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mercredi, 20 mars 2013

Elle était déchaussée - Victor Hugo, Degas

degas, femme s'essuyant le cou
Femme s'essuyant le cou, Degas

 

Elle était déchaussée, elle était décoiffée,
Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants ;
Moi qui passais par là, je crus voir une fée,
Et je lui dis : Veux-tu t'en venir dans les champs ?

Elle me regarda de ce regard suprême
Qui reste à la beauté quand nous en triomphons,
Et je lui dis : Veux-tu, c'est le mois où l'on aime,
Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds ?

Elle essuya ses pieds à l'herbe de la rive ;
Elle me regarda pour la seconde fois,
Et la belle folâtre alors devint pensive.
Oh ! comme les oiseaux chantaient au fond des bois !

Comme l'eau caressait doucement le rivage !
Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts,
La belle fille heureuse, effarée et sauvage,
Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers.

 

> A consulter également : http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor...

  

tondeuse,barbeVictor Hugo (1802-1885)

 

 

 

mardi, 19 mars 2013

Neuvaine à saint Joseph

 

Eglise saint germain des prés - saint JOSEPH.JPG
Saint Joseph, église Saint-Germain-des-Prés
Crédits photographiques Jana Hobeika

 

 

Glorieux saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par le Cœur de Jésus-Christ.

Ô vous dont la puissance infinie s'étend à toutes nos nécessités et sait nous rendre possibles les choses les plus impossibles, ouvrez vos yeux de Père sur les intérêts de vos enfants.

Dans l'embarras et la peine qui nous pressent, nous recourons à vous avec confiance.

Daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de nos inquiétudes.

Faites que son heureuse issue tourne à la Gloire de Dieu et au bien de ses dévoués serviteurs.

Amen

 

lundi, 18 mars 2013

Considérations sur l'argent - Sacha Guitry, Van Reymerswaele

 

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Le banquier et sa femme, Marinus Van Reymerswaele

 

 

Extrait de Mémoires d'un tricheur, Sacha Guitry, 1935

 

[...]

C'est à Caen qu'il m'a été donné de voir pour la première fois ce qu'on appelle "des gens riches". Très bonne impression, immédiate. Mieux que bonne d'ailleurs, avouons-le : déterminante.

En être un jour, de ces gens-là !

Ca a tout de suite été mon rêve.

Il s'est réalisé plus tard.

Venus de Londres ou de Paris, se rendant à Dinard, allant à Saint-Malo, deux par deux, trois par trois, quelque fois plus nombreux, je les voyais, heureux de vivre et vivant bien. Toujours en quête d'un plaisir ou d'une joie, capables de faire un détour de trente kilomètres pour manger une ratatouille notoire ou bien une omelette fameuse, ils ont une indépendance d'allure, une aisance - et cette autorité joviale que donne l'appétit, et qui ranime à leur approche les volontés déficientes et les courages anémiés.

Je sais bien qu'on dit d'eux qu'ils éclaboussent le pauvre monde de leur luxe - mais je ne suis pas de cet avis, et je voudrais m'expliquer sur ce point.

Il est des gens qu'on nomme "riches" - à l'aveuglette - cette affirmation n'étant d'ordinaire fondée que sur les apparences. Et le mot "riche", dans ce cas, ne fait allusion qu'à l'argent qu'ils dépensent - et dont autrui profite, en somme.

Il en est d'autres dont on dit qu'ils sont riches. Ce qui revient alors à dire que ce sont bien eux qui sont riches et que tout l'argent qu'ils possèdent n'est que pour eux, que pour eux seuls, à tout jamais - tandis que l'argent des premiers est de passage entre leurs doigts.

La différence essentielle entre ceux-ci et ceux qui, comme les Morlot, par exemple, se sont mis de côté, prudemment, sous par sou, de quoi vivre plus tard; de quoi pouvoir manger pendant toute leur vie. Je ne blâme pas leur prévoyance, mais je constate simplement qu'en vue d'une période dont la durée est incertaine, aléatoire, ils se seront privés de tout pendant trente ans !

Ils ne se seront pas privés de tout, d'ailleurs, non, je me trompe et je les flatte, puisqu'ils ne se sont jamais privés de leur argent. Et si leur cœur est partagé, la vanité, seule, et l'envie se le partagent. Ils n'auront dépensé quelque argent superflu que pour les satisfaire.

Et dire qu'ils se croient riches !

La richesse, ce n'est pas ça.

Etre riche, encore une fois, ce n'est pas avoir de l'argent - c'est en dépenser.

L'argent n'a de valeur que quand il sort de votre poche. Il n'en a pas quand il y rentre. A quoi peut-îl servir quand vous l'avez sur vous ! Pour qu'une pièce de cinq francs vaille cent sous, il faut la dépenser, sinon sa valeur est fictive.

L'argent-métal, c'est magnifique. Une soupière d'argent, ça vaut de l'or ! Mais qu'est-ce que vaut une pièce d'or ? Un peu d'argent. Quand un homme riche apprend que telle affaire qu'il vient de conclure lui rapportera deux cent mille francs, il n'en est digne, à mon avis, que si cette somme prend instantanément pour lui, selon ses goûts, la forme d'un bijou pour la femme qu'il aime, d'un tableau qu'il désire ou d'une automobile.

Et je dois dire en outre que s'il n'y avait pas des gens trop riches, il y aurait, à mon sens, bien plus de pauvres sur la terre.

Et, si j'étais le gouvernement, comme dit ma concierge, c'est sur les signes extérieurs de feinte pauvreté, que je taxerais impitoyablement les personnes qui ne dépensent pas leurs revenus.

Je sais des gens qui possèdent sept ou huit cent mille livres de rentes et qui n'en dépensent pas le quart. Je les considère d'abord comme des imbéciles et un peu comme des malhonnêtes gens aussi. Le chèque sans provision est une opération bancaire prévue au Code d'Instruction criminelle, et c'est justice qu'il soit sévèrement puni. Je serais volontiers partisan d'une identique sévérité à l'égard des provisions sans chèques. L'homme qui thésaurise brise la cadence de la vie en interrompant la circulation monétaire. Il n'en a pas le droit.

[...]

En vérité, je les griffonne [ces lignes], et sans effort, et sans façon, à la terrasse ensoleillée d'un modeste bistrot qui fait le coin de la rue des Vignes et de la rue Boulainvilliers - et qui se trouve exactement en face d'un ravissant petit hôtel particulier que j'avais fait construire en 1923, et qu'un huit de carreau m'a fait perdre en 29.

[...]

 

 

guitry mémoires d'un tricheur.jpgSe procurer l'ouvrage :

Mémoires d'un tricheur

Sacha Guitry

1935

Ed. Gallimard, folio

157 pages

http://www.amazon.fr/M%C3%A9moires-dun-tricheur-Sacha-Guitry/dp/2070364348

 

 

dimanche, 17 mars 2013

Salve Regina

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Salve, Regina, mater misericordiae.

Vita, dulcedo et spes notra, salve.

Ad te clamamus, exsules filii Evae.

Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle.

Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte.

Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exilium ostende.

O clemens,
O pia,
O dulcis Virgo Maria !

 

¤     ¤      ¤

 

Salut, Reine, Mère de Miséricorde.
Vie, douceur, et notre espérance, salut.
Vers toi nous élevons nos cris, pauvres enfants d'Ève exilés.
Vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
Tourne donc, ô notre Avocate, tes yeux miséricordieux vers nous.
Et, Jésus, le fruit béni de tes entrailles, montre-le nous après cet exil.
Ô clémente,
Ô pieuse,
Ô douce Vierge Marie.

 

¤     ¤     ¤

 

Hail Holy Queen, Mother of mercy
our life, our sweetness and our hope !
To thee do we cry, poor banished children of Eve,
To thee do we send up our sighs,
Mourning and weeping in this valley of tears.
Turn, then, o most gracious advocate,
Thine eyes of mercy toward us
and after this our exile
Swow unto us the blessed fruit of thy womb, Jesus.
O clement,
O loving,
O sweet Virgin Mary.

 

07:00 Publié dans Foi | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 16 mars 2013

Faites de vieux os !

 

Constat de supériorité américaine :
la doyenne de l'humanité était et reste américaine.

 

La doyenne était et est américaine.jpg
(Source : Direct Matin, jeudi 6 décembre 2012)

 

 

De l'utilité des marmots.
De la nocivité de la téloche.

comment devenir doyenne 1.jpg
 comment devenir doyenne 2.jpg    
(Source : Direct Matin, jeudi 13 décembre 2012)

 

vendredi, 15 mars 2013

L'Unicef, à Paris et au Pakistan

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(Source : Direct Matin, lundi 3 décembre 2012)

 

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Les quatre copines vous présentent leur poupée frimousse :

Alic.jpg   Sib.jpg
frimousse Rose                 frimousse Blanche
 
Bea.jpg  Chlo.jpg
frimousse Cassis               frimousse Garance

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UNICEF - Pakistan.jpg
(Source : Direct Matin, jeudi 20 décembre 2012)

 

jeudi, 14 mars 2013

Braveheart - Mel Gibson, Mel Gibson

 

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Film : Braveheart (1995, durée 2h45)

Réalisateur : Mel Gibson

William Wallace (Mel Gibson), le roi Edouard Ier (Patrick McGoohan), Isabelle de France (Sophie Marceau), Robert Bruce (Angus MacFadyen), Murron la femme de Wallace (Catherine McCormack), Hamish (Brendan Gleeson), Campbell (James Cosmo), Stephen (David O'Hara), Argyle Wallace (Brian Cox), William Wallace jeune (James Robinson), le prince de Galles (Peter Hanly), Stewart (Alan Tall)

 

¤     ¤     ¤

 

Synopsis : L'Ecosse, à la fin du XIIIe siècle. Edouard Ier, roi d'Angleterre, s'empare du trône après avoir réglé un conflit avec le personnage fantoche qu'il y avait auparavant placé. Avec ses barons, il met très rapidement le pays en coupe réglée. William Wallace, dont la femme, comme tant d'autres, a été exécutée par les Anglais, prend la tête d'une révolte paysanne. La troupe réussit à repousser l'armée d'Edouard Ier jusqu'aux frontières. Celui-ci dépêche alors sa belle-fille, Isabelle, princesse de France, pour amadouer le rebelle.

 

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La suivante d'Isabelle de France : Wallace se révolta. Ses ennemis reconnurent sa passion pour son amour perdu. Alors ils organisèrent de saisir Wallace en profanant les sépultures de son père et de son frère. Et ensuite en s'embusquant près de la tombe de sa femme. Mais il s'en est sorti, en guerroyant l'arme au poing ! Il cacha le cadavre de sa bien-aimée dans un endroit secret. Ca c'est de l'amour, non ?

Isabelle de France : De l'amour... je n'en sais rien.

 

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William Wallace : Vous savez, un jour ou l'autre Edouard enverra contre nous toute son armée du nord.

- Des armures jusqu'aux sabots. Et puis des destriers si lourds que la terre en résonne.

- On va finir en poussière.

William Wallace : Oncle Argheim m'en parlait quand j'étais enfant. Il disait qu'aucune armée n'a jamais repoussé une charge de cavalerie lourde.

- Et on fera comment ?

- On frappe puis on se cache, à la manière écossaise.

- Mvouais.

William Wallace : Des pieux pointus, il en faut des centaines. Des longs pieux de deux fois la taille d'un homme !

- Si longs ?

William Wallace : Oui.

- Certains hommes sont plus longs que d'autres.

- Tanner peut pas s'empêcher de parler de moi, hein ? hahahahahahaa ! Hinhinhinhinh !

 

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William Wallace : Digne fils de l'Ecosse, je suis William Wallace !

- William Wallace fait sept pieds de haut !

William Wallace : Oui, c'est ce qu'on m'a dit. Et il tue l'ennemi, par centaines, hein ? Et s'il était là, ses yeux lanceraient une pluie d'éclairs à faire trembler l'armée anglaise ? Et des boules de feu seraient projetées de son cul !

 

Rires.

 

William Wallace : Je suis William Wallace ! Et que vois-je ? Toute une armée de mes compatriotes, réunie en défiance de la tyrannie ! C'est en hommes libres que vous êtes venus vous battre ! En hommes libres que vous êtes ! Mais comment garder votre liberté ? Il faut se battre !!

- Non, on aurait aucune chance !

- Contre ces troupes ? Non. On préfère fuir ! On préfère vivre !

William Wallace : Oui, battez-vous et mourez peut-être. Fuyez et vous vivrez. Quelques temps du moins. Mais un jour, sur vos lits de mort - bien des années auront passé - peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Stirling pour une chance, juste une petite chance de pouvoir revenir ici et de tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie ! Mais ils ne nous ôteront jamais... notre liberté !!! 

 

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Cheltham : Voici nos conditions de paix. Retirez cette armée en bon ordre et le roi vous octroiera à chacun des terres dans le Yorkshire, ouvrant droit à des titres héréditaires. A votre suzerain, vous paierez... A votre suzerain vous paierez un impôt annuel de quinze cent...

William Wallace : J'ai une offre à vous faire.

Lochlan : Cheltham, voici William Wallace.

Cheltham : A votre suzerain vous paierez chaque année un impôt de quinze cent...

William Wallace : J'ai dit que j'avais une offre à vous faire.

Lochlan : Vous manquez de respect à mes ambassadeurs.

William Wallace : De ce roi ? Absolument ! Voici ce que l'Ecosse demande. Rentrez vos étendards, et repartez tout droit vers l'Angleterre. Faites halte à chaque chaumière et implorez le pardon pour un siècle de saccages, de rapines et de meurtres. Faites cela et vos hommes auront la vie sauve. Refusez, et Sterling sera votre cimetière.

Cheltham : Hahahahahahaha ! Ha-ha-ha-ha-ha ! Vous n'êtes qu'une poignée ! Vous n'avez pas la moindre cavalerie lourde. En deux siècles de guerre, aucune armée n'a pu...

William Wallace : Je n'ai pas fini !! S'il veut que nous épargnions ses hommes, votre capitaine devra traverser ce champ, se présenter devant notre armée, se mettre la tête entre les jambes et embrasser son cul.

 

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Mornay : En vérité, c'était moins châtié que ce à quoi il est habitué.

William Wallace : Soyez prêts à agir suivant mes ordres. A mon signal, prenez vos chevaux, passez derrière notre position et flanquez-les.

Mornay : Nous ne devons pas diviser nos forces.

William Wallace : Faites-le. Et que les Anglais n'en ratent rien.

Mornay : Mais ils vont croire que nous fuyons !

William Wallace : Attaquez leurs archets. Et percez la mêlée.

Mornay : D'accord. Allons-y.

 

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Isabelle de France : Messire, je... je ne puis que vous implorer... de confesser ce qu'ils veulent et de jurer allégeance au roi afin qu'il puisse vous prendre en pitié.

William Wallace : Croyez-vous qu'il prendra en pitié mon pays ?

Isabelle de France : Au moins vous aurez une mort rapide. Peut-être même n'irez-vous que dans la tour ? Et... et plus tard tout deviendra possible. De grâce, restez en vie !

William Wallace : Si je pliais comme ils me le demandent, c'est moi qui donnerais la mort à tout ce que j'aurais été

Isabelle de France : Hhhh-hhhh, hhhh-hhhh. Mourir ce serait abominable.

William Wallace : Tous les hommes meurent un jour. Mais peu parmi eux vivent vraiment.

Isabelle de France : Sssnf, vvvvv, buvez ceci. Cela endormira vos souffrances. 

William Wallace : Non, cela m'embrouillerait l'esprit, et j'ai besoin de tous mes moyens. Car si je perds connaissance ou si je me plains, alors Edouard pourra dire qu'il m'a brisé.

Isabelle de France : Hhhh, je ne puis supporter l'idée de votre torture. Buvez...

William Wallace : Soit.

 

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Isabelle de France : Je viens, Majesté, vous supplier de grâcier William Wallace.

Le prince de Galles : Vous seriez-vous attachée à lui, par hasard ?

Isabelle de France : Hhh-hhh, je respecte cet homme. Hhh, au pire il fut un valeureux ennemi, ayez pitié ! ô très grand roi, et gagnez le respect de votre peuple. Hhh-hhh.

Le roi Edouard Ier : Ggggg... rrrr... hhhh...

Isabelle de France : Hhhh, même maintenant, vous êtes incapable de pitié.

Le roi Edouard Ier : Rrrr... hhhh...

Isabelle de France : Et vous, pour vous ce mot est aussi peu familier que l'amour.

Le prince de Galles : Sachez qu'avant qu'il ne perde l'usage de la parole, le roi m'a dit que son ultime réconfort serait d'avoir vécu assez longtemps pour savoir Wallace exécuté.

Le roi Edouard Ier : Rrrr... Rrrrr... hhhh.... hhhh.... hhh...

Isabelle de France : Sire, la mort n'épargne aucun de nous. Mais avant qu'elle ne vous emporte à votre tour, sachez ceci. Votre mort sera celle de votre lignée. Un enfant qui n'est pas de votre sang grandit au fond de mes entrailles. Votre fils ne pourra rester longtemps sur le trône. Par ma foi je le jure.

Le roi Edouard Ier : Grlgrlgrl...rlrlrlr...

 

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