lundi, 09 juin 2014
La Pentecôte - Giotto, El Greco, Titien
La Pentecôte, Giotto
Jn 14, 15-29
A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : "Si vous m'aimez, vous resterez fidèles à mes commandements. Moi, je prierai le Père, il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l'Esprit de vérité.
Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. Celui qui ne m'aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n'est pas de moi : elle est du Père, qui m'a envoyé. Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ; mais le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.
C'est la paix que je vous laisse, c'est ma paix que je vous donne ; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : "Je m'en vais, et je reviens vers vous." Si vous m'aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu'elles n'arrivent ; ainsi, lorsqu'elles arriveront, vous croirez."
Actes des Apôtres, II
Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d'un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient.
Ils virent apparaître des langues qu'on eût dites de feu ; elles se partageaient, et il s'en posa une sur chacun d'eux. Tous furent alors remplis de l'Esprit Saint et commencèrent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.
Or il y avait, demeurant à Jérusalem, des hommes dévots de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui se produisit, la multitude se rassembla et fut confondue : chacun les entendait parler en son propre idiome.
Ils étaient stupéfaits, et, tout étonnés, ils disaient : "Ces hommes qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment se fait-il alors que chacun de nous les entende dans son propre idiome maternel ? Parthes, Mèdes et Elamites, habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et d'Asie, de Phrygie et de Pamphylie, d'Egype et de cette partie de la Libye qui est proche de Cyrène, Romains en résidence, tant Juifs que prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons publier dans notre langue les merveilles de Dieu !"
La Pentecôte, Titien - Santa Maria della Salute, Venise
Jn 20, 19-23
C'était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : "La paix soit avec vous !" Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : "La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie." Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : "Recevez l'Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus."
La Pentecôte, Jean Restout - musée du Louvre, aile Sully, 2eme étage
Veni, Sancte Spiritu
Veni, Sancte Spiritus, Viens, Esprit-Saint,
et emitte caelitus et envoie du haut du ciel
lucis tuae radium. un rayon de ta lumière.
Veni, pater pauperum, Viens en nous, père des pauvres,
veni, dator munerum viens, dispensateur des dons,
veni, lumen cordium. viens, lumière de nos cœurs.
Consolator optime, Consolateur souverain,
dulcis hospes animae, hôte très doux de nos âmes
dulce refrigerium. adoucissante fraîcheur.
In labore requies, Dans le labeur, le repos,
in aestu temperies dans la fièvre, la fraîcheur,
in fletu solatium. dans les pleurs, le réconfort.
O lux beatissima, O lumière bienheureuse,
reple cordis intima viens remplir jusqu'à l'intime
tuorum fidelium. le cœur de tous tes fidèles.
Sine tuo numine, Sans ta puissance divine,
nihil est in homine, il n'est rien en aucun homme,
nihil est innoxium. rien qui ne soit perverti.
Lava quod est sordidum, Lave ce qui est souillé,
riga quod est aridum, baigne ce qui est aride,
sana quod est saucium. guéris ce qui est blessé.
Flecte quod est rigidum, Assouplis ce qui est raide,
fove quod est frigidum, réchauffe ce qui est froid,
rege quod est devium. rends droit ce qui est faussé.
Da tuis fidelibus, A tous ceux qui ont la foi
in te confidentibus, et qui en toi se confient
sacrum septenarium. donne tes sept dons sacrés.
Da virtutis meritum, Donne mérite et vertu,
da salutis exitum, donne le salut final
da perenne gaudium, donne la joie éternelle.
> A consulter également : http://rouen.catholique.fr/spip.php?article201
07:00 Publié dans Beaux-Arts, Foi, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pentecote
dimanche, 08 juin 2014
Nos yeux
Il est temps de quitter vos tombeaux
De sortir du sommeil de la nuit
D'aller vers la lumière acclamer le Dieu trois fois Saint
Crédits photographiques Elie Mehdi
5ème dimanche de Pâques, semaine du 18 au 24 mai 2014 :
"Accoutumer nos yeux", Père Luc de Bellescize, paroisse Notre-Dame de Grâce de Passy
Pour qui a déjà eu le privilège de passer la vigile pascale dans une abbaye qui a gardé le trésor du chant grégorien, un des joyaux de la tradition catholique, le premier Alleluia que les moines chantent alors n'éclate pas immédiatement comme une victoire, dans le son des trompettes et du cor. Il n'écrase pas tout de sa joie. Il s'élève d'abord lentement au cœur de la nuit, comme s'il sortait de terre, comme s'il était intimidé de faire entendre sa voix après le grand silence du Carême. L'Alleluia de Pâques semble surgir du tombeau, dans la douceur d'un matin où tout se réveille, où le Christ Roi se relève du sommeil de la mort. Il est d'abord comme un murmure, comme une question adressée au Père, comme un désir qui jaillit du dedans. Il s'élève dans une joie profonde, mais encore voilée, comme si l'homme hésitait encore à crier à pleine gorge.
Sur cette terre paradoxale, d'obscurité et de larmes, il nous faut apprendre à habituer nos yeux. On ne peut pas scruter tout de suite le visage du Ressuscité. Dans l'Evangile il n'apparaît d'abord que par une pierre roulée, des linges et des anges. Ce n'est qu'après tous ces signes qu'il se donne à voir, comme s'il voulait faire entrer ses apôtres dans une pédagogie de la vision.
Il faut d'abord lever les yeux sur le Crucifié, il faut d'abord entrer dans le tombeau vide pour reconnaître que le Christ est ressuscité. La foi n'est pas directement la pleine vision. Elle passe par des signes, car il nous faut habituer nos yeux à la grande lumière pascale, comme on fixe le soleil au sortir du sommeil. D'abord entrer dans l'obscurité du rocher avant de contempler la gloire de Dieu.
Parce que la foi ne s'impose pas, elle se propose, elle s'offre en tremblant comme un mystère, comme une flamme à travers la nuit, mais cette flamme est plus puissante que le pouvoir des ombres.
07:00 Publié dans Foi, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 juin 2014
Etymologie - Rater le coche
Source : Direct Matin, lundi 5 novembre 2012
*
> Pour davantage : http://fichtre.hautetfort.com/les-mots-francais.html
07:00 Publié dans Les mots français | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 06 juin 2014
Lettre ouverte à Deborah de Robertis
Lettre ouverte à Deborah de Robertis
Cherchez l'erreur..., l'intruse qui erre...
Mademoiselle ou Madame,
Je n'avais pas prévu de prendre la plume aujourd'hui. Mais il arrive que la colère tourne à l'encre.
"Deborah"... Je vais commencer par une anecdote enfantine. A l'âge de huit, neuf ans, une fillette qui vivait en Suisse dans les années quatre-vingt et porte le même prénom que vous, entendait en moqueries "Déborah, déborde pas !". A ne pas méditer, c'est un simple clin d’œil au prédéterminisme des prénoms qui me sert ici de prologue.
Le sexe est et reste un lieu d'amour, de plaisir, et de naissance. Chacun choisira l'ordre qui lui convient et la possibilité ou non de cumuler entièrement ou en partie les trois prérogatives ici énoncées. Et les amants sont libres de se contempler l'un l'autre. Et les exhibitionnistes de se montrer, au risque de se faire prendre. Et les voyeurs de voir ce qu'ils en pensent.
Mais le sexe n'est pas un œil, ni de près ni de loin, et ne peut pas être assimilé à un œil. Ni le sexe de la femme, ni celui de l'homme - et ne vous amusez pas à récidiver avec le sexe de l'homme. Peut-être avez-vous regardé avec ferveur Le seigneur des anneaux et avez-vous vu dans l’œil maléfique une fente verticale qui vous rappelle votre foufounette. C'est bien le seul endroit - à ma connaissance - où cet amalgame douteux puisse être commis.
Et si vous avez qualifié votre sexe d’œil, c'est bien pour donner libre cours à votre exhibo-voyeurisme à vous. L'on dit bien sado-maso, alors permettez cet exhibo-voyeurisme ou exhibo-voyo. Oui, votre exhibo-voyeurisme à vous, qui vous gavez du regard des personnes qui sont - par hasard ou par votre entremise - au contact de vos soi-disant "œuvres". Vous voulez faire de ces personnes une partie intégrante de votre "œuvre" ? Fichtre. Si j'avais été présente ce jour-là, vous auriez vu cette lettre prendre une tournure différente et d'autant moins plaisante à votre égard.
Poursuivons le raisonnement : votre sexe serait un œil. Donc il regarde. Et alors vous voudriez faire croire que si l'on le regarde en retour, on fait autre chose que regarder l'entrée de vos organes reproducteurs. Nous serions les yeux dans les yeux avec votre personne ? Re-Fichtre. Notez que c'est bien vous qui ouvrez l’œil en premier. La métaphore en devient drôle puisque - comme Courbet le rappelle fidèlement - tout n'est pas dehors, il y a comme des paupières que l'on a toujours appelées "lèvres". Vous voudriez peut-être que l'on change de vocabulaire suite à votre sortie sans bas au musée... Mais je ne devrais pas écrire ceci, vous allez maintenant vouloir faire parler votre chatte.
Il adviendra aussi après vous, dans peut-être une trentaine d'années, le temps de passer à la (dé)génération suivante, un individu encore plus dégénéré donc et par conséquent moins gêné que vous - entendez qui a moins froid aux yeux que vous -, qui aura dépouillé une morgue d'un corps de femme pour découper son vagin ou son utérus en dés bien carrés, disposés en vrac ou dans un ordre mal pensé par elle ou lui, et alors déposés en offrande, en hommage, en prolongement, en réplique,... mais non, en insulte à Courbet.
Il faudrait en effet penser à Courbet, et Schubert par la même occasion. Et demander qu'on cesse de les insulter en qualifiant d'art un vague délire mineur qui les a pris en otages. Car ce sont eux les véritables otages de cette pauvre prestation, bien plus que les visiteurs à qui les représentants du musée ont jugé qu'il fallait à un moment donné rappeler où se trouvait la sortie. Mais le tableau, lui, ne pouvait pas se défaire de ses clous, ni la bande son se taire. Et d'ailleurs, de nos jours aussi incivilisés soient-ils, l'on demande quand même bien l'autorisation à un photographe avant d'utiliser son travail - en tout cas c'est la politique de notre maison. Il aurait fallu penser à Schubert et, non pas lui demander ce qu'il pense de l'utilisation de son Ave Maria..., mais vous retenir. En toute simplicité.
Et je m'abstiens de commenter votre "je veux que tu me reconnaisses vierge comme l'eau créatrice du sperme".
Je n'avais pas non plus prévu de prendre ma plume pour défendre ce Courbet que je comprends encore peu et que je suis encore loin de contempler. Tout de même, je sais lire et j'ai lu des experts qui s'accordent à dire que la femme peinte vient d'être aimée. Par le peintre lui-même selon certains avis. Qui aurait alors voulu la coucher sur sa toile - que voilà sur la toile. Les experts se sont penchés sur la chair du modèle pour dire qu'elle est enflée, enflée d'amour. Et alors il y a deux actes : l'amour charnel et puis la peinture.
Vous avez peut-être fait - tout à fait malgré vous - un pas pour ceux qui sont peu versés dans la peinture, Mademoiselle ou Madame de Robertis : en écartant vos cuisses inélégantes, vous avez mis en valeur L'origine du monde de Courbet et rappelé que Schubert est le compositeur de cet Ave Maria. Si d'aucuns voyaient un grand écart entre l'Ave Maria et L'origine du monde, vous venez de réduire cet espacement par votre écartement de jambes qui vous propulse au fin fond du monde, déplaçant ainsi le barycentre de ce qui est communément acceptable ou accepté, ou les deux.
Mais si l'on revient à vous : après toute la réflexion soi-disant artistique dont vous vous êtes fendue - il paraît -, vous n'avez fait que poser votre derrière et étaler l'entrée de vos organes génitaux - au passage, instruisez-nous, s'en relève-t-on les fesses froides ou très froides ? De surcroît, il a bien fallu y mettre vos doigts. Voyez, voyez bien, vous êtes seule. Accompagnée peut-être de personnes fondues dans la foule des visiteurs et qui ont initié des applaudissements. Sur le plan sociologique, il aurait mieux valu qu'elles s'abstiennent de faire ce raffut de paluches - d'ailleurs, le lieu était un musée sans œuvres sonores, n'est-ce pas ? et voilà que vos compères éparsement planqués et vous en avez fait un vague cirque - histoire que nous puissions validement observer les visiteurs et leur véritable (non-)réaction.
Je vous l'écris derechef : voyez, voyez bien, vous êtes seule. Vous n'avez rien à voir avec le tableau, mis à part le fait de faire partie du même sexe que le modèle, comme la moitié de l'humanité au passage, l'autre moitié faisant partie du même sexe que le peintre.
C'est là qu'il y aurait de quoi verser quelques larmes, puissent-elles être dorées.
Jana Hobeika
Paris, le 6 juin 2014
http://www.youtube.com/watch?v=OgO5e-nYJBg
Deborah de Robertis affirme : « Il y a un « trou » dans l’histoire de l’art, le point de vue absent de l’objet du regard. Dans sa peinture réaliste, le peintre montre des cuisses ouvertes, mais le sexe reste fermé. Il ne dévoile pas le trou, c’est-à-dire, l’œil. Je ne montre pas mon sexe, mais je dévoile ce que l’on ne voit pas dans le tableau, l’œil du sexe, le trou noir, cet œil enfoui, ce néant, qui au-delà de la chair répond à l’infini insoutenable, l’origine de l’origine. Face à la surexposition du sexe dans notre monde contemporain, il n’y a plus rien à dévoiler, sauf l’annonce d’un monde nouveau où les grands maîtres se laissent regarder par les femmes. Je propose le miroir inversé du tableau de Courbet, qui nous rappelle que l’histoire se raconte dans le deux. »
Dans la presse
http://www.lefigaro.fr/culture/2014/06/03/03004-20140603A...
http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/-Une-scene-devant-mon-sexe-et-devant-mes-yeux--18510081
Un fan ou un amoureux, en tout cas un partisan
http://youngbohemia.blogspot.fr/2014/06/performance-artist-deborah-de-robertis.html
La vidéo
http://www.dailymotion.com/video/x1yaxll_une-artiste-expose-son-sexe-sous-l-origine-du-monde_redband
A propos de L'origine du monde de Courbet :
http://www.cineclubdecaen.com/peinture/peintres/courbet/o...
12:34 Publié dans Beaux-Arts, Musique, Peinture, Trivialités parisiennes, Votre dévouée | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : courbet, l'origine du monde, schubert, avec maria, le seigneur des anneaux, musée d'orsay, deborah de robertis
She waits XXII - Il faut savoir, Aznavour
http://www.youtube.com/watch?v=OHVVofuNYEw
http://www.youtube.com/watch?v=AvS8acCq5nw
Il faut savoir encore sourire
Quand le meilleur s'est retiré
Et qu'il ne reste que le pire
Dans une vie bête à pleurer
Il faut savoir, coûte que coûte
Garder toute sa dignité
Et malgré ce qu'il nous en coûte
S'en aller sans se retourner
Face au destin qui nous désarme
Et devant le bonheur perdu
Il faut savoir cacher ses larmes
Mais moi, mon cœur, je n'ai pas su
Il faut savoir quitter la table
Lorsque l'amour est desservi
Sans s'accrocher l'air pitoyable
Mais partir sans faire de bruit
Il faut savoir cacher sa peine
Sous le masque de tous les jours
Et retenir les cris de haine
Qui sont les derniers mots d'amour
Il faut savoir rester de glace
Et taire un cœur qui meurt déjà
Il faut savoir garder la face
Mais moi, mon cœur, je t'aime trop
Mais moi, je ne peux pas
Il faut savoir mais moi
Je ne sais pas
07:00 Publié dans Chanson | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 05 juin 2014
Le cigare de Sigmund
Avis aux fumeurs occasionnels ou passionnels
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Freud (1856-1939)
Source : http://did.asso.fr/les-cyberscopies/98-philippe-grimbert-...
[...] « Ce qui est bon est mauvais », aurait tendance à marteler le discours moralisateur ou hygiéniste d'aujourd'hui, renouant avec une forme de culpabilité névrotique : la chanson s'est ainsi trouvée reléguée au rang d'art mineur, le tabac diabolisé bien au delà de sa réelle toxicité. [...]
Pas de fumée sans Freud ? Sans doute, si l'on suit à la trace le parcours douloureux de la relation qu'entretint tout au long de sa vie l'inventeur de la psychanalyse avec son cigare : du propre aveu de Freud, le tabac fut l'indispensable adjuvant, la condition sine qua non à l'élaboration de son œuvre. Mais tout aussi sûrement cette addiction le mena à la destruction et à la mort, dans une volonté d'aveuglement qui mérite d'être interrogée. L'auteur suit Freud tout au long de ce parcours passionnel qu'il faut bien appeler l'« inanalysé freudien », à la rencontre d'une difficile question : pourquoi fume-t-on ? [...]
Crédits photographiques Jana Hobeika
Remerciements Laurie Hobeika
Sigmund Freud et sa fille Anna
07:00 Publié dans Photographie, Portraits de personnalités | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 04 juin 2014
Y'a coloc sous les jupes des filles
Crédits photographiques Sarah Auzureau, designer graphique et dir. artistique
instagram bysardine - sarah.auzureau@icloud.com
Y'a une formule dans le film qui me fascine, c'est "Je m'en peux plus"
Et là je dis "merci", merci d'avoir résumé ma vie [...]
Généralement c'est hormonal,
ça m'arrive pendant mon syndrome prémenstruel [...]
"J'sais pas pourquoi j'suis hystérique comme ça,
excuse-moi, j'me comporte comme une folle".
J'me comporte comme une folle ?
"O-ho, est-ce que j'me comporte comme une folle ?!" [...]
La femme par Nora Hamzawi - Le Grand Journal du 02/06
Certaines personnes diront que les femmes sont instables.
Pas du tout. Pas du tout.
En fait, le seul problème, c'est juste qu'on est plusieurs en fait dans notre tête,
et donc que là, typiquement pendant que je vous parle,
à la fois j'me dis "ah la-lah, j'espère que ça va leur plaire, c'que j'fais et tout"
et à la fois, j'me dis "arrête, arrête, Nora, de t'infantiliser comme ça !
Tu fais ton taf et puis c'est tout !"
Mais en même temps, j'ai quand même envie que ça vous plaise.
Non mais là, j'ai l'impression d'avoir réclamé,
du coup j'culpabilise.
Donc en fait, c'est un p'tit peu ça, la vie d'une femme.
C'est comme si tu prenais cinquante meufs qui pouvaient pas se blairer,
tu décidais de les foutre en coloc. Où ça ?
Dans ta tête !
[...]
12:07 Publié dans Farce et attrape, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)