mardi, 15 avril 2014
She waits VI - Et pourtant
http://www.youtube.com/watch?v=tew1r_OVzls
Un beau matin je sais que je m'éveillerai
Différemment de tous les autres jours
Et mon cœur délivré enfin de notre amour
Et pourtant, et pourtant
Sans un remords, sans un regret je partirai
Droit devant moi sans espoir de retour
Loin des yeux loin du cœur j'oublierai pour toujours
Et ton corps et tes bras
Et ta voix
Mon amour
Et pourtant, pourtant, je n'aime que toi
J'arracherai sans une larme, sans un cri
Les liens secrets qui déchirent ma peau
Me libérant de toi pour trouver le repos
Et pourtant, et pourtant
Je marcherai vers d'autres cieux, d'autres pays
En oubliant ta cruelle froideur
Les mains pleines d'amour j'offrirai au bonheur
Et les jour et les nuits
Et la vie
De mon cœur
Et pourtant, pourtant, je n'aime que toi
Il faudra bien que je retrouve ma raison
Mon insouciance et mes élans de joie
Que je parte à jamais pour échapper à toi
Et pourtant, et pourtant
Dans d'autres bras quand j'oublierai jusqu'à ton nom
Quand je pourrai repenser l'avenir
Tu deviendras pour moi qu'un lointain souvenir
Quand mon mal et ma peur
Et mes pleurs
Vont finir
Et pourtant, pourtant, je n'aime que toi
07:03 Publié dans Chanson, Trivialités parisiennes, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : et pourtant, charles aznavour
lundi, 14 avril 2014
She waits V - Désormais
07:00 Publié dans Chanson, Trivialités parisiennes, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : désormais, charles aznavour
jeudi, 10 avril 2014
She waits IV - Je n'ai rien oublié
http://www.youtube.com/watch?v=qbSaf93k-uA
Je n'aurais jamais cru qu'on se rencontrerait
Le hasard est curieux, il provoque les choses
Et le destin pressé un instant prend la pause
Je souris malgré moi, rien qu'à te regarder
Si les mois, les années marquent souvent les êtres
Toi, tu n'as pas changé, la coiffure peut-être
Marié, moi ? allons donc, je n'en ai nulle envie
J'aime ma liberté, et puis, de toi à moi
Je n'ai pas rencontré la femme de ma vie
Mais allons prendre un verre, et parle-moi de toi
Que fait tu de tes jours ? es-tu riche et comblée ?
Tu vis seule à Paris? mais alors ce mariage ?
Entre nous, tes parents ont dû crever de rage
Qui m'aurait dit qu'un jour sans l'avoir provoqué
Le destin tout à coup nous mettrait face à face
Je croyais que tout meurt avec le temps qui passe
Je ne sais trop que dire, ni par où commencer
Les souvenirs foisonnent, envahissent ma tête
Et mon passé revient du fond de sa défaite
A l'âge où je portais que mon cœur pour toute arme
Ton père ayant pour toi bien d'autres ambitions
A brisé notre amour et fait jaillir nos larmes
Pour un mari choisi sur sa situation
J'ai voulu te revoir mais tu étais cloîtrée
Je t'ai écrit cent fois, mais toujours sans réponse
Cela m'a pris longtemps avant que je renonce
L'heure court et déjà le café va fermer
Viens je te raccompagne à travers les rues mortes
Comme au temps des baisers qu'on volait sous ta porte
Chaque saison était notre saison d'aimer
Et nous ne redoutions ni l'hiver ni l'automne
C'est toujours le printemps quand nos vingt ans résonnent
¤ ¤ ¤
Cela m'a fait du bien de sentir ta présence
Je me sens différent, comme un peu plus léger
On a souvent besoin d'un bain d'adolescence
C'est doux de revenir aux sources du passé
Je voudrais, si tu veux, sans vouloir te forcer
Te revoir à nouveau, enfin... si c'est possible
Si tu en as envie, si tu es disponible
Si tu n'as rien oublié
Comme moi qui n'ai rien oublié
07:00 Publié dans Chanson, Trivialités parisiennes, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : je n'ai rien oublié, charles aznavour
mercredi, 09 avril 2014
She waits III - La bohème
http://www.youtube.com/watch?v=nZvehG_Lgls
http://www.youtube.com/watch?v=A314PVRSQIM
Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C’est là qu'on s'est connu
Moi qui criais famine
Et toi qui posais nue
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
On est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu'un jour sur deux.
Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire
Et quand quelques bistrots
Contre un bon repas chaud
Nous prenaient une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
Tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie.
Souvent il m'arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d'un sein
Du galbe d'une hanche
Et ce n'est qu'au matin
Qu'on s'asseyait enfin
Devant un cafté crème
Épuisés mais ravis
Fallait-il que l'on s'aime
Et qu'on aime la vie
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
On a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l'air du temps.
Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts
La bohème, la bohème
On était jeunes
On était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout.
http://www.youtube.com/watch?v=JmIBBzcC894
http://www.youtube.com/watch?v=RuKcHjptSB4
http://www.youtube.com/watch?v=Oj-3hk2L7MQ
07:00 Publié dans Chanson, Trivialités parisiennes, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la boheme, charles aznavour
mardi, 08 avril 2014
She waits II - Hier encore
http://www.youtube.com/watch?v=HyRF1CjOPQ8
Hier encore
J'avais vingt ans
Je caressais le temps
Et jouais de la vie
Comme on joue de l'amour
Et je vivais la nuit
Sans compter sur mes jours
Qui fuyaient dans le temps
J'ai fait tant de projets
Qui sont restés en l'air
J'ai fondé tant d'espoirs
Qui se sont envolés
Que je reste perdu
Ne sachant où aller
Les yeux cherchant le ciel
Mais le cœur mis en terre
Hier encore
J'avais vingt ans
Je gaspillais le temps
En croyant l'arrêter
Et pour le retenir
Même le devancer
Je n'ai fait que courir
Et me suis essoufflé
Ignorant le passé
Conjuguant au futur
Je précédais de moi
Toute conversation
Et donnais mon avis
Que je voulais le bon
Pour critiquer le monde
Avec désinvolture
Hier encore
J'avais vingt ans
Mais j'ai perdu mon temps
A faire des folies
Qui ne me laissent au fond
Rien de vraiment précis
Que quelques rides au front
Et la peur de l'ennui
Car mes amours sont mortes
Avant que d'exister
Mes amis sont partis
Et ne reviendront pas
Par ma faute j'ai fait
Le vide autour de moi
Et j'ai gâché ma vie
Et mes jeunes années
Du meilleur et du pire
En jetant le meilleur
J'ai figé mes sourires
Et j'ai glacé mes pleurs
Où sont-ils à présent
A présent mes vingt ans?
http://www.youtube.com/watch?v=bQP5sGsE3sA
07:00 Publié dans Chanson, Trivialités parisiennes, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hier encore, charles aznavour
vendredi, 04 avril 2014
Shot by the man on fire
http://www.youtube.com/watch?v=T5Xl0Qry-hA
http://www.youtube.com/watch?v=WK0ZQmtDNek
I was five and he was six
We rode on horses made of sticks
He wore black and I wore white
He would always win the fight
Bang-bang, he shot me down
Bang-bang, I hit the ground
Bang-bang, that awful sound
Bang-bang, my baby shot me down
Seasons came and changed the time
When I grew up I called him mine
He would always laugh and say
Remember we used to play
Bang-bang, I shot you down
Bang-bang, you hit the ground
Bang-bang, that awful sound
Bang-bang, I used to shoot you down
Music played and people sang
Just for me the church bells rang
Now he's gone I don't know why
Until this day, sometimes I cry
He didn't even say goodbye
He didn't take the time to lie
http://www.youtube.com/watch?v=3x2ABSAMVno
http://www.youtube.com/watch?v=ajA0sNkQJ_0
http://www.youtube.com/watch?v=ZxJrdCIejus
> Pour Un dialogue du film :
http://fichtre.hautetfort.com/archive/2012/05/08/kill-bil...
http://www.youtube.com/watch?v=OOGOMm2NkDg
http://www.youtube.com/watch?v=gh4AeGUEcAY
http://www.youtube.com/watch?v=tTbZVBdNIzw
http://www.youtube.com/watch?v=Chh3Gohm2tM
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Chanson, Gravure, Trivialités parisiennes, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 18 mars 2014
Considérations sur le jeu de mot - Le mime Marceau - Stéphane De Groodt
Virtuose et surréaliste
Source : Le Supplément, Canal +, le dimanche 16 mars 2014
Vous le savez peut-être / hêtre, ou peu de chênes, si vous préférez jouer dans la cours des glands, mais depuis la rentrée de septembre, c'est sans vice mais vers ça que je me dirige, à savoir tenter de ressusciter nos chers disparus en prodiguant des messages cardiaques, traitant ainsi les maux par les mots, même si la mort agit à terme.
Mais si j'ai valeureusement répondu présent chaque dimanche à cette mission qui m'incombait - Macumbé, elle dans tous les soirs - un Raffrin déjà entonné, mais dont j'en perds / Jean-Pierre pas une miette. Bief... Bref !
Je dois bien avouer qu'au niveau de l'inspiration des expirations, ce mois de mars n'est pas très lumineux. Un mars à l'ombre, qui se réduit à peu de chagrin. Benh oui, il y a des fins de mois difficiles pour tout le monde.
Essayant alors d'évacuer les idées noires de ma page blanche, je décidai de me mettre un bon coup de pied aux fesses, de me remonter les hanches - c'est plus facile pour prendre les jambes à son cou - et de partir à la rencontre du mime Marceau - de son petit nom Marcel - car né le 22 mars, il aurait fêté ses 91 ans s'il n'était désormais redevenu un enfant du Paradis.
J'enfilai alors, non pas ce bon vieux marcel, mais mon plus beau collant pour me présenter à Marceau qui, mime de rien, a beaucoup fait parler de lui. Comme je ne suis pas né de la dernière pluie, et non l'averse, je débarquai donc les mains vides, car pour un mime ou pour un non, c'est le geste qui compte.
Une fois arrivé devant la porte mattante - c'est comme une porte battante mais qui a perdu un combattant / un con de battant -, je suis accueilli par la fille Marceau, tellement surprise de me voir qu'elle en perd ses moyens, et qui m'invite à rejoindre ses parents occupés à déjeuner dans la mezzanine autour du mime molette / d'une mimolette et d'un bavarois / bavard roi.
Grimpant alors les escaliers pentus afin de les retrouver, remontant donc la pente au mime / pantomime, je me retrouve assis à leurs côtés, plongé dans le silence des amants. Après un certain temps à ne rien dire, c'est dire si j'avais le temps de parler pour ne rien faire, je me permis de briser la glace, entraînant alors des bris de mots, que je m'empressais, sans en faire un fromage, de ramasser et de rassembler dans une phrase d'approche.
A peine je m'y mets, que Marcel silence le premier, en m'expliquant qu'on s'exprime parfois plus dans une phrase sans mots qu'avec cent mots par phrase car ces cent mots sont vains à son sens.
Il poursuit, en joignant le geste à... à rien. Et en deux temps et surtout trois mouvements, me précise que s'il s'est construit un destin à mimer, c'est pour avoir la vie éternelle car on ne s'éteint jamais quand on est un mime mortel / un immortel.
Même si je ne pige absolument rien à ce qu'il me raconte, je fais mime d'avoir compris. Mais réalisant à mon air déconfit que je suis totalement sourd et surtout aveugle à la poésie que son langage dessine, il se propose de m'initier en m'offrant, non pas un canapé, mais un des CD où il interprète ses meilleurs Marceau / morceaux, comme "Laisse-moi mimer", en solo avec Mike Brandt, qui a lui aussi brassé pas mal d'air / airs sur la fin. "Kiss mime !", ça C Jérôme. Sans oublier bien sûr une bonne partie du répertoire de Véronique sans son / Sanson.
Gêné, je refuse poliment, en refusant poliment. C'est dire si j'étais poli. Il prend alors congé de moi, car sa femme, très excitée, a promis à Marcel Desailly / deux saillies. Visiblement, il chauffe, Marcel. Donc je le laisse s'en retourner franchir le murmure du son, non sans lui exprimer mon regret de devoir le quitter si tôt car j'aurais aimé qu'il soit le Marceau puis l'ami mais pas que. Touché, le mime y m'a dit / le mimi m'a dit, sans le prendre de haut, quoi, que la prochaine fois que je n'ai rien à dire, mieux vaut que je la ferme avant de l'ouvrir. En même temps, ça m'arrange d'écrire pour ne rien dire car ça m'aurait embêté d'avoir un texte sans silence, enfin sans chut / chute.
http://www.babelio.com/auteur/Stephane-de-Groodt/290869/photos
http://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9phane_De_Groodt
Il est pilote de course professionnel pendant une quinzaine d'années avant d'entamer sa carrière de comédien. Il se fait remarquer notamment en Formule Renault, F3000, Porsche SuperCup, aux 24 h de Spa, ou encore en Procar où il décrocha le titre de Champion de Belgique en BMW Compact Cup.
Il est le créateur de la série File dans ta chambre, diffusée sur France 2, RTBF et Canal+ Belgique, dont les textes sont coécrits par sa femme Odile d'Oultremont. Il est aussi une des voix des personnages animés de la série Une minute avant retraçant des événement historiques une minute avant qu'ils se produisent. Ce programme est diffusé sur Canal+ depuis août 2010. Il est aussi la voix des publicités Carrefour diffusées sur toutes les chaînes de télévision, ainsi que le père Dumas dans la saga B-Box.
Depuis la rentrée 2012, il est présent tous les dimanches dans l'émission de Canal+ Le Supplément dans laquelle il anime une chronique de quelques minutes intitulée Retour vers le futur. Cette chronique fonctionne sur le même principe que celle qu'il présentait jusqu'en 2012 dans l'émission La Matinale sur Canal+ avec Maïtena Biraben, où il racontait sa rencontre avec des personnages célèbres sur un ton humoristique mêlant jeux de mots et calembours. Il y présentait également un "courrier des téléspectateurs" imaginaire et loufoque. Il reprend cette chronique hebdomadairement sur RTL aux côtés de Stéphane Bern dans À la bonne heure où il commente un faux courrier d'auditeurs improbables. Depuis la rentrée 2013, après avoir quitté RTL on le retrouve sur France Inter dans l'émission Comme on nous parle animée par Pascale Clark, tous les jeudis il anime une chronique de quelques minutes intitulée Mes mails, il commente une série de faux mails d'auditeurs adressés à France Inter et Pascale Clark.
Son humour absurde et très littéraire ainsi que le rythme effréné de ses jeux de mots le rapprochent d'humoristes comme Raymond Devos ou Pierre Desproges. Toutefois, Stéphane De Groodt se considère influencé par des humoristes comme Pierre Repp.
07:00 Publié dans Farce et attrape, Les mots français, Trivialités parisiennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stéphane de groodt, canal+, canal plus, le supplément