers Toi, Seigneur
Notre cœur est plein de joie
Ta lumière nous conduit
Vers le Père dans l'Esprit
Au royaume de la vie.
Par ce vin que nous busons
Source vive de l'amour
Nous restons en communion
Avec Dieu vivant et vrai
Père, Fils et Saint-Esprit
En marchant vers Toi, Seigneur
Notre cœur est plein de joie
Ta lumière nous conduit
Vers le Père dans l'Esprit
Au royaume de la vie.
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 09 juin 2014
La Pentecôte - Giotto, El Greco, Titien
La Pentecôte, Giotto
Jn 14, 15-29
A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : "Si vous m'aimez, vous resterez fidèles à mes commandements. Moi, je prierai le Père, il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l'Esprit de vérité.
Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. Celui qui ne m'aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n'est pas de moi : elle est du Père, qui m'a envoyé. Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ; mais le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.
C'est la paix que je vous laisse, c'est ma paix que je vous donne ; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : "Je m'en vais, et je reviens vers vous." Si vous m'aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu'elles n'arrivent ; ainsi, lorsqu'elles arriveront, vous croirez."
Actes des Apôtres, II
Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d'un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient.
Ils virent apparaître des langues qu'on eût dites de feu ; elles se partageaient, et il s'en posa une sur chacun d'eux. Tous furent alors remplis de l'Esprit Saint et commencèrent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.
Or il y avait, demeurant à Jérusalem, des hommes dévots de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui se produisit, la multitude se rassembla et fut confondue : chacun les entendait parler en son propre idiome.
Ils étaient stupéfaits, et, tout étonnés, ils disaient : "Ces hommes qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment se fait-il alors que chacun de nous les entende dans son propre idiome maternel ? Parthes, Mèdes et Elamites, habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et d'Asie, de Phrygie et de Pamphylie, d'Egype et de cette partie de la Libye qui est proche de Cyrène, Romains en résidence, tant Juifs que prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons publier dans notre langue les merveilles de Dieu !"
La Pentecôte, Titien - Santa Maria della Salute, Venise
Jn 20, 19-23
C'était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : "La paix soit avec vous !" Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : "La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie." Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : "Recevez l'Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus."
La Pentecôte, Jean Restout - musée du Louvre, aile Sully, 2eme étage
Veni, Sancte Spiritu
Veni, Sancte Spiritus, Viens, Esprit-Saint,
et emitte caelitus et envoie du haut du ciel
lucis tuae radium. un rayon de ta lumière.
Veni, pater pauperum, Viens en nous, père des pauvres,
veni, dator munerum viens, dispensateur des dons,
veni, lumen cordium. viens, lumière de nos cœurs.
Consolator optime, Consolateur souverain,
dulcis hospes animae, hôte très doux de nos âmes
dulce refrigerium. adoucissante fraîcheur.
In labore requies, Dans le labeur, le repos,
in aestu temperies dans la fièvre, la fraîcheur,
in fletu solatium. dans les pleurs, le réconfort.
O lux beatissima, O lumière bienheureuse,
reple cordis intima viens remplir jusqu'à l'intime
tuorum fidelium. le cœur de tous tes fidèles.
Sine tuo numine, Sans ta puissance divine,
nihil est in homine, il n'est rien en aucun homme,
nihil est innoxium. rien qui ne soit perverti.
Lava quod est sordidum, Lave ce qui est souillé,
riga quod est aridum, baigne ce qui est aride,
sana quod est saucium. guéris ce qui est blessé.
Flecte quod est rigidum, Assouplis ce qui est raide,
fove quod est frigidum, réchauffe ce qui est froid,
rege quod est devium. rends droit ce qui est faussé.
Da tuis fidelibus, A tous ceux qui ont la foi
in te confidentibus, et qui en toi se confient
sacrum septenarium. donne tes sept dons sacrés.
Da virtutis meritum, Donne mérite et vertu,
da salutis exitum, donne le salut final
da perenne gaudium, donne la joie éternelle.
> A consulter également : http://rouen.catholique.fr/spip.php?article201
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pentecote