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vendredi, 18 octobre 2013

La balance - Baye, Léotard, Berry, Pagny, Karyo, Berléand

 

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Film : La balance (1982, durée 1h38)

Réalisateur : Bob Swaim

Nicole Danet (Nathalie Baye), Dédé Laffont (Philippe Léotard), Mathias Palouzi (Richard Berry), Roger Massina (Maurice Ronet), Tintin (Christophe Malavoy), Simoni (Florent Pagny), le Belge (Jean-Paul Comart), le capitaine (Bernard Freyd), Petrovic (Tchéky Karyo), Djerbi (Raouf Ben Yaghlane), Picard (Luc-Antoine Diquero), l'inspecteur de la Mondaine (François Berléand)

 

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- Il a raison Massina, on peut pas travailler avec un mec amoureux.

  

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Chez Fauchon.

Dédé Laffont : Bouge pas, brigade mondaine. Donne le fric et j'oublie tout.

Nicole Danet : Tire pas.

Dédé Laffont : C'est pas l'envie qui m'en manque.

Nicole Danet : Il faut payer pour toucher.

Dédé Laffont : Heureusement, sinon je serais cocu.

Nicole Danet : Dis donc, j'ai une surprise pour toi. Devine.

Dédé Laffont : Si ça se mange pas, ça se porte.

Nicole Danet : Tu brûles.

Dédé Laffont : Un pull en cashemire.

Nicole Danet : Comment t'as deviné ?

Dédé Laffont : Benh t'es la seule à m'offrir des cashemire en été.

Nicole Danet : Un casseur ça suit pas les saisons.

Dédé Laffont : [...]

Nicole Danet : Dis donc, c'est du beau, hein, elle a des affaires en or, Sabrina.

Dédé Laffont : Mais c'est moi qui l'ai choisi.

Nicole Danet : Tu veux me faire remarquer ?

Dédé Laffont : Oh, tu vois des flics partout.

Nicole Danet : Le jour où tu les vois plus, t'as gagné le cocotier. 

 

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Nicole Danet : Bonjour, j'ai pas été trop longue ?

La contractuelle : Comme d'habitude.

 

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Une collègue prostituée : Et alors Dédé, content de son pull ?

Nicole Danet : Il l'adore. Dis donc, t'as l'air fatiguée.

Une collègue prostituée : J'suis épuisée, ça fait six heures que j'tapine. Tu peux pas savoir comme j'suis fatiguée. Il me tarde de partir en vacances.

Nicole Danet : Tu vas où ?

Une collègue prostituée : Au Brésil. Hier je suis allée voir le docteur, pour me faire vacciner. Il m'a demandé si je voulais être vaccinée à la fesse ou au bras. Je lui ai dit au bras, ça se verra moins !

 

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Mathias Palouzi : T'as une vraie gueule de bavure.

Dédé Laffont : Toi une vraie gueule de poulet.

Mathias Palouzi : Ce qui est bien avec une pute, c'est qu'on peut pas être cocu.

 

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Dédé Laffont à Nicole Danet : La plus grande bêtise de ma vie, c'est d'avoir bandé pour une pute.

 

lundi, 14 mai 2012

Le concert - Tchaikovsky

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Film : Le concert (2009, durée 1h59)

Réalisateur : Radu Mihaileanu

Côté russe : Andreï Filipov le chef d'orchestre devenu homme de ménage (Aleksey Guskov), Sasha le violoncelliste devenu ambulancer (Dmitri Nazarov), Ivan Gavrilov l'organisateur (Valeriy Barinov)

Côté français : Anne-Marie Jacquet la violoniste (Mélanie Laurent), Guylène de la Rivière l'agent de la violoniste (Miou-Miou), Olivier Duplessis le directeur du Châtelet (François Berléand), Jean-Paul Carrère employé du Châtelet (Lionel Abelanski) 

 

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Sacha : On ne sort jamais indemne deux fois d'une dictature communiste. Vas-y molo.

Andreï Filipov : Sacha, je te considère comme un excellent violoncelliste. Alors, est-ce que tu veux rejouer, ou conduire une ambulance toute ta vie ? Ivan Gavrilov nous doit un concert, on finira ce concert.

 

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Ivan Gavrilov : Et pourquoi moi ?

Andreï Filipov : Ah-ah tu le sais ! Tu connais parfaitement l'art de la négociation, tu as l'expérience, tu as toujours été le meilleur et c'est grâce à toi si les concerts du fameux Bolchoï ont fait date.

Ivan Gavrilov : Paris... J'organiserai ce concert, c'est d'accord.

Sacha : Répète un peu. Où est l'arnaque ?

Andreï Filipov : Allez, on t'écoute, vas-y dis la vérité. Ca va nous coûter combien ?

Ivan Gavrilov : Rien du tout.

Sacha : Il va nous baiser.

Andreï Filipov : Rien du tout, Ivan ?

Ivan Gavrilov : Pas un sou.

Andreï Filipov : Ah, c'est gentil. Si tu veux avoir une carte de vétéran de guerre, je te l'offrirai, en plus tu peux obtenir la gratuité dans le métro, dans les autobus et dans le chemin de fer.

Ivan Gavrilov : J'men fiche, je l'ai déjà. Je vous l'ai dit : je suis d'accord. Ce qui est dit est dit. Vous avez ma parole.

 

Andréï Filipov et Sacha sortent. (On apprendra plus tard au cours du film qu'Ivan Gavrilov avait d'autres motivations pour se rendre à Paris...).

 

Sacha : Tu as vu son regard ? Il a même souri ! Ce mec est un vicelard ! Tu devrais pas lui faire confiance ! Andréï, apporte le fax s'il te plaît.

Andréï Filipov : Je n'ai vu que du désir dans son regard. Il le veut ce concert.

 

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Jean-Paul Carrère : Monsieur Duplessis, je vous en supplie, remboursez-moi. Ma carte de crédit est bloquée, je dois déposer un chèque à ma banque cet après-midi avant 16 heures.

Olivier Duplessis : Calmez-vous Carrère, chaque chose en son temps.

Jean-Paul Carrère : Mais il est temps ! J'les ai sauvés hier ! Ils ont investi un restaurant russe hier, par le Trou Normand ! Et j'ai dû payer toute la note alors qu'ils avaient leur défrayement ! A 6 heures du matin, 1536 euros rien qu'en alcool, ils ont rien mangé ! J'ai fait un chèque en bois !

Olivier Duplessis : Si vous les avez sauvés comme vous le dites, où sont-ils ? Vous entendez de la musique, vous ? Un Tchaikosvy inédit ? Du silence pour violon et orchestre ?

Jean-Paul Carrère : Il y a un malentendu ou peut-être un problème de traduction ?

Olivier Duplessis : C'est un orchestre ou un quatuor ? Où est votre orchestre monsieur Filipov ? Où est-il ?

Ivan Gavrilov : Je suis ravissant de vous rencontrer ! Ne vous perturbez pas, ils seront tous ici très immédiatement. Ils ne sont pas français, monsieur, ni allemands, loin de là. En tant que russes, c'est une affaire de politesse que de parvenir un peu en retard, essayez de comprendre, faire preuve de la courtoisie.

Olivier Duplessis : Ivan Gavrilov ?

Ivan Gavrilov : Oui.

Olivier Duplessis : Vous êtes en retard ! et TOUT votre spasiba Bolchoï aussi !

 

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Andreï Filipov : Ce concert... il... c'est comme, n'est-ce pas, confession, un cri. Dans chaque note de musique, il y a la vie, Anne-Marie. Notes, toutes, recherchent harmonie, recherchent bonheur.

 

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Anne-Marie Jacquet : Je cherche le regard de mes parents depuis que je suis toute petite. Dans la rue, partout. Quand je joue, ce que j'aimerais atteindre, c'est leur regard, une seconde, rien qu'une seconde.

 

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Andreï Filipov : Bolchoï Théâtre... Pleine salle... Monde beaucoup... Journalistes monde entier, managers, collègues... Concerto... commence... miracle... arrive... rires... sublime... violon magique lever moi et orchestre... vers ciel... beaucoup... haut... nous voler... nous public ensemble voler vers ultime harmonie. Mais concerto arrêté au milieu. Nous sommes pas arrivés à harmonie ultime. Brejnev arrêter concerto au milieu pour humilier nous face à public. Brejnev couper nos ailes. Nous beaucoup tomber. Après tous juifs jetés dehors.

 

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http://www.youtube.com/watch?v=_UEs0aubxoY