lundi, 31 août 2015
C'est la rentrée
S.K.H., S.H., A.H
dans les années 1950
Edito "Les problèmes de dressing sont immuables", Carine Chenaux, A nous Paris #657 du 8 au 14 septembre 2014 :
Qu'on ait désormais des enfants ou pas, on se rappelle toujours celui qu'on a été, ses habits de rentrée, ses pièces fétiches personnelles - un jean élastique (l'ancêtre du slim), un sweat Mickey - comme celles que ses parents n'oublieront jamais - "Tu étais tellement mignonne avec cette petite robe à carreaux avec tous ces jolis nœuds" (nœuds ?).
Les parents, en vérité, faisaient en la matière, à l'époque, souvent figure de bourreaux. Qu'ils s'inquiètent de votre bonne santé parce qu'un coup de froid était si vite arrivé, et vous vous retrouviez affublé d'une strate vestimentaire supplémentaire et superflue. Un vilain pull jacquard, un shetland qui grattait, une écharpe tricotée avec cœur, ou, sommet de l'ignominie, l'infâme sous-pull en pur acrylique, qui vous faisait tourner rouge comme un coq après avoir électrisé vos cheveux façon doigts dans la prise. Un vestige du passé désormais complètement oublié (quoique repéré encore sur Philippe Katerine, et d'autres iconoclastes peu rancuniers).
Et puis, vous grandissiez si vite, il fallait quand même que les choses durent plus que les roses, à commencer par les chaussures, qui ne devaient pas être trop ajustées, mais aussi vous permettre de marcher. D'où d'interminables sessions de "Mais ton pied, il touche pas le bout, hein ? Elles sont pas trop grandes quand même, non ?", auxquelles vous étiez bien en peine de répondre, sous l’œil de plus en plus exaspéré d'une vendeuse au sourire crispé.
Et puis comme on vous habillait majoritairement pour l'école, la rentrée, c'était un peu comme un entretien d'embauche avant l'heure, il fallait faire bonne impression. Au départ dociles question cols blancs, pulls marine, grandes chaussettes et mocassins, votre côté rebelle trouvait au fil du temps diverses manières de s'exprimer. Sournoises, il est vrai, quand vous ne compreniez vraiment pas comment votre beau cartable en cuir et daim avait fait pour si vite s'abîmer. Fallait pas pousser quand même. S'assoir au premier rang, c'était toujours pour les myopes, une bonne façon de ne pas avoir à sortir ses lunettes, mais la panoplie du premier de la classe, version flambant neuf en prime, ah ça...Aujourd'hui, avec le recul, évidemment, il apparaît absurde d'en vouloir encore à ses parents - quoique quand même, le blouson de la rentrée de cinquième...
Tout ça n'est au fond qu'un long et douloureux passage obligé de la vie, qui dure jusqu'à ce qu'on ait enfin le droit de commettre ses propres erreurs et faux pas fashion. Heureux que nous sommes désormais, de n'avoir que nous-mêmes à blâmer quand le fruit de nos virées soldes ne franchit qu'une seule fois le seuil de notre appartement. Pour y entrer.
Reste le problème de ceux qui se retrouvent dans la situation de devoir à leur tour habiller de petites personnes peu coopératives. Que ceux-là se souviennent que dans ce domaine, géniteurs et mouflets ne jouent quasiment jamais dans la même équipe.
Et surtout qu'ils se méfient si d'aventure, en solo, au détour d'une boutique, ils tombent sur un vêtement pour enfant qui a l'air trop confortable, bien chaud ou, pire que tout, qu'ils trouvent a-do-ra-ble. Neuf chances sur dix que cette "affaire" se finisse mal, s'ils ne passent pas très vite leur chemin.
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mardi, 14 juillet 2015
Paris
07:00 Publié dans Farce et attrape, Trivialités parisiennes | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 13 juillet 2015
14 juillet 14
Crédits photo (creative commons) : y.caradec
Pyroworld
https://www.youtube.com/watch?v=qeBJJhBwoiA
France 2
https://www.youtube.com/watch?v=-D93tr3erBQ
https://www.youtube.com/watch?v=RaMZU89Tkos
Champs de Mars en hauteur
https://www.youtube.com/watch?v=653KwCXcq38
Champs de Mars au sol
https://www.youtube.com/watch?v=1SbCNV-vxMg
07:30 Publié dans Trivialités parisiennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 14 juillet, bastille, fête nationale, france
lundi, 22 juin 2015
Capillo - couettes bases en biais
07:05 Publié dans Trivialités parisiennes | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 19 juin 2015
Journée mondiale du naturisme
Deux minutes de nu !
La météo de Doria du 19/06 / 2014
http://www.canalplus.fr/c-divertissement/c-le-grand-journ...
Doria : On est le 19 juin et comme vous le savez sûrement, c'est la journée mondiale du naturisme. Donc je m'suis dit que ce serait amusant de marquer l'événement en faisant une météo toute nue. Donc fermez les yeux et ouvrez les oreilles. Alors déjà, bienvenue, le numéro qui s'affiche en bas compte les "nus". Vous serez donc prévenus dès qu'un nu sera survenu. OK ? Alors, compte tenu de la déconvenue, certains diront que la promesse n'est pas tenue. Moi, j'm'en fous, j'continue car un numéro d'une minute, même nul, n'est jamais malvenu. Atchoum ! Pardon, j'éternue. Oui, le contenu est sinueux et ça prend une tournure saugrenue, mais j'suis déjà parvenue à 20 "nus". 21. J'ai donc un rythme soutenu et, croyez-moi, je suis en retenue. Y'a que vous que cette énumération exténue. Et peut-être la personne qui fait le décompte aussi. Alors moi je ne suis en aucun cas guettée par une pénurie de nus et, comme convenu, pas un mot méconnu au menu. Alors inutile de dire que je suis devenue obnubilée par tous ces nus qui s'insinuent dans mon cerveau d'ingénue, un peu nunuche - c'est deux points obtenus. Et, sans nuire à mon score monumental - 41, j'tombe des nus -, et je vais y remonter justement pour observer les nuages minutieusement. Alors en matinée, ça manque de nuance, ils seront retenus au nord. 13 à Nubécourt, 14 au Ménul et 15 à Tournus.
Jean-Michel Apathie : Non, on dit Tournus, Doria.
Doria : Ouais, mais c'est pas grave, c'est comme l'anus, on peut dire "anu".
Jean-Michel Apathie : C'est vous la spécialiste, Doria.
Doria : Alors l'après-midi, la pluie s'est abstenue. On relèvera 25 à Nuart, 24 à Cornu et 28 à Poil où j'ai déjà couru toute nue suite à une déconvenue. Mais je m'arrête là, car passé les 57 nus, ma cadence diminue.
Et le compte est bon.
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samedi, 30 mai 2015
Capillo - bijou de tête
07:10 Publié dans Trivialités parisiennes | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 26 mai 2015
Les Catacombes - Gilles Thomas
Promenades littéraires dans les catacombes
L'horloge, Pierre-Emmanuel Prouvost d'Agostino
Paris, 1782. Pour la première fois, un opuscule anonyme mis en vente dans les magasins de nouveautés stipule que l’on va créer à Paris des « Catacombes ». L’adoption de ce mot pour désigner les sous-sols de la capitale se révèle vite un choix d’une efficacité redoutable. C’est jouer de la confusion entre carrières souterraines et ossuaire, un objet de fascination pour le public, c’est aussi marquer fermement, par ce nom évoquant la mort, l’opposition entre cette ville sous la cité et la Ville-lumière.
Depuis, cette confusion a toujours été plus ou moins savamment entretenue, notamment dans la littérature, et c’est probablement la raison pour laquelle la fascination pour les catacombes est aujourd’hui plus vive que jamais.
La forêt vénéneuse, Pierre-Emmanuel Prouvost d'Agostino
Avec ses Promenades littéraires dans les catacombes, Gilles Thomas nous invite en fait à une double flânerie : une randonnée dans les galeries établies au niveau des anciennes carrières souterraines de la Ville de Paris, mais également une déambulation dans la littérature du XIXe siècle à nos jours. Au cours de cette traversée parisienne via cette « littérature du sous-sol », on va croiser entre autres, Balzac, Alexandre Dumas, Gérard de Nerval, Victor Hugo, Emile Zola, George Sand, etc. Ce Paris souterrain a aussi fortement inspiré des écrivains de romans policiers comme Eugène Sue, Gaston Leroux, Pierre Souvestre et Marcel Allain (les coauteurs de Fantômas), mais aussi Georges Simenon (sous un pseudonyme), ou plus récemment les auteurs de thrillers que sont Maxime Chattam, Henri Loevenbruck, Franck Thilliez, ainsi que de très nombreux autres romanciers dont deux récemment récompensés par le prix du quai des Orfèvres. La littérature jeunesse n’est pas en reste non plus.
Au travers cette littérature d’une grande richesse dont la source n’est pas près de se tarir (plus de 250 romans français découverts sur le sujet écrits en exactement deux siècles – de 1815 à nos jours – plus une cinquantaine en langue anglaise), Gilles Thomas nous fait également découvrir le microcosme des « cataphiles », dont la sociologie est décryptée à la lecture d’environ 50 mémoires universitaires. Mais il nous présente aussi des personnages hauts en couleur comme Charles-Axel Guillaumot, l’homme qui a consacré sa vie à sauver Paris, Philibert Aspairt qui a disparu et est mort sous terre, ou encore le Commandant Jean-Claude Saratte, le premier « cataflic » de France. Il nous raconte enfin, avec force anecdotes et détails, l’histoire passionnante et méconnue de ces galeries qui serpentent sous nos pas.
> A consulter également pour une interview de l'auteur (deuxième intervenant) :
http://www.rtl.fr/culture/medias-people/yannick-noah-les-...
Les Catacombes, Histoire du Paris souterrain
Gilles Thomas
2015
Seuil, Le Passage
390 pages
http://www.amazon.fr/catacombes-Histoire-Paris-souterrain...
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Dessin, Ecrits, Trivialités parisiennes | Lien permanent | Commentaires (0)