jeudi, 04 avril 2013
Concerto pour deux violons - I - Bach, Menuhin, Oistrakh
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mercredi, 03 avril 2013
Concerto pour violon - Mendelssohn, Menuhin, Fürtwangler
Crédits photographiques Hermann Schurig
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&...
http://www.youtube.com/watch?v=8l6gV0aOZuQ&feature=pl...
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Musique, Photographie, Sculpture | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 29 mars 2013
Un choc esthétique, des chocs esthétiques : la Vie
De chocs en plaisirs esthétiques,
vogue Le Galion Fichtre ©.
Ou la raison sociale de ma petite entreprise bénévole que vous honorez de votre présente visite :
*L*A*
*C*O*N*T*E*M*P*L*A*T*I*O*N*
*Q*U*O*T*I*D*I*E*N*N*E*
* * * Un choc esthétique * * *
La chute des anges rebelles, Rubens
Premières lignes de Microcéphalopolis, Maxence Caron, Via Romana, 2009 :
Nous sommes l'homme de la grande patience. Nous sommes l'homme de la dernière attente. Assistés par le Souffle, soutenus par le saint Afflux pneumatique, l'Esprit envoyé Dieu par le Dieu qui se fait agonie afin qu'une humanité seule éprise de se dissocier de la mort achemine sa misère en l'unique et miséricordieux giron qui l'exhaussera, portés par l'haleine de Trinité, nous respirons. Archiques et migraineuses, bouillantes de lumière contenue, nos têtes dardent les orages inchoatifs.
Se procurer l'ouvrage :
Microcéphalopolis
Maxence Caron
janvier 2009
Via Romana
121 pages
http://www.amazon.fr/Microc%C3%A9phalopolis-Maxence-Caron...
> Accédez au site officiel : www.maxencecaron.fr
* * * Des chocs esthétiques * * *
L'imprimerie, gravure d'après Jan van der Straet
> Accédez au site officiel : http://amicusveritatis.over-blog.com
* * * Et La Musique * * *
Pour une initiation :
Wagner, Tannhäuser "O Du mein holder Abendstern"
(O douce étoile feu du soir)
> A écouter à l'infini : 06_Piste_6 - LIED.mp3
> En scène : http://www.youtube.com/watch?v=P8VSMOsqdbE
> Version piano et partition : http://www.youtube.com/watch?v=x8DAP6TghDI
Femme à sa toilette, Degas
Pour préparer vos oreilles en profondeur et de manière irréversible à La Musique :
Bach, Messe en si
> Cliquez sur "Visionner sur YouTube" ou http://www.youtube.com/watch?v=r6ZErrGKb9c
Pour Elle :
Vivaldi, L'Estro Armonico
> A écouter à l'infini : 01_Piste_1 - VIVALDI.mp3
> Et : http://www.youtube.com/watch?v=BaXLvnpoYxY
> Avec partition : http://www.youtube.com/watch?v=1ai_ORCRCNk
> Et avec des musiciens devant nos yeux : http://www.youtube.com/watch?v=i2y6EFBZi0o
Violon d'Ingres, Man Ray
Par Lui :
Beethoven, Sonate Tempête
^
http://www.youtube.com/watch?v=LfjD-DQ5REk
http://www.youtube.com/watch?v=0Ak_7tTxZrk
Beethoven, Sonate Appassionata
09:49 Publié dans Beaux-Arts, Ecrits, Gravure, Littérature, Musique, Partitions, Peinture, Photographie, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maxence caron, microcéphalopolis, via romana, choc esthétique
vendredi, 25 janvier 2013
Cinq pièces faciles - Nicholson, Chopin
Film : Cinq pièces faciles / Five easy pieces (1970, durée 1h45)
Réalisateur : Bob Rafelson
Robert «Eroïca» Dupea (Jack Nicholson), Rayette Dipesto (Karen Black), Catherine Van Ost (Susan Anspach), Partita Dupea (Lois Smith), Elton (Billy Green Bush), Stoney (Fannie Flagg), Carl Fidelio Dupea (Ralph Waite), Nicholas Dupea (William Challee)
Catherine Van Ost : Voulez-vous jouer pour moi ? Je vous en prie.
Robert Dupea : > Chopin.WMA
Catherine Van Ost : Vous avez merveilleusement joué, c'est une révélation.
Robert Dupea : Merci.
Catherine Van Ost : Vous m'avez vraiment bouleversée.
Robert Dupea : H-h-h-h...
Catherine Van Ost : Mais qu'est-ce qu'il y a ?
Robert Dupea : Oh, rien, y'a que... j'ai pris l'étude la plus facile dont je me suis souvenu, et... la première fois que j'ai joué ça, je devais avoir huit ans et mon jeu était bien meilleur qu'aujourd'hui.
Catherine Van Ost : Ne voyez-vous donc pas que l'émotion que vous y avez mise m'a émue ?
Robert Dupea : J'ai joué sans émotion.
Catherine Van Ost : Il n'y avait aucune émotion en vous ?
Robert Dupea : Aucune.
Catherine Van Ost : Bien, alors j'ai suppléé à ce manque.
Robert Dupea : Vous ne pensez pas que si vous avez de l'émotion à revendre, vous pourriez m'en faire profiter un peu ?
Catherine Van Ost : J'en doute.
Robert Dupea : Ah, je serais assez amateur.
Catherine Van Ost : Et bien pas moi.
Catherine Van Ost : Vous avez joué. J'ai réagi avec franchise. Et vous me faites regretter d'avoir été sincère envers vous. Vous pensez que c'était nécessaire ?
Robert Dupea : Oui, je le pense. J'ai fait semblant d'être Chopin et vous avez fait semblant d'être émue.
Catherine Van Ost : Ha-hahan, rien de tout ceci n'est la vérité.
Robert Dupea : Jusqu'à présent, je n'ai jamais obtenu de vous que des mines et des regards lourds quand on est à table, des phrases qui ne vous engagent à rien à propos d'un tête-à-tête pour après-demain.
Catherine Van Ost : Je n'ai pas conscience de vous avoir adressé comme vous dites "des regards lourds", ensuite parce qu'après-demain, eh bien, c'est aujourd'hui "après-demain", et Dieu merci les choses en resteront là. Si vous voulez m'excuser, je vais aller prendre un bain.
Robert Dupea : Mais enfin, mais-mais qu'est-ce qu'il vous faut !?
Catherine Van Ost : De l'huile de bain !
Robert Dupea : Très bien, eh benh qu'à cela ne tienne. Voulez-vous du chypre, fougères, cologne ou bien ça, ou un peu de jasmin ou bien de ça !? Ou bien de ça !! Mais nom de Dieu, mais qu'est-ce que vous foutez avec toutes ces saloperies !?
Catherine Van Ost : Je ne trouve pas que votre langage soit celui d'un gentleman.
Robert Dupea : Il ne l'est pas. Il est direct.
Catherine Van Ost : J'aimerais que vous me laissiez pour que je puisse prendre un bain. Est-ce assez direct ?
¤ ¤ ¤
Robert Dupea : Le sérieux, c'est donc ça qui compte pour vous ?
Catherine Van Ost : Oui, pour moi c'est très important.
Robert Dupea : Alors très bien. Soyons sérieux.
Catherine Van Ost : Je vous interdis de...
Robert Dupea : Et tai-sez-vous !
Catherine Van Ost : Aucune émotion.
Catherine Van Ost : Est-ce que tu crois que tu arriveras à traverser le couloir discrètement ?
Robert Dupea : Oui, je crois que j'arriverais à traverser le couloir discrètement.
Catherine Van Ost : Robert... J'ai encore un peu de temps à moi demain matin avant que Carl revienne... si tu veux ?
Robert Dupea : Bien sûr que je veux.
07:58 Publié dans Films étrangers, Les mots des films, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinq pieces faciles, five easy pieces, jack nicholson, chopin
mercredi, 26 décembre 2012
Parure de feu déposée au creux tout autour de l'aimée - Man Ray, Vivaldi
Violon d'Ingres, Man Ray
> A écouter à l'infini : 01_Piste_1 - VIVALDI.mp3
> Et http://www.youtube.com/watch?v=i2y6EFBZi0o
http://www.youtube.com/watch?v=AUTiGAoUBtE
Vivaldi, L'Estro Armonico
Vitrines du Printemps, boulevard Haussmann, Paris 2012
Crédits photographiques Jana Hobeika
08:00 Publié dans Beaux-Arts, Musique, Partitions, Peinture, Photographie, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : man ray, vivaldi, estro armonico
mardi, 25 décembre 2012
Joyau d'amour expédié à l'impatiente - Degas, Wagner, Chaplin
Femme à sa toilette, Degas
> A écouter à l'infini : 06_Piste_6 - LIED.mp3
> A la 2e minute : http://www.youtube.com/watch?v=pvTXJ06Nsoc
> Cordes : http://www.youtube.com/watch?v=SNVBXL_oKmQ
> Version piano et partition : http://www.youtube.com/watch?v=x8DAP6TghDI
Wagner, Tannhäuser "O Du mein holder Abendstern" (O douce étoile feu du soir)
Image du film "La ruée vers l'or", Chaplin
08:00 Publié dans Beaux-Arts, Musique, Partitions, Peinture, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : edgar degas, lied, wagner, tannhauser
samedi, 01 décembre 2012
Les Gaspards - Tchernia, Serrault, Noiret, Denner, Galabru, Depardieu, Carmet, Chantal Goya, Annie Cordy (fin et bonus)
Film : Les Gaspards (1974, durée 1h35)
Réalisateur : Pierre Tchernia
Musique : Gérard Calvi
Jean-Paul Rondin le libraire (Michel Serrault), Marie-Hélène sa fille (Chantal Goya), le facteur (Gérard Depardieu)
Le ministre (Charles Denner), son directeur de cabinet (Marie-Pierre de Gérando), le commissaire Lalatte (Michel Galabru), Ginette Lalatte son épouse (Annie Cordy), l'inspecteur Balzac son successeur (Gérard Hernandez)
Gaspard de Montfermeil (Philippe Noiret), Paul Bourru (Jean Carmet), Bougras (Jacques Legras), Helmut Von Strumundrang (Konrad von Bork)
Gaspard de Montfermeil : Et il s'appelle comment, ce petit curieux ?
Rondin : Rondin, Jean-Paul Rondin, libraire.
Gaspard : Jean-Paul Rondin ? L'historien ?
Rondin : Oui, enfin, historien, le mot est un peu fort. Enfin, quand même, je m'intéresse au vieux Paris.
Gaspard : Vous avez écrit un livre remarquable.
Rondin : Oui... je n'en ai pas vendu beaucoup.
Gaspard : Aaaah, mais Mathieu tout s'explique, monsieur connaît admirablement ce quartier. Vous avez si joliment décrit la vie de cet arrondissement sous Louis XV.
Rondin : Oui, on imagine mal d'ailleurs ce qu'était le quatorzième au dix-huitième.
Gaspard : Asseyez-vous, je vous prie. Mais non, le fauteuil, monsieur Rondin, le fauteuil !
Gaspard : Je suis trop heureux de rencontrer un de mes auteurs favoris. Je me présente, Montfermeil, vieille famille du village d'Auteuil.
Rondin : Ah effectivement, il y avait un Montfermeil, lieutenant général au baillage du Louvre, vers 1740.
Gaspard : C'est exact.
Rondin : Il avait en charge toutes les carrières de Paris.
Gaspard : C'est exact. Comment croyez-vous que j'ai découvert ces cavernes, hein ? Jetez un œil.
Rondin : C'est merveilleux.
Gaspard : N'est-ce pas ?
Rondin : Ah benh oui. Alors en effet, là je comprends, alors nous sommes exactement...
Gaspard : Oui, permettez. Moi je suis Gaspard de Montfermeil, c'est amusant, ne trouvez-vous pas, que mon père m'ait prénommé Gaspard ? Vous savez ce que c'est qu'un gaspard, en argot ?
Rondin : Oui, oui, c'est un rat.
Gaspard : C'est un rat, oui. D'ailleurs, entre nous, je les appelle souvent comme ça, mes gaspards... les gaspards de la nui, loin du monde, et du bruit ! Ah, vous essayez de voir où nous sommes, monsieur Rondin ! Vous devez bien le deviner un peu.
Rondin : Pas exactement.
Gaspard : Eh benh, tant mieux ! Nous avons le goût du secret, mes amis et moi.
Rondin : Oui. Vous êtes nombreux ?
Gaspard : Les philosophes sont rares.
Rondin : Les philosophes...
Gaspard : Oui, ou les ermites, ou les hommes sages, qui ont renoncé à vivre avec les fous, là-haut.
Rondin : Ah oui. Pas d'impôts.
Gaspard : Pas d'autos !
Rondin : Est-ce que vous faites du recrutement ?
Gaspard : Comment ça ?
Rondin : Non, enfin, je veux dire, je ne sais pas, enfin est-ce que...
Gaspard : Comment ?
Rondin : Quelques fois, est-ce que vous allez chercher des gens là-haut, par exemple, des jeunes filles ?
Gaspard : Quelle drôle de question.
¤ ¤ ¤
Gaspard : La truite de Schubert !
08:00 Publié dans Films français, Les mots des films, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaspards, tchernia, serrault, noiret, denner, galabru, depardieu, carmet