vendredi, 07 septembre 2012
Où poser son séant pour faire plaisir à ses oreilles ?
Réponse 1 : à la Salle Pleyel
09:19 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : salle, pleyel
vendredi, 20 juillet 2012
La Passion selon Bach
Extrait de l'article "La Passion selon Bach, petit bréviaire"
Tiré de "Cité musiques, la revue de la Cité de la musique", n°69, avril-juin 2012
Leipzig en 1714
A gauche, l'église Saint-Thomas où fut jouée la Passion selon saint Matthieu en 1727.
A droite, l'église Saint-Nicolas où fut jouée la Passion selon saint Jean en 1724.
Ces deux églises de Leipzig pouvaient accueillir jusqu'à 3000 personnes. Elles étaient un véritable lieu de rencontre et de vie sociale.
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En 1723, Jean-Sébastien Bach se voit nommé Cantor de l'église réformée de Saint-Thomas de Leipzig ; il y restera jusqu'à son décès en 1750.
Pendant ces vingt-sept années, Bach compose la majorité de son répertoire religieux destiné à être produit dans le cadre des offices dont la Passion selon saint Jean BWV 245 (1724) et la Passion selon saint Matthieu BWV 244 (1727) données le vendredi saint. La tradition voulait que les deux églises Saint-Thomas et Saint-Nicolas accueillent cet office alternativement d'une année sur l'autre.
Les Passions de Bach sont des oratorios, c'est-à-dire des drames musicaux dont le sujet est religieux. Leur structure - airs, récitatifs, choeurs - est proche de celle de l'opéra, à l'exception important qu'elles ne sont pas destinées à être mises en scène. Elles sont divisées en deux parties, avant et après la prédication, à vêpres en fin de journée.
Après la mort de Bach, en 1750, les Passions ne seront exhumées qu'en 1829 grâce à Felix Mendelssohn. Une deuxième vie commence alors pour ces monuments musicaux hors du cadre liturgique : celle du concert public.
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
09:20 Publié dans Foi, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean, sebastien, bach, passion, saint, matthieu
jeudi, 05 juillet 2012
Celibidache
Sergiu Celibidache (1912-1996)
Documentaire Arte : Sergiu Celibidache Maestro Furioso (2011, durée 1h52)
"La fin est simultanée au commencement."
Chef d'orchestre et compositeur à l'oreille absolue.
Il a formé de nombreux chefs d'orchestre. Ci-dessus ses élèves lors de ses classes.
Il leur demandait de sourire en dirigeant.
En tant que chef d'orchestre, il ne dirigea aucune des œuvres qu'il composa.
"La fin est simultanée au commencement."
11:59 Publié dans Documentaires, Musique, Portraits de personnalités | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : celibidache, sergiu, chef, orchestre
lundi, 14 mai 2012
Le concert - Tchaikovsky
Film : Le concert (2009, durée 1h59)
Réalisateur : Radu Mihaileanu
Côté russe : Andreï Filipov le chef d'orchestre devenu homme de ménage (Aleksey Guskov), Sasha le violoncelliste devenu ambulancer (Dmitri Nazarov), Ivan Gavrilov l'organisateur (Valeriy Barinov)
Côté français : Anne-Marie Jacquet la violoniste (Mélanie Laurent), Guylène de la Rivière l'agent de la violoniste (Miou-Miou), Olivier Duplessis le directeur du Châtelet (François Berléand), Jean-Paul Carrère employé du Châtelet (Lionel Abelanski)
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Sacha : On ne sort jamais indemne deux fois d'une dictature communiste. Vas-y molo.
Andreï Filipov : Sacha, je te considère comme un excellent violoncelliste. Alors, est-ce que tu veux rejouer, ou conduire une ambulance toute ta vie ? Ivan Gavrilov nous doit un concert, on finira ce concert.
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Ivan Gavrilov : Et pourquoi moi ?
Andreï Filipov : Ah-ah tu le sais ! Tu connais parfaitement l'art de la négociation, tu as l'expérience, tu as toujours été le meilleur et c'est grâce à toi si les concerts du fameux Bolchoï ont fait date.
Ivan Gavrilov : Paris... J'organiserai ce concert, c'est d'accord.
Sacha : Répète un peu. Où est l'arnaque ?
Andreï Filipov : Allez, on t'écoute, vas-y dis la vérité. Ca va nous coûter combien ?
Ivan Gavrilov : Rien du tout.
Sacha : Il va nous baiser.
Andreï Filipov : Rien du tout, Ivan ?
Ivan Gavrilov : Pas un sou.
Andreï Filipov : Ah, c'est gentil. Si tu veux avoir une carte de vétéran de guerre, je te l'offrirai, en plus tu peux obtenir la gratuité dans le métro, dans les autobus et dans le chemin de fer.
Ivan Gavrilov : J'men fiche, je l'ai déjà. Je vous l'ai dit : je suis d'accord. Ce qui est dit est dit. Vous avez ma parole.
Andréï Filipov et Sacha sortent. (On apprendra plus tard au cours du film qu'Ivan Gavrilov avait d'autres motivations pour se rendre à Paris...).
Sacha : Tu as vu son regard ? Il a même souri ! Ce mec est un vicelard ! Tu devrais pas lui faire confiance ! Andréï, apporte le fax s'il te plaît.
Andréï Filipov : Je n'ai vu que du désir dans son regard. Il le veut ce concert.
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Jean-Paul Carrère : Monsieur Duplessis, je vous en supplie, remboursez-moi. Ma carte de crédit est bloquée, je dois déposer un chèque à ma banque cet après-midi avant 16 heures.
Olivier Duplessis : Calmez-vous Carrère, chaque chose en son temps.
Jean-Paul Carrère : Mais il est temps ! J'les ai sauvés hier ! Ils ont investi un restaurant russe hier, par le Trou Normand ! Et j'ai dû payer toute la note alors qu'ils avaient leur défrayement ! A 6 heures du matin, 1536 euros rien qu'en alcool, ils ont rien mangé ! J'ai fait un chèque en bois !
Olivier Duplessis : Si vous les avez sauvés comme vous le dites, où sont-ils ? Vous entendez de la musique, vous ? Un Tchaikosvy inédit ? Du silence pour violon et orchestre ?
Jean-Paul Carrère : Il y a un malentendu ou peut-être un problème de traduction ?
Olivier Duplessis : C'est un orchestre ou un quatuor ? Où est votre orchestre monsieur Filipov ? Où est-il ?
Ivan Gavrilov : Je suis ravissant de vous rencontrer ! Ne vous perturbez pas, ils seront tous ici très immédiatement. Ils ne sont pas français, monsieur, ni allemands, loin de là. En tant que russes, c'est une affaire de politesse que de parvenir un peu en retard, essayez de comprendre, faire preuve de la courtoisie.
Olivier Duplessis : Ivan Gavrilov ?
Ivan Gavrilov : Oui.
Olivier Duplessis : Vous êtes en retard ! et TOUT votre spasiba Bolchoï aussi !
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Andreï Filipov : Ce concert... il... c'est comme, n'est-ce pas, confession, un cri. Dans chaque note de musique, il y a la vie, Anne-Marie. Notes, toutes, recherchent harmonie, recherchent bonheur.
Anne-Marie Jacquet : Je cherche le regard de mes parents depuis que je suis toute petite. Dans la rue, partout. Quand je joue, ce que j'aimerais atteindre, c'est leur regard, une seconde, rien qu'une seconde.
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Andreï Filipov : Bolchoï Théâtre... Pleine salle... Monde beaucoup... Journalistes monde entier, managers, collègues... Concerto... commence... miracle... arrive... rires... sublime... violon magique lever moi et orchestre... vers ciel... beaucoup... haut... nous voler... nous public ensemble voler vers ultime harmonie. Mais concerto arrêté au milieu. Nous sommes pas arrivés à harmonie ultime. Brejnev arrêter concerto au milieu pour humilier nous face à public. Brejnev couper nos ailes. Nous beaucoup tomber. Après tous juifs jetés dehors.
http://www.youtube.com/watch?v=_UEs0aubxoY
07:04 Publié dans Films historiques, littéraires, N&B, biopics, Les mots des films, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : concert, chatelet, blochoi, tchaikovsky, laurent, miou-miou, berléand, abelanski, mihaileanu