vendredi, 24 janvier 2014
Elisa - Paradis, Courau, Depardieu
Film : Elisa (1995, durée 1h55)
Réalisateur : Jean Becker
Marie (Vanessa Paradis), Solange (Clotilde Courau), Ahmed (Sekkou Sall)
Le passager du taxi : Dites-moi, vous avez un numéro où je peux vous joindre ?
Marie : Euh, oui. Ah oui, j'dois avoir ça, mais... oh ! ce matin, j'ai complètement oublié, j'suis partie tellement vite, j'suis partie sans argent ! Vous pouvez pas me dépanner ? Ca vous dérange pas, cinq cent francs ?
Ahmed en voix off : Elle aurait vendu n'importe quoi à n'importe qui. Même à moi, elle m'aurait fait bouffer du porc.
Marie : Alors, c'est quoi aujourd'hui ?
Samuel : Il y a un point intéressant formé par Pluton / lune noire. Pluton, ça symbolise les formes inconscientes, tandis que la lune noire représente la part d'ombre. Fais attention, ce sont des livres anciens.
Un habitué de la librairie : Livres anciens, des vieux bouquins, oui !
Samuel : Pluton, au fond du ciel, t'incite à percer le secret de tes origines, à dépasser le sacrifie qui t'a privée d'un foyer chaleureux.
Solange : Hé, sur le cœur, ils disent quoi pour moi ?
Marie : Ils disent que t'as pas intérêt à coucher avec n'importe qui, voilà.
Samuel : C'est en explorant cette douleur, ce manque, que tu trouveras les armes pour te projeter dans l'existence et rencontrer la vérité.
Une cliente qui vient d'entrer : Vous avez Elle, mademoiselle ?
Marie : Oh, vous avez déjà vu une libraire ras-la-touffe ?
Samuel : Arrête, tu veux. Sur le présentoir. Qu'est-ce que tu as aujourd'hui ? Ca va pas, tu te sens mal ? Tu veux qu'on parle ?
Marie : Je t'en... Tu veux ma photo ?
Marie en voix off : Quand j'suis pas gentille avec lui, j'm'en veux., mais c'que j'm'en veux. C'est toujours ceux qu't'aimes le plus qui prennent. Forcément, c'est les seuls qui s'intéressent à toi.
- Ils forment un beau couple.
- Sa robe est superbe.
- Oui, enfin, quand on n'a pas de poitrine, on met pas un décolleté.
- Une orangeade, s'il vous plaît.
Une femme : Tu resteras toujours mon plus beau souvenir, chéri.
Son amant : Je peux te le dire maintenant, j'étais puceau.
La femme : Ha-ha-ha, j'avais remarqué, figure-toi.
Marie : Oh-la-la, j'en ai marre de danser, moi.
Solange : Pas moi.
Marie : Oui, benh, on finit celle-là, et après c'est tout.
Solange : Hé, c'est une rolex ?
Un garçon : Oui.
Solange : Elle est en or ?
Le garçon : Oui. Le mécanisme aussi.
Solange : Attends, je rêve. Même le dedans, c'est de l'or ? Alors là, ça me troue le cul.
Le garçon : Euh, dis, t'as pas un téléphone ?
Solange : Euh, attends. Tu peux essayer de me joindre à colline des Gobelins, oui, chez Samuel, le libraire. Tu sais, c'est à côté de euh... enfin, faudrait demander à Marie, dès fois qu'elle ait des choses contre.
Une fille : On ne s'est pas présentés. Tu t'appelles comment ?
Solange : Solange.
La fille : Aaaah, Solange. Tu es parentée avec la mariée ?
Solange : Ouais. Enfin, euh... Ouais.
La fille : Tu es donc ma cousiiiine.
Solange : Ouais ! J'suis ta cousiiiine !
Le garçon : Si tu es sa cousine, tu es ma cousine aussi.
Solange : Attendez là, vous m'embrouillez.
La fille : Allez viens, je vais te présenter à la famille, ça leur fera sûrement plaisir.
Le garçon : Arrête. Laisse-la tranquille. Laisse tomber.
La fille : Décidément, t'es comme mon père. Tu peux coucher qu'avec des boniches.
Marie : Pardon ? C'est qui ton père ?
Marie, sur l'estrade au micro : Bonjour. Excusez-moi, j'aimerais savoir qui est le père de cette charmante demoiselle, oui la... la jolie blonde là-bas qui est au buffet.
Un homme : Oui-oui, c'est moi.
Applaudissements.
Marie : C'est vous ?
L'homme : Oui.
Marie : Bien, il paraît que vous pouvez coucher qu'avec des boniches. C'est vrai, ça ? Enfin, d'après votre fille. Heureusement que votre femme se rattrape, elle se tape tous les puceaux de la famille. Y'en a combien qui y sont passés, ici ? Allez, levez la main. T'as une jolie robe, la mariée. Eh benh l'autre, là, avec sa moustiquaire, elle trouve que t'as pas assez de seins pour mettre un décolleté. Et toi, le marié ? C'est parce que j'étais pas assez bien pour toi, c'est pour ça que tu m'as laissé tomber ? J'étais pas de ton milieu, j'é... j'étais pas assez riche... alors t'as fait mumuse avec moi et puis tu m'as jetée comme un vieux kleenex.
Un homme : Maintenant ça suffit, descendez.
Ahmed : Toi, tu la touches, je t'éclate.
Un homme : Qui c'est, cette fille ?
Solange : Bon benh, salut.
Le garçon : Salut.
Ahmed : Allez, beaucoup de bonheur et bonne bourre.
Solange : Oh, t'es con ou quoi ? Hé, tu m'avais jamais dit que tu t'étais tapée le marié ?
Marie : Quoi ? Mais j'le connais même pas.
Solange : Mais pourquoi t'as fait ça ?
Marie : Pour les faire chier. Y'a pas de raison, c'est toujours les mêmes qui sont heureux.
Marie : Benh tu pourrais ouvrir, ce serait plus co-mmo-de.
La grand-mère : Oh, comme t'es grande !
Marie : Forcément, dix ans, ça laisse le temps de grandir.
La grand-mère : Bonjour... Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, comme t'as changé ! Et tu viens pour quoi ?
Le grand-père : Mais qui c'est qui est là ?
Marie : C'est le père Noël !
La grand-mère : C'est Marie ! Elle vient nous embrasser.
Marie : Arrache le papier, ça va prendre trois heures.
Ahmed : Hé m'sieur, j'peux changer de chaîne ?
Le grand-père : Laisse ça, c'est très bien.
Ahmed : Mais c'est en allemand, j'comprends rien, moi.
Marie : Kkhhh, et on va peut-être baisser pour s'entendre ?
Le grand-père : Du Distel, tu t'es souvenue ?
Marie : Oui, j'me souviens.
Marie : T'as vu, j't'ai pris des biscuits dans une grosse boîte en fer, celle que t'aimes avec les-beaux-paysages-suisses !
La grand-mère : Oh, t'es gentille ! J'la mets avec les autres. Comme ça, c'est comme s'ils jouaient.
Le grand-père, lisant les inscriptions sur la boîte: Ah, de mon temps c'était "Morlin, exploitant, négociant" et puis maintenant c'est "Morlin et fils".
Solange: Je savais pas que Marie elle avait des grands-parents. J'croyais qu'elle avait plus du tout de famille, moi.
Marie : Donne, j'irai plus vite que toi, t'as les pouces tout tordus.
Le grand-père : Oui, ça c'est en 64, c'est les fondations. Puis ça, c'est le gros œuvre, voilà. A cette époque-là, ils savaient y faire, hein, c'était des vrais ouvriers.
Marie en voix off : Il y a des vieux, ils ont toujours été vieux même quand ils étaient jeunes. Je l'jure, j'serai jamais vieille. Regarde-la, ça range dans un ordre, puis ça remet dans un autre. Elle rétrécit, elle se ratatine. Elle est comme son gâteau, toute sèche à l'intérieur. Et lui, petit, mesquin, avec la peur de manquer. Il a le cœur comme ses doigts de pied, ça rebique comme des griffes.
Flash back.
Le grand-père : On te voit que quand t'en as besoin. Quand personne veut plus de toi.
La grand-mère : Et puis cette gamine, d'où qu'elle sort ? Tu débarques avec elle, on la connaît même pas ! D'où qu'elle vient ?
Marie en voix off : Pauvre conne, moi j'sais d'où j'viens.
La grand-mère : Tu sais, à notre âge, un enfant, ça va nous fatiguer très vite.
Marie en voix off : Gna, gna, gna. De toute façon, j'aurais jamais pu vivre dans ta boîte à chaussures. Y'a que les canaris qu'on enterre là-dedans. C'est moche ! C'est tout petit comme vous, c'est pas plus grand que votre caveau de Maison-Alfort. Et puis ça sent la boule à mites.
Le grand-père : Je trime toute une vie. Avec maman, on croit que c'est fini, qu'on va être pénards, eh benh non. Faut remettre ça. Et en plus avec un mouflet qu'a même pas de père !!
La mère : C'est trop sombre ici, c'est pour ça qu'elle a peur.
Marie en voix off : Forcément, c'est l'hiver polaire. C'est l'hiver des vieux. Ca dure trente ans.
La mère : Faut ouvrir.
La grand-mère : Non-non-non-non ! Ton père, il fait la sieste au salon, on n'ouvre qu'en fin d'après-midi.
Le grand-père : Ouais ! A mon âge, j'supporte plus les courants d'air, alors tu vas pas commencer à nous emmerder !!
Au présent.
Marie : Ca pue ici, faut ouvrir !
Le grand-père : Non-non-non, attention aux courants d'air.
Marie : Pépé, il faut prendre l'air.
La grand-mère : Hé, ferme-lui la fenêtre ! Il va attraper la mort. Tu sais, il va même pas jusqu'au lac l'après-midi. Il aime mieux faire sa sieste.
Marie : Ouais, il a raison de s'acharner. Il veut durer comme les petits lapins avec leurs petites piles duracell ? Faut pas se faire péter le cœur à votre âge ! Faut les regarder, les coin-coins ! Faut leur donner du pain !!
La grand-mère : Qu'est-ce que tu as ? Qu'est-ce que tu as encore, t'étais si gentille ?
Le grand-père : On t'ouvrira plus.
Marie : Et pourquoi tu la gardes, la bouteille ? Pour la boire avec ma mère !?
La gran-mère : T'es méchante !
Marie : Et pis toi, arrête de chouiner !! Qu'est-ce que t'as fait pour elle, hein !? Qu'est-ce que t'as fait pour elle !?
La grand-mère : Qu'est-ce que tu veux ? Mais qu'est-ce que tu veux !? Qu'est-ce que tu veux ?
Marie : Pourquoi tu l'as pas prise, ma mère !? Pourquoi vous l'avez pas prise !!? On était dehors !! On était dehors !!!
Marie : Salut Kevin.
Kevin : Oh non, hé, pas encore vous.
Solange : Hé, salut Kevin, on te dérange pas ?
Kevin : Si !
Ahmed : Salut Kevin.
Kevin : Oh non, ils vont encore me piller mon frigidaire ! Marie, j'te préviens, s'il bâfre comme un cannibal, c'est toi qui fais les courses.
Marie : Tiens, j'ai spécialement tiré ça à la maison d'Angleterre.
Kevin : Non mais hé, j'veux pas d'ennui avec les flics, moi ! [...] Non, hé, j'te préviens, c'est la dernière fois que tu fous les pieds ici, t'as compris ?
Marie : Ooh, arrête de râler ! T'es angoissé, la preuve, t'as du monde chez toi, ça te fait chier, t'as personne, tu déprimes. Me trompe-je ? Ahmed, réponds au téléphone !!
Kevin : Ah non h, pas lui !
Ahmed : *ù%§¤£µé"'_çè('-($$£^^$**§§ù !
Kevin : Prends pas ton accent beurre et note correctement les messages, s'il te plait !
L'assistante sociale : On peut pas fumer ici.
Marie : Tu vois, on peut très bien.
L'assistante sociale : Où est-ce que tu étais ces six derniers mois ? Comment tu vis ? Tu sais que la D--- a fait une demande officielle de recherche aux Mineurs ? Tu as terrorisé tes grands-parents. C'est sérieux. Ils ont porté plainte.
Marie : Bon t'as fini ? Tas fait ton devoir ? C'est vrai que j'suis une fille de pute ? C'est vrai que... mon père est un maquereau ? Benh tu réponds ?
L'assistante sociale : Tu sais que je suis tenue au secret professionnel. Certaines informations sont confidentielles. Tu dois comprendre que ton père...
Marie : Mais tu l'fais mal, ton boulot, ma vieille ! C'qui faut, c'est mentir. Et mentir correctement. Quand c'est moche, la vérité, faut l'embellir, faut... l'enfermer dans une cage à beauté. C'est pas de me raconter des bobards. J'te demande de m'faire rêver. Après tout, il était présentable mon père, il était pianiste. Et puis, mes grands-parents le détestaient alors, pour un peu, j'l'aurais aimé. Attends, tu veux que j'te mette à l'aise ? Dans six mois, j'ai dix-huit ans, la vérité, j'la saurai de toute façon. Mais c'est pas vrai ! Y'a que des ratés ici ! Toi, par exemple. J'suis sure que t'as pas de gosses. Ta vie sentimentale elle est nulle. Bon, rassure-toi, comme tout le monde. Mais... t'as peur de vieillir. T'as un faux chanel. Tu te voyais chirurgien et t'es psycho-machin. J'continue ? Bilan de tout ça, t'es payée pour donner des... ? Conseils. Je rêve ! L'image du père... les zones d'ombre de l'enfance, et patati et patata ! Au moins, dis la vérité ! Moi, tu sais, tout me va.
Elle lui tend le dossier.
L'assistante sociale : J'suis à côté. Si tu as besoin d'moi.
Marie lit : Marie Desmoulins... Desmoulins Jacques né le 22 février... Desmoulins Elisa... Secret des origines... Domicile du père : introuvabe... Mère décédée... Incompatibilité avec les grands-parents... Circonstances de son admission : admis suite au suicide de sa mère Elisa Desmoulins, épouse de Jacques Desmoulins, condamné par défaut de présence au tribunal, le 3 avril 1976 à trois ans fermes pour... proxénétisme.
Jacques Desmoulins : Laaaah, j'aime pas les chiens. Ils savent rien de moi et pourtant ils me détestent. C'est la seule relation stable que j'ai dans la vie. Ca, au moins, c'est du durable.
Le barman : Oh écoute, commence pas, Lebo, hein ?
Jacques Desmoulins : Allez, donne-moi un verre, donne-moi un verre. D'abord, je bois. Et après... après, je parle. Comment il va mon pote ? Tout ce que je déteste. Jeune. Il est con, mais con ! A boire !
Le barman : Eh benh justement,... paie ta tournée, rentre chez toi parce que j'pense bien que t'es fait, tu vois ? Allez ooh-ooh-oooh !
Jacques Desmoulins : Quoi !?
Le barman : Donne-moi ça là !
Jacques Desmoulins : Quaaaah !
Le barman : C'est une mouette, ce gars ! Il te pique tout ce que t'as !
Jacques Desmoulins : Aaah !?
Le barman : Même quand t'as rien !
Jacques Desmoulins : Aaah...
Le barman : Remarque, il sait y faire avec les femmes, lui, hein.
Un homme : C'est pas comme toi, vermine.
Jacques Desmoulins : Oh benh t'as raison. J'ai les grelots qui se sont jamais agités plus de cinq minutes. On m'a jamais donné de plaisir. Mais j'ai une excuse, j'en ai jamais pris. Allez ! Donne m'en un autre, là !
Le barman : Oh écoute, tu devrais aller dormir, hein.
Jacques Desmoulins : Hé hop, attention, hop, la bébête ! Pour jouer les désespérés, faut du talent. Etre alcolo, c'est... c'est une discipline, p'tit gars. Ca supporte pas la médiocrité. Faut de l'endurance. Faut... faut y croire. Tu prends deux verres et puis t'entends La Pastorale. Tu tutoies les anges. Tu voyages dans le sublime. Tu te grises au désespoir et puis tu rentres chez papa et maman qui t'ont laissé un plat dans le four et la lumière allumée parce que t'as peur dans le noir. Et dans le fond, t'es généreux. Heureusement qu'elle t'a, ta pauvre mère ! Elle se barbouille à l'anti-rides, la brave femme. Elle a tellement peur de vieillir que son mouflet, c'est son bain de jouvence. Avant, elle changeait tes couches pleines de merde et maintenant elle ramasse ton vomi mais elle a toujours vingt ans. Tiens, je vais te dire, peut-être même que si je pouvais encore... j'aurais le gourdin pour elle.
Marie : Eh benh, le temps s'est arrêté pour vous. Y'a rien de plus moderne dans votre musée ?
Jacques Desmoulins : J'aime pas les changements.
Marie : Y'a pas de couverts ?
Jacques Desmoulins : Non, y'a pas de couverts.
Marie : Ah, je vois. On mange avec ses doigts, c'est l'homme nature ? C'est dégueulasse ici, c'est une vraie poubelle. Et vous lavez, quand même ?
Jacques Desmoulins : Benh, quand il pleut, oui. Tiens regarde, j'vais te montrer un truc. C'est con, une moule. Tu vois, tu les chauffes un peu, et hop, elle s'ouvre. Les plus connes, c'est les plus jeunes. C'est elles qui s'offrent en premier.
Marie : Pourquoi vous me dites ça ?
Jacques Desmoulins : Moi... ? Pour rien.
Marie : Et c'est vous qui peignez ces croûtes là ?
Jacques Desmoulins : Oui. J'aime bien les naufrages. Tu crois qu'ils vont s'en tirer ?
Marie : Non.
Jacques Desmoulins : Ah. Alors, à la baille... C'est quoi ton vrai nom ?
Marie : J... j'vous l'ai dit.
Jacques Desmoulins : Pas celui-là. Ton vrai nom, c'est quoi ?
07:00 Publié dans Films français, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : elisa, vanessa, paradis, gérard, depardieu, clotilde, courau, jean, becker, josé, garca
vendredi, 25 mai 2012
La chambre 11 - Maupassant
Téléfilm : La chambre 11 (2007, durée 52min)
Réalisateur : Jacques Santamaria
D'après Maupassant
Mademoiselle Clarisse / Madame Marguerite Amandon (Clotilde Courau), Verengelles (Vincent Martinez, Le Colonel Bouchalois (Laurent Gerra), Charles Amandon (Jean-Luc Porraz), Trouveau (Yves Pignot), La mère Trouveau (Marilyne Even)
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Une femme : Il nous faut des baisers et des bras puissants pour nous enlacer. Sans cela, nous sommes de pauvres choses. Nous attendons... de disparaître.
10:16 Publié dans Ecrits, Les mots des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maupassant, courau, martinez, gerra