samedi, 11 juillet 2015
Chopin - Nocturne posthume n°21 en do mineur
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vendredi, 10 juillet 2015
Chopin - Nocturne posthume, Le Pianiste
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jeudi, 09 juillet 2015
Schubert - Fantaisie en fa mineur pour piano à quatre mains
Franz Schubert : Fantaisie pour piano à quatre... par vadimrusmov
http://www.dailymotion.com/video/x8tsrd_franz-schubert-fantaisie-pour-piano_music
> http://www.deezer.com/album/708582
> Interviews à propos de l’œuvre de Schubert vue par le pianiste David Fray :
http://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/un-album-consac...
http://www.francetvinfo.fr/culture/musique/david-fray-sch...
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dimanche, 31 mai 2015
Be still my soul - Sibelius, Karajan
1952, Karajan - à la minute 5'50''
https://www.youtube.com/watch?v=TUjL43aXV-k
male solo
https://www.youtube.com/watch?v=V66kw5QznC0
Be still, my soul: The Lord is on thy side;
With patience bear thy cross of grief or pain.
Leave to thy God to order and provide;
In ev'ry change he faithful will remain.
Be still, my soul: Thy best, thy heav'nly Friend
Thru thorny ways leads to a joyful end.
¤
Va, ne crains pas: Le Seigneur te protège.
Qu'il soit toujours un guide pour tes pas.
Tous tes fardeaux patiemment il allège.
Passent les ans, le même il restera.
Va, ne crains pas Car, divin privilège,
Un ami sûr toujours te conduira.
Va, ne crains pas: A la barre éternelle,
Ton Dieu connaît l'avenir, le passé.
Que tes espoirs, ni ta foi ne chancellent,
Tous les secrets te seront dévoilés.
Va, ne crains pas: Vents et flots se rappellent
La voix de Dieu qui les a maîtrisés.
Va, ne crains pas, Car se rapproche l'heure
Où, près du Père à jamais nous vivrons.
Qu'un jour béni, la paix en nous demeure
Chassant douleur, angoisse et déception.
Va, ne crains pas: Dans une vie meilleure
Bientôt les pleurs, les maux nous oublierons.
Celtic vocals
https://www.youtube.com/watch?v=hqgC1tqifV8
Guitar
https://www.youtube.com/watch?v=aVYEXs75CEg
...
https://www.youtube.com/watch?v=p92fMgMt_Zw https://www.youtube.com/watch?v=pV3DEtJtho8
Organ
https://www.youtube.com/watch?v=tK3XpVeALpg
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vendredi, 22 mai 2015
Fantaisie pour piano, chœurs et orchestre en do mineur, opus 80 - Beethov, PEPA
Trille à la treizième minute
Mai 1948, concert donné par le Ministère de l'Education nationale au Théâtre des Champs-Elysées
Orchestre National de la Radiodiffusion Française dirigé par Roger Désormière,
Aline van Barentzen au piano, chœurs dirigés par René Alix
https://www.youtube.com/watch?v=SrU2DKqSV90
Ce pauvre vieux Ludwig, - qui frappait comme un sourd, au cœur de quelques idiotes poupées viennoises... ! Ce n'est pas ces automates en chiffons, les pauvres Brunschwig et autres dindes (même "immortellement bien-aimées"), qui eussent pu satisfaire à son appétit de Titan... Il avait un désir grand et superlatif, à envahir l'Europe, - un machin comme ça, à vous éclater le cul des nations, et à vous culbuter les frontières. Mais, pas à la façon de Napoléon, - à coups de canons... Lui, c'eût été avec des bataillons infatigables de doubles croches, d'opiniâtres 5-4-2 / 6-5-4 de finale qui n'en finissent plus de crier : « non, non, pas encore : il y a quelque chose, au-delà, que je n'ai pas encore atteint, ni embrassé »...
« Sei umschlungen, Millionen », - il était naturel que les vers de Schiller finissent par lui tomber « naturellement » sous les notes, dans la IXème symphonie, - ce « monstre » musical, qui dépasse son intitulé de « symphonie », comme « La divine comédie » de Dante outrepasse l'appellation de « poème ».
Ce n'est plus l'antienne à la foudre, nourrie par l'électrolyse nerveuse de la révolution française, sa rêverie active et ses purgatifs mesmérismes dans une baignoire de sang... C'est l'hymne du monde, - qui fait sauter les boutons d'uniforme des vieilles lois, et craquer les coutures des patries. A n'en pas douter, cet homme qui, sur son lit de mort, envoya, au milieu d'un orage de neige, son poing à la face du ciel, fût volontiers, avec son nez cassé et sa face au beurre-noir, allé boxer, s'il l'eût pu, les étoiles.
...
Beethoven, Pierre-Emmanuel Prouvost d'Agostino
Ici, c'est le brave Désormière, - qui était, non seulement un chef d'orchestre, mais, un musicien "à idées"... et, du genre : "prolétaires de tous pays", résistantes, et coco-collectivistes... (ce qui fait déjà beaucoup, - et, beaucoup trop, pour un Français...) qui s'y colle, - et qui fait merveille, dans ce machin improbable et splendide, que Beethoven a torché en trois jours... juste, afin de clôturer un concert de ses œuvres, en "en foutant plein les oreilles" aux tièdes et aux mijaurées de son temps.
Alors, oui... bon... on se plaindra, que les vers allemands originels dévolus au chœur eussent été traduits... mais, enfin... dans l'original, ils n'étaient déjà -quoique fort éloquents - que de pure "circonstance" : juste pour exprimer, à la demande du compositeur, que l'art fût la plus haute des fraternités humaines, - et qu'à côté de ça, César, et même le petit-Jésus n'eussent qu'à aller se rhabiller...
Les "doigts de l'homme", - oui, mais sur un piano... en quelque sorte...
Oui... ça craque... et ce n'est pas "lisse"... mais, la pulsation est là. Et, chez Beethoven, c'est tout ce qu'il faut, - n'en déplaise à ceux qui veulent lisser les éclairs à la gomina...
Et enfin... ça nous enseignera qu'en 1948, on savait encore, en France, fêter les centenaires des révolutions sans plumes tricolores dans le fion...
Le Romantisme (le vrai, avec majuscule... et, de préférence, d'appellation allemande contrôlée) n'est-ce pas, avant tout, la seule forme accomplie de la révolution permanente... ?
Pierre-Emmanuel Prouvost d'Agostino
21 mai 2015
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mercredi, 20 mai 2015
Francis P - PEPA
L'écriture de Poulenc m'a toujours fait penser à celle d'un collégien espiègle mis en retenue qui boucle sa page d'exercices ou son devoir d'étude, dans une calligraphie en pleins et déliés, tout en rêvant des courbes érotiques entre les lignes... et qui fait exprès de faire un pâté, - afin qu'on ne la voie pas -, par-dessus la trace d'une larme distraite qui est venue tomber en étoilant le papier.
https://www.youtube.com/watch?v=YBEb6HVr_6Q
La musique de Poulenc est - à mon avis - l'une des rares qui possède le don et l'art - très français, pour le coup - de la conversation... Elle se fait ses propres demandes, aveux, questions, réponses, reparties et traits d'esprit, - avec une pénétration consommée, non seulement, de la langue - mais aussi, des intonations : - du franc rire, au plus secret sanglot, et du soupir de désir à celui de vague tristesse... On l'écoute, comme un dialogue de Marivaux, une page de Voltaire, ou une pièce de Giraudoux... il n'y a rien à y ajouter... que l'éloquent silence qui la suit, quand elle a fini sa phrase ; - en général, d'ailleurs, sur un trait abrupt, qui a l'air de signifier : "ne m'en demandez pas davantage, - c'est ici le point final"... Silence qui, - comme eût dit Guitry - "est encore du Poulenc"... Souvent, d'ailleurs, on en redemanderait presque, - on voudrait que l'échange se prolongeât... on reste un peu sur sa faim... c'est trop court. Puis, en y réfléchissant, on s'aperçoit que, pourtant, tout est dit de ce qu'il y avait à exprimer... que prolonger la chose - l'escrime, ou le plaisir - eût été inutile... et n'eût consisté, qu'à vainement alourdir le propos... Là, c'est à Maupassant, qu'on pense, - et à la perfection d'une nouvelle, ou d'un conte en dix ou vingt pages... qui, étendues ou agrandies au nombre et à la dimension du roman, ne seraient plus que du vain délayage...
Pierre-Emmanuel Prouvost d'Agostino
13 avril 2015
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mardi, 14 avril 2015
Pendant ce temps, dans un centre commercial, invasion de mômes...
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