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lundi, 16 juin 2014

She waits XXIV - Tous les moulins de mon coeur

 formidable,charles aznavour

 


http://www.youtube.com/watch?v=wna9UCYDbaE

 

http://www.youtube.com/watch?v=VsBRcQdm07I

 

Comme une pierre que l´on jette
Dans l´eau vive d´un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l´eau
Comme un manège de lune
Avec ses chevaux d´étoiles
Comme un anneau de Saturne
Un ballon de carnaval
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D´un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur

Comme un écheveau de laine
Entre les mains d´un enfant
Ou les mots d´une rengaine
Pris dans les harpes du vent
Comme un tourbillon de neige
Comme un vol de goélands
Sur des forêts de Norvège
Sur des moutons d´océan
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D´un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur

Ce jour-là près de la source
Dieu sait ce que tu m´as dit
Mais l´été finit sa course
L´oiseau tomba de son nid
Et voila que sur le sable
Nos pas s´effacent déjà
Et je suis seul à la table
Qui résonne sous mes doigts
Comme un tambourin qui pleure
Sous les gouttes de la pluie
Comme les chansons qui meurent
Aussitôt qu´on les oublie
Et les feuilles de l´automne
Rencontrent des ciels moins bleus
Et ton absence leur donne
La couleur de tes cheveux

Une pierre que l´on jette
Dans l´eau vive d´un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l´eau
Au vent des quatre saisons
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur

 

 


http://www.youtube.com/watch?v=wdovT7t3nZY

 


http://www.youtube.com/watch?v=WJ5QEXzPpE0

 


http://www.youtube.com/watch?v=H4kS9dDFwU8

 

 

Ajout du 24 janvier 2015


http://videos.tf1.fr/the-voice/extraits/l-orient-s-invite-grace-a-hiba-avec-les-moulins-de-mon-coeur-michel-8552454.html

 Paroles de Mansour Rahbani

لا بداية ولا نهاية والوقت مارق غريب
متل مرورى بافكارك لحظة بتلمع وبتغيب
الدنيى حلقة عم بتدور والقمر بالسما يدور
انت حولى وانا حولك فى شى جاذبنا ومندور
مطرح صبيعك ع كتفى عم يحرقنى من ايام...
يمكن لوبتبسلى المطرح تهدا اوجاعى وبنام
صيف السنة انتهى بسرعة واحمرت احراش الغار
والمرا اللى شعرا احمر متلن شعلانة بالنار
لا بداية ولا نهاية والوقت مارق غريب
وانا بتذكرنى وبتغيب بمرق ببالك وبروح
ومين بدو يداوى الجروح

 

07:00 Publié dans Chanson | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 15 juin 2014

En marchant vers Toi

 

william-blake-le-dernier-repas-de-jesus.jpg
Le dernier repas de Jésus, William Blake

 

En marchant vers Toi, Seigneur
Notre cœur est plein de joie
Ta lumière nous conduit
Vers le Père dans l'Esprit
Au royaume de la vie.

Par ce pain que nous mangeons
Pain des pauvres, pain des forts
Tu restaures notre corps
Tu apaises notre faim
Jusqu'au jour de Ton retour

En marchant vers Toi, Seigneur
Notre cœur est plein de joie
Ta lumière nous conduit
Vers le Père dans l'Esprit
Au royaume de la vie.

Par ce pain que nous mangeons
Pain des anges, pain du Ciel
Tu nourris nos corps mortels
Tu nous ouvres le banquet
Qui n'aura jamais de fin

En marchant vers Toi, Seigneur
Notre cœur est plein de joie
Ta lumière nous conduit
Vers le Père dans l'Esprit
Au royaume de la vie.

Par ce vin que nous buvons
Joie de l'homme, joie de Dieu
Ton alliance est révélée
Au royaume des vivants
Nous boirons le vin nouvea

En marchant vers Toi, Seigneur
Notre cœur est plein de joie
Ta lumière nous conduit
Vers le Père dans l'Esprit
Au royaume de la vie.

Par ce vin que nous busons
Source vive de l'amour
Nous restons en communion
Avec Dieu vivant et vrai
Père, Fils et Saint-Esprit

En marchant vers Toi, Seigneur
Notre cœur est plein de joie
Ta lumière nous conduit
Vers le Père dans l'Esprit
Au royaume de la vie.

 

samedi, 14 juin 2014

Etymologie - Chercher des noises

 

chercher des noises
Source : Direct Matin, lundi 4 février 2013

 

*

> Pour davantage : http://fichtre.hautetfort.com/les-mots-francais.html

 

vendredi, 13 juin 2014

Toujours à deux mètres de l'arrivée

 

audrey diwan,styliste,bouteille à la mer,plage,claude lelouch
Source : http://www.basilesegalen.com/2011/03/une-bouteille-la-mer...

 

Billet d'Audrey Diwan, in magasine gratuit Stylist, N°048, 15 mai 2014 :

 

Mauvaise habitude n°31

 

Tu écoutes le bruit des vagues et tu te demandes quel humain pervers a choisi le premier de poser son ennui estival au soleil, sur une plage, histoire de brûler vive toute envie de faire quoi que ce soit, jusqu'à ce que revienne enfin l'heure de travailler.

Toi, de manière générale, tu ne supportes l'idée de la plage que froide, normande et, si possible, filmée par Claude Lelouch. Sans quoi tu as toujours pensé que cet espace n'était fait pour rien : on y lit mal, laissant au vent le soin de tourner des pages trop vite parcourues, on y mange des cacahuètes enrobées de sucre dans savoir pourquoi ces croquettes sont le must de l'endroit et on y passe le reste du temps à chercher du réseau pour parler à ceux qui ont la chance de vivre des choses plus excitantes ailleurs. Pour finir, chacun y est juste bon à s'enduire d'huile solaire qui une fois trempée dans le sable, rapproche l'être humain du poisson pané. Toi, tes veines gonflent tant avec la chaleur que tu ressembles vite à une statue de marbre, mais dans sa version molle, Vénus aux kilos. Tu es donc devenue sportive temporaire par obligation vasculaire. Tu noies les heures en faisans la brasse.

Tu te souviens que, petite, tu aimais t'imposer des distances à tenir, tu y voyais un entraînement important, l'exercice de la volonté. Tu te fixais un nombre précis de longueurs. 100. Et tu t'interdisais d'y déroger même lorsque ton corps criait au supplice.

Tu te disais : "Si tu arrêtes à 98, tu vas rater ta vie. Tu foireras toujours à deux mètres de l'arrivée."

Mais tu n'étais pas la seule à jouer ainsi les auto-tortionnaires, victime et bourreau ensemble dans l'eau, bipolaire au grand bain. Ta copine, Mimi, une Chinoise qui vit à Londres, est assise ce soir à côté de toi, à écouter le ressac et t'avoue que, enfant, elle aussi testait sa résistance, mais dans une baignoire, plongeant sa tête sous l'eau le plus longtemps possible, jusqu'à l'asphyxie. La version asiatique de l'exercice de persévérance, ajoute-t-elle en rigolant. N'empêche, depuis, elle a grandi et réussi à arrêter la cigarette, l'alcool et plus récemment le sucre qu'elle juge cancérigène. L'obstination élevée au rang d'art. Toutes les deux, vous imaginez les personnalités qui ont, elles aussi, passé le test [...].

 

jeudi, 12 juin 2014

Mon frère vit à Los Angeles..."those dick suckers without any talent"

 

The-Los-Angeles-Anniversary.png
Source : http://www.laimyours.com/21708/the-los-angeles-anniversary/

 

Edito d'Aude Walker, rédactrice en chef du magasine gratuit Stylist, N°048, 15 mai 2014 :

 

Plastic People

 

Mon frère vit à Los Angeles, cette ville-autoroute hantée par des gens en plastique et le Saint-Esprit du cinéma. Chaque année, au début du mois de mai, à l'occasion de son anniversaire, je vais lui rendre visite et épingler mon mauvais esprit à ce ciel désespérément bleu.

Il vient me chercher à LAX, je grimpe dans sa jeep des années 90 remontée sur des roues de truck et c'est parti pour la promenade de vanité.

Devant le cinéma que se fait cette ville, devant l'injonction quotidienne au divertissement et le règne de la dramaturgie, on se métamorphose en duo de commentateurs sportifs. Une robe longue pailletée pour aller petit déjeuner ? Ok... Elle a 15 ans ou 70 ans ? Je ne vois pas d'ici... C'est bien un tatouage "TUNA" qu'il a sur le bras ?...

Une fois qu'on a fini, mon frère gare son camion et va discuter avec ses copains du quartier. Il a pas mal d'amis qui vivent dans la rue. Dans cette ville où la population passe sa vie terrée dans des voitures, les clochards sont, avec les joggeurs et les dog-walkers, les seules silhouettes que l'on croise dans les rues.

Il me présente Ray, son nouveau buddy. Ray porte la barbe et les cheveux longs, un casque de chantier sur les oreilles et vit sur un banc de Sunset Boulevard. La nuit, il dort sous des affiches de cinéma cartonnées. Et quand le soleil brille, il aime raconter ses autres vies. Ce jour-là, mon frère va acheter de la Lemonade pour tout le monde et Ray narre sa première existence de réalisateur. Il dit que c'était un grand. Il dit qu'il aurait pu être un des plus grands si on ne lui avait pas piqué Transformers. C'était son idée, c'était sa série dans les années 80. Poussés par la mafia, avec laquelle ils entretiennent des liens très forts, les studios ont placé "those dick suckers without any talent". Et le cinéma a laissé Ray sur le trottoir.

Mais heureusement, il a ces centaines de films en tête qu'il refait défiler la nuit pour conjurer la peur et la faim. Et heureusement, parfois l'ouvreur du cinéma Laemmle Sunset Five, qui l'aime bien, le laisse se glisser dans une salle obscure et Ray peut découvrir de nouveaux films européens. Mythe ou réalité ? Dans cette ville, on oublie de se poser la question. En tout cas ce jour-là, j'écoute Ray me parler de sa rencontre avec Brian De Palma, ses yeux brillent comme les enseignes des strip-clubs de la ville et je décide de tout croire.

 

strip-club-arrow.jpg
Source : http://www.brobible.com/life/article/security-guard-shot-...

 

mercredi, 11 juin 2014

She waits XXIII - Les deux guitares, Aznavour

 

formidable,charles aznavour

 

 http://www.youtube.com/watch?v=bQaCefo2Ts0

 

 
http://www.youtube.com/watch?v=gqADYcbv8Fw

 

http://www.youtube.com/watch?v=mk7mIH4idIo

 

Deux tziganes sans répit                 Aigh raz, ischô raz
Grattent leur guitare                       Ischô mnôguo mnôguo raz
Ranimant du fond des nuits             Aigh raz, ischô raz
Toute ma mémoire                         Ischô mnôguo mnôguo raz
Sans savoir que roule en moi
Un flot de détresse
Font renaître sous leurs doigts
Ma folle jeunesse
 
Jouez tziganes, jouez pour moi        Aigh raz, ischô raz
Avec plus de flamme                      Ischô mnôguo mnôguo raz
Afin de couvrir la voix                    Aigh raz, ischô raz
Qui dit à mon âme :                       Ischô mnôguo mnôguo raz
"Où as-tu mal ?
Pourquoi as-tu mal ?
Ah, t'as mal à la tête
Mais bois un peu moins aujourd'hui
Tu boiras plus demain
Et encore plus après-demain"

Je veux rire, veux chanter             Aigh raz, ischô raz
Et soûler ma peine                        Ischô mnôguo mnôguo raz
Pour oublier le passé                     Aigh raz, ischô raz
Qu'avec moi je traîne                    Ischô mnôguo mnôguo raz
Apportez-moi du vin fort
Car le vin délivre
Oh versez, versez m'en encor
Pour que je m'enivre

Deux guitares en ma pensée         Aigh raz, ischô raz
Jettent un trouble immense           Ischô mnôguo mnôguo raz
M'expliquant la vanité                   Aigh raz, ischô raz
De notre existence                       Ischô mnôguo mnôguo raz
Que vivons-nous ?
Pourquoi vivons-nous ?
Quelle est la raison d'être ?
Tu es vivant aujourd'hui
Tu seras mort demain
Et encore plus après demain

Quand je serai ivre-mort              Aigh raz, ischô raz
Faible et lamentable                     Ischô mnôguo mnôguo raz
Et que vous verrez mon corps      Aigh raz, ischô raz
Rouler sous la table                     Ischô mnôguo mnôguo raz
Alors vous pourrez cesser
Vos chants qui résonnent
Mais en attendant jouez
Jouez je l'ordonne !

 

07:00 Publié dans Chanson | Lien permanent | Commentaires (1)

mardi, 10 juin 2014

Blouge, c'est bien blouge

 

 

ramon_casas_y_carbo_apres_le_bal_1895.jpg
Après le bal, Ramon Casas y Carbo

 

 

Text by Maya Kodeih Harmanani, 2014

 

He stuck his blade in her flesh and twisted it in.
He watched the red stains
As her blood flooded out of her body
Following a path down to the white sheets.

He was madly in love with her,
Intoxicated by the smell of her blood,
and the sight of her soul draining from her body.
He felt he owned her and was shivering from ecstasy.

She lay on the bed, asleep,
Feeling the pain throbbing, but wouldn’t wake.
She needed his pains, his pleasurable pains.
She felt he owned her and was shivering in agony.

As he gave his blade another thrust,
Carving deeper into her
Causing another flow of blood,
She remained silent.

Her mouth was unable to scream,
Her mind unable to wake,
Mesmerized in a deep sleep,
Thinking the pain was part of her dream.

She was madly in love with him.
She dreamt of their first kiss.
She tasted blood in her mouth,
And let go …

She remained in her dream,
Looking down on herself
Drowning in red stained sheets,
Tasting her blood,
Feeling his kiss.

 

¤     ¤      ¤      ¤

 

PS : this text is about women abuse.