vendredi, 08 mars 2013
Où traîner ses guêtres pour faire plaisir à ses yeux ?
Réponse : Au musée d'Orsay
Deuxième partie
Musée d'Orsay
Crédits photographiques Jana Hobeika
Musée d'Orsay
Crédits photographiques Jana Hobeika
Musée d'Orsay
Crédits photographiques Jana Hobeika
Musée d'Orsay
Crédits photographiques Jana Hobeika
Musée d'Orsay
Crédits photographiques Jana Hobeika
Musée d'Orsay
Crédits photographiques Jana Hobeika
Les coquelicots, Monet
Le déjeuner sur l'herbet, Manet
07:45 Publié dans Architecture, Beaux-Arts, Peinture, Photographie, Trivialités parisiennes, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musée d'orsay, monet, manet, les coquelicots, déjeuner sur l'herbe
jeudi, 07 mars 2013
Où traîner ses guêtres pour faire plaisir à ses yeux ?
Réponse : Au musée d'Orsay
Première partie
Musée d'Orsay
Crédits photographiques Jana Hobeika
Musée d'Orsay
Crédits photographiques Jana Hobeika
Maquette du Musée d'Orsay au Musée d'Orsay
Crédits photographiques Jana Hobeika
La Source, Jean Auguste La Vérité, Jules Lefèbvre
Vierge adorant l'Ostie, Ingres
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lundi, 04 mars 2013
Leçons d'anachronisme - Sargent, Meisel, Kidman
Parce qu'un anachronisme ne sert à rien.
Parce qu'il ne peut rien montrer.
Parce qu'il ne peut être au mieux qu'inesthétique, si ce n'est absurdement inesthétique.
Et finalement inesthétiquement absurde.
Ici Nicole Kidman, par Steven Meisel, reprenant des tableaux de John Singer Sargent.
Izme Vickers, 1907
Lady Agnew, 1893
Mme X, 1884
Mme Carl Meyer et enfants, 1896
Mme Charles E. Inches, 1887
Mme George Swinton, 1897
Mme John Chapman, 1893
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dimanche, 17 février 2013
Considérations sur l'existence de Dieu - analogie avec la conception d'un tableau, saint Anselme de Canterbury
Extraits de Proslogion, saint Anselme de Canterbury, évêque :
Mon Dieu, vous qui donnez l'intelligence à la foi, faites que je comprenne, autant que vous le jugez utile, que vous existez comme nous le croyons, et que vous êtes tel que nous vous croyons. La foi nous dit que vous êtes l'être par excellence, l'être au-dessus duquel la pensée ne peut rien concevoir.
"L'insensé a dit dans son cœur : Il n'y a point de Dieu ;" a-t-il dit vrai ? La foi nous trompe-t-elle quand elle affirme l'existence de la divinité ? Non, certes. L'insensé lui-même, en entendant parler d'un être supérieur à tous les autres et au-dessus duquel la pensée ne peut rien concevoir, comprend nécessairement ce qu'il entend ; or, ce qu'il comprend existe dans son esprit, bien qu'il en ignore l'existence extérieure. Car autre chose est l'existence d'un objet dans l'intelligence, autre chose la notion de l'existence de cet objet.
Ainsi quand un peintre médite un tableau qu'il va bientôt jeter sur la toile, ce tableau existe déjà dans son esprit ; mais l'artiste n'a pas encore l'idée de l'existence réelle d'une oeuvre qu'il n'a pas encore enfantée ; il ne peut avoir cette idée que lorsque l'oeuvre conçue dans son imagination prend une forme et s'incarne, pour ainsi dire, sous son pinceau. Dès lors cette oeuvre existe à la fois dans l'esprit de l'artiste et dans la réalité.
Or, cet être suprême au-dessus duquel la pensée ne peut rien concevoir ne saurait exister dans l'intelligence seule ; car, en supposant que cela soit, rien n'empêche de le concevoir comme existant aussi dans la réalité, ce qui est un mode d'existence supérieur au premier. Si donc l'être suprême existait dans l'intelligence seule, il y aurait quelque chose que la pensée pourrait concevoir au-dessus de lui ; il ne serait plus l'être par excellence, ce qui implique contradiction.
Il existe donc sans aucun doute, et dans l'intelligence et dans la réalité, un être au-dessus duquel la pensée ne peut rien concevoir.
saint Anselme de Canterbury (1033-1109)
Mon intelligence est limitée, et, de plus, votre immensité l'écrase. Ma raison est déjà si peu de chose, et la grandeur de votre nature ajoute encore à sa petitesse.
Qu'elle est éclatante cette lumière divine qui fait briller toute vérité aux regards de l'esprit humain ! Qu'elle est grande cette vérité éternelle, en qui réside tout ce qui est vrai, tout ce qui est réel, hors de laquelle il n'y a rien que mensonge et néant ! Qu'elle est immense, cette sagesse souveraine, qui d'un coup d'œil embrasse l'univers et tous les secrets de la création ! Quelle splendeur dans cette lumière ! Quelle simplicité dans cette vérité ! Quelle infaillible certitude dans cette sagesse ! Et comment, ô mon Dieu ! une faible créature pourrait-elle vous connaître tout entier ?
[...]
Qu'êtes-vous, Seigneur, qu'êtes-vous ? Que dois-je penser de vous ? Vous êtes la vie, vous êtes la sagesse, vous êtes la vérité, vous êtes la bonté, vous êtes la béatitude, vous êtes l'éternité, vous êtes tout ce qui est beau, tout ce qui est vrai, tout ce qui est bon. Que d'attributs nombreux vous réunissez en vous, Seigneur, et mon intelligence n'est-elle pas trop étroite pour les embrasser tous d'un seul regard et permettre à mon coeur de les admirer tous à la fois ?
Le souverain bien, c'est vous, Père tout-puissant ; c'est aussi votre Verbe et votre Fils ; car le Verbe, qui est votre parole vivante, ne peut être autre chose que ce que vous êtes ; il ne peut y avoir en lui rien de plus, rien de moins qu'en vous, puisqu'il est vrai, ainsi que vous. Il est donc, ainsi que vous, la vérité par excellence ; il ne diffère en rien de vous.
Votre nature est si simple, si identique à elle-même, qu'elle ne peut rien produire qui soit autre chose que ce qu'elle est.
Ce souverain bien c'est encore le mutuel amour qui vous unit, vous et votre Fils, c'est-à-dire le Saint-Esprit; qui procède de l'un et de l'autre. L'amour qui vous unit tous deux, ou le Saint-Esprit, ne peut être inférieur à vous, ni inférieur à votre Fils ; car vous aimez votre Fils en proportion de sa grandeur, et vous vous aimez vous-même en proportion de la vôtre ; votre Fils, à son tour, vous aime en proportion de votre grandeur, et il s'aime lui-même en proportion de la sienne.
Le Saint-Esprit ne peut être non plus différent du Père et du Fils, puisqu'il est égal à l'un et à l'autre ; et d'une nature essentiellement simple et identique, il ne peut rien procéder qui soit autre chose que ce dont il procède. Ce qu'est chacune des trois personnes divines, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, la Trinité entière l'est également ; car chacune de ces trois personnes est une unité simple et indécomposable, laquelle ne peut produire la multiplicité et la diversité en s'ajoutant à elle-même.
Or il n'y a qu'un bien nécessaire, et ce bien nécessaire est celui en qui réside tout bien, ou plutôt qui est le bien universel, complet et unique.
07:28 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Peinture, Réflexions, philosophie | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 13 février 2013
L'irréparable - Baudelaire, Degas
La coiffure, Degas
L'irréparable
Pouvons-nous étouffer le vieux, le long Remords,
Qui vit, s'agite et se tortille,
Et se nourrit de nous comme le ver des morts,
Comme du chêne la chenille ?
Pouvons-nous étouffer l'implacable Remords ?
Dans quel philtre, dans quel vin, dans quelle tisane,
Noierons-nous ce vieil ennemi,
Destructeur et gourmand comme la courtisane,
Patient comme la fourmi ?
Dans quel philtre ? – dans quel vin ? – dans quelle tisane ?
Dis-le, belle sorcière, oh ! dis, si tu le sais,
À cet esprit comblé d'angoisse
Et pareil au mourant qu'écrasent les blessés,
Que le sabot du cheval froisse,
Dis-le, belle sorcière, oh ! dis, si tu le sais,
À cet agonisant que le loup déjà flaire
Et que surveille le corbeau,
À ce soldat brisé ! s'il faut qu'il désespère
D'avoir sa croix et son tombeau ;
Ce pauvre agonisant que déjà le loup flaire !
Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ?
Peut-on déchirer des ténèbres
Plus denses que la poix, sans matin et sans soir,
Sans astres, sans éclairs funèbres ?
Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ?
L'Espérance qui brille aux carreaux de l'Auberge
Est soufflée, est morte à jamais !
Sans lune et sans rayons, trouver où l'on héberge
Les martyrs d'un chemin mauvais !
Le Diable a tout éteint aux carreaux de l'Auberge !
Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ?
Dis, connais-tu l'irrémissible ?
Connais-tu le Remords, aux traits empoisonnés,
À qui notre coeur sert de cible ?
Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ?
L'Irréparable ronge avec sa dent maudite
Notre âme, piteux monument,
Et souvent il attaque, ainsi que le termite,
Par la base le bâtiment.
L'Irréparable ronge avec sa dent maudite !
– J'ai vu parfois, au fond d'un théâtre banal
Qu'enflammait l'orchestre sonore,
Une fée allumer dans un ciel infernal
Une miraculeuse aurore ;
J'ai vu parfois au fond d'un théâtre banal
Un être, qui n'était que lumière, or et gaze,
Terrasser l'énorme Satan ;
Mais mon coeur, que jamais ne visite l'extase,
Est un théâtre où l'on attend
Toujours, toujours en vain, l'Être aux ailes de gaze !
07:15 Publié dans Beaux-Arts, Ecrits, Peinture, Poësie | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 23 janvier 2013
Leçons d'anachronisme - Venus, Van Gogh
Parce qu'un anachronisme ne sert à rien.
Parce qu'il ne peut rien montrer.
Parce qu'il ne peut être au mieux qu'inesthétique, si ce n'est absurdement inesthétique.
Et finalement inesthétiquement absurde.
Sachez tout de même que vous pouvez jouer à un "avant / après Vénus beauté weight watchers dukan au Musée".
Site de la bloggueuse maquilleuse photoshopeuse qui a fait maigrir dix Vénus : http://www.annautopiagiordano.it/venus-ita.html
Si vous tenez à lire ce qu'en pense Le Monde (je préférerais que vous vous fassiez votre propre opinion avant en restant encore un peu par ici) : http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/03/12/en-maigre-ve...
Allez-y par ici, chaussez vos lornions et équarquillez vos mirettes avec les trois exemples retenus par nos soins à votre intention :
En cliquant sur ctrl et + vous pouvez zoomer.
Ces exemples et sept autres sur http://www.annautopiagiordano.it/venus-ita.html
Et dans un autre genre...
> Pour visionner la video : http://www.lemonde.fr/culture/video/2013/01/18/un-artiste...
07:35 Publié dans Beaux-Arts, Farce et attrape, Peinture, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : anna utopia giordano, venus, van gogh
dimanche, 13 janvier 2013
La pierre - Is28, Dn2, Ps118, Mt21, Rm9, 1P2 - Titien
Sisyphe, Titien
Is 28
Voici que je vais poser en Sion une pierre, une pierre de granit, pierre angulaire, précieuse, pierre de fondation bien assise : celui qui s'y fie ne sera pas ébranlé.
Dn 2
Tu regardais : soudain une pierre se détacha sans que main l'eût touchée, et vint frapper la statue, ses pieds de fer et d'argile, et les brisa. Alors se brisèrent, tout à la fois, fer et argile, bronze, argent et or, devenus semblables à la bale sur l'aire en été ; le vent les emporta sans laisser de traces. Et la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne qui remplit toute la terre.
Ps 118
La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la tête de l'angle ; c'est là l'oeuvre du Seigneur, ce fut merveille à nos yeux.
Mt 21
Jésus leur dit : "N'avez-vous jamais lu dans les Ecritures : La pierre qu'avaient rejetée les bâtisseurs c'est elle qui est devenue pierre de faîte ; c'est là l'oeuvre du Seigneur et elle est admirable à nos yeux ?
Rm 9
Israël, qui poursuivait une loi de justice, n'a pas atteint la Loi. Pourquoi ? Parce qu'au lieu de recourir à la foi ils comptaient sur les oeuvres. Ils ont buté contre la pierre d'achoppement, comme il est écrit : Voici que je pose en Sion une pierre d'achoppement et un rocher qui fait tomber ; mais qui croit en lui ne sera pas confondu.
1Pierre2
Approchez-vous de lui, la pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie, précieuse auprès de Dieu. Vous-mêmes, comme pierres vivantes, prêtez-vous à l'édification d'un édifice spirituel, pour un sacerdoce saint, en vue d'offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ.
Car il y a dans l'Ecriture : Voici que je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse, et ce lui qui se confie en elle ne sera pas confondu.
A vous donc, les croyants, l'honneur, mais pour les incrédules, celle-là est devenue la tête de l'angle, une pierre d'achoppement et un rocher qui fait tomber. Ils s'y heurtent parce qu'ils ne croient pas à la Parole ; c'est bien à cela qu'ils ont été destinés.
07:49 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)